Les grandes personnes


Il y a des adultes qui ont malheureusement oublier qu’ils ont déjà été des enfants. Avoir cette innocence de s’émerveiller pour une simple fourmi, d’avoir des idées sans queue ni tête et prendre le temps .
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Les grandes personnes




Des fois, les grandes personnes faudrait les secouer pour faire tomber l’enfant qui dort à l’intérieur.


Gilles Paris

Un plongeur offre une nouvelle maison à une pieuvre


Un plongeur en Indonésie, a trouvé une pieuvre qui a comme maison un verre de plastique. Il lui offre divers coquillages et c’est après plusieurs tentatives que la pieuvre fini par choisir un des coquillages. Malheureusement, il semble qu’il arrive souvent que les pieuvres choisissent des déchets comme des bouteilles vides …
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Un plongeur offre une nouvelle maison à une pieuvre

Le Saviez-Vous ►Est-il possible de compter jusqu’à 1 milliard ?


C’est une question comme une autre. En retenant que la théorie et la pratique peut être deux choses très différentes. Il est impossible de compter jusqu’à 1 milliard 24/24h. Un ingénieur logiciel a compté jusqu’à 1 million 16 heures par jour, puis il a calculé comment de temps pour compter 1 milliard. Toute une vie ne sera pas suffisante.
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Est-il possible de compter jusqu’à 1 milliard ?


En théorie l’être humain est capable de compter à l’infini. Aucun plafond ne l’empêcher de compter toute sa vie.

Commençons par examiner combien il faudrait de temps pour compter jusqu’à 1 million. Si une personne s’y mettait 24 heures sur 24, sans arrêt, il lui faudrait 23 jours pour y parvenir. En réalité un certain Jeremy Harper, un ingénieur logiciel, peut témoigner que cela prendrait plutôt 89 jours. Il peut en témoigner car il l’a fait. En 2007, depuis son appartement, il récita les chiffres à haute voix en les lisant sur un écran et en étant filmé de bout en bout, pendant environ 16 heures toutes les 24 heures et ce pendant 89 jours consécutifs, soit près de 4 fois plus que la durée théorique.

Il n’essaya pas d’aller le plus vite possible mais voulut par son expérience savoir combien cela prendrait pour de vrai,  si quelqu’un décidait de compter jusqu’à 1 million. Il recueillit à cette occasion des fonds pour Push America, un organisme de bienfaisance qui aide les personnes handicapées. Il récolta 12 000 $ et en même temps reçut le prix du Guinness Book pour être l’humain ayant compté le chiffre le plus élevé.

Dès lors on pourrait s’amuser à calculer combien de temps il faudrait pour compter jusqu’à 1 milliard. Comme personne ne l’a jamais fait, il est difficile d’être précis. Pour y parvenir il faudrait réunir par exemple 10 000 personnes et les faire compter des segments d’un milliard, puis d’additionner leur temps de comptage.

Comme cela parait peu réalisable on peut utiliser les chiffres fournis par l’expérience d’Harper. Sur cette base il faudrait 5,126,400,000 de secondes ou 1 424 000 heures de temps de comptage réel. Si on y ajoute les huit autres heures de la journée, cela fait 89 000 jours, soit environ 244 ans pour atteindre le milliard. Mais en réalité le temps pour énoncer les chiffres augmente au fur et à mesure que l’on avance donc en prenant en compte cela on serait plus proche de  285 ans.

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Le Botswana, notre patrie ancestrale


C’est wowww ! Cela a pris 10 ans a étudier la génétique pour dresser la généalogie de l’homo-sapiens avec d’autres sciences comme la géographie, l’océanographie … Ils ont pu trouver en comparant les génomes un ancêtre commun dont les descendant vivent encore aujourd’hui a Botswana et sont toujours des chasseurs-cueilleurs qui utilisent un très vieux langage. Ils auraient donc trouvé le berceau des civilisations.
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Le Botswana, notre patrie ancestrale

Illustration montrant le territoire occupé par le Botswana.

Les premiers représentants de l’humanité proviendraient du Bostwana, selon de nouveaux travaux de recherche.

PHOTO : ISTOCK / NASA

Radio-Canada

L’humanité serait née dans une région d’Afrique australe correspondant au nord de l’actuel Botswana, montre une étude réalisée par des scientifiques australiens et sud-africains publiée dans le magazine Nature (Nouvelle fenêtre) (en anglais).

Les travaux réalisés par la Pre Vanessa Hayes de l’université de Sydney et ses collègues offrent l’un des portraits les plus précis des 100 000 premières années de l’histoire de l’humain anatomiquement moderne (Homo sapiens).

Pendant dix ans, ce groupe de scientifiques a remonté aux racines de l’arbre génético-généalogique de l’humain.

C’est comme si on regardait un grand arbre, dont les Européens et les Asiatiques seraient de toutes petites branches au sommet.

Un coin de paradis

Les premiers ancêtres de l’humain sont ainsi apparus dans cette région africaine australe il y a 200 000 ans, pour y prospérer pendant 70 000 ans sans la quitter.

Aujourd’hui désertique, cette région — appelée le Kalahari — était à l’époque humide, verdoyante et luxuriante.

En étudiant les preuves géologiques, archéologiques et fossiles existantes, les chercheurs ont découvert que la zone abritait autrefois le plus grand système lacustre d’Afrique, le lac Makgadikgadi, deux fois plus grand que le lac Victoria.

Le climat a ensuite commencé à changer, à la faveur d’une modification de l’orbite terrestre, détaille l’océanographe Axel Timmermann, coauteur de l’étude.

Le lac s’est disloqué; la région s’est peu à peu asséchée.

Avant même l’émergence de l’humain, le lac avait commencé à s’assécher en raison des déplacements des plaques tectoniques sous-jacentes. C’était une vaste zone humide, un écosystème idéal au maintien de la vie. Andy Moore, université Rhodes

Un globe à coloniser

Les auteurs pensent que l’ancien écosystème des terres humides a fourni un environnement écologique stable pour que les premiers ancêtres de l’humain moderne y vivent pendant 70 000 ans.

Puis, certains d’entre eux ont quitté leur terre natale il y a de cela entre 130 000 et 110 000 ans

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Les premiers migrants se sont aventurés vers le nord-est, suivis d’une deuxième vague de migrants qui ont voyagé vers le sud-ouest. Une troisième population est restée dans la patrie jusqu’à aujourd’hui. Vanessa Hayes

Ces premières explorations humaines du globe ont mené à la diversité génétique, ethnique et culturelle de l’humain actuel.

Nous savons depuis longtemps que l’humain moderne est apparu en Afrique il y a environ 200 000 ans, mais nous ignorions jusqu’ici où se situait précisément cette patrie. Vanessa Hayes

Cette recherche est fondée sur la généalogie génétique, qui permet de tracer des modèles de migrations.

Ses auteurs ont analysé 200 génomes mitochondriaux, marqueurs génétiques de la généalogie maternelle, prélevés sur des populations vivant actuellement en Namibie et en Afrique du Sud, une région d’Afrique depuis longtemps considérée comme l’un des berceaux de l’humain moderne.

Les tests d’ADN ont révélé la présence rare du plus ancien lignage génétique maternel, appelé L0, encore porté par ces populations.

En observant ce lignage, nous nous sommes demandé d’où venaient ces personnes, où elles vivaient. Nous avons donc étudié la dispersion géographique de ce lignage. Vanessa Hayes

Nous avons fait des analyses spatiales pour remonter le temps, car à chaque fois qu’une migration survient, c’est enregistré dans notre ADN, qui change. Il est comme une horloge de notre histoire, poursuit la généticienne.

Les Khoïsans, premiers humains

En comparant les génomes, les chercheurs ont réussi à isoler un ancêtre commun qui était un ancien Khoïsan, peuple de chasseurs-cueilleurs vivant toujours aujourd’hui.

Selon l’étude, tous les humains vivant actuellement en Afrique et hors d’Afrique partagent ce même ancêtre.

Je crois que nous étions tous des Khoïsans à un moment donné. Vanessa Hayes

Ces Khoïsans, première communauté humaine moderne, auraient vécu dans la même région pendant 70 000 ans, sans en bouger. Comment le sait-on? Parce que le génome est resté identique, sans diverger, de 200 000 à 130 000 ans avant notre ère, environ.

La communauté aurait prospéré dans cette région (grande comme la Nouvelle-Zélande), située au sud du fleuve Zambèze, qui part de l’actuelle Namibie, traverse le nord du Botswana et va jusqu’au Zimbabwe.

Mais certains sont restés, s’adaptant à la sécheresse. Leurs descendants y vivent toujours, et sont restés chasseurs-cueilleurs. Du fait de ce mode de vie ancestral, Vanessa Hayes se doutait que ces Khoïsans portaient en eux cet ancien lignage.

Autre signe : ils parlent un langage à clic, qui fait claquer certaines consonnes avec la langue.

Or, nous savons que le langage à clic est le plus ancien, souligne la chercheuse.

Les Khoïsans qui vivent ici n’ont jamais quitté la patrie ancestrale. Eux savent qu’ils ont toujours été ici, ils se le racontent de génération en génération. Moi, je devais le prouver scientifiquement au reste du monde.  Vanessa Hayes

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Un expert en sécurité nationale à la Maison-Blanche témoigne contre Trump


Un lieutenant-colonel, un officier militaire au Conseil de sécurité nationale des États-Unis a témoigné devant les comités qui enquêtent sur Donald Trump. Son témoignage vient affirmer ce que les deux lanceurs d’alertes avaient laisser entendre. C’est jeudi qu’on sera si les démocrates vont officialiser l’enquête pour la procédure de destitution de Donald Trump. Ce dernier, n’est vraiment pas content.
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Un expert en sécurité nationale à la Maison-Blanche témoigne contre Trump

Un militaire coiffé d'un képi et décoré de médailles, entouré de deux autres militaires, photographiés en gros plan.

Alexander Vindman, officier militaire au Conseil de sécurité nationale des États-Unis arrive au Capitole, le 29 octobre 2019, afin de comparaître devant trois comités qui enquêtent sur une procédure de destitution contre Donald Trump.

PHOTO : THE ASSOCIATED PRESS / MANUEL BALCE CENETA

Radio-Canada

Le principal expert de l’Ukraine au sein du Conseil de sécurité national Alexander Vindman témoigne mardi devant la Chambre des représentants. Il affirme avoir par deux fois sonné l’alarme quant à la pression exercée par Donald Trump sur l’Ukraine.

En uniforme et décoré de médailles, le lieutenant-colonel Alexander Vindman est arrivé mardi au Capitole afin de témoigner de ses préoccupations à l’égard de l’appel qu’avait fait le président Donald Trump à son homologue nouvellement élu de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky.

Ce témoin-clé est le premier officiel en poste à la Maison-Blanche à témoigner devant les membres des comités de la Chambre des représentants qui enquêtent sur une éventuelle destitution du président Trump. Le 25 juillet dernier, Alexander Vindman avait écouté l’appel du président Trump à partir de la Salle de crise aux côtés de collègues du Conseil de sécurité nationale américain et du bureau du vice-président, Mike Pence.

J’étais préoccupé par cet appel, affirme Alexander Vindman durant son témoignage qu’il livre à huis clos, et dont les médias ont obtenu copie. Je ne pensais pas qu’il était approprié de demander qu’un gouvernement étranger enquête sur un citoyen américain et je m’inquiétais des implications que cela pourrait avoir sur le soutien du gouvernement américain envers l’Ukraine.

Lors de cet appel téléphonique dont la Maison-Blanche a publié un compte rendu, Donald Trump avait réclamé une faveur au président Zelensky. Le président américain réclamait que Kiev enquête sur les origines de l’enquête au sujet de l’ingérence de la Russie dans la présidentielle de 2016, ainsi que sur le fils de l’adversaire que Donald Trump pourrait affronter en 2020 : le candidat à l’investiture démocrate Joe Biden.

L’appel du président Trump a été fait quelques jours après qu’il eut gelé une aide militaire qu’avait approuvée le Congrès et qui était destinée à l’Ukraine. L’aide a par la suite été débloquée.

Le président Trump a qualifié d’imposture, mardi, sur Twitter, l’enquête lancée par les démocrates dans la foulée de la plainte d’un lanceur d’alerte.

Pourquoi des gens dont je n’ai jamais entendu parler témoignent-ils à propos de cet appel, a-t-il ajouté, ajoutant avec force majuscules : LISEZ LA TRANSCRIPTION DE L’APPEL ET CE CANULAR DE DESTITUTION N’EXISTERA PLUS.

Deux alertes lancées par Vindman

Né en Union soviétique, Alexander Vindman était arrivé en sol américain à l’âge de trois ans. Ce militaire qui a servi en Irak a ensuite été diplomate et il était présent à la cérémonie d’investiture de Volodymyr Zelensky en compagnie du secrétaire à l’Énergie, Dick Perry.

Au sein du Comité de la sécurité nationale, il a dirigé le bureau des affaires européennes et a agi à titre d’expert de l’Ukraine.

Durant son témoignage, mardi, Alexander Vindman a affirmé aux comités de la Chambre des représentants qu’il n’était pas le lanceur d’alerte et qu’il ignorait qui était ce dernier.

Dès le 10 juillet, le vétéran Vindman avait exprimé des inquiétudes auprès de l’ambassadeur américain à l’Union européenne, Gordon Sondland, qui insistait pour que l’Ukraine enquête sur l’élection américaine de 2016 et sur Burisma. Cette entreprise a déjà compté parmi les membres de son conseil d’administration Hunter Biden, le fils de l’ex-vice-président démocrate Joe Biden.

Alexander Vindman avait alors affirmé à l’ambassadeur Sondland que ses propos étaient inappropriés, que sa requête pour enquêter sur les Biden, père et fils, n’avait rien à voir avec la sécurité nationale et que le Conseil de sécurité nationale n’allait pas recommander de telles enquêtes ni s’y impliquer.

Alexander Vindman contredit ainsi l’ambassadeur Sondland, riche homme d’affaires qui avait donné un million de dollars lors de l’investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche. Lors de sa comparution devant les trois comités de la Chambre des représentants, Gordon Sondland avait déclaré qu’aucun membre du Conseil de sécurité nationale n’avait exprimé de préoccupation et qu’il n’avait lui-même jamais établi de liens entre Biden et Burisma.

Au sujet de l’appel de Donald Trump à son homologue ukrainien, Alexander Vindman affirme avoir fait part de son inquiétude à l’avocat principal du Conseil de sécurité nationale.

J’ai compris que si l’Ukraine menait une enquête sur les Biden et Burisma, cela serait sans doute interprété comme un jeu partisan, ce qui, indubitablement, ferait perdre à l’Ukraine le soutien bipartisan qu’elle avait maintenu jusqu’alors. Tout cela aurait sapé la sécurité nationale américaine, a-t-il déclaré.

Un vote décisif jeudi

La Chambre des représentants américaine tiendra, jeudi, un vote pour l’adoption d’une résolution qui officialiserait l’enquête en vue de destituer le président et qui autoriserait des auditions publiques. Ce premier vote constituera un pas décisif dans la mise en accusation de Donald Trump.

La présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, avait auparavant affirmé que pareil vote n’était pas nécessaire pour lancer des investigations. Elle s’est ravisée; dans une lettre aux démocrates, qui sont majoritaires à la Chambre, Mme Pelosi a affirmé lundi que cette résolution est destinée à renforcer l’enquête menée par les trois comités et, notamment, les demandes de documents et d’assignations à comparaître pour les témoins.

Le texte de la résolution précisera aussi les étapes à suivre en vue de la tenue d’un vote formel pour la mise en accusation du président.

La Constitution prévoit que le Congrès peut destituer le président (ou le vice-président, ou des juges fédéraux, etc.) en cas de trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs.

Avec les informations de Le Monde, Reuters, Associated Press et New York Times

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Des tunnels secrets des Templiers découverts en Israël


Les templiers en ont fait couler de l’encre, en histoire, légende, et même des théories du complot. En Israël, des archéologues ont découvert des tunnels sous la ville qui aurait servi aux Templiers
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Des tunnels secrets des Templiers découverts en Israël

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Les chercheurs ont utilisé des scanners LiDAR pour visualiser les vestiges d’une ancienne forteresse des Templiers. | National Geographic

Julien Claudet

L’ordre du Temple était l’un des ordres militaires et religieux les plus importants de l’histoire. Il est issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge et les membres étaient appelés les Templiers. L’ascension au pouvoir des Templiers et leur chute font encore l’objet de nombreuses études, légendes et même théories du complot. Leur empreinte sur l’histoire reste fascinante. Dans le cadre d’un nouveau documentaire, le Dr Albert Lin de National Geographic a exploité les dernières technologies archéologiques en Israël afin d’enquêter sur l’un des sites les plus importants des Templiers.

L’histoire des Templiers est liée à la Terre sainte et aux croisades. Il n’est donc pas surprenant que le documentaire se déroule dans la ville d’Acre, une ville portuaire d’Israël. Le port d’Acre était au centre des opérations des légendaires chevaliers après la perte de leur quartier général à Jérusalem, lorsque Saladin a conquis la ville en 1187.

Acre est restée sous le contrôle des Templiers pendant un peu plus d’un siècle. Lin et son équipe d’archéologues ont donc enquêté sur ce qui reste visible et caché du quartier général des Templiers. Ils ont également utilisé un système de télédétection par laser (LiDAR), qui leur a permis de visualiser des vestiges sous terrains sans avoir à creuser.

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Lin déclare avoir découvert des tunnels utilisés par les Templiers il y a 800 ans, sous la ville d’Acre, en Israël. Crédits : National Geographic

« Je suis en Israël à la recherche des Templiers. Ces moines guerriers sont légendaires, tout comme leur or », déclare Lin dans le documentaire. « Au cours des croisades, les Templiers se battent pour Dieu, l’or et la gloire. Quelque part dans la ville moderne d’Acre se trouve leur centre de commandement, et peut-être même leur trésor ».

Des tunnels et un poste de garde découverts sous la ville d’Acre

L’équipe a découvert des tunnels tentaculaires sous la ville ainsi qu’un poste de garde, révélant comment les Templiers avaient pu acheminer leurs trésors du port vers leur “tour des trésors”, il y a de cela 800 ans.

vestiges ancien port acre

Vestiges de l’ancien port d’Acre. Crédits : Moreno Soppelsa/ Shutterstock

Cependant, les restes de la tour sont enterrés sous la terre et la roche. Actuellement, aucune fouille ou excavation n’est prévue, car la présence du trésor des Templiers (qui serait aujourd’hui principalement constitué d’archives et de reliques) à cet endroit précis n’a pas (encore ?) pu être confirmée.

forteresse templiers acre modele 3d

Reconstitution 3D de l’ancienne forteresse d’Acre, en Israël. Crédits : National Geographic

L’ordre des Templiers a quitté Acre en 1291, lorsque la ville fut perdue. Le siège fut alors déplacé à Limassol, sur l’île de Chypre. En seulement une décennie, leur présence dans la région avait disparu. Avec la perte totale du contrôle de la Terre sainte par les croisés, le soutien à l’ordre militaire commença à décliner et la fortune des Templiers également

Lorsque le roi de France Philippe IV a pris le pouvoir, la famille royale était profondément redevable aux Templiers, mais le roi a décidé de ne rien rembourser s’il n’y avait pas d’ordre. Les rumeurs circulaient sur l’érosion de la confiance publique des Templiers. Sans ce soutien, le roi arrêta et tortura des membres de l’ordre, produisant de faux aveux au profit du pape Clément V, qui avait officiellement démantelé les Templiers en 1312.

VIDÉO — Le Dr. Albert Lin sur les traces des Templiers :

https://trustmyscience.com/

Le syndrome d’auto-brasserie, ou comment être ivre sans boire d’alcool


Présenter des symptômes d’ivresse, et même un test alcoolémie positive sans boire est-ce possible, ? C’est possible mais rare. Le syndrome d’auto-brasserie, les glucides qui se changent en alcool dans l’estomac. Ce qui ne doit pas être évident à vivre.
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Le syndrome d’auto-brasserie, ou comment être ivre sans boire d’alcool


Photo: Joey Huang via Unsplash

Photo: Joey Huang via Unsplash

Repéré par Thomas Messias

Repéré sur The Independent

Sans avoir rien bu, les victimes de cette maladie peuvent pourtant présenter une alcoolémie alarmante.

Un conducteur américain vient d’être arrêté par la police en raison d’un taux d’alcool deux fois plus important que le maximum autorisé, raconte The Independent. Si l’homme, comme tant d’autres avant lui, a juré sur ce qu’il avait de plus cher qu’il n’avait pas bu une goutte d’alcool, il fait partie des rares personnes à dire la vérité.

Conduit jusqu’à un hôpital pour des analyses plus approfondies, l’homme s’est finalement avéré être victime d’une maladie rare, le syndrome d’auto-brasserie. Perturbé par la présence d’un champignon, son système digestif transformait les glucides en alcool. Des bactéries peuvent également être à l’origine du développement de ce syndrome, qui touche plus fréquemment les personnes obèses, diabétiques, ou souffrant de la maladie de Crohn.

Également touchée par cette maladie, Barbara Cordell a écrit My Gut Makes Alcohol! («Mon intestin produit de l’alcool!»), dans lequel elle revient sur les causes et les conséquences du syndrome. Elle demande notamment au corps médical de faire preuve de plus de vigilance, cette maladie trop rarement diagnostiquée pouvant provoquer des malentendus et des drames.

En 2014, un chauffeur routier atteint par le syndrome perdait le contrôle de son camion, répandant 11.000 saumons sur l’autoroute. Plus récemment, un Américain souffrant de dépression, de problèmes de mémoire et de pics d’agressivité a dû faire des pieds et des mains pour prouver qu’il ne buvait pas en cachette, et que l’ingestion d’une quantité élevée de glucides était responsable de ses problèmes.

Les symptômes de l’alcoolisme, sans l’alcool

L’un des problèmes des personnes atteintes par le syndrome d’auto-brasserie est qu’elles ont énormément de difficultés à prouver qu’elles ne sont pas alcooliques. Certaines sentent l’alcool comme si elles venaient d’en boire, et d’autres sont victimes de nausées et de maux de têtes chroniques, comme si elles vivaient une cuite infinie ou une gueule de bois permanente.

Il est toutefois possible de vivre avec la maladie, à condition de se soigner contre la bactérie ou le champignon responsable, de prendre des probiotiques ou d’adapter son régime alimentaire afin de consommer le moins de glucides possible.

Barbara Cordell dirige actuellement un groupe de parole et de soutien pour plus de 200 personnes touchées. Depuis l’écriture de son livre, elle affirme avoir été contactée par un demi-millier d’hommes et de femmes disant souffrir du même type de maladie. S’il est actuellement impossible de donner des chiffres plus précis, elle semble persuadée que le nombre de victimes du syndrome d’auto-brasserie est bien plus élevé qu’on ne voudrait le croire.

http://www.slate.fr/