Temps de calme
Il faut apprendre à créer des temps de calme pour pouvoir entendre ce que la vie veut nous dire
Inconnu
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Il faut apprendre à créer des temps de calme pour pouvoir entendre ce que la vie veut nous dire
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Les requins sont carnivores, car comme on le sait, ils mangent ce qu’ils trouvent dans la mer, mais une espèce est plutôt omnivore, voir presque végétarien si cela est nécessaire.
Nuage
Les requins omnivores existent-ils?
Il est bien connu que la plupart des espèces de requins sont carnivores ce qui rend certaines d’entre elles dangereuses pour l’homme. Pourtant, la nature fait des exceptions, même pour les squales. Des scientifiques américains ont enfin trouvé une espèce qui, faute de viande, peut manger des algues et les digérer normalement.
Une nouvelle étude de scientifiques américains prouve que certaines espèces de requins sont capables de se passer de viande et de s’alimenter exclusivement avec des algues, indique l’article publié dans la revue britannique Proceedings of the Royal Society.
Les requins-marteaux tiburo (Sphyrna tiburo) ont pour la première fois attiré l’attention des scientifiques en 2007 lorsqu’ils ont remarqué que des spécimens de cette espèce avaient l’habitude d’ingérer des algues qui constituaient parfois 60% du contenu de leur estomac. Il a alors été suggéré que ces animaux les avalaient par hasard en chassant des calmars qui se cachaient dans les plantes parce qu’en général l’intestin des requins n’est capable de digérer que de la nourriture riche en protéine.
L’équipe de scientifiques de l’Université de Californie dirigée par Samantha Leigh a décidé d’étudier les habitudes alimentaires de ces petits requins qui peuplent les eaux côtières chaudes du Pacifique et de l’Atlantique. Pour commencer, ils ont cultivé des quantités suffisantes d’algues, qui ont été nourries avec de la soude contenant des substances radioactives à faible teneur en carbone 13.
Pendant cinq semaines, ces plantes ont représenté jusqu’à 90% de l’alimentation de cinq requins-marteaux tiburos capturés dans la baie de Floride. Seuls 10% du régime alimentaire des poissons étaient constitués de mollusques. Lors de l’expérience, les scientifiques ont analysé la composition de leurs excréments, puis ils ont endormi les requins et ont examiné leurs intestins.
L’étude a montré que les poissons en question étaient effectivement capables d’absorber les nutriments des aliments végétaux et possédaient les mécanismes cellulaires et biochimiques nécessaires. Des traces du carbone 13 ont été retrouvées dans le sang et les tissus du foie, ce qui prouve que les squales ont digéré avec succès des fibres végétales.
Selon les scientifiques, ces requins ont réussi à extraire jusqu’à la moitié des substances contenues dans les algues. Des analyses biochimiques ont montré qu’ils possédaient les enzymes nécessaires pour digérer également de la viande ce qui fait d’eux de véritables requins omnivores.
2019 a été assez incendiaires, pas juste en Californie, mais a travers le monde. Les causes sont divers tels que les changements climatiques, la déforestation, le gaz, le pétrole, et encore pour d’autres raisons indiquent peut-être que nous entrons dans une nouvelle ère. L’ère Pyrocène ou si on préfère l’ère de feu.
Nuage
Des feux violents ravagent la Californie, en octobre 2019. | Josh Edelson/AFP/Getty Images
Stéphanie Schmidt
La Californie brûle. Et suite à ces incendies, il y a de plus en plus de réfugiés, obligés de fuir leurs foyers qui s’en retrouvent incinérés et détruits. Serait-on entrés dans le pyrocène ?
Premièrement, d’où vient le terme de pyrocène ? Nous pouvons nous demander par la même occasion, quand est-ce que commence l’Anthropocène ? Selon les auteurs que l’on sollicite, nous avons une multitude de choix et d’éléments déclencheurs quant à la nature des événements considérés comme marqueurs. Et le pyrocène dans tout ça ? Il faut savoir que l’Anthropocène historique peut être envisagé comme très précoce, par exemple avec la maîtrise du feu par notre espèce, une maîtrise qui aurait pu très vite (selon l’hypothèse développée par Stephen J. Pyne et secondairement par Andrew Y. Glickson et Colin Groves dans leurs ouvrages respectifs) permettre à notre espèce d’impacter fortement les biotopes.
Les indices montrent que les feux anthropiques affectent des milieux précis, tels les steppes karoo en Afrique du Sud, où les plantes survivantes en sont venues à avoir besoin du feu pour se reproduire… ce qui prouve qu’elles y sont exposées de façon cyclique depuis très longtemps.
De ce fait, il est intéressant (et important) de noter que les incendies qui ravagent la Terre à l’ère actuelle ne sont pas juste anodins. En effet, entre les mains des humains, ces combustions ont aussi des causes plus profondes : les sociétés modernes brûlent des paysages lithiques, une biomasse autrefois vivante, désormais fossilisée sous forme de charbon, de gaz et de pétrole, ce qui aggrave les incendies de ces paysages. Cette influence ne vient pas seulement du changement climatique (bien que ce soit clairement un facteur).
La transition vers une civilisation fondée sur les combustibles fossiles a également une incidence sur la manière dont les habitants des sociétés industrielles vivent sur les terres et sur le type de pratiques qu’ils adoptent en matière de feux.
Mais même sans le changement climatique, un grave problème d’incendie existerait à l’heure actuelle. Les agences foncières américaines ont réformé leurs politiques en vue de rétablir un bon comportement vis-à-vis des feux, il y a de cela 40 ou 50 ans, excepté quelques zones, cela n’a pas été réalisable à grande échelle.
L’incendie Kincade Fire brûle tout sur son passage. Ici dans le comté de Sonoma, en Californie, le 24 octobre 2019. Crédits : Noah Berger/AP
Un incendie n’est pas le résultat d’un seul et unique facteur. En effet, les flammes synthétisent leur environnement : le feu est comme une voiture sans conducteur qui roule sur la route, en intégrant ce qui l’entoure. Parfois, il doit faire face à une courbe prononcée, plus communément appelée changement climatique. Parfois, c’est une intersection délicate où le paysage urbain et la campagne se rencontrent. Il arrive parfois que des accidents de la route (comme par exemple des coupes forestières, des herbes envahissantes ou des environnements post-brûlés), entraînent des accidents.
À l’heure actuelle, le changement climatique améliore les performances des incendies, il est effectivement propice aux feux. Et comme il s’agit d’un phénomène mondial, sa portée est absolument gigantesque : de zones d’incendie de plus en plus nombreuses, des extinctions de masse et autres effets néfastes. Cependant, le changement climatique ne suffit pas à lui seul à expliquer le fléau des incendies.
Il faut considérer le feu dans toutes ses manifestations : l’inflexion critique des temps modernes s’est produite lorsque les humains ont commencé à brûler de la biomasse fossilisée plutôt que vivante. Cela a déclenché une «transition pyrique » qui ressemble à la transition démographique qui accompagne l’industrialisation lorsque les populations humaines se développent d’abord, puis se réduisent.
Quelque chose de similaire se produit avec la population d’incendies, tandis que de nouvelles sources d’inflammation et de nouveaux carburants deviennent disponibles.
Le grand incendie de 1910 a tué 78 pompiers à Idaho et au Montana (USA) et a entraîné un demi-siècle de gestion forestière axée sur la suppression des incendies. Crédits : Library of Congress
Finalement, alors que la substitution technologique (par exemple, le remplacement des bougies par des ampoules) et la suppression active réduisaient la présence de flammes nues, la population d’incendies est tombée au point où l’incendie ne pouvait plus effectuer le travail écologique requis. Entre temps, la société s’est réorganisée autour des combustibles fossiles, s’adaptant à la combustion des paysages lithiques et ignorant le feu latent des vivants.
Mais à présent, les sources surchargent les puis : il y a trop de biomasse fossile qui est brûlée pour être absorbée dans les limites écologiques anciennes. Les carburants dans le paysage vivant s’empilent et se réarrangent. Le climat est déréglé.
L’ère du Pyrocène ?
Au vu de ce qui se passe actuellement à travers le monde, nous pouvons facilement imaginer que la Terre entrera dans une véritable ère de feu comparable aux ères glaciaires du Pléistocène, avec l’équivalent pyrique des inlandsis (des glaciers de très grande étendue), des lacs pluviaux, des plaines d’épandage périglaciaires, des extinctions massives et des changements du niveau de la mer.
À l’heure actuelle, il reste difficile d’intégrer pleinement les pratiques de lutte contre le feu humain dans l’écologie traditionnelle. Mais les feux industriels, (contrairement aux feux sauvages), sont uniquement le produit de la manipulation humaine, et sont donc restés en dehors des limites de la science écologique
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Ici, encore une fois les flammes de l’incendie Kincade Fire, qui consumment une maison en Californie, le 24 octobre 2019. Crédits : Noah Berger/AP
Par exemple, dans les pays développés, la combustion industrielle organise l’agriculture, les environnements bâtis, les environnements périurbains et les réserves pour les espaces naturels (et tout cela est disponible pour le développement des incendies).
C’est en additionnant tous les effets directs et indirects, soit les zones en combustion, les zones à brûler (industrie), les impacts hors site, la perturbation de la vie humaine et de ses habitats que nous obtenons une véritable pyrogéographie qui ressemble étrangement à un âge de glace, mais avec du feu. D’où le nom de “pyrocène“.
Conclusion ?
Dans tous les cas, concernant les flammes qui ont éclaté en Californie, en Amazonie, en Angola, en Zambie, au Congo, à Bornéo et en Indonésie, sans parler des incendies inquiétants en Alaska, au Canada, en Sibérie et au Groenland : 2019 restera une année « bouillante », signifiant que nous sommes peut-être bien entrés dans l’ère du Pyrocène…
À présent, selon le CAMS (Copernicus Atmosphere Monitoring Service), au cours du premier semestre 2019, environ 3500 tonnes de dioxyde de carbone ont été produites (ce qui n’est pas forcément supérieur aux mesures de ces 16 dernières années). Par contre, l’augmentation se situe ailleurs : en effet, la différence se trouve dans les incendies ayant éclatés dans les régions arctiques, en particulier les flammes qui ont d’abord touché l’Alaska (soit 9700 kilomètres carrés de toundra et de forêt d’hiver), puis au Groenland, où le pergélisol a perdu de la consistance à cause des incendies.
Contrairement aux incendies en Amazonie, ceux qui ont touché les régions arctiques sont dus à la hausse des températures qui assèchent les forêts et qui, par conséquent, provoquent plus fréquemment des incendies spontanés : dans ces régions, les chutes de neige sont de plus en plus sporadiques et les tempêtes plus fréquentes.
Tandis que les incendies qui ont ravagé l’Afrique, l’Amazonie, l’Indonésie et la Californie sont des feux saisonniers, ou causés par la déforestation et les pratiques agricoles humaines. Finalement, quant aux feux qui ont sévi en Arctique, ils sont totalement imprévisibles car ils sont une conséquence directe de la fragilité et de l’aridité croissante des sols, causés par le changement climatique.
Ces véritables « mégafeux» qui ravagent la planète sont donc une conséquence non négligeable des choix des sociétés modernes.
L’être humain n’est pas fait pour vivre ailleurs que dans un environnement comme la Terre. Vouloir changer la génétique sur des personnes qui pourraient partir coloniser une planète, ne serait plus selon moi, des humains. Pourquoi vouloir absolument aller coloniser une planète qui nous est hostile ? Alors que nous ne sommes même pas capable de prendre soin de notre propre planète ?.
Nuage
Thomas Boisson
Les voyages spatiaux et la colonisation spatiale en règle générale posent plusieurs problèmes d’ordre humain et technologique. L’un des problèmes les plus importants concerne l’adaptation du corps humain aux rigueurs de l’espace, notamment aux radiations. Pour contourner cet écueil, les chercheurs réfléchissent depuis plusieurs années aux bénéfices de l’édition génétique concernant les astronautes, afin de rendre l’organisme plus résistant aux conditions spatiales. Et l’une des solutions proposées pourrait être l’intégration d’ADN d’extrêmophiles, comme celui des tardigrades, dans le génome humain.
Chris Mason, généticien et professeur de physiologie et de biophysique à la Weill Cornell University de New York, a étudié les effets génétiques des vols spatiaux et la manière dont les humains pourraient surmonter ces défis pour étendre notre civilisation plus loin dans le Système solaire. L’un des moyens de protéger les futurs astronautes, pourrait impliquer l’ADN de tardigrades, de minuscules animaux capables de survivre dans les conditions les plus extrêmes, même le vide spatial.
Mason a dirigé l’une des 10 équipes de chercheurs que la NASA a choisi pour étudier les astronautes jumeaux Mark et Scott Kelly. Après son lancement en 2015, Scott Kelly a passé presque un an à bord de la Station spatiale internationale, tandis que son frère jumeau, Mark Kelly, est resté sur Terre.
L’incidence des voyages spatiaux sur la physiologie et la génétique humaines
En comparant leur réaction biologique à des environnements extrêmement différents au cours de cette période, les scientifiques ont cherché à mieux comprendre l’incidence des missions de longue durée sur le corps humain. Mason et les dizaines d’autres chercheurs qui ont travaillé à l’évaluation des effets génétiques des vols spatiaux ont mis au jour une mine de données qui ont jusqu’ici révélé de nombreuses nouvelles découvertes sur la manière dont l’espace affecte le corps humain.
En étudiant, en particulier, la manière dont certains gènes sont exprimés au cours des différentes étapes du vol spatial (y compris le retour intense sur Terre), ces efforts de recherche pourraient soutenir les études futures visant à atténuer les dangers des vols spatiaux. Par exemple, si de nouvelles études devaient confirmer que les retours sur Terre sont préjudiciables au corps humain, les scientifiques pourraient trouver des moyens de prévenir ces effets néfastes.
Mais avec un si petit nombre de données (l’étude sur les jumeaux ne portait que sur deux personnes), les scientifiques ne sont pas prêts à prescrire un traitement spécifique ou un médicament préventif pour modifier la façon dont les humains réagissent génétiquement au vol spatial. Cependant, de nouvelles recherches essaient de déterminer comment des outils telle que l’édition de gènes pourraient rendre les humains plus aptes à voyager plus loin dans l’espace, et même vers des planètes comme Mars.
Modifier l’expression des gènes pour résister aux radiations
L’exposition aux rayonnements est l’un des principaux problèmes de santé liés aux voyages dans l’espace. Si, par exemple, les scientifiques pouvaient trouver un moyen de rendre les cellules humaines plus résistantes aux effets des radiations, les astronautes pourraient rester en meilleure santé plus longtemps dans l’espace. Théoriquement, ce type de technologie pourrait également être utilisé pour lutter contre les effets des radiations sur les cellules saines lors de traitements du cancer sur Terre.
Vidéo expliquant quels sont les dangers des radiations lors des voyages spatiaux :
Cependant, l’idée de modifier des gènes humains est controversée. Mais Mason souligne qu’il faudrait probablement des décennies de recherche avant que ce type de science ne soit appliqué à l’Homme. Les scientifiques pourraient modifier les futurs astronautes par le biais de l’ingénierie épigénétique, ce qui signifie qu’ils activeraient ou désactiveraient l’expression de gènes spécifiques, explique Mason.
Combiner l’ADN humain avec celui d’espèces extrêmophiles
Alternativement, des chercheurs explorent les moyens de combiner l’ADN d’autres espèces, notamment les tardigrades, avec des cellules humaines pour les rendre plus résistantes aux effets néfastes des vols spatiaux, notamment celui des radiations. Ce concept a été exploré dans un article de 2016, et Mason et son équipe souhaitent s’appuyer sur cette recherche pour voir si, en utilisant l’ADN de tardigrades ultra-résilients, ils pourraient protéger les astronautes des effets néfastes des vols spatiaux.
L’édition génique d’êtres humains destinés à des voyages dans l’espace serait probablement une partie des changements naturels de la physiologie humaine qui pourraient se produire après avoir vécu sur Mars pendant plusieurs années. Le génie génétique des humains pourrait être éthique si cela rend les gens plus aptes à habiter Mars de façon sécuritaire, sans nuire à leur capacité de vivre sur Terre, conclut Mason.
Un phénomène rare en Finlande a eu lieu, de beaux oeufs de glaces sur une plage. Il faut des conditions météorologiques et géographiques spécifiques pour arriver à un tel résultat.
Nuage
Crédits : Risto Mattila
Le Finlandais Risto Mattila a pu photographier des milliers d’œufs de glace sur la plage de Marjaniemi en Finlande. Ce phénomène rarissime résulte de conditions météorologiques exceptionnelles, comme le révèle le Guardian.
Lors d’une banale promenade dominicale sur l’île de Hailuoto, et particulièrement sur la plage de Marjaniemi, Risto Mattila et sa compagne ont découvert une étendue blanche composée de milliers « d’œufs de glace ».
« Le plus gros des œufs avait approximativement la taille d’un ballon de foot. La scène était incroyable. Je n’ai jamais vu ce phénomène auparavant », a-t-il déclaré.
Ce phénomène est rarissime, confirme Jouni Vainio, spécialiste des glaces à l’Institut météorologique finlandais. Pour lui, si de bonnes conditions météorologiques étaient réunies, le phénomène ne pouvait se produire qu’une fois par an au maximum.
« Vous avez besoin de la bonne température de l’air (au-dessous de zéro, mais seulement un peu), de la bonne température de l’eau (près du point de congélation), d’une plage sablonneuse, peu profonde, en pente douce et de vagues calmes, peut-être d’une légère houle », a-t-il commenté.
Jouni Vainio poursuit sa description des conditions nécessaires.
« Vous avez également besoin de quelque chose qui fait office de noyau. Le noyau commence à collecter la glace autour de lui et la houle le déplace le long de la plage, d’avant en arrière. Une petite surface gèle et devient de plus en plus grosse. »
Selon James Carter, professeur de géographie-géologie à l’ université d’Illinois, le moment capturé par Risto Mattila est unique.
« Grâce au photographe qui a partagé ses photos et ses observations, le monde entier peut maintenant voir quelque chose que la plupart d’entre nous n’aurait jamais pu voir. »
Source : The Guardian
Autrefois, on n’entendait pas d’enfant oublier dans les automobiles en pleine canicule, aujourd’hui, un peu partout dans le monde, ce drame arrive trop souvent. En Italie, il sera obligatoire d’avoir un dispositif d’alarme pour éviter ce genre de drame.
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PETRBONEK VIA GETTY IMAGES
Un dispositif anti-oubli d’enfants dans les voitures est rendu obligatoire en Italie à compter de ce jeudi sous peine d’une lourde amende et du retrait de points sur le permis, a annoncé le ministère des Transports.
Le ministère a confirmé l’entrée en vigueur d’une nouvelle législation obligeant les parents, grand-parents et accompagnateurs d’enfants à monter sur les sièges auto pour enfants de moins de 4 ans, un mécanisme d’alarme pour éviter de l’oublier dans la voiture quand le conducteur en descend.
Le dispositif “devra s’activer automatiquement et devra être doté d’une alarme pour avertir le conducteur de la présence de l’enfant grâce à des signaux acoustiques ou visuels avec un vibreur, perceptibles à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule”.
Ils pourront être également dotés de systèmes d’envoi automatique de messages de type SMS ou Whatsapp ou d’appels téléphoniques.
Le ministère qui a prévu une petite aide de 30 euros pour l’achat de chaque appareil, a rappelé que les automobilistes transportant des enfants et qui seront dépourvus du mécanisme commettront une infraction au code de la route.
Cette infraction pourra être punie par une amende allant de 81 à 326 euros et le retrait de 5 points sur le permis de conduire.
Plusieurs équipements de ce type reliés à la clef de contact du conducteur existent depuis cinq ou six ans en Italie et ont été mis en production à la suite d’oublis tragiques de bébés endormis dans des voitures en pleine canicule.
Au Canada, le cannabis est légal, mais heureusement, les provinces peuvent mettre certaines conditions. Au Québec, les vapoteuses au THC seront interdites ainsi que des boissons, bonbons, jujubes, brownies, bref tous desserts qui sont attrayant pour les enfants seront aussi interdites. Certains sont déçus et croient que plusieurs personnes se tourneront vers le marché noir, Peut-être, mais il semble que de toute façon, le marché noir n’a pas trop souffert de la légalisation de la marijuana au pays.
Nuage
PHOTO HOLLIE ADAMS, ARCHIVES BLOOMBERG
Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage.
Les vapoteuses au cannabis, source de vives inquiétudes médicales aux États-Unis, ne trouveront pas leur place sur les tablettes de la Société québécoise du cannabis (SQDC), du moins jusqu’à nouvel ordre.
TRISTAN PÉLOQUIN
LA PRESSE
Des sources proches du dossier au sein du gouvernement ont confirmé mercredi à La Presse que ces cigarettes électroniques au THC, tout comme les produits comestibles qui s’apparentent à des desserts ou qui sont « attrayants pour les enfants », seront interdits de vente dans les succursales de la société d’État.
Ceux qui espéraient tenter un accord cannabis et mets avec la dinde ou la bûche de Noël seront déçus : les boissons infusées au THC ainsi que les autres produits comestibles destinés aux adultes ne seront autorisés au Québec qu’à partir du 1er janvier 2020. Leur vente sera permise partout ailleurs au Canada à partir du 16 décembre. Le gouvernement Legault a décidé de reporter de quelques jours l’entrée en vigueur du règlement pour l’harmoniser avec sa loi 2 qui, à partir du 1er janvier, fixera à 21 ans l’âge légal pour consommer de la marijuana.
Les vapoteuses font peur
Le règlement adopté mercredi par le Conseil des ministres n’interdit pas explicitement la mise en marché de vapoteuses au THC. C’est plutôt le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, qui émettra une directive demandant à la SQDC de ne pas les vendre, indiquent nos sources. Le gouvernement estime qu’il lui manque beaucoup trop de données à ce stade-ci pour les autoriser. Les autorités médicales des États-Unis ont rapporté, depuis le mois d’août, 1888 cas de maladies pulmonaires aiguës liées au vapotage. Une forte proportion de ces cas semble liée à l’inhalation de produits contenant du THC provenant du marché noir.
« Nous sommes très heureux de cette décision. Non seulement il y a beaucoup d’incertitude et d’inquiétudes autour de ces produits, mais on voit aussi que le vapotage est lié à une augmentation de la consommation de nicotine chez les jeunes », commente la porte-parole de l’Association pour la santé publique du Québec, Marianne Dessureault.
La ligne dure pour les produits comestibles
Québec a reçu une quinzaine de mémoires de représentants de l’industrie agroalimentaire et du cannabis qui lui demandaient d’assouplir sa position sur les produits de cannabis comestibles. Le gouvernement Legault a préféré maintenir la ligne dure, jugeant que le principe de précaution est préférable. Les bonbons, jujubes, brownies et boissons sucrées infusés au cannabis demeureront interdits. Les portions devront également être limitées à 5 mg de THC par emballage, soit la moitié de ce qu’a permis Ottawa avec sa propre loi.
« C’est un œil au beurre noir pour nous », réagit Michel Timperio, président de l’Association québécoise de l’industrie du cannabis. « Cette interdiction encourage les consommateurs à trouver des alternatives à la SQDC. Que ce soit sur internet ou sur les réserves autochtones, le marché noir pullule de commerces qui vendent ces produits, qui ne sont l’objet d’aucun contrôle de qualité », déplore-t-il. « On expose toute une catégorie de consommateurs à des produits aux dosages aléatoires », affirme pour sa part Mélissa Thibeault, présidente du Conseil québécois du cannabis comestible.
Flou volontaire dans la réglementation
Certains produits comestibles pourront néanmoins trouver leur place sur les tablettes de la SQDC, pourvu qu’ils ne soient pas « attrayants pour les enfants ». Québec a préféré garder un certain flou autour de cette notion, par crainte que l’industrie contourne le règlement en créant des produits qui respectent les définitions à la lettre, mais pas l’esprit du règlement, comme l’ont fait les industries du tabac et de l’alcool à maintes reprises. Il reviendra à la SQDC d’interpréter le règlement pour décider quels produits sont acceptables ou pas.
Déjà, la société d’État a ouvert la porte à des « barres tendres » ou des « muffins au son » au THC, par exemple. « Nous allons mettre notre créativité et notre ingéniosité à l’œuvre pour développer de tels produits », annonce Mélissa Thibeault, elle-même dirigeante d’une entreprise de chocolats qui souhaite se lancer dans le marché du cannabis.