Le chat


En fait, le chat même s’il est très indépendant est un compagnon pour beaucoup d’entre-nous, cependant, il est clair qu’il veut ce qu’il a de mieux ….

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Le chat



Le chat semble mettre un point d’honneur à ne servir à rien, ce qui ne l’empêche pas de revendiquer au foyer une place meilleure que celle du chien.


  Auteur : Michel Tournier

Le Saviez-Vous ► Léonard de Vinci et ses remarquables inventions


Léonard de Vinci, n’était pas vraiment un visionnaire avant son temps. Il a pu imaginer certaines inventions, mais c’est aussi inspiré par des ingénieurs de son époque ou par ce qu’il existait déjà bien avant la Renaissance. Il a pu les améliorer, car il était très créatif et un grand savoir scientifique. Même s’il n’aimait pas la guerre, ce sont les armes et qu’un jour l’homme puisse voler qui l’intéressait sans doute le plus.
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Léonard de Vinci et ses remarquables inventions

Léonard de Vinci (1452-1519) est devenu l’emblème des artistes ingénieurs de la Renaissance et, presque par définition, le symbole d’un esprit. Il était à la fois scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain.

Bien peu de ses contemporains étaient sans doute au courant de ses multiples facettes ; elles ont été révélées plus tard, par l’étude des restes de ses carnets de notes. Ces fascinants objets contiennent quelque 13.000 pages d’écriture et de dessins qui associent art et philosophie naturelle, c’est-à-dire, en langage moderne, qui relèvent des sciences naturelles.

Machines volantes, scaphandres de plongée…

Ces dessins ont frappé les Hommes du XXe siècle, non seulement par leur beauté esthétique, mais surtout parce qu’ils donnent l’impression que Léonard de Vinci était un précurseur de l’époque moderne avec ses inventions : machines volantes, scaphandres de plongée ou encore machines préfigurant la révolution industrielle. On sait aujourd’hui qu’il n’était pas exactement un prodigieux génie en avance de plusieurs siècles par rapport à ses contemporains. Certaines de ses machines sont d’ailleurs plus ou moins ébauchées dans des traités d’ingénieurs de son époque (ceux de Francesco di Giorgio Martini, Leon Battista Alberti, Taccola) et il a probablement consulté ces documents. Quoi qu’il en soit, ce qu’il en a tiré est tout de même remarquable. Voici donc un diaporama regroupant quelques-unes des plus belles inventions de Léonard de Vinci.

L’automobile du Codex Atlanticus

Cette machine de Léonard de Vinci est une sorte de précurseur des automobiles. Des engrenages reliés aux roues sont mis en mouvement par l’énergie élastique accumulée dans des arbalètes. On peut trouver des versions plus simples et moins esthétiques de cette machine chez certains ingénieurs et prédécesseurs de Léonard de Vinci, au Moyen Âge et pendant la Renaissance.

Les dessins à gauche en arrière-plan sont extraits du Codex Atlanticus, un recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci conservé à la bibliothèque Ambrosienne de Milan.

© Crochet.david, CC by-sa 3.0

Léonard de Vinci, un des pionniers du parachute

Il est difficile de dire si Léonard de Vinci est bien le premier à avoir inventé le parachute mais il est certainement un des pionniers de ce concept du point de vue scientifique.

Le dessin en arrière-plan est extrait du Codex Atlanticus, un recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci conservé à la bibliothèque Ambrosienne de Milan. Le dessin a probablement été réalisé entre 1485 et 1502.

© Nevit Dilmen, CC by-sa 3.0

La catapulte

Bien que condamnant la guerre, Léonard de Vinci a passé beaucoup de temps à concevoir et dessiner des armes. Comme en témoigne le Codex Atlanticus, il était tout particulièrement fasciné par les catapultes.

Ici, une représentation d’un des dessins qu’il a fait à ce sujet. Il ne s’agit en rien d’une invention car ces armes étaient connues depuis l’Antiquité, mais Léonard y apporte sa touche esthétique si caractéristique.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

La bicyclette

Léonard de Vinci a-t-il inventé la bicyclette ? Cette réalisation est tirée d’un dessin controversé découvert pendant les années 1960 en séparant deux feuillets du Codex Atlanticus qui avaient été collés. Le document est daté de 1493 de la main même de Léonard mais certains pensent que le dessin est un faux.

Toutefois, on trouve dans le Codex Madrid, un autre recueil de dessins de Léonard de Vinci qui nous est parvenu, la description d’une chaîne ressemblant en tout point à la chaîne de vélo figurant sur la bicyclette du Codex Atlanticus. Le mystère demeure.

© (Eloquence), DP

Le char d’assaut

Très connu, le char d’assaut de Léonard de Vinci n’est cependant pas une totale nouveauté ; le concept était latent dès les tours mobiles de combat de l’époque romaine. Ce char se déplace grâce aux huit hommes qui sont à l’intérieur. Léonard pensait que des chevaux ne supporteraient pas d’être enfermés dans ce « tank ».

Sa forme conique est destinée à dévier les projectiles, boulets de canon ou blocs de roche lancés par une catapulte. On pense qu’il était renforcé par des plaques métalliques, selon la conception qu’en avait Léonard. Comme pour l’immense majorité de ses inventions, il n’a jamais été réalisé de son vivant.

© Erik Möller, CCO

La vis d’Archimède et l’ingénierie hydraulique

Léonard de Vinci était passionné par l’ingénierie hydraulique et par les travaux d’Archimède. On voit donc ici une vis d’Archimède mise en rotation à la main et qui pouvait servir de pompe pour faire remonter de l’eau.

© Crochet.david, CC by-sa 3.0

Mitrailleuse ou ribaudequin

Voici une invention qui illustre bien la passion de Léonard de Vinci pour les armes. N’oublions pas qu’il s’était présenté au duc de Milan comme un ingénieur militaire tout autant qu’un artiste. On voit ici l’une de ses mitrailleuses, encore appelées « ribaudequins » au moment du développement des armes à feu en Europe.

© Sémhur GFDL

Machines volantes

Voici une des machines volantes de Léonard de Vinci. Elle semble plus tenir du planeur que des inventions dessinées pour faire du vol battu. Léonard de Vinci était limité par les sources d’énergie disponibles à son époque. Il semble avoir compris au fil du temps qu’il devait s’orienter vers ce type de machine imitant les oiseaux en vol plané. Le but ? Réaliser l’un des plus vieux rêves de l’Homme : voler.

© Diagram Lajard, DP

La grue à plateforme annulaire

Voici un exemple d’une des machines de levage conçues par l’ingénieur Léonard de Vinci. Il s’agit d’une grue à plateforme annulaire. Léonard de Vinci s’est probablement inspiré ici des créations des ingénieurs de l’époque qui servaient à la construction de palais et de dômes tel celui de Florence.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

Le scaphandre

Aucun dessin connu de Léonard de Vinci ne ressemble exactement à cette image de scaphandre. Toutefois, il en existe qui possèdent certains éléments analogues. N’oublions pas que les inventions de Léonard sont des améliorations d’idées qui étaient déjà dans l’air du temps chez ses contemporains. D’ailleurs, des moyens pour aller sous l’eau étaient déjà examinés au Moyen Âge avec des esquisses de solution.

Léonard semble avoir imaginé ici une combinaison de plongée équipée d’un masque, lui-même relié à la surface par des tuyaux amenant l’air au plongeur. Hélas, ce système ne permet pas de plonger en dessous de quelques mètres car les poumons doivent travailler contre la pression de l’eau.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

L’ornithoptère

C’est, semble-t-il, l’un des premiers dessins que Léonard de Vinci ait consacré à ses machines volantes. Il préfigure d’autres versions de l’ornithoptère, cet aéronef dont la sustentation est assurée par des battements d’ailes suivant le principe du vol des oiseaux. Un système de levier transforme des mouvements alternés des pieds et des mains en battements d’ailes. Le dessin est extrait du Codex Atlanticus.

© Special Collections Toronto Public Library, CC by-nc 2.0

L’Homme de Vitruve, le compas et les proportions

L’homme de Vitruve est probablement le dessin le plus emblématique de Léonard de Vinci. Il est le symbole des idéaux de la Renaissance et de l’humanisme, ce courant culturel où l’art, la science et la philosophie n’étaient qu’un et où l’Homme était au centre de l’univers. Annoté et réalisé vers 1490, ce dessin est fait à la plume, à l’encre et au lavis.

L’artiste s’est ici inspiré de sa lecture des théories exposées par Vitruve dans son traité d’architecture. Vitruve était un ingénieur et architecte romain vivant à l’époque de l’empereur Auguste. Le dessin de Léonard est censé représenter des proportions parfaites d’un corps humain idéal. Ces proportions sont basées sur des structures mathématiques et symbolisent l’harmonie de l’univers.

L’Homme de Vitruve est associé ici à un compas, un fac-similé réalisé d’après le folio 696r du Codex Atlanticus de Léonard de Vinci (1514-1515).

© Caroline Léna Becker, CC0 1.0

La scie hydraulique et sa roue à godets

Cette machine est une scie hydraulique inspirée par un dessin extrait du Codex Atlanticus, un recueil de dessins et de notes de Léonard de Vinci conservé à la bibliothèque Ambrosienne de Milan. La scie est entraînée par une roue à godets qui tourne grâce à l’eau et dont le mouvement en rotation est transformé en mouvement vertical. Plusieurs machines de Léonard tirent leur énergie des mouvements de l’eau.

© Alessandro Nassiri, CC by-sa 4.0

La vis aérienne, qui préfigure l’hélicoptère

La vis aérienne est l’une des plus célèbres machines imaginées par Léonard de Vinci ; elle préfigure d’une certaine façon l’hélicoptère. Le dessin que vous voyez date des années 1487-1490. Il illustre une fois de plus l’obsession de Léonard pour le vol.

Son principe est inspiré par la vis d’Archimède, que l’on peut utiliser pour pomper de l’eau et qui avait vivement intéressé Léonard. Celui-ci faisait une comparaison entre l’air à l’eau, et elle était très juste puisqu’il s’agit effectivement de deux fluides.

© Catalogo collezioni, CC by-sa 4.0

Sa vision du bateau à aubes

Léonard de Vinci n’est pas l’inventeur du concept du bateau à aubes : on le trouve déjà dans les œuvres de l’ingénieur et architecte romain Vitruve, mais aussi dans des traités datant du Moyen Âge et même chez les Chinois, il y a plus de 1.000 ans. Toutefois, comme toujours, Léonard en fait des illustrations esthétiques inimitables.

© Crochet.david, CC by-sa 3.0

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Voici à quoi ressemblera un employé de bureau dans 20 ans


Si vraiment, c’est cela qu’un employé de bureau va ressembler,(peut-être exagéré ?) ou même ceux qui passe trop de temps devant un ordinateur mal positionné, cela donne une raison de plus de compenser pour une meilleure santé physique.
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Voici à quoi ressemblera un employé de bureau dans 20 ans

 

Céline Deluzarche
Journaliste

Dos courbé, yeux rouges et varices : le triste sort qui attend les employés de bureau en 2040. © Matt Alexander, PA Wire

Dos courbé, yeux rouges, chevilles gonflées et varices, teint pâle et eczéma : voici Emma, votre future collègue de bureau en 2040.

À l’aide du futurologue comportemental, William Higham, et d’une équipe d’experts, l’entreprise britannique Fellowes, qui fabrique des meubles ergonomiques pour le bureau, a réalisé une statue en cire censée représenter les conséquences des mauvaises habitudes dues au travail moderne.

Emma, votre future collègue de bureau dans 20 ans, n’aura pas une santé très brillante. © Fellowes Brands, YouTube

Emma a ainsi un dos bossu à force d’être avachie devant son ordinateur. Ses yeux sont secs et rouges à cause du temps passé à l’écran. Elle souffre de varices dues au manque d’activité physique. Les mouvements répétitifs sur son clavier ont fait gonfler ses poignets. Emma souffre aussi d’une pilosité excessive dans les oreilles et le nez due à la mauvaise qualité de l’air, d’une peau pâle à cause du manque de lumière naturelle ainsi que de plaques d’eczéma liées au stress.

Cette statue, issue d’une étude détaillée de l’entreprise, est destinée à alerter sur les risques encourus par les travailleurs sédentaires.

« Neuf employés sur dix passent plus de six heures par jour assis et indiquent souffrir de problèmes de santé liées à leur environnement de travail, signale William Higham. Ces effets ne sont pas temporaires mais chroniques et affectent l’ensemble de la population ».

La solution : encourager les employés à bouger plus en utilisant les escaliers ou grâce à des bureaux debout. Un argument efficace pour vendre ses meubles ergonomiques.

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Le vaisseau spatial top secret X-37B a atterri après un record de 780 jours en orbite


Les secrets surtout quand il est question du gouvernement, de l’armée et de l’espace, on peut voir plusieurs théories naître pour essayer de deviner ce qui se passe. Une navette sans pilote a fait plusieurs tests pour la NASA, sans qu’on sache vraiment ce qu’il est question. La particularité est qu’il a battu son propre record du temps en orbite, soit 780 jours. Il a besoin d’être larguée pour aller en orbite, mais il est capable de revenir et d’atterrir. Il y a d’autres technologies en son bord pour être testés.
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Le vaisseau spatial top secret X-37B a atterri après un record de 780 jours en orbite

Le vaisseau spatial top secret X-37B a enfin

U.S. AIR FORCE Le vaisseau spatial top secret X-37B a enfin atterri

Ce temps de vol, c’est un peu la seule certitude qu’on a autour de cet engin mystérieux

  • Par Grégory Rozière

Après avoir passé 780 jours en orbite, le vaisseau spatial top secret X-37B a enfin atterri ce 27 octobre. La petite navette spatiale a battu le record de longévité sans se poser pour un avion militaire américain… qu’elle avait elle-même établi en 2017.

Ce temps de vol, c’est un peu la seule certitude qu’on a autour de cet engin mystérieux.  Dans un communiqué, l’Armée de l’air des États-Unis s’est félicitée du retour de X-37B, le résultat “d’un partenariat innovant entre le gouvernement et l’industrie”.

Le dernier décollage de X-37B remonte au 7 septembre 2017, quatre mois après avoir fini un séjour de 708 jours en orbite. Cette cinquième mission qui vient de se terminer était aussi mystérieuse que les précédentes.

La navette est censée servir de “démonstrateur de technologie spatiale et de plateforme pour des chargements expérimentaux”.Notamment un dissipateur thermique spécialement adapté à l’espace.

Mais rien n’est tout à fait clair dans la navette X-37B. Créée en 1999 par Boeing sur une commande de la NASA, pour un premier lancement en 2002, le vaisseau sans pilote est aux dimensions d’un gros jouet: 8 mètres de long seulement, contre 37 pour une navette classique comme Columbia. Équipée de technologies de pointe, elle est qualifiée de “véhicule de test orbital” pavant la voie pour de futures navettes grandeur nature. 

Larguée d’abord par avion orbital, aujourd’hui par une fusée Falcon, elle est capable de revenir se poser au sol… ce qu’elle a déjà fait durant les quatre précédents vols, eux aussi de longue durée. Car l’histoire de X37-B ne se résume pas à cette dernière prouesse, même si les informations sur les missions précédentes sont rares.

Programme classifié

En 2004 en effet, la NASA a cédé la direction du programme au ministère de la Défense américain en raison de coupes budgétaires… L’armée, quatre ans plus tard, classifiait le projet, ne donnant depuis que des informations au compte-gouttes sur la navette.

On connaît tout de même une partie des technologies expérimentales embarquées:X-37B est ainsi propulsée par un moteur fonctionnant au xénon ionisé, une innovation qui, s’il ne fournit pas une poussée très puissante, permet de rester en orbite basse en dépensant très peu d’énergie…ce qui expliquerait notamment la longueur des missions en vol. 

Mais le secret excite les curiosités, et fait naître les théories. Le ministère de la Défense refuse de rendre public le budget du programme, qui donnerait une indication sur la nature des recherches entreprises. De même, les informations sur le chemin orbital de la navette sont gardées secrètes, ce qui a le don d’irriter les pays soucieux de protéger les secrets que pourraient héberger leur territoire, peut-être situé 300 kilomètres seulement sous l’oeil d’une navette ultra-secrète et ultramoderne.

Théories folles

Si ce silence obstiné s’explique par la nature même des technologies embarquées, il est le terreau de toutes les interprétations. Chasseur de satellites? Brouilleur de communications? Espion envoyé au-dessus des terrains sensibles, comme la Corée du Nord ou le Moyen-Orient? La nature fantaisiste de certaines théories a été démontrée, comme l’éventualité d’un bombardier orbital, mais d’autres ne peuvent être totalement écartées.

L’explication la plus probable, et sans doute la moins excitante, est que X-37B est bel et bien un véhicule de test pour de futures navettes…mais pas seulement. Les technologies éprouvées à bord ne serviront pas qu’au programme spatial civil américain, mais aussi à fournir des innovations dans le domaine militaire: la retenue du ministère de la Défense sur le sujet en est une preuve supplémentaire

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

Mort d’al-Baghdadi : Pourquoi Donald Trump a-t-il procédé à une telle mise en scène ?


Donald Trump était fier d’annoncer la mort du chef du groupe de l’État Islamique, il voulait même mettre en ligne certains passages vidéos lors de l’attaque par les soldats américains (J’espère qu’il ne l’a pas fait.), et l’a commenté d’une manière que je trouve déplorable en temps que président d’un pays.. Il manque un total sens de diplomatie. Cela ne prend pas un diplôme en politique pour comprendre que pour atténuer les dernières semaines difficiles avec la destitution, cela vient l’aider à gonfler son torse de fierté, et d’essayer de supprimer et surpasser tout ce qu’Obama a fait pendants ses deux mandats. Et puis, on sait bien qu’un autre remplace le chef du Deash et le terrorisme n’est malheureusement pas terminée surtout avec Donald Trump qui attise le feu
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Mort d’al-Baghdadi : Pourquoi Donald Trump a-t-il procédé à une telle mise en scène ?


Donald Trump pas peu fier au moment d'annoncer la mort du chef de Daesh

Donald Trump pas peu fier au moment d’annoncer la mort du chef de Daesh — JIM WATSON / AFP

    DAESH Donald Trump a sorti le grand jeu pour annoncer dimanche la mort du chef de Daesh, al-Baghdadi. Une manœuvre politique avec l’objectif clairement affiché de 202

    Le chef du groupe Etat Islamique Abou Bakr al-Baghdadi a été tué dimanche lors d’une opération américaine.

  • Donald Trump n’a pas hésité à mettre en scène l’annonce de cette mort.

  • Une aubaine pour flatter l’ego de ses électeurs, mais également pour préparer les élections présidentielles de 2020.

Donald Trump n’a pas fait dans la demi-mesure au moment d’annoncer la mort d’Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de Daesh, dimanche. Photo de lui et du commandement des forces armées, tweet de pré-annonce, citation tapageuse où il évoque un al-Baghdadi « mort comme un lâche et comme un chien », glorification de sa propre personne, tout y est passé.Mais que cache une telle mise en scène ? La manœuvre est bien sûr avant tout politique. Pour Jean-Eric Branaa, maître de conférences à la Sorbonne sur la politique américaine, une telle appréciation de la mort d’al-Baghdadi s’inscrit dans la logique de sa campagne électorale de 2016, où la lutte contre le terrorisme était un de ses axes forts :

« Il a toujours défendu l’idée qu’il suffisait d’arriver sur place, de poser des bombes et de partir pour régler le problème Daesh. Quelque part, la façon dont est mort al-Baghdadi lui donne raison », note l’universitaire.

Sans parler d’une America plus « great again » que jamais depuis qu’elle a tué l’ennemi public mondial numéro 1 : 

« On retrouve l’idée d’une Amérique forte, qui combat et terrasse le Mal. Il ne faut pas oublier que Daesh a fait plusieurs attentats sur le sol américain, un affront que l’Amérique devait laver », souligne le maître de conférences.

Une communication prévue pour ces électeurs

Une mise en scène aussi tapageuse, est-ce aussi l’occasion pour Donald Trump de faire oublier le retrait des troupes américaines en Syrie et les conséquences dramatiques que cela a eues, tant pour les Kurdes que pour la libération de djihadistes ? Pour Philippe Lagrange, professeur de droit international à l’université de Poitiers et spécialiste de la Syrie, il s’agit d’une coïncidence heureuse mais loin d’être décisive : 

« Ça tombe bien pour lui, mais il faut bien comprendre que sa communication est pensée pour son électorat, qui n’en a pas grand-chose à faire des conséquences du retrait américain. » Au contraire même : « Le retrait américain en Syrie est très populaire pour l’électorat Trumpien, il n’a pas du tout à s’en défendre ou s’en cacher », aquiesce Jean-Eric Branaa.

Ça tombe bien pour ses électeurs, qui ont de quoi être flattés dans leur ego avec ce plan de communication. Même les termes employés pour désigner la mort, « comme un lâche et un chien », avaient un but précis.

 Philippe Lagrange y évoque un « non-sens militaire énorme, risquant d’encore plus énerver les partisans de l’EI. Mais pour l’électeur américain de Trump, quelle victoire, quelle humiliation pour Daesh de voir son leader traité ainsi, quelle revanche pour l’Amérique. »

Prends ça, Barack Obama

Pourtant, une telle communication a aussi un autre but : l’élection de 2020, et une revanche sur Barack Obama.

« Tout le mandat de Donald Trump s’évertue à détruire l’héritage de son prédécesseur », rappelle Jean-Eric Branaa.

Mais un fait d’arme restait intouchable et indélébile : la mort d’Oussama ben Laden, survenue sous le mandat du président démocrate. Or, pour l’élection de 2020, Donald Trump est « persuadé de tomber sur Joe Biden en face de lui, une copie conforme de Barack Obama. » Un homme « ultra-compétent en politique étrangère », puisqu’il fut vice-président pendant les deux mandats démocrates de 2008 à 2016 et qu’il était chargé du volet politique étrangère.

Ce registre a longtemps été le point faible de Donald Trump. Un talon d’Achille dont le président américain a bien conscience. Ce dernier a donc sauté sur l’occasion : 

« Jusque-là, il n’avait jamais réussi à endosser le rôle de commandant en chef. Il fait tout depuis un an pour montrer qu’il est un acteur majeur en politique mondiale : il s’est montré très sage au G7, il a décidé du retrait des troupes en Syrie, et cerise sur le gâteau, il tue al-Baghdadi », énumère Jean-Eric Branaa.

Ce dernier, auteur du tout récent livre Joe Biden, le troisième mandat de Barack Obama, voit donc dans toute cette mise en scène un plan anti-candidat démocrate :

« Quand Joe Biden lui renverra ses erreurs géopolitiques, comme la Corée du Nord ou l’Iran, il pourra toujours rétorquer qu’il a décapité Daesh. »

Et ça, c’est un argument comme Trump les aime : simple et frappant.

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Au Pérou, des archéologues redécouvrent un arbre utilisé par les Incas


Une découverte étonnante au Pérou, une variété d’arbres que l’on croyait disparu. Il aurait été présent pendant la présence des Incas. Cet arbre aurait probablement été utilisé pour des outils, pour guérir certaines maladies et d’huile essentielle
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Au Pérou, des archéologues redécouvrent un arbre utilisé par les Incas

Au Pérou, des archéologues redécouvrent un arbre utilisé par les Incas

Par Claire Frayssinet

Ollanta : voici le nom de cet arbre connu du temps des Incas. Il vient d’être redécouvert par des archéologues péruviens dans la région de Cuzco.

La découverte a été rendue publique mercredi bien qu’elle ait eu lieu il y a plusieurs mois dans le district d’Ollantaytambo, dans la province d’Urubamba, au nord-est de Cuzco. Un groupe d’archéologues péruviens a identifié une variété d’arbre datant de l’ère Inca (entre 1100 et 1500). Alors qu’on croyait l’espèce disparue, les archéologues ont eu la bonne surprise de découvrir plusieurs « survivants » au milieu d’autres espèces indigènes.

C’est l’archéologue Guillermo Miranda Almaráz qui a confirmé cette découverte après plusieurs années de recherche et de centaines de kilomètres parcourus dans toute la région impériale. Il a noté que plusieurs arbres ont poussé dans une zone proche des terrasses incas. Lors d’une annonce faite à la presse locale et à l’Agence France Presse le mercredi 23 octobre, Guillermo Miranda Almaráz s’est réjouit d’une telle découverte :

« Nous avons réussi à découvrir cette espèce arboricole inca native, nommée ‘ollanta’ (..) qui va avoir une très grande importance dans le travail historique et archéologique ». Il a ajouté, « Nous voulons qu’il soit reconnu comme un arbre de l’ère Inca et que la gorge de Pumapaqcha soit déclarée zone de conservation régionale de la forêt andine ».

Cet arbre des endémique des Andes était connue grâce aux écrits de chroniqueurs des 15ème et 16ème siècles. On présume que les feuilles et le tronc de l’arbre ont été utilisés pour la fabrication d’outils et la guérison de certains maux car les feuilles permettent notamment de produire de l’huile essentielle.

L’Ollanta, qui peut atteindre 25 mètres, fait partie de la famille des verbénacées, tout comme la verveine. Cette famille de plantes est répandue à travers le monde et plus particulièrement dans les zones tropicales et tempérés.

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Mieux valider la mort cérébrale


Avant de déclarer une personne de mort cérébrale, il y a tout un protocole à respecter. Quand il n’y a pas de circulation sanguine qui entre dans le cerveau, on déclare avec d’autres signes que la personne est morte. Sauf que dernièrement, avec l’imagerie médicale ont fini par constater qu’il peut y avoir un filet de sang qui entre dans le cerveau, ce qui laisse un malaise pour déclarer la personne décédée. Des études sont en cours pour mieux assuré qu’une personne est bien morte.
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Mieux valider la mort cérébrale


Des médecins procèdent à l’évaluation clinique d'un patient qui serait en état de mort cérébrale.

Le Dr Chassé et un collègue procèdent à l’évaluation clinique d’un patient qui serait en état de mort cérébrale.

PHOTO : RADIO-CANADA

L’ajout d’un outil pour évaluer la circulation sanguine dans le cerveau aiderait à préciser la mort cérébrale.

Danny Lemieux

On croyait tout savoir de la mort. Or, elle renferme encore des parts d’ombre qui provoquent un malaise au sein de la communauté médicale. Une étude pancanadienne menée par un intensiviste québécois vise à les éclaircir. Son enjeu est grand, très grand. Les conclusions pourraient permettre d’améliorer l’accessibilité au don d’organes.

Le cœur ne bat plus. La respiration cesse. Quelques secondes plus tard, le cerveau s’éteint. Pratiquement tout le monde meurt ainsi. Mais il arrive que le cerveau meure en premier. C’est la mort cérébrale; 1 % des décès surviennent de la sorte.

Cela survient à la suite d’un trauma crânien, d’un accident d’automobile par exemple. À ce moment, les blessures neurologiques sont très graves. Ensuite, il y a les cas où le cerveau saigne, comme lors d’un anévrisme ou d’un accident vasculaire cérébral.

Dr Michaël Chassé, Centre hospitalier de l’Université de Montréal

La mort cérébrale est irréversible. Un cerveau mort n’envoie plus de signaux nerveux au reste du corps. Les poumons, les reins, le foie cessent alors de fonctionner. Le cœur, un organe autonome, continue de fonctionner. Les organes du patient sont maintenus en vie grâce au respirateur artificiel.

Diagnostiquer la mort cérébrale exige un protocole strict. Accompagné d’un second spécialiste, un intensiviste procède à l’évaluation clinique. Leur attention se porte sur l’état du tronc cérébral. Le tronc cérébral se situe à la base du cerveau. C’est lui qui contrôle les réflexes vitaux. La mort cérébrale se produit lorsque la circulation sanguine s’arrête au cou, n’entre plus dans la boîte crânienne.

Pour confirmer la mort cérébrale, on teste les réflexes du patient. On stimule entre autres la pupille. On appuie sur les points sensibles à la douleur. En l’absence de réflexes, on débranche ensuite le respirateur artificiel pendant 10 minutes. Les deux experts restent là à observer.

Un patient aux soins intensifs qu’on débranche va respirer presque immédiatement. Un patient en mort cérébrale, lui, ne respirera pas. Dr Michaël Chassé

Il arrive dans certains cas que le traumatisme crânien soit si sévère que les médecins ne peuvent tester ses réflexes, c’est le cas de certains accidentés de la route ou de personnes gravement brûlées.

Dans ce cas, on a recours à l’imagerie médicale, notamment l’angiographie cérébrale. Les médecins doivent s’assurer d’une chose : y a-t-il ou non une circulation sanguine dans le cerveau?

Présentement, la loi, basée sur des fondements scientifiques, dit que s’il y a du sang qui circule dans la tête, le patient est vivant. À ce moment, nous ne pouvons pas déclarer le décès du patient. On ne peut donc pas demander à la famille si elle consent au don d’organe.

Dr Michaël Chassé

L’imagerie médicale permet d'établir s'il existe une circulation sanguine dans le cerveau.

L’imagerie médicale permet d’établir s’il existe une circulation sanguine dans le cerveau.

PHOTO : RADIO-CANADA

Or, au fil des ans, ce test d’imagerie médicale a permis de révéler quelque chose d’étonnant. Chez environ 40 % des patients qui l’ont subi, on a détecté la présence d’un petit filet de sang dans le cerveau. Cela ne veut pas dire que ces patients ont une chance de survie, qu’ils pourraient se réveiller, mais d’un point de vue médical, cette situation cause un malaise.

« Ces quantités minimes de sang, on ne sait pas si elles sont suffisantes pour supporter la vie. On peut avoir du sang qui entre dans la tête sans que le sang se rende aux cellules. Parce que ce qui est important c’est que le sang soit capable de nourrir les cellules pour les faire fonctionner », explique le Dr Michaël Chassé.

Je crois qu’il y a des situations où même s’il y a un peu de sang, même s’il y a quelques cellules fonctionnelles dans le cerveau, le patient est décédé parce qu’il n’y a plus aucune autre fonction vitale significative qui est soutenue.

Dr Michaël Chassé

Le médecin a mis en place son étude pour éliminer ce doute. Il s’est donc tourné vers la tomodensitométrie perfusionnelle. Contrairement à l’angiographie qui prend une image fixe, cet appareil suit le sang dans le cerveau. Il permet de vérifier si les globules rouges parviennent jusqu’aux cellules pour les nourrir.

L’étude n’est pas encore terminée. Pour l’instant, les médecins maintiennent le statu quo.

Lorsqu’il y a un doute dans la tête des médecins, le patient n’est pas déclaré comme décédé. On ne peut prélever les organes d’un patient si le patient n’est pas scientifiquement et légalement décédé. À ce moment-là, la famille a le choix de maintenir le respirateur artificiel ou bien de demander la fin des traitements actifs.

Dr Michaël Chassé

Le flou scientifique engendré par la présence de sang chez certains patients en mort cérébrale n’est pas sans conséquence.

L’état du patient peut se détériorer. Cette détérioration peut endommager les organes. S’il y a trop de détérioration, nous ne pourrons procéder au prélèvement des organes.

Dr Michaël Chassé

Jusqu’à présent, le cerveau de 201 patients canadiens a été analysé. Les conclusions de l’étude devraient être rendues publiques au printemps prochain.

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