Juger
Il ne faut jamais juger une personne qui traverse des difficultés, car un jour ça peut nous arriver.
Inconnu
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Il ne faut jamais juger une personne qui traverse des difficultés, car un jour ça peut nous arriver.
Inconnu
Qui aurait cru que les plantes activent un mécanisme de défense et averties le voisinage quand il pleut ? Pourtant, la pluie est nécessaire pour qu’elles puissent s’épanouir.
Nuage
Pourquoi les plantes paniquent quand il pleut
Les plantes activent une multitude de signaux d’alerte lorsqu’elles sont arrosées par la pluie. © Annette Meyer, Pixabay
Céline Deluzarche
Journaliste
On pourrait croire que les plantes adorent la pluie. Les agriculteurs ne se plaignent-ils pas régulièrement de la sécheresse ?
Les végétaux ont pourtant une réaction étonnante aux précipitations, en activant des systèmes d’alerte sophistiqués, révèle une nouvelle étude parue le 29 octobre dans la revue PNAS. Des scientifiques de l’université d’Australie occidentale et de l’université de Lund, en Suède, ont pulvérisé une légère pluie sur une Arabidopsis thaliana, une petite plante à fleurs. Ils ont observé une réaction en chaîne provoquée par l’activation d’une protéine appelée Myc2.
« Quand cette protéine est activée, des milliers de gènes se mettent en action pour préparer la défense de la plante, rapporte Harvey Millar, coauteur de l’étude et par ailleurs, directeur national du Centre d’excellence ARC en biologie de l’énergie des plantes. Ces signaux d’alerte voyagent de feuille en feuille et peuvent même être transmis entre les plantes ».
Les plantes émettent notamment une hormone appelée acide jasmonique pour avertir les plantes voisines.
Mais pourquoi les plantes paniquent-elles à ce point lorsqu’il pleut ?
« Aussi étrange que cela paraisse, la pluie est un vecteur de propagation des maladies. Lorsqu’une goutte de pluie éclabousse une feuille, des minuscules gouttelettes ricochent dans toutes les directions, explique le biochimiste Harvey Millar. Si la plante active un mécanisme de défense, elle est moins susceptible de transmettre des pathogènes. Il est donc dans son intérêt d’avertir les plantes voisines. Les plantes ne pouvant pas s’enfuir face au danger, elles ont mis en place un sytème de défense complexe pour se défendre. »
La relation complexe des plantes avec l’eau ne doit cependant pas vous dissuader d’arroser vos orchidées.
Le Niagara attire beaucoup de touristes avec ses trois chutes partagées entre le Canada et les États-Unis. Depuis 1918 un bateau de fer est coincé entre des roches sur le côté du Canada. En fin de semaine, le Québec et l’Ontario ont connu des vents assez forts, il y a eu beaucoup de dégâts et des pannes électriques. Ces vents semblent avoir été assez puissants pour bouger le bateau sans le projeter vers les chutes. Cette embarcation est toujours coincée et il semble stable pour le moment.
Nuage
Un bateau de fer coincé au dessus des chutes du Niagara depuis plus d’un siècle s’est déplacé sur plusieurs mètres en raison de fortes intempéries, a annoncé le gestionnaire des lieux dans une vidéo publiée.
“Nous pensons qu’il a avancé d’environ 50 mètres en aval de son emplacement d’origine”, a expliqué Jim Hill, de Niagara Parks dans une vidéo consultable sur Twitter, indiquant également que le bateau “s’était tourné sur le côté”.
La pluie et de forts vents qui se sont abattus sur la région jeudi soir ont eu raison du colosse rouillé, selon les médias locaux.
Connu sous le nom d’“Iron Scow” (“chaland de fer”), le bateau est un élément emblématique des chutes du Niagara après s’être coincé dans les roches du côté canadien en 1918, à 600 mètres du bord des chutes, suite à une tentative de remorquage.
“Tout semble sécurisé pour l’instant, cependant en cas de mauvais temps, il pourrait bouger un peu plus”, a déclaré le PDG de Niagara Parks, David Adames, à la chaîne anglophone CBC.
Si le bateau continue d’avancer et menace de tomber dans les chûtes, des mesures pour assurer la sécurité de tous seront prises, a assuré M. Adames.
Chaque année, des millions de touristes visitent les chutes du Niagara, composées de trois chutes, réparties sur les territoires américain et canadien.
Depuis Richard Nixon, tous les présidents, Donald Trump est le premier, a refuser de présenter sa déclaration d’impôts. La cour fédérale l’oblige a dévoiler ses rapports d’impôts, mais Trump est tellement têtu qu’il fera sûrement appel à la cour suprême. Être aussi entêté, cela donne l’impression qu’il a des choses à caché qui pourrait ruiner sa carrière politique et peut-être même aller a des inculpations …
Nuage
PHOTO AFP
Le procureur de Manhattan Cyrus Vance a demandé les déclarations d’impôts de Donald Trump dans le cadre d’une enquête sur un versement effectué à l’actrice porno Stormy Daniels (photo).
(New York) Une Cour d’appel fédérale a confirmé lundi que Donald Trump devait dévoiler ses déclarations d’impôts réclamées depuis des mois par le procureur de Manhattan, affirmant que l’immunité présidentielle ne suffisait pas à rejeter cette injonction.
AGENCE FRANCE-PRESSE
Dans une décision lundi, un panel de juges a estimé que le cabinet comptable Mazars, en charge de ses affaires fiscales, n’avait aucune raison de ne pas remettre les huit ans – de 2011 à 2018 – de déclarations d’impôts de Donald Trump que le procureur d’État de Manhattan lui demandait.
Le procureur Cyrus Vance – un élu démocrate – a demandé ces documents dans le cadre d’une enquête sur un versement effectué à l’actrice porno Stormy Daniels pour acheter son silence sur une liaison supposée avec le président américain.
L’enquête, qui examine la façon dont Trump et son entreprise ont remboursé ce paiement de 130 000 dollars effectué pendant la campagne présidentielle de 2016 par un avocat du candidat républicain, n’a débouché à ce stade sur aucune inculpation.
Mais les avocats du président combattent farouchement cette injonction, faisant valoir que Donald Trump bénéficie, tout le temps qu’il est à la Maison-Blanche, d’immunité face à toute enquête et poursuites pénales.
Lors d’une audience sur ce dossier le 23 octobre, l’un des avocats de Trump avait même estimé devant les juges que Donald Trump bénéficierait d’immunité s’il décidait d’abattre quelqu’un en pleine rue. Une déclaration immédiatement contestée par des juristes, et raillée par les démocrates.
Les juges d’appel ont cependant souligné, dans leur décision de lundi, qu’ils n’avaient pas à décider si le président en exercice pouvait être poursuivi, inculpé ou être contraint de fournir des documents dans le cadre d’une enquête. Mais qu’ils devaient uniquement décider si «une tierce partie» – le cabinet Mazars – pouvait être obligée de produire des documents financiers d’un président en exercice, dans le cadre d’une enquête.
À cette question, ils ont répondu par l’affirmative.
Les avocats du président devraient cependant continuer à résister à cette injonction, ce qui pourrait mener ce dossier devant la Cour suprême, selon des observateurs.
Le milliardaire new-yorkais est le premier président américain depuis Richard Nixon à refuser de divulguer sa situation fiscale.
Outre l’action du procureur Cyrus Vance, il fait face à d’autres actions menées par des élus démocrates, tant à Washington que dans l’État de New York, visant à l’obliger à produire ses déclarations.
Je trouve cela a du bon sens. Combien d’électroménager se retrouve dans les dépotoirs ? Je trouve cela juste normal que les fabricants font de la récupération avec les vieux électroménagers. Cela va peut-être avoir un coût au départ, mais sûrement qu’ils trouveront une façon pour mieux gérer ces appareils, du moins je l’espère
Nuage
Stéphane Blais
La Presse Canadienne
Les fabricants d’électroménagers, considérés comme de grands émetteurs de gaz à effet de serre (GES), devront, dès le 5 décembre 2020, mettre en place un système pour s’assurer de la récupération et la valorisation de leurs produits en fin de vie utile.
Le gouvernement Legault en a fait l’annonce lundi matin à la Maison du développement durable Montréal.
Selon le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charrette, la nouvelle mesure va permettre de réduire les GES de 200 000 tonnes par année, l’équivalent de 60 000 voitures.
Le CO2 et le méthane sont les gaz les plus souvent associés au réchauffement climatique, mais les gaz présents dans les électroménagers comme les réfrigérateurs (dont les halocarbures), ont un potentiel de réchauffement planétaire de 1 400 à 10 900 fois plus élevé que celui du dioxyde de carbone (CO2) selon le ministre.
Le gouvernement investira un total de 90 M$ durant la période 2020-2031 afin de soutenir les producteurs dans ce processus et d’éviter l’imposition de nouveaux frais aux consommateurs.
Le Règlement sur la récupération et la valorisation de produits par les entreprises sera donc modifié pour soumettre les producteurs de gros appareils électroménagers au principe de la responsabilité élargie des producteurs (REP).
La désinformation a toujours existé. Avant, c’était du commérage de quartier, mais aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, certaines fausses nouvelles prennent de l’ampleur et dure des années. Même les sites fiables se font prendre quelques fois, mais ils corrigent par la suite, sauf que d’autres vont continuer a partager sans se soucier que ce soit vrai ou faux. Comme les commères d’autrefois.
Nuage
Certaines fausses nouvelles meurent de leur belle mort, mais d’autres semblent avoir une longévité infinie. Rien n’y fait : elles sont difficiles à contrer.
PHOTO : ISTOCK
Alexis De Lancer
Comment expliquer qu’elles résistent autant aux assauts des journalistes qui en démontrent la fausseté?
La mission première de l’équipe des Décrypteurs est de débusquer la désinformation. Mais on doit parfois s’avouer vaincus. Quoi qu’on fasse, certaines fausses nouvelles sont plus coriaces que d’autres. Immortelles? Peut-être.
Les fausses nouvelles zombies
sont bien installées dans le paysage médiatique et l’avènement des médias sociaux n’a fait qu’amplifier le phénomène. Des exemples? On a l’embarras du choix.
Parmi les classiques
: les photomontages.
Ce photomontage circule sur Twitter depuis 2011.
Les passages d’ouragans sont un terreau fertile pour ce type d’images trompeuses. Que ce soit un requin nageant paisiblement dans une autoroute submergée ou un alligator égaré devant une maison, les partages de ces photomontages se comptent par milliers.
Ouragan après ouragan, malgré toutes les preuves présentées pour en démontrer la fausseté, rien n’y fait. Même la célèbre journaliste américaine Katie Couric s’est fait prendre au piège.
La journaliste Katie Couric a partagé ce photomontage après l’ouragan Harvey.
Mais certaines fausses nouvelles zombies peuvent être plus problématiques. Une des plus partagées au Canada laisse entendre que les réfugiés reçoivent davantage d’aide financière d’Ottawa que les personnes aînées.
Mon collègue Jeff Yates a décrypté
cette fausse nouvelle à plusieurs reprises depuis 2015. La source de cette information fallacieuse est un article publié par le Toronto Star en 2004. Le quotidien a d’ailleurs reconnu avoir commis une erreur en publiant cet article, dont certains passages portaient à confusion.
Même le gouvernement fédéral a tenu à rectifier les faits (Nouvelle fenêtre) pour contrer la circulation de ce qui est devenu une légende urbaine. Pourtant, cette fausse nouvelle court toujours
Le secret de la longévité
Ce qui garde en vie ce type de désinformation est le fait qu’elle découle d’une forme de folklore moderne
.
Selon les folkloristes consultés par Jeff Yates, les fausses nouvelles zombies servent entre autres à exprimer ou à canaliser les peurs qui subsistent au sein de la société.
Par le fait même, ces légendes urbaines permettent aussi de tout simplement exprimer une opinion… et c’est précisément ce qui permet la longévité déconcertante de cette catégorie de fausses nouvelles.
Ça devient extrêmement difficile de contrer ces histoires-là, parce que ce ne sont pas nécessairement les faits qui intéressent ces personnes-là, mais plutôt la morale de l’histoire. C’est ça la vérité pour eux. Jeff Yates, journaliste, Décrypteurs
La Ville de Dorval a reçu des messages de partout dans le monde.
PHOTO : RADIO-CANADA
La palme de la fausse nouvelle zombie
au Québec revient sans contredit à la rumeur voulant que le maire de Dorval a tenu tête aux parents d’élèves musulmans qui lui demandaient de retirer le porc des cantines scolaires.
Radio-Canada et d’autres médias ont déboulonné cette histoire qui circule depuis 2015.
Peine perdue, quatre ans après avoir formellement elle-même démenti la nouvelle, la Ville de Dorval continue de recevoir des courriels à ce sujet.
Le maire, c’est un « héros » à travers le monde, raconte le chargé des communications, Sébastien Gauthier. On reçoit des messages d’outre-mer, des États-Unis, de l’Ouest canadien.
Des gens nous disent : « Bravo au maire, il se tient debout ». Il n’y a pas une semaine qui passe sans que j’en voie passer. Sébastien Gauthier, chargé des communications, Ville de Dorval
Sébastien Gauthier était au coeur de la tempête quand cette fausse nouvelle s’est mise à circuler abondamment sur le web.
À l’époque, la Ville de Dorval n’avait qu’un site web et aucune présence sur Facebook et Twitter. Le simple communiqué publié sur leur page web n’a évidemment pas été suffisant pour contrer la vague.
On a peut-être été un peu naïfs dans le sens où on a cru que la nouvelle mourrait d’elle-même […] On a peut-être sous-estimé le pouvoir du web et des médias sociaux. On s’est dit : « comme toute nouvelle, ça va s’estomper ». Sébastien Gauthier, chargé des communications, Ville de Dorval
À elles seules, deux des versions de cette fausse nouvelle qui circulent sur Facebook ont cumulé près de 10 000 partages au cours des cinq derniers mois et plus de 300 000 partages depuis 2015.
Si la tendance se maintient, cette courbe de croissance ne s’estompera pas de sitôt… au grand dam de la Ville de Dorval.
En Amazonie, il y a les incendies de forêt et la déforestation. L’un peut être la cause de l’autre. Cependant, il existe une plante, qui pourrait remettre la forêt amazonienne en bon état. Elle a l’avantage de grandir vite et de fertiliser le sol pour que d’autres plantes puissent pousser à leur tour. Cependant, si la déforestation continue de plus belle, même cette plante ne pourra pas stopper la disparition de la forêt.
Nuage
Plus de 90.000 incendies ont été recensés en Amazonie depuis janvier 2019. | Carl de Souza / AFP
Repéré par Robin Tutenges
Repéré sur The Independent
L’arbre inga permet de rétablir la biodiversité en recolonisant les zones détruites par les incendies.
Depuis le début de l’année 2019, l’Amazonie est en proie à de violents incendies qui ont déjà dévasté plus de 7.853 kilomètres carrés de forêt. Au milieu de cette triste scène apocalyptique, une plante toute particulière apparaît comme une lueur d’espoir: l’arbre inga. Il peut à la fois pousser rapidement sur les terrains ravagés par les flammes et favoriser la fertilité de ces sols, accélérant ainsi la renaissance de la flore.
Cette plante, qui compte environ 300 espèces, libère une grande quantité d’azote, un nutriment essentiel pour les autres plantes, dans ces sols pauvres laissés en friche après le passage d’un des 90.000 incendies recensés dans la région cette année. Grâce à ce travail de fond, les terrains deviennent suffisamment fertiles pour que d’autres espèces s’y enracinent à nouveau. Une solution salutaire bienvenue dans un contexte morose.
Selon la Fondation Inga, la plantation de cet arbre pouvant atteindre une taille maximale de 20 mètres de hauteur permettrait aussi de «protéger les sols, supprimer les mauvaises herbes et fournir de la nourriture».
Sa gousse de 30 à 40 centimètres de long contient en effet jusqu’à trente graines aplaties, dont la membrane fine est comestible. Cette source de nourriture aide les populations locales à s’alimenter ainsi qu’à nourrir le bétail.
Corridor pour la faune sauvage
Vue du ciel, une partie de la plus grande forêt du monde est défigurée, fractionnée en différentes zones éloignées parfois de plusieurs kilomètres. Cultiver l’inga pourrait conserver des corridors vitaux pour la faune sauvage dans ces espaces désertiques. C’est notamment l’objectif de l’institut Ouro Verde, qui s’est lancé dans un vaste projet visant à soutenir et encourager les agriculteurs souhaitant planter ces arbres.
Mais pour ne pas être vaines, ces tentatives de reverdir les zones dévastées de l’Amazonie doivent avoir lieu en même temps que l’arrêt de la destruction de la forêt tropicale. Pour l’instant, les choses n’ont pas l’air d’évoluer dans le bon sens. Les incendies frappant cette région du monde se multiplient et 2019 restera dans les mémoires comme une année noire, avec une hausse de 93% de la déforestation par rapport à la période de janvier à septembre de l’année précédente, selon l’Institut national de recherche spatiale (INPE).
Le professeur Thomas Lovejoy de l’Université George-Mason a déclaré en août à The Independent que la déforestation pourrait atteindre prochainement un «point de basculement» irréversible si le problème n’était pas pris en charge à sa juste mesure.
Si ce scénario venait à se confirmer, cet enseignant qui étudie l’Amazonie depuis 1965 pourrait ainsi assister, comme le reste du monde, à la mort progressive du poumon vert de notre planète.