Comparaison
Essayons de ne pas comparer les enfants entre-eux. Il n’y a pas de comparaison entre la lune et le soleil. Ils brillent lorsque c’est leur moment
Inconnu
Comparaison
Essayons de ne pas comparer les enfants entre-eux. Il n’y a pas de comparaison entre la lune et le soleil. Ils brillent lorsque c’est leur moment
Inconnu
Il semble que l’industrie du transport soit un secteur que les pirates aiment bien. Il est donc recommandé de ne pas brancher son téléphone pour le recharger dans les aéroports, mais aussi dans les endroits publics.
Nuage
par La rédaction
La prochaine fois, vous y réfléchirez à deux fois avant d’utiliser cette prise USB à la porte d’embarquement.
Les ports USB situés un peu partout dans les terminaux d’aéroports sont bien pratiques en cas de batterie faible mais ils peuvent aussi s’avérer très dangereux pour votre smartphone : d’après un récent article de Forbes, les bornes de chargement publiques sont un bon moyen d’installer des malwares ou de télécharger les données de votre smartphone sans que vous le sachiez.
Caleb Barlow, le vice-président de X-Force Threat Intelligence chez IBM Security a une comparaison assez imagée pour ce geste qui peut sembler pourtant tout à fait anodin :
“Se brancher à un port USB public, c’est comme trouver une brosse à dent au bord de la route et décider de la mettre dans votre bouche. Vous n’avez aucune idée d’où cette chose a trainé”.
L’expert en sécurité nous met aussi en garde contre les accessoires tech abandonnés par d’autres voyageurs comme une clé USB mais aussi un bon vieux câble de chargement où l’on peut aisément cacher une puce capable d’installer un logiciel espion sur votre ordinateur et/ou smartphone.
Selon les chiffres d’IBM Security révélés dans l’article de Forbes, l’industrie du transport est devenue “une cible prioritaire pour les cybercriminels”.
Il s’agit même de la deuxième industrie la plus attaquée par des hackers. Comment faire quand on tombe en panne de batterie à l’aéroport ? Mieux vaut brancher son propre chargeur a une prise murale ou utiliser une batterie portable. Si malgré tout vous tenez à utiliser un port USB de l’aéroport, vous pouvez aussi vous munir d’un dongle spécial capable de bloquer les données et de faire passer uniquement l’électricité dans un câble. Bon voyage.
Découvrir des ossements de mammouth est une chose, mais 14 dans un même endroit, c’est beaucoup à la fois. C’est près de la capitale du Mexique que ces ossements ont rejailli d’un lointain passé.
Nuage
Photo transmise le 6 novembre 2019 par l’Institut national d’anthropologie du Mexique qui montre des os de mammouths ayant vécu il y a plus de 14.000 ans. © HO, Inah, AFP
Quelque 800 os provenant d’au moins 14 mammouths qui auraient vécu il y a plus de 14.000 ans ont été découverts dans le centre du Mexique.
Les ossements ont été trouvés à Tultepec, une localité de l’État de Mexico située à environ 45 kilomètres de la capitale, a annoncé l’Institut national d’anthropologie et d’histoire (INAH).
Selon l’institut, il s’agit de « la plus grande découverte de ce genre » jamais effectuée.
Les paléontologues estiment qu’au moins cinq troupeaux de mammouths vivaient dans cette zone où habitaient aussi des hommes, des bisons et d’autres animaux.
Ce n’est pas la première découverte survenue au Mexique dans ce domaine. Dans les années 1970, au cours des excavations nécessitées par la construction du métro de Mexico, les restes d’un mammouth avaient été exhumés dans le nord de la capitale.
Les ossements d’au moins 14 mammouths ont été découverts au Mexique. Ce serait « la plus grande découverte de ce genre » jamais effectuée, selon l’INAH. © Daniel, Adobe Stock
Je n’ai jamais compris le crime d’honneur, je ne vois pas quel honneur qu’on veut sauver de toute manière. En Inde, une femme riche mariée avec un intouchable depuis 3 ans Ils vivaient dans une autre ville, mais ils ont eu la mauvaise idée de retourner dans leur village et ils ont été sauvagement tués par lapidation, laissant deux orphelins. Il y a des traditions qui devraient disparaître a jamais
Nuage
PHOTO PAL PILLAI, AFP
D’après des statistiques des Nations unies, sur les 5000 « crimes d’honneur » survenant chaque année à travers le monde, près de 1000 se produisent en Inde.
(New Delhi) Un jeune couple a été lapidé mercredi dans le sud de l’Inde par des proches de la femme, opposés à son mariage avec un homme d’une caste considérée comme inférieure, a annoncé jeudi la police locale.
AGENCE FRANCE-PRESSE
Ces faits sont la dernière occurrence en date en Inde de « crimes d’honneur », généralement perpétrés par des proches au nom de la défense des traditions et qui surviennent souvent dans des zones rurales conservatrices.
Le couple de 29 ans de l’État du Karnataka (sud) s’était marié il y a trois ans contre le souhait de leurs familles. La jeune femme provenait d’une caste dite « haute » tandis que son époux était lui issu de la communauté dalit (autrefois appelés « intouchables »), considérée comme le bas de l’échelle sociale dans le rigide système de castes indien.
Ils avaient fui leur village natal et s’étaient installés dans une ville, où ils ont eu deux enfants. Mais ils sont retournés le mois dernier dans la localité pour rencontrer des proches, selon la police.
« Ils ont été repérés par des villageois mercredi, qui ont informé le frère de la femme. Après quoi, ce dernier a rassemblé un groupe qui a attaqué le couple et les a tués à coups de pierres », a déclaré à l’AFP un membre de la police locale, Guru Shanth.
« Trois des principaux accusés ont été identifiés, dont le frère et l’oncle de la femme », a-t-il ajouté.
D’après des statistiques des Nations unies, sur les 5000 « crimes d’honneur » survenant chaque année à travers le monde, près de 1000 se produisent en Inde.
En 2011, la Cour suprême indienne a stipulé que les coupables de « crimes d’honneur » devraient être condamnés à la peine de mort.
Les changements climatiques n’arrêtent pas de causer des problèmes, cette fois-ci, c’est des phoques et des loutres de mer qui sont pris un virus la dysenterie phocine. Cette maladie est connue dans l’océan Atlantique, mais à cause de la fonte des glaces, elle est apparue dans le Pacifique.
Nuage
La planète se réchauffe, la glace de l’Arctique continue de fondre, et la vie à travers le globe est menacée.
LA PRESSE
Une nouvelle étude révèle que la fonte des glaces a permis à un virus de se propager chez les phoques et les loutres de mer.
Le virus de la dysenterie phocine se limitait auparavant à l’océan Atlantique, mais il est apparu dans le Pacifique.
Le virus de la dysenterie phocine est l’équivalent, pour le phoque, de la Maladie de Carré, qui affecte les canidés.
Une épidémie a été détectée en 2004 chez des loutres de mer dans le Pacifique, près de l’Alaska.
Business Insider rapporte que la façon dont la maladie s’est propagée éludait les scientifiques.
Lors des 15 dernières années, la fonte des glaces a permis d’ouvrir de nouvelles voies dans l’océan, selon l’étude.
Ce faisant, des animaux ont pu voyager avec des virus à travers les océans Atlantique et Pacifique.
– D’après Business Insider
Je ne me couperais pas la main pour vérifier, mais le cerveau est vraiment une »machine » fantastique. Il peut s’adapter à des changements drastiques.
Nuage
Se faire amputer d’une main n’est pas un problème pour notre cerveau
La plasticité cérébrale demeure un mystère non résolu, mais un pas de plus vient d’être fait vers sa compréhension. © Matthieu, Adobe Stock
Éléonore Solé
Rédactrice scientifique
Une découverte de plus pour comprendre les mécanismes de la plasticité cérébrale. Normalement, utiliser sa main droite active une « zone main » dans l’hémisphère gauche du cerveau, et inversement, utiliser sa main gauche active une zone de l’hémisphère droit.
En effet, il existe une sorte de symétrie fonctionnelle inversée, bien que la plupart de l’organisation cérébrale soit asymétrique.
Des chercheurs de l’université du Missouri ont révélé que chez les personnes amputées d’une main, le cerveau se réorganise pour que la zone affectée à la main disparue soit réaffectée à la main toujours là. Celle-ci bénéficie alors de deux zones rien que pour elle ! Pour visualiser ces changements, les chercheurs ont eu recours à l’imagerie fonctionnelle (MRIf) et ont scanné le cerveau de 48 participants dont 19 avaient perdu une main
. « On peut penser que les aires cérébrales sont organisées comme une carte avec des territoires différents dédiés à des régions spécifiques du corps, comme les mains, le visage, ou les pieds », explique Scott Frey, directeur du Laboratoire de neurosciences de rééducation à l’université du Missouri, et l’un des auteurs de l’étude.
Des moules du Canada peuvent transmettre le cancer à d’autres moules du bout du monde. Les scientifiques ont constaté que les cellules cancéreuses semblent être en mesure de flotter dans les courants pour contaminer d’autres animaux. D’après un chercheur, ce serait les bateaux la cause de cette propagation du Canada, vers l’Europe et en Amérique du Sud
Nuage
Chez les moules, le cancer est contagieux
Du Canada à la France et à l’Amérique du Sud, les cellules cancéreuses des mollusques ont traversé plusieurs océans. | Peter Secan via Unsplah
Repéré par Odile Romelot
Repéré sur The New York Times
La maladie peut même se transmettre d’un bout à l’autre de la planète.
Des scientifiques ont découvert que des moules contaminées par un cancer sur la côte pacifique du Canada avaient transmis leur maladie à leurs consœurs d’Amérique latine et d’Europe.
«Il n’y a pas d’explication naturelle à la façon dont cela s’est produit sans aide humaine», rapporte Michael Metzger, biologiste au Pacific Northwest Research Institute à Seattle et coauteur d’une étude sur le sujet, publiée dans la revue eLife.
Un cancer se développe généralement lorsque des cellules acquièrent de nouvelles mutations puis se démultiplient. Seuls le système immunitaire ou les médicaments sont capable d’arrêter le processus. Lorsque c’est impossible, l’hôte du cancer meurt et emporte la maladie avec lui.
À partir de 1990, cette perception de la maladie a néanmoins évolué. Les diables de Tasmanie ont commencé à développer des tumeurs sur leur visage, mais l’ADN des tumeurs était différent de celui des animaux atteints.
Une seule possibilité: les cancers avaient été transmis par d’autres diables de Tasmanie. Lorsqu’ils se battent, ces animaux se passent des cellules tumorales qui migrent jusqu’au visage et se transforment alors en tumeur.
Il semblerait que le cancer soit également transmissible chez les animaux aquatiques, comme l’a découvert le docteur Metzger lorsqu’il travaillait à l’université Columbia. Les mollusques malades libèreraient des cellules cancéreuses, qui flotteraient dans les courants jusqu’à atteindre d’autres animaux.
Voyage en bateau
Cette découverte a permis à Nicolas Bierne, de l’Institut des sciences de l’évolution de Montpellier, de résoudre un mystère concernant les moules communes.
Le chercheur ne parvenait pas à déterminer pourquoi des marqueurs génétiques de Mytilus trossulus (qui n’existent pas en Europe mais que l’on pourrait appeler «moules de baie») se retrouvaient dans les moules françaises, alors que les deux espèces vivent dans des eaux différentes et sont incapables de s’accoupler.
Le cancer semble être une explication plausible. Les moules communes pourraient avoir été infectées par le même cancer qui avait touché les moules de la côte pacifique du Canada –ce que confirme l’ADN prélevé sur les cellules cancéreuses des moules française, qui était plus proche de l’ADN des moules canadiennes infectées que de celui des moules saines.
Dans le même temps, des scientifiques sud-américain·es, dont Nuria Vázquez, ont découvert sur leurs côtes des bancs de moules contaminés par une maladie. Les mollusques présentaient les mêmes caractéristiques que les moules malades du Canada et les moules françaises.
Reste à savoir comment les cellules cancéreuses ont réussi à traverser plusieurs océans. Selon le docteur Metzger, les êtres humains sont à l’origine du déplacement de la maladie. Les moules s’accrochent facilement à la coque des bateaux et voyagent de cette manière; elles arrivent ensuite dans de nouvelles eaux et infectent les espèces locales.
Si cette découverte chez les moules peut sembler anecdotique, elle en dit long sur le caractère transmissible du cancer et ouvre de nouvelles perspectives pour la recherche sur cette maladie. Soyez néanmoins rassuré·e, ce cancer ne peut pas être transmis à l’être humain, précise Antonio Villalba, chercheur au Centre de recherche marine de la Junte de Galice.