Se connaitre


C’est un gros problème de l’humanité de se méfier de ceux qui sont différents de nous. Pourtant, si nous acceptions de communiquer et d’apprendre de l’autre, il y aurait probablement plus de tolérance
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Se connaitre


Souvent, les hommes se haïssent les uns les autres parce qu’ils ont peur les uns des autres ; ils ont peur parce qu’ils ne se connaissent pas ; ils ne se connaissent pas parce qu’ils ne peuvent pas communiquer ; ils ne peuvent pas communiquer parce qu’ils sont séparés.


  Auteur : Martin Luther King

Le Saviez-Vous ► Mais pourquoi les sorcières ont-elles toujours un balai


Parfois, les légendes ont pour sources de bien étranges origines. Pourquoi un balai pour les sorcières ? Cela a un rapport avec l’ergot cette drogue pris a petite dose à des effets hallucinogène. Pour profiter de cette drogue, il fallait trouver un moyen d’éviter les effets secondaires… d’où le balai. Enfin, c’est ce que l’on suppose !
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Mais pourquoi les sorcières ont-elles toujours un balai


Dans le monde occidental, la sorcière est associée à son pouvoir de voler sur un balai. Une légende qui trouve son explication dans le pain de seigle… et la drogue.

Avec Atlantico.fr

Quel est le point commun entre Hermione Granger, Mélusine et Mémé Ciredutemps ? Facile, comme toute sorcière qui se respecte, elles se déplacent en balai. Mais pourquoi cet objet est-il devenu, dans l’imaginaire collectif, l’attribut principal de ces jeteuses de sorts ? Vous vous êtes peut-être posés la question le soir d’Halloween.

Réponse : à cause du pain.

En Europe, du Moyen Âge jusqu’à la Renaissance, cet aliment était la plupart du temps fabriqué avec du seigle. Or, le seigle peut contenir de l’ergot, un champignon mortel à haute dose. En petite quantité, l’ergot est aussi un puissant hallucinatoire, explique The Atlantic. Du XIVe au XVIIe siècle, des écrits rapportent les « crises de folie » de personnes dansant dans la rue la bave aux lèvres, jusqu’à tomber d’épuisement. 

De retour à leur état normal, ils décrivaient les visions psychédéliques accompagnant leur délire passager. Bien plus tard, au XXe siècle, le chimiste suisse Albert Hofmann réalisa l’étendue des effets du LSD en étudiant l’ergot.

Petit à petit, le gens ont commencé à utiliser l’ergot, non plus pour faire du pain, mais pour ses propriétés hallucinogènes. Ainsi, au XVIe siècle, Andrés de Laguna, expert médical d’un tribunal espagnol, a raconté avoir confisqué à un couple « un pot rempli d’une pommade verte […] composée d’herbes comme la ciguë, la belladone, la morelle et la mandragore ». Ce couple a ensuite été accusé de sorcellerie, rapporte Forbes.

 

Et les balais dans tout ça ? Pour bien planer, les consommateurs d’ergot ne pouvaient pas simplement ingérer la drogue : par voie orale, ce champignon peut provoquer vomissements et irritations de la peau. Par voie cutanée, en revanche, ces effets indésirables disparaissent. Le plus « commode » restait donc d’absorber le produit par les glandes sudoripares des aisselles… et par les parties génitales.

C’est là que le balai intervient, ou plutôt le manche du balai : pour aider à l’absorption du baume fait à base d’ergot… Bref, vous voyez l’idée.

Reste un point à éclaircir : pourquoi un balai volant ? Dans les rituels païens, cet objet était perçu comme un symbole d’équilibre entre l’homme (le manche, signe de virilité) et la femme (la brosse, le sexe féminin) – ce qui explique pourquoi, pendant très longtemps, cet outil était présent pendant les mariages. L’explication la plus probable est sans doute que les gens utilisaient leur balai, quand ils se droguaient, pour voler, dans le sens de planer.

En 1976, la psychologue Linnda Caporael a émis l’hypothèse selon laquelle le Massachusetts avait été victime d’une « épidémie » d’ergotisme à la toute fin du XVIIe siècle. L’épicentre de cette pandémie ? Salem…

M.S.

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Accident mortel en Angleterre: poursuite contre l’épouse d’un diplomate américain


J’encourage les parents dont le fils est décédé suite à un accident de la route causé par une femme d’un diplomate américain en Angleterre, à ne pas baisser les bras et continuer à dénoncer l’injustice dont ils font face. Ce n’est pas une excuse qu’une personne n’est pas habitué de conduire à gauche qu’il n’est pas responsable des accidents qu’il pourrait causer. Si cela avait été un simple touriste, il aurait été arrêté et juger un point c’est tout.
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Accident mortel en Angleterre: poursuite contre l’épouse d’un diplomate américain

PHOTO REUTERS

Les parents de Harry Dunn, Charlotte Charles et Tim Dunn, lors d’une entrevue à Manhattan le 15 octobre.

(Washington) La famille d’un jeune motocycliste mort après un accident de la route en Angleterre va poursuivre aux États-Unis la conductrice en cause, épouse d’un diplomate américain, et le gouvernement de Donald Trump qui refuse de l’extrader, a indiqué un porte-parole de la famille.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Harry Dunn, 19 ans, a été mortellement blessé dans la collision de sa moto avec une voiture dans le Northamptonshire, le 27 août. La conductrice du véhicule, Anne Sacoolas, 42 ans, roulait du mauvais côté de la chaussée en sortant d’une base militaire où était stationné son mari. Invoquant l’immunité diplomatique, elle est repartie aux États-Unis avant d’avoir pu être interrogée par la police britannique.

Les parents du jeune homme, Charlotte Charles et Tim Dunn, exhortent depuis les États-Unis à lever l’immunité de Mme Sacoolas pour qu’elle retourne en Grande-Bretagne afin d’y être jugée.

« Nous engageons des poursuites au civil contre Mme Sacoolas et les États-Unis pour des dédommagements ainsi que contre l’administration Trump pour sa conduite hors-la-loi et sa tentative de dissimulation », a indiqué dans un communiqué le porte-parole de la famille, Radd Seiger.

Le gouvernement américain « est fermement décidé non seulement à violer les lois internationales, les règles et les conventions sur l’immunité diplomatique mais n’a aucune considération ni souci du bien-être de la famille de Harry, ni aucune intention réelle de trouver une solution », a ajouté M. Seiger, qui se trouve actuellement aux États-Unis.

Mme Sacoolas « a reconnu sa responsabilité (dans l’accident) donc cela la rend responsable d’un grave crime. C’est une fugitive en fuite », a-t-il déclaré à l’AFP, indiquant qu’un procès pénal aux États-Unis n’était « pas une option ».

Cette affaire, qui rencontre un fort écho au Royaume-Uni, a provoqué des tensions entre Londres et Washington.

Donald Trump a évoqué un « accident horrible », le mettant sur le compte de la fatalité et de la difficulté pour un automobiliste américain de s’habituer à la conduite à gauche en Grande-Bretagne.

La visite de Charlotte Charles et Tim Dunn à la Maison-Blanche, le 15 octobre, a provoqué une polémique quand M. Trump a incité en vain les parents d’Harry à rencontrer Mme Sacoolas, qui se trouvait dans une pièce à côté entourée de photographes.

M. Seiger avait alors dénoncé une « opération de communication » du président américain.

Mme Charles avait ensuite affirmé être prête à rencontrer Anne Sacoolas, mais uniquement « sur le sol britannique ».

Elle « doit revenir (en Angleterre) et affronter le système judiciaire », avait-elle souligné.

La famille a déjà entamé des poursuites contre le gouvernement britannique, qu’elle accuse d’avoir laissé la conductrice quitter le pays.

La police anglaise a annoncé il y a une semaine l’envoi prochain d’enquêteurs aux États-Unis pour interroger Mme Sacoolas.

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Greta Thunberg refuse un prix pour l’environnement


Greta Thunberg ne semble pas vouloir de gloire, mais préfère nettement des gestes concrets pour diminuer l’empreinte écologique. Elle a refusé le prix pour l’environnement avec un joli montant d’argent, c’est tout à son honneur.
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Greta Thunberg refuse un prix pour l’environnement

PHOTO PC

Greta Thunberg a participé à un rallye vendredi dernier à Vancouver.

(Stockholm) La jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg a refusé mardi un prix pour l’environnement, affirmant que le mouvement pour le climat n’avait pas besoin de prix, mais que les responsables au pouvoir commencent à «écouter» la «science».

AGENCE FRANCE-PRESSE

La jeune fille, qui a rallié des millions de personnes à son mouvement Fridays for Future, a été honorée lors d’une cérémonie organisée à Stockholm par le Conseil nordique, une instance régionale de coopération interparlementaire. 

Thunberg avait été nominée pour son action à la fois par la Suède et la Norvège et avait remporté le prix annuel de l’environnement de l’organisation.

Mais après l’annonce, un de ses représentants a déclaré au public qu’elle n’accepterait pas le prix ou la somme afférente de 350 000 couronnes danoises (environ 68 000 $ CAN), a rapporté l’agence de presse TT.

«Le mouvement pour le climat n’a pas besoin d’autres prix», a-t-elle posté sur Instagram depuis les États-Unis. «Ce dont nous avons besoin, c’est que nos politiciens et les gens au pouvoir commencent à écouter les meilleures données scientifiques existantes».

Tout en remerciant le Conseil nordique pour ce «grand honneur», elle a également reproché aux pays nordiques de ne pas être à la hauteur de leur «grande réputation» sur les questions climatiques. 

«On ne manque pas de s’en vanter. Les belles paroles ne manquent pas. Mais lorsqu’il s’agit de nos émissions réelles et de notre empreinte écologique par habitant […] c’est tout autre chose», a dit l’égérie de la lutte contre l’inaction politique face au réchauffement climatique.

Bien qu’âgée de seulement 16 ans, Greta Thunberg est devenue célèbre lorsqu’elle a commencé à passer ses vendredis devant le Parlement suédois en août 2018, brandissant une pancarte «Grève scolaire pour le climat».

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Génocide: l’Arménie remercie les États-Unis pour un «vote historique»


Je crois qu’il est important d’officialiser des événements dans l’histoire humaine. De nommer les choses par leur nom. Lors de la Première Guerre mondiale, plus 1 million d’Arméniens ont été tué par l’Empire ottoman. Les États-Unis a reconnu ces faits comme un génocide et personnellement, je trouve important de le souligner. Sauf comme certains Arméniens le souligne, qu’il semble que ce soit une affaire politique dans le but de punir la Turquie.
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Génocide: l’Arménie remercie les États-Unis pour un «vote historique»

PHOTO AFP

Selon les estimations, entre 1,2 million et 1,5 million d’Arméniens ont été tués pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l’Empire ottoman.

(Erevan) L’Arménie a remercié les États-Unis pour le «vote historique» de la Chambre des représentants, qui a reconnu formellement le «génocide arménien», au grand dam de la Turquie.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Certains regrettaient cependant que ce vote ait eu lieu, selon eux, pour satisfaire à des considérations de politique étrangère et «pour punir la Turquie».

Une résolution appelant à «commémorer le génocide arménien» a été adoptée en séance plénière mardi par 405 voix sur 435, avec une rare union entre démocrates et républicains américains.

Le premier ministre arménien Nikol Pachinian a salué un «vote historique», dans un message sur Twitter, estimant que cette résolution «est un pas audacieux vers la vérité et la justice historique qui offre également un réconfort à des millions de descendants des survivants du génocide arménien».

«L’Arménie remercie profondément les membres de la Chambre des représentants pour leur vote résolu et impressionnant […] qui fait la preuve de leur fidélité infinie à la vérité, la justice, l’humanité, la solidarité et aux valeurs universelles des droits humains», a déclaré pour sa part le ministère arménien des Affaires étrangères, dans un communiqué.

Ce sentiment était largement partagé dans les rues d’Erevan. En avril, chaque année, des centaines de milliers de personnes se réunissent au mémorial qui domine la ville pour commémorer le début des massacres, en 1915. 

«Je suis si heureux que les États-Unis aient finalement reconnu le génocide arménien», confie Korioun Hakobian, cordonnier de 69 ans.

«D’autres pays vont désormais suivre l’exemple américain», est-il convaincu.

Le génocide arménien est reconnu par une trentaine de pays et la majorité des historiens. Selon les estimations, entre 1,2 million et 1,5 million d’Arméniens ont été tués pendant la Première Guerre mondiale par les troupes de l’Empire ottoman, alors allié de Allemagne et de l’Autriche-Hongrie.

Mais la Turquie refuse l’utilisation du terme «génocide», évoquant des massacres réciproques sur fond de guerre civile et de famine ayant fait des centaines de milliers de morts dans les deux camps.


À des milliers de kilomètres de l’Arménie, la star de la téléréalité Kim Kardashian s’est réjouie du «nombre incroyable» de députés ayant soutenu la résolution. Selon les estimations, entre 500 000 et 1,5 million d’Américains ont, comme elle, des origines arméniennes.

En Arménie, certains ont cependant relativisé la portée du vote américain, rappelant qu’il intervient au moment où les relations entre Ankara et Washington, deux alliés au sein de l’OTAN, traversent de fortes tensions.

«Le génocide continue d’être un instrument politique, une carte à jouer entre les mains des puissances mondiales», a ainsi déclaré Souren Manoukian, historien du Musée du Génocide à Erevan, appelant à «considérer cette résolution à travers le prisme de la politique étrangère des États-Unis à l’égard de la Turquie».

Une habitante de la capitale arménienne, Satik Avanesian, 48 ans, partage ce point de vue :

 «D’un côté, je suis contente que la Chambre américaine ait adopté la résolution. Mais de l’autre, c’est tellement dommage que ce soit fait pour punir la Turquie. Cela ne me donne aucune satisfaction». 

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La diffusion en continu explose, son empreinte écologique aussi


On veut qu’avec la technologie d’Internet de la vitesse et de la qualité. Les fournisseurs veulent rester dans la compétition et c’est qui séduira un nouvel abonné. Sans compter qu’en ligne sur les réseaux sociaux, on peut voir aussi des vidéo sur demande en offrant des images de plus en plus réelles. Le hic, c’est que tout cela émane beaucoup de CO2. Je doute que nous voulions un retour en arrière, enfin pour la plupart. Il faut donc en temps qu’individu faire des meilleurs choix et les fournisseurs et les grands comme Google, Netflix et compagnie trouvent des solutions plus écologiques.
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La diffusion en continu explose, son empreinte écologique aussi

Une personne, télécommande à la main, s'apprête à utiliser la chaîne de diffusion en continu Netflix, dont on voit le logo sur un grand écran.

Regarder Netflix n’est pas sans conséquence sur l’écologie.

PHOTO : ISTOCK

Radio-Canada

Publié hier à 11 h 38

Regarder une série à la maison sur son ordinateur ou dans les transports sur son téléphone intelligent est-il moins polluant que de regarder un DVD fabriqué à l’autre bout du monde et livré par coursier comme le faisait Netflix à ses débuts? La réponse n’est pas si simple, selon des spécialistes face à l’explosion de la diffusion en continu.

La diffusion vidéo en continu occupe aujourd’hui 60,6 % du trafic global sur Internet, selon le rapport publié le mois dernier par l’entreprise canadienne Sandvine, spécialiste des équipements de réseaux. Google, à qui appartient YouTube, représente 12 % du trafic, et Netflix, 11,4 %.

Si la diffusion numérique est dématérialisée, elle n’est pas immatérielle. Terminaux, réseaux de stockage et de diffusion… Tous consomment de l’énergie.

102 millions de tonnes de CO2

Selon les calculs du Shift Project, un groupe de recherche français qui a publié, en juillet, un rapport sur l’insoutenable usage de la vidéo en ligne, la diffusion en continu représente 1 % des émissions mondiales de CO2, soit la quantité annuelle de CO2 émis par un pays comme l’Espagne.

C’est la vidéo à la demande – avec ses géants Netflix ou Amazon, et bientôt Apple ou Disney – qui domine, représentant 34 % du total, d’après les chiffres du Shift Project. Cela représente 102 millions de tonnes de CO2, soit à peu près les émissions annuelles du Chili, pays qui accueille, en décembre, la grande conférence COP 25 sur le climat.

Viennent ensuite les vidéos pornographiques (27 %) et les autres usages (18 %), qui incluent notamment le secteur en pleine croissance des vidéos mises en ligne sur les réseaux sociaux.

Des fichiers de plus en plus lourds

La vidéo numérique, c’est des fichiers très lourds qui grossissent avec chaque génération de plus haute définition, relève Gary Cook, qui suit le secteur pour l’organisation Greenpeace aux États-Unis.

Ultra HD, 4K, 8K annoncée… Les constructeurs rivalisent.

Mais plus de données signifie plus d’énergie nécessaire pour maintenir le système prêt à diffuser cette vidéo sur votre appareil dans la seconde.

Car la diffusion en continu constitue un ensemble de ressources numériques mobilisées pour une personne regardant une vidéo, contrairement à la télé classique, où un émetteur arrose tous les spectateurs et spectatrices, souligne Laurent Lefevre, de l’Institut national de recherche en sciences du numérique (Inria), situé en France.

Cela met une grosse pression sur trois axes : l’équipement terminal, les réseaux et les centres de données.

D’autant plus que la clientèle veut un service rapide et sans anicroche. Résultat, tout le monde est en train de surdimensionner les équipements, avec pour conséquence un gaspillage de ressources à tous les niveaux, poursuit le chercheur, également directeur adjoint du groupe EcoInfo du CNRS.

Des solutions moins gourmandes en énergie

Les entreprises du secteur travaillent beaucoup à chercher des améliorations techniques à apporter, par exemple le refroidissement des centres de données ou l’encodage pour rendre les vidéos moins lourdes.

Toutefois, les spécialistes nous mettent en garde contre le fameux effet rebond, qui veut que les améliorations des techniques d’utilisation d’une ressource fassent en fait augmenter sa consommation globale.

L’amélioration technologique crée de nouveaux usages, et ces usages influencent eux-mêmes les produits, comme la vidéo sur les réseaux sociaux, désormais utilisée à des fins marketing, comme le souligne Maxime Efoui-Hess, auteur de l’étude du Shift Project.

Sans compter que la culture technophile de l’illimité, les algorithmes de recommandation ou les modes de lecture automatique encouragent le visionnage en rafale.

L’empreinte écologique de la diffusion en continu devrait donc croître exponentiellement, d’autant plus que l’usage d’Internet se répand toujours plus à travers le monde.

Agir collectivement et individuellement

Un retour en arrière technologique étant exclu, les spécialistes recommandent notamment de sensibiliser les différents maillons de la chaîne, y compris les consommateurs et consommatrices.

Pour Gary Cook, de Greenpeace, sur le plan collectif, exiger des géants de l’Internet qu’ils convertissent rapidement leurs centres de données aux énergies renouvelables a été le principal vecteur de changement jusqu’à présent.

Laurent Lefevre suggère aussi que, sur plan individuel, l’on adopte des comportements à l’empreinte environnementale plus réduite.

Le pire est de regarder [une vidéo] sur un téléphone mobile en 3G. Il vaut mieux [la] regarder chez soi avec une connexion en fibre optique. Laurent Lefevre

Le Shift Project, qui plaide pour un débat sur la sobriété numérique, a de son côté mis en ligne son « carbonalyser », une extension de navigateur Internet qui convertit en équivalent CO2 vos activités sur la toile.

Il faut se mettre dans la position de questionner des usages qui, pour l’instant, n’ont pas été abordés à titre collectif, estime Maxime Efoui-Hess.

Avec les informations de Agence France-Presse

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Les chats ne sont pas des monstres sans cœur, ils sont juste difficiles à décrypter


Un chat n’est pas un chien, c’est clair. Ceux qui n’aiment pas les chats les trouvent hypocrites, trop indépendants, sournois et j’en passe. Pourtant, ils sont intelligents, sauf que leur langage corporel est différent.
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Les chats ne sont pas des monstres sans cœur, ils sont juste difficiles à décrypter

cat | Jimmy B via Flickr CC License by

cat | Jimmy B via Flickr CC License by


Repéré par Thomas Messias

Repéré sur BBC

Ils semblent se demander en permanence ce que nous leur voulons, et nous toisent avec un mépris manifeste. Et si c’était juste un problème de grille d’analyse?

On se gardera bien de relancer l’éternel débat sur le meilleur animal de compagnie[1], l’équipe chat et l’équipe chien n’ayant jamais trouvé de consensus. En revanche, comme le rappelle le journaliste de la BBC Stephen Dowling, les chats seraient bien meilleurs au poker en raison de leur aptitude à masquer leurs émotions, ou en tout cas à les rendre difficilement déchiffrables. Les chiens, eux, sont des livres ouverts: qu’ils éprouvent de la peur, de l’affection ou de la joie, il n’y a même pas besoin de les connaître en détail pour savoir quel jeu ils ont en main.

Le problème, souligne Stephen Dowling, c’est que c’est justement ce que les détracteurs et détractrices des chats leur reprochent: leur manque d’aisance dans les relations publiques. Dans l’ensemble, les chats se montrent relativement peu affectueux, sauf lorsqu’ils réalisent que le remplissage de leur gamelle est proche de zéro.

Pour le journaliste, le problème d’image des chats vient en premier lieu de la façon dont ils ont été domestiqués. Très progressive, la domestication des chats aurait débuté il y a 10.000 ans, dans le Moyen-Orient. À cette époque, les chats devaient se débrouiller pour se nourrir, ce qui permettait de protéger commerces et récoltes de certains rongeurs nuisibles. Très vite, au lieu d’être traités comme de fidèles compagnons (contrairement aux chiens, vite utilisés comme partenaires de chasse et comme vide-ordures sur pattes), les chats furent considérés comme des agents d’entretien aussi indépendants que possible.

Pour Karen Hiestand, vétérinaire et curatrice de l’International Cat Care, «les chiens et les humains sont très similaires, et vivent ensemble depuis bien longtemps».

Elle parle même de coévolution et d’influences réciproques entre l’être humain et son compagnon canin.

«Avec les chats, c’est bien plus récent. Leurs ancêtres étaient solitaires, peu ou pas sociabilisés.»

Nos chats actuels descendent en fait du Felis lybica, un chat sauvage venu d’Afrique, qui mène une vie solitaire, et ne cherche à faire des rencontres qu’en période d’accouplement.

«Les chats sont les seuls animaux asociaux qui ont finalement été domestiqués. Tous les autres animaux domestiques entretiennent de vrais liens sociaux avec les autres membres de leur espèce», ajoute Karen Hiestand.

C’est leur statut d’exception qui fait que les chats, aujourd’hui encore, nous semblent difficiles à décrypter.

«De par leur indépendance, les chats sont de plus en plus populaires», souligne la spécialiste. «Mais rien ne dit que le mode de vie des êtres humains leur convienne. Les humains voudraient que les chats se comportent comme des humains ou comme des chiens, mais ça ne fonctionne pas comme ça.»

Karen Hiestand insiste sur le caractère fondamental des six à huit premières semaines de vie des chats, qui peuvent avoir un effet déterminant sur leur degré de sociabilité. C’est dans cette période qu’ils semblent décider s’ils peuvent ou non faire confiance à celles et ceux qui les entourent.

L’article de la BBC rappelle qu’au Japon comme dans quelques pays des côtes méditerranéennes, il n’est pas rare de croiser des meutes de chats, qui se promènent en marge ou au cœur des villages de pêcheurs, acceptant de faire copain-copain avec les touristes qui ont plaisir à les nourrir. Cela ne fait que confirmer leur statut d’animaux semi-sauvages, qui aiment nous extorquer de la nourriture mais sont également tentés de vivre en cercle fermé.

Un langage corporel différent

Stephen Dowling essaie cependant de nous expliquer que les chats ne sont pas responsables de leur poker face permanente. Il cite une étude très sérieuse montrant que les chats essaient de singer les expressions des bébés humains avec lesquels ils vivent, ce qui semble prouver qu’ils tentent d’apprendre peu à peu à communiquer avec nous. Leur physiologie évolue d’ailleurs dans ce sens, avec un développement remarqué des muscles liés au froncement des sourcils, qui leur permet de gagner en expressivité.

L’utilisation de ce muscle naissant reste cependant très perfectible, ce qui peut continuer à donner l’impression que les chats s’ennuient royalement en notre présence. Il convient donc d’interpréter un clignement d’oeil furtif comme un signe d’affection.

En outre, notre envie d’avoir des chats qui se comportent comme des chiens serait grandement contre-productive. Une étude menée par la doctorante Kristyn Vitale montre que les chats réagissent de façon similaire aux chiens lorsque leurs humains de référence rentrent à la maison: ils se dirigent vers eux, puis vont explorer le reste de la pièce, avant de revenir vers les humains par le biais de petits allers-retours. Pas de langue pendante ni d’aboiements de joie, parce que les chats ne sont pas aussi expansifs que cela, mais dans l’idée, ils sont également très heureux de nous voir rentrer.

En fait, les chats seraient simplement bloqués par le fait que nous ne leur signifions pas en retour notre joie de les retrouver. Les chiens affectueux, voire surexcités, récoltent caresses et câlins, tandis que les chats, avec leurs airs faussement blasés, ne reçoivent pas grand chose, voire rien du tout. Un véritable cercle vicieux.

Pour Karen Hiestand, nous avons encore beaucoup à apprendre sur les chats.

«Il faut avoir l’humilité de reconnaître que ce que nous croyons savoir sur eux est souvent faux», affirme la vétérinaire. «Par exemple, j’ai longtemps ignoré que les chats préféraient que leur nourriture et leur eau soient placées dans des pièces différentes.»

Elle explique également que lorsqu’un chat se frotte contre un être humain, c’est non seulement pour lui montrer son affection, mais aussi pour déposer son odeur afin de se l’approprier. Malgré leurs airs indépendants, les chats seraient en fait très soucieux de l’attachement des hommes et des femmes avec qui ils vivent.

La conclusion est évidente, mais elle reste importante à énoncer: comme l’explique Karen Hiestand, une fois que les chats disposent de conditions qui leur conviennent en termes de nourriture, d’hydratation, de sommeil et de litière, ils sont alors plus disposés à communiquer avec les humains. Un chat qui va bien, c’est un chat plus apte à échanger avec vous. Tout simplement.

http://www.slate.fr