Vérification


Bien que nous aimons raconter des choses, il est quand même important de vérifier si nos propos sont vrais, ce qui n’est sans doute pas toujours facile. Sauf que, raconter des rumeurs peut détruire des réputations de bien des gens.

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Vérification


Il faudrait s’imposer cette règle: Ne jamais répéter un propos malveillant sans en avoir vérifié le contenu. Il est vrai qu’on ne dirait plus rien.


André Maurois

Le Saviez-Vous ► Pourquoi les bus scolaires sont-ils jaunes


Depuis que les élèves ont repris la route de l’école, les autobus scolaires sillonnent les rues pour amener des enfants qui habitent trop loin. Il est facile de distinguer ces autobus par leur couleur. Seuls les autobus jaunes (plutôt une couleur entre jaune et orange) pour destiner à l’école portant cette couleur. Cela a été choisi suite à une étude en 1939 auprès de professeurs, des constructeurs d’autobus et d’experts en peinture qui sont arrivés a cette couleur que nous connaissons aujourd’hui.
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Pourquoi les bus scolaires sont-ils jaunes

Charlotte Dupon

Éléments immanquables du paysage urbain américain, les bus scolaires sont le symbole de l’école américaine. Mais pourquoi sont-ils jaunes?

La raison est toute simple: visibilité et sécurité. C’est à partir de 1939, après une conférence organisée par le Professeur Franck W. Cyr à l’université de Columbia sur la sécurité des bus scolaires, qu’il a été décidé de mettre en place cette mythique carrosserie jaune.

Après avoir fait le tour des États-Unis pour analyser la sécurité des transports scolaires, Frank W. Cyr en vient à la conclusion que seulement quelques États avaient des mesures de sécurité pour ces transports, mais la plupart n’étaient pas suffisantes pour assurer la sécurité des enfants.

« Le professeur Frank W. Cyr voulait être sûr que les enfants soient en sécurité dans les bus scolaires, qu’il y ait une manière sécurisée et uniformisée pour les enfants d’aller à l’école», explique Ryan Gray, rédacteur en chef du magazine School transportation news.

C’est pour cette raison qu’il regroupe des professeurs, des constructeurs d’autobus et des experts en peinture pour une conférence financée par la fondation Rockefeller. De cette conférence naît un rapport de 42 pages établissant des standards de sécurité pour les bus scolaires, dont une couleur identique : le jaune.

En effet, les humains remarquent la couleur jaune plus vite que toutes les autres couleurs. Elle est aussi particulièrement visible dans la pénombre du matin et du début de soirée, moments de la journée pendant lesquels les bus sont en service.

En décidant cela, les experts espéraient que les personnes repèreraient les bus plus rapidement et qu’ils seraient plus prudents sachant que  des enfants sont à bord.

La couleur sélectionnée, entre l’orange et le jaune, est appelée après la conférence “National school bus chrome”. Elle est renommée “national school bus yellow” en 2010.

https://frenchmorning.com/

Des scientifiques publient le premier Atlas mondial des vers de terre



Les vers de terre ces mal-aimés pourtant, les vers sont vraiment important pour l’écosystème. Des chercheurs se sont intéressés à cette petite bête en cartographiant leur présence dans 57 pays sur plus de 6 900 sites. Ceci est dans le but de comprendre l’impact de l’activité humaine sur la santé de la terre. Pour le moment, ils ne savent pas encore l’impact des changements climatiques sur eux.
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Des scientifiques publient le premier Atlas mondial des vers de terre

Des scientifiques publient le premier Atlas mondial des vers de terre© Pixabay

Par Claire Frayssinet

Une équipe de chercheurs a compilé les données de 140 études pour établir une cartographie des vers de terre à travers le monde. L’objectif est de mieux comprendre comment les activités humaines ont un impact sur cet animal indispensable à la bonne santé de la terre.

Ce sont les héros méconnus de nos écosystèmes et pourtant les vers de terre sont aujourd’hui en danger. Des chercheurs de l’Université de Leipzig en Allemagne ont donc voulu en savoir plus sur la situation de ces animaux. Dès 2016, ils ont commencé à contacter tous les chercheurs s’intéressant aux vers de terre qu’ils pouvaient localiser afin d’agréger un maximum de données. Au final, 141 scientifiques ont fourni des chiffres et des noms d’espèces provenant de plus de 6 900 sites dans 57 pays.

Les résultats de cette méta-analyse qui vient d’être publiée dans la revue scientifique Science montrent que les changements climatiques pourraient avoir des « effets substantiels » sur les vers de terre. Les données collectées montrent que les variables climatiques, en particulier les précipitations et la température, sont les prédicteurs les plus importants de la biodiversité des vers de terre à l’échelle mondiale.

Contrairement à de nombreuses espèces végétales et animales, où la biodiversité est plus riche sous les basses latitudes tropicales, le nombre d’espèces et l’abondance des vers de terre sont plus faibles sous les tropiques que dans les régions tempérées. Cependant, l’étude ne permet pas encore de savoir comment les communautés de vers de terre réagiront aux changements climatiques en cours, ni quels en seront les impacts pour le fonctionnement général des écosystèmes terrestres.

Les vers de terre, ingénieurs de la biodiversité

Les vers de terre sont présents sur tous les continents, à l’exception de l’Arctique. Ce sont plus de 6 000 espèces qui sont aujourd’hui connues et, dans certaines zones, on peut trouver jusqu’à 150 vers au mètre carré. D’ailleurs, leur biomasse, c’est à dire le poids total de tous les individus, dépasse parfois celle de tous les mammifères sur une même zone ! Lorsque le sol n’est pas gelé (permafrost), trop humide, acide ou complètement sec (déserts), les vers modifient le fonctionnement des écosystèmes en creusant des trous qui oxygènent la terre, en mélangeant les composants du sol et en mangeant des débris organiques. Ainsi, ils alimentent de nombreux services écosystémiques, tels que la fourniture d’éléments nutritifs, l’approvisionnement en eau douce, le stockage de carbone ou la dispersion des semences.

https://www.geo.fr

Des archéologues reconstruisent le visage d’un homme mort en Ecosse il y a plus de 600 ans


Un autre visage a été reconstitué. C’est un homme venant de la période médiévale. Ils ont pu établir qu’il n’avait plus de dents et souffrait d’arthrose. Il était l’un des squelettes des mieux conserver parmi une soixantaine de défunts entre 18 et 46 ans et des ossements humains qui appartenait à plus de 300 personnes et de différentes époques.
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Des archéologues reconstruisent le visage d’un homme mort en Ecosse il y a plus de 600 ans


Des archéologues reconstruisent le visage d'un homme mort en Ecosse il y a plus de 600 ansDes archéologues ont reconstitué le visage d’un homme mort en Ecosse il y a plus de 600 ans.© AOC Archeology Group

Par Emeline Férard –

Des archéologues ont reconstruit le visage d’un homme enterré il y a plus de 600 ans dans la ville d’Aberdeen en Ecosse. Répertorié sous le nom de SK 125, le défunt était âgé de plus de 46 ans et souffrait vraisemblablement de problèmes dentaires.

Plus de 600 ans après sa mort, un homme vient de ressortir de l’oubli. Et par la même occasion, de retrouver un visage. En Ecosse, des archéologues ont reconstitué l’apparence de cet individu en utilisant ses ossements découverts par hasard dans la ville d’Aberdeen. Ils sont apparus dans les sous-sols du site de l’Aberdeen Art Gallery lors de travaux de développement démarrés en 2015.

En étudiant le squelette répertorié sous le nom de Skeleton 125 (SK 125), les spécialistes ont déterminé que l’homme était âgé de plus de 46 ans et devait mesurer entre 1,59 et 1,66 mètre, soit une taille inférieure à la moyenne masculine écossaise à cette période médiévale. Ses ossements ont également révélé des informations précieuses sur son état de santé.

D’après le bilan dressé par l’AOC Archeology Group, société privée en charge des fouilles, il souffrait d’une « maladie dentaire avancée » qui avait provoqué une perte de dents, des problèmes de gencives, des caries et un abcès chronique. En outre, son squelette a montré des traces d’arthrose au milieu et en bas du dos, qui devait probablement être source de douleurs.

Si l’on ignore les causes de son décès, les archéologues ont pu obtenir quelques informations sur son histoire. Des analyses suggèrent que l’homme ne serait pas originaire d’Aberdeen mais qu’il aurait peut-être passé ses jeunes années dans une autre région telle que les Highlands écossais ou les îles des Hébrides extérieures, avant de finir ses jours à ou à proximité d’Aberdeen.

Scruter le crâne pour reconstituer un visage

Pour aller plus loin, l’équipe d’AOC Archeology Group a tenté de reconstituer ce à quoi l’individu pouvait ressembler. Pour ce faire, l’artiste Hayley Fisher a photographié et mesuré le crâne du défunt, avant de réfléchir à la façon dont les muscles pouvaient y être attachés. Ceci lui a permis de reconstruire un modèle numérique du visage de SK 125.

« En utilisant cette information, l’artiste a ensuite pu ajouter la peau et nous livrer la personne que l’on voit aujourd’hui », a expliqué Paula Milburn, archéologue de AOC Archaeology Group au site LiveScience.

Le visage laisse voir un homme dégarni, aux cheveux grisonnants, au front et à la mâchoire larges, aux yeux rapprochés et à la bouche quasiment édentée.

Les spécialistes ont minutieusement analysé le crâne retrouvé pour reconstituer le visage de l’homme. – AOC Archeology Group

Les mesures réalisées ont permis d’aboutir à une apparence relativement fidèle, d’après la spécialiste. Elle a cependant souligné que la couleur des cheveux et des yeux étaient le fruit de l’interprétation de l’artiste.

« SK 125 nous apporte un premier aperçu fascinant de l’une des personnes inhumées sur le site de l’Aberdeen Art Gallery il y a plus de 600 ans », s’est-elle réjouie dans communiqué.

60 squelettes et plus de 4.000 restes humains

Skeleton 125 n’est en effet pas le seul défunt découvert sous l’Art Gallery. L’édifice a été construit en 1885 sur le site d’un ancien couvent dominicain et de son église remontant au XIIIe siècle et détruits au XVIe siècle. Lors des travaux de développement, les fouilles ont ainsi révélé un ossuaire en briques rouges avec trois cercueils victoriens recelant de nombreux ossements humains.

Elles ont également mis au jour des tombes comprenant une soixantaine de squelettes complets dont SK 125 et des milliers de fragments d’os humains. D’après l’étude menée, ils appartiendraient à au moins 380 individus différents et les plus vieux dateraient d’entre 1050 et 1410. Si SK 125 a retenu l’attention grâce à son bon état de conservation, les autres squelettes ont aussi livré quelques-uns de leurs secrets.

Parmi les 60 défunts, 56 seraient des adultes, 26 hommes et six femmes, âgés de 18 à 46 ans pour les plus vieux. Tous porteraient les traces d’une vie active, physique et laborieuse et de problèmes dentaires fréquents. Les quatre autres squelettes appartiendraient à un adolescent de 13 ans et des enfants âgés de six, huit et onze ans.

Outre les ossements, les archéologues ont identifié des artéfacts dont des accessoires vestimentaires et des ornements personnels. Des ossements d’animaux et des fragments de poterie et de verre ont également apporté un éclairage sur les activités de l’époque. Toutefois, les recherches et les analyses sont loin d’être terminées.

Les chercheurs prévoient notamment de réaliser des datations pour évaluer de façon plus précise l’âge des squelettes, dont SK 125.

« Une fois que tout aura pu être analysé, nous serons capables de dresser un portrait détaillé des personnes enterrées à cet endroit », y compris leur âge, leur sexe, leur santé et leur mode de vie, a conclu Paula Milburn.

https://www.geo.fr/histoire

Menacées par les flammes, 180 000 personnes sommées d’évacuer en Californie


L’incendie qui consume tout au passage ne semble pas s’apaiser. La météo lui est profitable avec un temps sec, l’humidité faible et de bons vents lui donne de l’ampleur. Une ville est vidée de ses habitants, car elle est dans la zone à risque.
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Menacées par les flammes, 180 000 personnes sommées d’évacuer en Californie

Un édifice ravagé par le feu près de la ville de Healdsburg

Alimenté par des vents chauds et un sol sec, le feu avance, brûlant tout sur son passage.

PHOTO : REUTERS / STEPHEN LAM

Agence France-Presse

Quelque 180 000 personnes ont été sommées d’évacuer à cause de l’incendie « Kincade Fire » au nord de San Francisco, a indiqué dimanche le bureau du shérif du comté de Sonoma, où les flammes ont déjà ravagé plus de 12 000 hectares.

Selon l’agence des pompiers de Californie, Cal Fire, le sinistre, qui a démarré mercredi soir, n’était contenu qu’à 10 % dimanche matin, soutenu par des conditions météo exceptionnellement favorables.

C’est la plus importante évacuation de mémoire du comté de Sonoma, a indiqué le bureau du shérif via son compte Twitter.

Tôt dimanche matin, il avait annoncé l’ordre d’évacuer plusieurs zones situées immédiatement au nord de Santa Rosa, ville qui compte elle-même près de 180 000 habitants.

Une ferme menacée par un feu qui progresse.

Un incendie dans Valle de Guadalupe, en Basse-Californie.

PHOTO : REUTERS

La police de la ville a ensuite ordonné l’évacuation de la moitié nord de la commune.

Plusieurs centres d’hébergement d’urgence affichaient complet, a indiqué la chaîne d’information locale ABC7, et Santa Rosa a dû fermer l’un d’entre eux, le Finley Community Center, qui se trouvait dans la zone à évacuer.

Tous les détenus de la prison North County Detention Facility ont été déplacés et le Sutter Santa Rosa Regional Hospital a été évacué.

Une partie de l’autoroute 101, principale route qui traverse Santa Rosa, a été brièvement coupée à la circulation.

Le point le plus au sud au sein des zones à évacuer se situe à 70 km de San Francisco à vol d’oiseau.

Les autorités ont fait montre de précautions avec, en tête, le Camp Fire, un autre incendie qui avait fait 86 morts dans le nord de l’État, en novembre 2018.

Santa Rosa se remet elle à peine du Tubbs Fire, qui avait dévasté, en octobre 2017, le quartier de Coffey Park, détruisant plus de 1400 bâtiments.

Un édifice ravagé par le feu au milieu d'un vignoble

Un édifice ravagé par le feu au milieu d’un vignoble à Geyserville, en Californie.

PHOTO : REUTERS / STEPHEN LAM

La progression du feu du nord vers le sud était facilitée par un temps sec, un taux d’humidité très faible (14 %) et un vent soutenu, avec des rafales pouvant aller jusqu’à près de 130 km/h.

Le service de météorologie nationale (NWS) tablait sur des vents encore importants tout au long de la journée de dimanche, avant une accalmie lundi. La semaine à venir s’annonçait tout aussi sèche que le week-end.

Relativement préservées lors des précédents incendies de ces dernières années, plusieurs propriétés du comté de Sonoma, connu mondialement pour ses vins, ont été attaquées par les flammes.

Plusieurs vidéos ont notamment montré le principal bâtiment de la Soda Rock Winery, vieux de 150 ans, devenu un brasier géant, à Healdsburg.

Selon le San Francisco Chronicle, une autre propriété de Healdsburg, la Field Stone Winery, a également été touchée par l’incendie, de même que Moville Vineyards.

Cela va prendre beaucoup de temps de maîtriser le feu, a déclaré le responsable technique du comté de Sonoma, David Rabbitt, à la chaîne locale ABC7.

Quelque 3000 personnes étaient mobilisées pour combattre l’incendie, qui a démarré au nord-est de Geyserville, mercredi soir.

Le fournisseur d’électricité PG&E avait annoncé prévoir de couper préventivement le courant à 940 000 foyers à partir de samedi après-midi, dans 36 comtés de cette région, en raison de ces conditions météorologiques exceptionnelles.

Les autorités locales n’ont pas encore déterminé l’origine du sinistre, mais PG&E a fait état d’un incident sur l’une de ses lignes près du point d’origine du Kincade Fire, seulement sept minutes avant le départ des flammes, selon plusieurs médias locaux.

Plus au sud de la Californie, où sévissait un autre incendie, le Tick Fire, la plupart des avis d’évacuation ont été levés. Le feu avait forcé des dizaines de milliers de personnes à quitter leur maison près de Santa Clarita, au nord de Los Angeles.

https://ici.radio-canada.ca/

Économiser du temps en cuisine a un coût


    Les épiceries et comptoirs de repas, veulent nous faire économiser du temps, alors ils offrent des fruits, des légumes, lavés, épluchés, coupés et emballés. Il y a aussi d’autres produits comme des sachets de gruau qu’on a qu’à ajouter l’eau, des plats tout préparer etc … Cela permet effectivement d’économiser le temps, mais ce qu’on ne dit pas, c’est qu’ils font des profits de 100 à 150 %. Sans parler du surplus d’emballage qui augmente.
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    Économiser du temps en cuisine a un coût

    Un bol rempli de quartiers de pamplemousse.

    En optant pour un petit bol de pamplemousse déjà préparé, on gagne 2 minutes 12 secondes.

    PHOTO : RADIO-CANADA

    Barbara Ann Gauthier

    Précoupés, prélavés, précuits, préportionnés : l’industrie alimentaire offre tout un arsenal d’aliments avec la promesse de faciliter la vie au consommateur et de lui faire économiser du temps. Mais qu’en est-il vraiment?

    L’épicerie a voulu savoir combien de temps nous gagnons et combien cela nous coûte, en faisant l’exercice de comparer le prix et le temps d’aliments préparés à des aliments non préparés.

    Trois repas d’une journée pour une seule personne, totalisant 16 aliments différents, ont été évalués.

    Par exemple, le petit déjeuner maison composé d’un pamplemousse, d’un bol de gruau, d’un yogourt avec noix et d’un café a été comparé à son équivalent préportionné. Au total, 4 minutes 7 secondes ont été économisées, mais cela a coûté 2,91 $ de plus.

    En optant pour le pamplemousse déjà préparé, on gagne 2 minutes 12 secondes. Cela nous évite de l’éplucher, de le couper et d’en faire une portion.

    Acheté entier, il coûte 0,66 $ pour 90 grammes de chair, comparativement à 2,19 $ pour la même quantité en petit pot. Une économie d’argent qui exige juste un peu de temps et d’effort.

    Des suprêmes de pamplemousse.

    Éplucher et couper soi-même le pamplemousse prend un peu plus de temps.

    PHOTO : RADIO-CANADA

    La version maison du yogourt saupoudré de noix a nécessité 56 secondes à préparer, mais elle a coûté 0,76 $ de moins que la version déjà assemblée.

    Quant au bol de gruau, le temps de préparation est le même pour un gruau déjà portionné contre un gruau non portionné. Ici, on évite de mesurer la quantité de céréales à préparer. Cela coûte 0,27 $ de plus.

Ce n’est pas tant que ça prend beaucoup plus de temps, mais c’est ce qui nous permet de penser qu’on va mettre ce temps-là à autre chose.

Jacques Nantel, professeur de marketing, HEC Montréal.

Autre exemple : le café en dosette comparé au café préparé avec un filtre réutilisable. On gagne 41 secondes, mais on paie la tasse deux fois plus cher.

Le signal qu’on vous donne, c’est : voici une partie qui n’est pas plaisante pour vous dans votre journée, consacrez donc votre temps à faire quelque chose de mieux, nous, on va s’occuper de la partie non plaisante. Ce qu’on ne vous dit pas, évidemment, c’est combien on va vous faire payer pour s’occuper de la partie qui ne vous plaît pas, ajoute Jacques Nantel.

Un petit déjeuner composé d'aliments emballés individuellement.

L’industrie alimentaire offre toute une variété d’aliments préparés afin de vous faciliter la vie.

PHOTO : RADIO-CANADA

Des marges de profits qui peuvent atteindre 150 %

En épicerie, les comptoirs de prêt-à-manger offrent en quantité fruits et légumes précoupés. Ces produits génèrent de grandes marges de profits pour le détaillant.

Par exemple, des bâtonnets de carottes s’affichent à 7,50 $ le kilo, alors qu’un sac de carottes peut se vendre la moitié moins cher.

On parle d’un profit moyen brut sur des produits de base d’à peu près 19-20 %, là on est rendu dans le 100-150 % facilement.

Jacques Nantel, professeur de marketing, HEC Montréal.

Perte des savoirs culinaires

Certains aliments vendus pour faciliter la vie au consommateur ont de quoi étonner. Pommes coupées en quartiers, pommes de terre enveloppées de papier d’aluminium, prêtes à mettre au four, oeufs cuits durs écalés sont autant de produits conçus pour éviter la plus élémentaire des préparations.

On a perdu beaucoup notre relation avec les aliments, avec la préparation d’aliments. On dirait qu’on fait beaucoup de recettes quand on va recevoir des gens, mais pour tous les jours, on veut éviter tout ça, puis on achète du tout fait, précise Marlène Hutchinson, spécialiste en environnement, Cycle Environnement.

Coûts collatéraux, coûts environnementaux

Et ce tout fait produit une quantité considérable d’emballages.

Le dommage de plus, c’est vraiment l’emballage supplémentaire qui est requis aux aliments pour avoir une durée de vie plus longue. Si on prend l’exemple d’un pamplemousse qui a déjà sa protection naturelle, une fois qu’il est coupé, on a besoin d’y mettre une nouvelle protection et on a besoin en plus de le réfrigérer pour garder sa durée de vie, contrairement à un pamplemousse qui peut rester sur la tablette, explique Marlène Hutchinson.

Des emballages de produits individuels en plastique vides.

Les emballages générés par le prêt-à-manger ne représentent qu’une petite partie de l’impact environnemental global de ces produits.

PHOTO : RADIO-CANADA

Les emballages générés par le prêt-à-manger ne représentent qu’une petite partie de l’impact environnemental global. Le coût environnemental doit tenir compte du cycle de vie des emballages pour offrir un portrait juste de la réalité.

C’est sûr qu’on voit beaucoup l’emballage, mais l’impact va plus loin que ça. Il va aussi dans la préparation, il va dans la réfrigération, il va dans l’espace supplémentaire requis, l’espace supplémentaire des tablettes réfrigérées en supermarché, l’espace supplémentaire dans nos frigos chez nous. Tout ça aussi a un impact.

Marlène Hutchinson, spécialiste en environnement, Cycle Environnement.

Au terme de l’exercice de comparaison, L’épicerie constate que pour trois repas, une personne seule gagne 23 minutes dans sa journée en utilisant du préportionné, mais elle a 15 $ de moins dans ses poches. C’est un manque de 105 $ par semaine et de 420 $ par mois. Et si on multipliait ce coût pour une année, un couple, une famille?

https://ici.radio-canada.ca/

Après un tragique acci­dent de voiture, il reçoit une greffe du visage histo­rique


Robert Chelsea a eu un accident de voiture causé par un chauffeur ivre. Il a été complètement défiguré. La première fois qu’on lui a proposé une greffe du visage, il a refusé et pour cause, le donneur était blanc. Puis un autre donneur, un afro-africain lui a été offert. Il est le 15e aux États-Unis à recevoir un greffe facial, mais le premier afro-américain à recevoir une transplantation complète du visage et aussi le plus vieux.
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Après un tragique acci­dent de voiture, il reçoit une greffe du visage histo­rique


Crédits : Time Maga­zine

par  Adrien Gingold

Il y a six ans, Robert Chel­sea a été complè­te­ment défi­guré et brûlé au troi­sième degré sur plus de la moitié de son corps suite à un tragique acci­dent de voiture. Cette semaine, il est retourné chez lui suite à une trans­plan­ta­tion faciale complète histo­rique, relate le maga­zine Time.

Après avoir eu des ennuis méca­niques avec sa voiture, Robert Chel­sea s’était garé en bordure de cette route de Los Angeles. Il a alors été violem­ment percuté par un chauf­fard ivre, puis brûlé par la voiture en feu. Ce n’est qu’en 2018 qu’on a proposé une trans­plan­ta­tion faciale à Robert Chel­sea, qui a décliné l’offre : il est afro-améri­cain, et on lui propo­sait la peau d’un donneur blanc.

Un an plus tard, les méde­cins ont enfin trouvé une méla­nine corres­pon­dant à celle de l’ac­ci­denté. Et en juillet dernier, Robert Chel­sea est ainsi devenu le premier patient noir à rece­voir une greffe faciale complète – mais aussi le plus vieux, à 68 ans. Selon l’éta­blis­se­ment, un autre patient noir avait reçu, en 2007, à Paris, une greffe partielle du visage.

Sa greffe aura néces­sité en tout une tren­taine d’opé­ra­tions, 16 heures et le travail de 45 méde­cins, infir­mières, anes­thé­sistes et cher­cheurs.

Après une longue conva­les­cence, Robert Chel­sea, très ému et éprouvé, a enfin pu rentrer chez lui :

« Que Dieu bénisse le donneur et sa famille qui ont choisi de faire don de ce précieux cadeau et de me donner une seconde chance. Les mots ne peuvent décrire comment je me sens. Je suis submergé de grati­tude. »

Robert Chel­sea espère que son expé­rience fera réflé­chir sur le don d’or­ganes, et notam­ment au sein de la commu­nauté afro-améri­caine. Robert Chel­sea est devenu le quin­zième patient à rece­voir une trans­plan­ta­tion faciale aux États-Unis.

Source : Time

https://www.ulyces.co/