Se compliquer la vie


Nous sommes des maîtres dans le fait de se compliquer la vie. Juste notre facilité s’imaginer des scénarios sur les évéements venir et s’ajouter du stress, alors qu’en fait, on s’en fait souvent pour rien
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Se compliquer la vie



L’homme devrait mettre autant d’ardeur à simplifier sa vie qu’il en met à la compliquer.


Auteur : Henri Bergson

Le Saviez-Vous ►Que l’analyse numérique peut-elle nous apprendre sur la Joconde, le plus célèbre tableau de Léonard de Vinci ?


Grâce à la numérisation, on peut mieux saisir la technique de Léonard de Vinci,

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Que l’analyse numérique peut-elle nous apprendre sur la Joconde, le plus célèbre tableau de Léonard de Vinci ?

Des jujubes au pot dans un sac d’Halloween


Heureusement, que des parents donnent des consignes de ne pas manger de bonbons pendant la collecte et que les parents font une inspection tout en jetant les bonbons qui n’ont l’emballage d’origine. Dans le fond, je ne vois vraiment pas l’intérêt de faire des bonbons au THC qui sont comme ceux que les enfants mangent. Probablement, qu’il s’agit d’une erreur (enfin, j’espère) cela montre qu’il y a des gens vraiment irresponsables.
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Des jujubes au pot dans un sac d’Halloween

PHOTO FOURNIE PAR LA GRC VIA PC

La police affirme que les parents ont par la suite découvert dans le sac de friandises un sachet aux couleurs de l’Halloween contenant plusieurs bonbons de type jujubes.

(Coldbrook) Des parents en Nouvelle-Écosse ont découvert un produit de cannabis comestible dans le sac de bonbons récoltés par leur enfant à l’Halloween.

LA PRESSE CANADIENNE

Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC), les parents, de Coldbrook, dans la vallée d’Annapolis, ont déclaré aux enquêteurs que leur enfant faisait partie d’un petit groupe de huit jeunes qui ont passé l’Halloween dans la région jeudi soir.

La police affirme que les parents ont par la suite découvert dans le sac de friandises un sachet aux couleurs de l’Halloween contenant plusieurs bonbons de type jujubes.

Le sachet comprenait, au dos, des informations sur la teneur en THC du produit ainsi qu’un logo représentant une feuille de marijuana.

PHOTO FOURNIE PAR LA GRC VIA PC

Les parents ignorent l’origine du sachet puisque les enfants ont visité des maisons à Cambridge, Kentville et Coldbrook.

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Que faire si vous recevez des appels indésirables d’outre-mer?



Nous avons de plus en plus affaire à des appels dans un seul but d’avoir nos infirmations personnelles. Il y a entre autres des numéros de téléphone qui viennent de d’autres continents et mieux vaut ne pas répondre. On peut bloquer ces numéros, mais ils peuvent quand même revenir un jour ou l’autre.
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Que faire si vous recevez des appels indésirables d’outre-mer?

Mains qui tiennent un téléphone cellulaire et une carte de crédit.

La récente vague d’appels frauduleux vous expose à une fraude d’identité ou même à de l’extorsion.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Depuis quelque temps, une vague d’appels frauduleux touche le Québec et le Canada. Plusieurs entités gouvernementales comme le Centre antifraude du Canada et la GRC ont publié des mises en garde à cet égard. Mais que faire si vous êtes la cible de tels appels? Petit guide en cinq étapes.

Selon Lisanne Roy Beauchamp, superviseure des opérations du centre d’appel au Centre antifraude du Canada, ces appels vous exposent à deux types de fraudes, soit la fraude sur l’identité et celle sur l’extorsion. Dans certains cas, les escrocs chercheront à obtenir votre numéro d’assurance sociale (NAS). Dans d’autres cas, ils tenteront de vous convaincre de leur verser de l’argent par transfert bancaire ou carte de crédit, sous différentes menaces (une enquête criminelle à votre sujet, par exemple).

Si vous êtes la cible de ce genre d’appel, gardez en tête les conseils suivants.

1. Ne répondez pas

Si vous recevez un appel d’un numéro inconnu et suspicieux, ne répondez pas (petit indice : le numéro risque d’être très long). Si par mégarde vous répondez, raccrochez tout de suite. Souvent, les appels suspicieux proviennent d’endroits aussi divers que le Congo, la France ou l’Ontario. Il est important de ne pas répondre. Ne rappelez pas, les appels provenant de loin, des frais de longue distance élevés peuvent vous être chargés. De plus, des frais peuvent être facturés à la minute. Les escrocs voudront vous garder le plus longtemps au téléphone afin de faire augmenter ces frais; ne leur donnez pas cette chance.

2. Ne rappelez pas

En plus de risquer d’engager les frais mentionnés ci-haut, le fait de rappeler vous met plus à risque de tomber dans le piège des malfrats. En effet, ils sont bien préparés et auront une réponse plausible à n’importe quelle question que vous leur posez, selon Lisanne Roy Beauchamp.

Si cela vous inquiète ou vous fait douter et que vous désirez rappeler, attendez 5 minutes et appelez le numéro affiché publiquement par le véritable organisme que prétendent incarner les potentiels escrocs, jamais le numéro qui vous a appelé.

3. Ne donnez aucun renseignement personnel et ne transférez surtout pas d’argent

Aucun organisme gouvernemental ne contacte les gens pour signaler le blocage de leur numéro d’assurance sociale. De plus, si un tel organisme devait vous demander des renseignements personnels, il passerait par plusieurs étapes préalables afin de confirmer votre identité.

Ne cédez pas aux menaces des crapules. Il vaut mieux raccrocher la ligne au nez d’un agent ou d’une agente du gouvernement que d’envoyer votre argent à un malfrat.

4. Bloquez le numéro entrant (mais ce n’est pas infaillible)

Les escrocs utilisent la technique de falsification des données de l’appel, qui est facilement accessible, pour induire les victimes en erreur. Ne présumez pas que les numéros de téléphone qui apparaissent sur votre afficheur sont authentiques.

Sur les téléphones Apple et Android, vous pouvez facilement bloquer un numéro.

Consultez la marche à suivre d’Apple (Nouvelle fenêtre)

Consultez la marche à suivre d’Android (Nouvelle fenêtre)

Toutefois, la technique n’est pas infaillible et vous risquez de recevoir un appel semblable, mais d’un autre numéro.

En effet, les escrocs utilisent des téléphones VoIP (ou voix sur IP) : les conversations transitent via Internet plutôt que par le réseau téléphonique commuté traditionnel. Les numéros de téléphone ne sont donc pas reliés à une ligne fixe et peuvent facilement être falsifiés. Si vous en bloquez un, les malfrats ont plusieurs autres « faux » numéros en banque.

Une autre façon de diminuer le nombre d’appels entrants indésirables est d’inscrire votre numéro de téléphone sur la Liste nationale de numéros de télécommunication exclus du Canada (Nouvelle fenêtre). L’inscription sur cette liste réduira les appels non sollicités, surtout de la part des télévendeurs et télévendeuses, mais ne les éliminera pas entièrement.

5. Si vous êtes victimes, faites-le savoir

Rapportez la fraude à la police, au Centre antifraude du Canada et au véritable organisme gouvernemental dont l’identité a été volée. Si vous avez déjà donné des renseignements personnels, communiquez avec Equifax et Trans Union pour ajouter une alerte à la fraude à votre compte.

Vers un système de blocage universel

Selon Mme Roy Beauchamp, les appels ne seraient pas le fait d’un seul groupe de fraudeurs, mais de plusieurs groupes différents qui opèrent de la même manière, ce qui rend la tâche difficile aux organismes qui tentent de maîtriser la situation.

Il est à noter qu’à la demande du CRTC, les entreprises de téléphonie travaillent à l’élaboration d’un système de blocage universel des appels indésirables, qui doit être en place d’ici décembre. Il ne reste plus qu’à espérer qu’une solution efficace et à long terme soit trouvée pour contrer ce fléau.

En attendant, méfiez-vous!

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Tempête automnale: près de 850 000 clients privés d’électricité


Hier et aujourd’hui, nous avons eu des alertes météorologiques un peu partout au Québec. Une bombe météo, et elle a bien eu lieu. Pour ma part, hier, nous avons eu beaucoup de pluie et aujourd’hui, ce sont les feuilles d’automne qui ont fait de l’excès de vitesse, le vent était assez fort, mais je n’ai pas remarqué de dégâts. Ailleurs, pannes électriques, arbres tombés, glissement de terrain et inondation ont été au menu. Puis plus au nord, dans ma région natale en Abitibi, une première tempête de neige.
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Tempête automnale: près de 850 000 clients privés d’électricité


Si le nombre de pannes a déjà commencé à chuter à travers le Québec, les vents continueront vraisemblablement d’endommager le réseau d’électricité de la province au cours de la soirée et samedi en début de journée.

MAYSSA FERAH
LA PRESSE

RAPHAEL PIRRO
LA PRESSE

> Consultez l’état du réseau d’Hydro-Québec

« Je pense qu’il faut être réaliste : on a beaucoup de travail qui se fait présentement, mais on va en avoir pour tout le week-end », a déclaré Éric Filion, président d’Hydro-Québec Distribution, dans un point de presse organisé vers 16h30 aujourd’hui au siège social de la société d’État.

Les vents violents, prédominants dans le sud du Québec, se dirigent vers la Côte-Nord, où de nouveaux dégâts sont attendus.

M. Filion précise cependant que malgré l’ampleur des dommages et le nombre quasi inédit de pannes, la situation devrait être réglée dans un temps relativement bref, soit d’ici le début de la semaine prochaine. En effet, le réseau de transport, fait de pylônes en acier, reste « intact ».

Les dommages se situent plutôt au niveau du réseau de distribution, fait majoritairement de poteaux de bois placés à proximité des résidences.

« C’est une bonne nouvelle pour nous », a ajouté M. Filion.

« On espère rétablir une bonne partie de notre clientèle pendant le week-end, mais c’est possible que dans les endroits où le réseau est plus fortement endommagé, que les clients soient rétablis plutôt en début de semaine prochaine », a-t-il précisé.

Vers 18 h, on comptait 848 224  clients privés de courant, en raison des vents forts. Il s’agit du plus important bassin de population touché par des pannes depuis le grand verglas de 1998, lorsque 1,4 million d’abonnés québécois avaient été en panne.

Contrairement à 1998, toutefois, où c’était le réseau de transport d’électricité qui s’était effondré, c’est le réseau de distribution qui est touché cette fois et on parle de multiples pannes individuelles causées par des branches brisées par le vent ou carrément les poteaux qui ont été arrachés par le vent.

À l’heure actuelle, il est trop tôt pour chiffrer en argent les dommages.

Les grands moyens

Actuellement, plus de 1000 employés d’Hydro-Québec sont déployés à la grandeur du réseau. De ce nombre, autour de 800 sont des monteurs de ligne.

« C’est plus de 2000 endroits où il y a des bris, où l’on doit déplacer des équipes pour faire des réparations soit sur les poteaux, sur les équipements comme les transformateurs, les lignes de réseau », a précisé le président d’Hydro-Québec distribution.

Les réparations en situation d’urgence fonctionnent selon un ordre de priorités. Les hôpitaux et les usines de filtration, par exemple, sont les endroits qu’Hydro-Québec place en tête de liste, a déclaré M. Filion.

Par ailleurs, il a profité du point de presse pour avertir la population de prendre toutes les précautions nécessaires en vue des sorties prévues ce soir.

« Dans plusieurs municipalités, l’Halloween a été remise. Il y aura plusieurs jeunes dans les rues. On vous rappelle d’être très, très prudents. »

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Un arbre s’est abattu sur une voiture à l’intersection de Mont-Royal et l’Esplanade, à Montréal.

La tempête de vent et de pluie a fait une victime à Bromont. Un homme de 63 ans a perdu la vie après qu’un arbre lui est tombé dessus alors qu’il était en train d’en photographier un autre déjà au sol. Le tragique incident est survenu vers 10 h 30 près d’un immeuble à condos. Des manœuvres de réanimation ont été tentées, mais le décès du sexagénaire a été constaté après son arrivée à l’hôpital.

PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE

Un arbre s’est affaissé sur une voiture sur la rue St-Hubert, à Montréal.

Les avertissements de pluie abondante ont été levés dans le sud du Québec, qui en a reçu généralement de 50 à 70 millimètres selon les endroits, mais les quantités ont dépassé les 100 millimètres en Estrie et dans la Beauce. Des avertissements de vents violents sont toutefois toujours en vigueur dans l’ensemble de la province. Environnement Canada a enregistré des rafales de 105 kilomètres à l’aéroport de Dorval.

Un avertissement de pluie abondante est en vigueur pour les régions de Sherbrooke, Rimouski, Saint-Georges, Saguenay, Baie-Comeau et Sept-Îles. Entre 40 et 80 millimètres de pluie devaient tomber jeudi et vendredi dans ces secteurs.

Le premier ministre du Québec, François Legault a réagi aux intempéries. « Nos équipes de la Sécurité publique et d’Hydro-Québec sont sur le terrain. Nous sommes au travail. Votre sécurité est notre priorité : soyez prudents ! », peut-on lire sur son compte Twitter.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Une route inondée en Estrie

Inondations en Estrie

Plusieurs municipalités de l’Estrie sont aux prises avec des inondations depuis vendredi matin.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Une résidence inondée à Ascot Corner

Des mesures d’urgence ont été déclenchées à Cowansville, où le niveau de la rivière Yamaska a atteint 2,50 m à certains endroits, les secteurs Bonnette, Jean-Baptiste, des Vétérans et Saint-Rémi ont été évacués. Un centre d’hébergement d’urgence a été ouvert à la Bibliothèque Gabrielle-Giroux-Bertrand.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Des voitures ont été submergées à Sherbrooke.

À Sherbrooke, les pluies diluviennes ont fait augmenter le niveau de la rivière Saint-François, qui a dépassé les 20 pieds

« Des évacuations préventives ont actuellement lieu », a indiqué la Ville de Sherbrooke sur son compte Twitter.

Quelque 150 résidences ont été évacuées à titre préventif. 

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Emmie Cloutier a dû évacuer son domicile de Sherbrooke.

Les autorités ont fait le point à la suite du débordement de la rivière Saint-François, ce matin.

On avait prévu 50 millimètres, on se retrouve avec beaucoup plus […] On n’est pas habitué de voir ça. C’est une situation difficile à contrôler », a dit le coordonnateur des mesures d’urgence à la Ville de Sherbrooke, Stéphane Simoneau.

Beaucoup d’infrastructures sont touchées par des arbres et des branches, signale-t-il. À cela s’ajoutent de nombreux glissements de terrain à superviser. « Toutes les équipes municipales sont sur le terrain », a-t-il ajouté.

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

La rivière Saint-François, à East Angus

« On demande à la population d’écouter les consignes et de collaborer », a conseillé le maire de Sherbrooke, Steve Lussier. Un service de coordination en sécurité civile avait déjà été établi dans la nuit de jeudi à vendredi. « Nous étions en préalerte », a indiqué M. Lussier. Cependant, le niveau d’eau est monté très rapidement, au-delà des prévisions.

Les autorités soulignent le niveau d’eau inusité de la rivière.

Des résidants de Coaticook ont aussi été évacués par les services d’incendie en raison de l’accumulation d’eau, a rapporté la Sûreté du Québec (SQ). 

Dans la région de l’Estrie, 51 108 clients d’Hydro-Québec sont toujours sans électricité. 

> Pour suivre en temps réel le niveau de la rivière Saint-François

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Le parc Pomerleau, à Ascot Corner

Montréal n’est pas épargné

À Montréal, entre 50 et 60 millimètres de pluie sont tombés. Des voitures qui traversaient le viaduc Hochelaga ont été remorquées en raison de l’accumulation d’eau. Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) rapporte avoir reçu plusieurs appels concernant des dommages et bris aux résidences.

« Pour rapporter des dommages matériels à votre propriété, contactez votre assureur. Un rapport de police n’est pas requis. », indique-t-on sur le compte Twitter du SPVM.

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Un mur de brique s’est effondré sur une voiture stationnée sur le boulevard LaSalle.

Quelque 32 vols sont annulés à l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau, en raison des forts vents dans le Nord-Est américain. Il s’agit principalement de vols à destination des États-Unis et du reste du Canada. Il est conseillé aux passagers de vérifier l’état de leur vol.

Toiture d’église endommagée

Les vents violents ont arraché une partie de la toiture en cuivre de l’Église Notre-Dame-du-Saint-Rosaire, forçant la fermeture de l’école primaire adjacente Marie-Favery, dans le quartier de Villeray, à Montréal.

« La toiture de l’église se détachait peu à peu et risquait qu’une partie soit emportée par les grands vents. Cette situation devenait à risque pour les élèves, » a souligné Guy Lauzé, directeur de l’école, dans une lettre envoyée aux parents plus tôt cet après-midi.

Le directeur précise dans sa lettre que les pompiers ont immédiatement été appelés, et que ceux-ci ont coupé l’électricité dans le secteur pour des raisons de sécurité.

« L’école ayant une génératrice, nous avons bénéficié de plusieurs lumières pour assurer la sécurité dans les déplacements, a ajouté M. Lauzé. L’électricité nous est revenue vers 13 h 45. »

Du côté de l’Abitibi, c’est une tempête de neige qui a frappé la région dans la nuit de jeudi à vendredi. Les habitants de la région ont reçu entre 15 et 20 centimètres de neige.

– Avec La Presse canadienne

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Un nouvel angle mort pour les automobilistes


En temps que piéton, généralement, je m’assure en traversant dans les espaces pour piétons qu »un conducteur me voit. Il semble que cette précaution ne soit pas superflu, car il y a un nouveau point mort que les automobilistes doivent faire attention avec les nouvelles voitures.
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Un nouvel angle mort pour les automobilistes

PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL

Les experts recommandent de « bonifier le cours de conduite ». « L’objectif est d’inciter les conducteurs de tous les types de véhicules à regarder derrière ces piliers pour vérifier la présence de piétons ou d’autres usagers vulnérables », écrivent-ils.

(Québec) Les cours de conduite seront mis à jour pour sensibiliser les automobilistes québécois à un angle mort méconnu, de plus en plus présent dans les nouvelles voitures et particulièrement dangereux pour les piétons, confirme la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).

GABRIEL BÉLAND
LA PRESSE

Un rapport sur la sécurité des piétons dévoilé vendredi par la SAAQ a émis 10 recommandations.

L’une d’elles vise à « sensibiliser les conducteurs de véhicules routiers à la problématique liée aux angles morts créés par les piliers de pare-brise ».

Le pilier de toit avant, aussi appelé « pilier A », se situe entre le pare-brise et les vitres latérales. Ce pilier est devenu de plus en plus large au fil des années, puisque les voitures conduites par les Québécois sont de plus en plus grosses et aussi parce que ce pilier contient souvent un coussin gonflable.

Résultat, la vision du conducteur devient obstruée. En avril 2018, par exemple, un piéton a été tué à Lac-Brome. Dans son rapport, le coroner a conclu que le conducteur du véhicule utilitaire sport (VUS) n’avait pas vu le piéton, probablement caché par un pilier de pare-brise.

« Au fil des années, les constructeurs de voitures ont construit des véhicules de plus en plus solides. Pour ce faire, ils ont renforci certaines parties des véhicules, dont les piliers de pare-brise », écrivait le coroner Richard Drapeau.

Voilà que le comité d’experts sur la sécurité des piétons de la SAAQ sonne l’alarme.

Aucune information n’est présentement véhiculée quant à la présence d’angles morts créés par les piliers de pare-brise pour les véhicules de promenade. Le comité d’experts des piétons de la SAAQ

Les experts recommandent de « bonifier le cours de conduite ». « L’objectif est d’inciter les conducteurs de tous les types de véhicules à regarder derrière ces piliers pour vérifier la présence de piétons ou d’autres usagers vulnérables », écrivent-ils.

La SAAQ entend appliquer la recommandation, confirme une porte-parole, Sophie Roy.

« Le constat a été partagé avec notre équipe responsable des cours de conduite afin que cette problématique soit considérée et ajoutée au contenu des cours », assure Mme Roy.

De plus en plus de VUS

La prolifération des VUS n’est pas directement montrée du doigt dans le rapport, principalement axé sur la sensibilisation. Mais plusieurs experts pensent que leur prolifération soulève des questions importantes.

C’est le cas de Marie-Soleil Cloutier, professeure à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) et membre du comité d’experts de la SAAQ.

Un élément qui me préoccupe, ce sont les VUS dans les villes. Le problème, c’est que les piétons sont frappés plus haut, ils ont plus de risques d’être frappés à la tête. Marie-Soleil Cloutier

« Les VUS sont les plus gros vendeurs, mais j’ai vu très peu d’études sur l’impact auprès des piétons heurtés », poursuit-elle.

À l’intérieur de l’écosystème routier, le cas des piétons intrigue les experts. Car si, au Québec, le bilan routier s’améliore globalement pour tous les utilisateurs – automobilistes, motocyclistes, cyclistes, etc. –, il stagne chez les piétons.

Ceux-ci représentent une proportion de plus en plus importante des morts sur les routes : 13,7 % des morts de la route en 2009, mais 19,2 % en 2018.

Parmi les hypothèses, on compte le vieillissement de la population, l’augmentation de la taille des véhicules, mais aussi la popularité des transports actifs.

« Afin d’adopter un mode de vie sain, la population utilise de plus en plus des modes de transport actifs, comme la marche, le vélo et le transport collectif, commente le rapport. En contrepartie, on trouve davantage de véhicules en circulation, ce qui contribue à exposer les piétons à davantage de risques. »

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À 17 ans, cette Colom­bienne peut dormir deux mois d’af­fi­lée sans se réveiller


Moi qui aimerais simplement dormir un minimum de 6 heures/nuit, alors qu’il existe un syndrome qui cause de l’hypersomnie. Une jeune colombienne peut dormir jusqu’à 2 mois d’affilé. Imaginer le trouble que cela peut faire, retard dans les études, le réseau social, la vie de famille, l’alimentation, l’hydratation et plus encore ..
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À 17 ans, cette Colom­bienne peut dormir deux mois d’af­fi­lée sans se réveiller

par  Adrien Gingold

La mère d’une jeune Colom­bienne souf­frant du syndrome de Kleine-Levin, provoquant des épisodes de sommeil exces­sifs, a demandé de l’aide au gouver­ne­ment pour sa fille, qui peut rester jusqu’à deux mois sans se réveiller, relayait le Mirror vendredi 25 octobre.

Sharik Tovar, 17 ans, souffre d’une mala­die extrê­me­ment rare dont seuls 40 cas sont connus dans le monde. Le syndrome de Kleine-Levin provoque des épisodes d’hy­per­som­nie allant dans son cas jusqu’à deux mois. Des périodes pendant lesquelles sa mère la nour­rit régu­liè­re­ment avec de la nour­ri­ture liqué­fiée.

« Après un épisode de sommeil de 48 jours en juin dernier, elle a tempo­rai­re­ment perdu la mémoire et m’a demandé qui j’étais », témoigne la mère, Marleny.

Elle a dû quit­ter son emploi pour s’oc­cu­per de sa fille et demande aujourd’­hui de l’aide aux auto­ri­tés colom­biennes.

En 2017, lorsque le drôle de cas de Sharik Tovar avait fait les gros titres natio­naux, le maire d’Acacías s’était engagé à four­nir un loge­ment à la famille. Mais jusqu’à main­te­nant, rien n’a été proposé :

« Nous devons résoudre un problème lié aux réser­voirs souter­rains pour pouvoir stocker l’eau », a simple­ment botté en touche le maire, Orlando Gutier­rez.

Le prin­ci­pal souci de Marleny concerne le mode d’ali­men­ta­tion de sa fille, qui a besoin de supplé­ments nutri­tion­nels pour survivre pendant ses crises d’hy­per­som­nie. Les méde­cins n’ont pas réussi à déter­mi­ner la cause du syndrome de Kleine-Levin dont souffre Sharik depuis l’âge de deux ans. Et aucun trai­te­ment n’est connu à l’heure actuelle.

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