La lecture demeure le meilleur moyen d’apprendre, il est la base de toutes connaissances
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Connaissance
Rien n’est mieux que de lire et d’avoir de plus en plus de connaissances.
Stephen Hawking
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Connaissance
Rien n’est mieux que de lire et d’avoir de plus en plus de connaissances.
Stephen Hawking
Un Brésilien voulait juste se débarrasser des cafards dans son jardin. Il en avait dans la maison et leur nid était dans le jardin. Il décida de mettre du spray, cela n’a pas fait grand chose, sauf de faire fuir les cafards un peu partout. Il a donc opté pour l’essence et le feu. Une bien mauvaise idée. Je doute que cette méthode quoique spectaculaire, soit efficace.
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Il fait accidentellement exploser son jardin en voulant se débarrasser des cafards
Les papillons nous ont quittés depuis quelque temps, ils nous reviendront au printemps. Un monde sans papillon, serait un monde bien triste. Ils sont utiles pour l’environnement. Parmi plus ou moins 150 000 espèces différentes, c’est en Amérique du Nord que nous avons le champion du papillon migrateur.
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Les 5 choses à savoir sur le papillon
Avec ses belles ailes colorées, cet insecte attire tous les regards. Papillon de jour ou papillon de nuit, voici de quoi en savoir plus sur lui.
Quel est le rôle du papillon ?
Tout comme les abeilles, le papillon est un insecte pollinisateur. Grâce à sa bouche en forme de trompe, Il va se poser sur une fleur pour se nourrir de son nectar. En s’envolant, il emporte involontairement avec lui des grains de pollen qui s’accrochent à son corps poilu, jusqu’à la fleur suivante. Il est donc un maillon essentiel dans la reproduction des plantes. Selon une étude, on estime même que 70 à 80% des plantes à fleurs dans le monde ont besoin des insectes pour survivre. Lorsqu’il en est encore au stade de chenille, le papillon a, là aussi, un rôle important pour l’écosystème. La chenille, qui fait des trous dans les feuilles qu’elle mange, permet mieux à la lumière de passer, améliorant ainsi la photosynthèse des arbres. Elle sert aussi de nourriture à de nombreux animaux, comme les oiseaux.
Combien de temps le papillon vit-il ?
On estime qu’il existe environ 150 000 espèces différentes de papillons. La durée de vie varie d’une espèce à l’autre, mais n’est jamais très longue. Les espèces de petite taille sont celles qui vivent le moins longtemps, à peine quelques jours. Mais d’autres espèces peuvent tenir bien plus. C’est notamment le cas du papillon citron, un papillon qui hiberne et peut dépasser les 10 mois. En revanche, le cycle de vie de ces insectes est toujours le même : d’abord oeuf, ils se transforment en chenille, puis en chrysalide, avant de terminer papillon. Au fur et à mesure que leur vie d’adulte s’écoule, leurs couleurs vives deviennent plus fades, et leurs ailes si fragiles s’abiment à force de se frotter contre les plantes. Jusqu’au moment où ils sont trop faibles pour voler.
Le Monarque, un papillon record
Ce papillon est le champion toutes catégories de la migration. Chaque année entre août et octobre, plusieurs millions de ces insectes orangés avec des bordures noires quittent les Etats-Unis et le Canada pour se rendre au Mexique. Le périple faisant 4 000 km, ils se reproduisent au fil du voyage. Du coup, ce sont leurs descendants qui retournent au printemps suivant dans le nord. Selon une étude publiée dans la revue Nature Communications, le papillon monarque arrive à retrouver son chemin car il serait doté d’un véritable compas magnétique interne. Cette migration est un phénomène unique, et est même considérée comme l’une des merveilles du monde.
Le papillon cendre, un insecte dangereux
De couleur beige, avec un corps recouvert de poils, cet insecte nocturne est une vraie terreur. La faute, justement, à ces poils qui sont très urticants. Un seul contact avec la peau, et vous vous retrouvez recouverts d’éruptions cutanées, avec de grosses démangeaisons. Les oedèmes sont même possibles. Les papillons cendres vivent en Amérique du Sud, et notamment en Guyane française, dans les mangroves. Plusieurs fois par an, ils débarquent en grand nombre en ville, attirés par la lumière des habitations. Il faut alors éteindre toutes les lumières et ne pas laisser sécher son linge dehors.
Focus sur le papillon de nuit
Comme leur nom l’indique, la majorité de ces papillons vivent… la nuit. Mais certains volent de jour. De manière générale, ils sont de forme triangulaire, avec une couleur assez terne, imitant la teinte des végétaux. Lorsqu’ils se reposent la journée, ils sont ainsi mieux camouflés pour échapper aux prédateurs. Ils ont un odorat particulièrement développé. Enfin, la lune leur sert de repère pour s’orienter. Lorsqu’on allume la lumière, l’insecte va alors prendre l’ampoule électrique comme nouveau repère et voler autour.
De plus en plus de personnes, opte pour une voiture électrique meilleure pour l’environnement. Ces automobiles sont silencieuses et n’avertissent pas nécessairement les chats qui pourtant peuvent réagir d’un quart de tour. Si les chats sont de plus en plus victimes des voitures électriques, alors il faut être vigilant aussi pour les autres animaux. Tout comme l’hiver, les chats aiment se blottir contre le moteur d’une auto. Il faut donc vérifier qu’il n’y a pas d’intrus sous la voiture.
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Les voitures électriques sont dangereuses pour les chats qui ne les entendent pas arriver ou démarrer à cause de leurs moteurs silencieux.
Les vétérinaires tirent la sonnette d’alarme sur les dangers des véhicules électriques pour les chats et chiens. Des cas de décès d’animaux heurtés par ces voitures se font de plus en plus nombreux.
Ce sont les moteurs silencieux qui sont à l’origine du problème. Ces voitures font beaucoup moins de bruit que les véhicules à essence, et n’alertent pas suffisamment tôt les animaux de leur arrivée, ce qui donne lieu à des accidents de la route.
De même, les chats et les chiens aiment aussi se réchauffer sous les voitures, surtout en hiver, car les moteurs sont une source de chaleur. Malheureusement, cela peut arriver qu’un conducteur démarre sa voiture sans voir l’animal caché qui n’a pas le temps de s’éloigner puisque le démarrage est peu bruyant.
Mais comment protéger les chats et petits chiens des dangers des voitures électriques ? Laeticia Barlerin, auteure de Chats, tout ce qu’ils essaient de nous dire, imagine un avertisseur sonore au démarrage de la voiture pour éviter les accidents. Elle encourage aussi les propriétaires à ne pas laisser leurs chats sortir la nuit, car le manque de visibilité fait augmenter les accidents.
Propos recueillis par RMC
C’est glauque ! C’est quoi cette manie de vouloir augmenter nos rapports avec des appareils intelligents ? Une peau artificielle recouvre le dos de téléphone avec des capteurs qui peuvent exprimer nos émotions. Plus ça va, plus la parole sera mit au rancard. Bon, j’exagère peut-être, mais en attendant d’autres partenaires de recherches, ils travaillent pour ajouter des poils sur cette peau qui pourra capter la température .. brrrr
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Skin-On est une membrane artificielle semblable à la peau humaine qui vous permet d’amplifier les interactions entre vous et votre téléphone intelligent.
PHOTO : YOUTUBE / MARC TEYSSIER
Radio-Canada
« Et si nos téléphones mobiles étaient recouverts d’une peau artificielle? » C’est l’étrange question que se sont posés les scientifiques ayant conçu l’interface Skin-On. Une invention qui fascine autant qu’elle donne la chair de poule.
L’invention est née de l’imaginaire de scientifiques britanniques et français. Ils ont développé une membrane artificielle qui ressemble à la peau humaine non seulement dans son apparence, mais également dans ses capactiés sensorielles. La membrane, qui recouvre des appareils comme un téléphone intelligent, peut « ressentir » les gestes et les interactions comme les chatouillements, les caresses et les pincements.
Le résultat est obtenu en superposant une couche hypodermique à une couche d’électrodes reliés à des fils conducteurs, le tout recouvert d’une surface texturée.
L’équipe de recherche affirme que son travail s’intéresse au croisement entre l’homme et la machine, selon ce que rapporte le site Engadget.
La peau artificielle a été largement étudiée dans le domaine de la robotique, mais avec un accent mis sur la sécurité, la détection ou encore avec un objectif purement cosmétique. À ma connaissance, c’est la première recherche qui explore la peau artificielle de manière réaliste comme un moyen d’accroître nos rapports avec les appareils intelligentsa expliqué Marc Teyssier, auteur principal de l’étude.
Les propriétaires de téléphones intelligents pourront utiliser le toucher pour exprimer leurs émotions grâce à la communication digitale. Chatouiller la peau couvrant l’appareil pourrait par exemple y faire apparaître un émoticône qui s’esclaffe. Une prise en main plus puissante pourrait quant à elle transmettre de la colère.
D’autres applications sont possibles avec des appareils comme les montres intelligentes ou les pavés tactiles pour ordinateurs.
Si l’invention a de quoi surprendre, elle pourrait peut-être un jour devenir la norme, toujours selon Engadget. L’équipe de recherche invite d’ailleurs les développeurs intéressés par sa technologie à la contacter. En attendant, elle se concentre sur la possibilité d’ajouter des poils à la membrane, de même qu’un capteur détectant la température.
Avec les informations de Engadget
Des scientifiques au large des États-Unis on attraper un requin blanc de 4 m et pesant près de 500 kg. Il avait des morsures sur sa tête. Elle aurait été faite par un plus gros prédateur. Probablement un autre requin blanc qui serait battu pour une femelle. Cet adversaire était encore plus gros que lui, c’est le genre de rencontre qu’on ne veut pas voir de près.
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par Malaurie Chokoualé Datou
Capturé au large de la côté nord-est des États-Unis, le requin a été baptisé « Vimy » le 4 octobre dernier par une équipe de scientifiques. Lorsqu’ils ont découvert Vimy ce jour-là, ils ont réalisé que cet immense requin blanc portait deux énormes morsures sur le crâne, sans doute le résultat d’une rencontre avec un prédateur encore plus grand, rapporte le quotidien américain The Charlotte Observer.
L’une de ses blessures était presque guérie, mais l’autre est plutôt récente
« Les requins blancs vivent dans un monde hostile », écrit OCEARCH, une ONG créée « pour aider les scientifiques à collecter des données auparavant inaccessibles dans l’océan ». « Vous en voulez la preuve ? Regardez la tête du requin blanc Vimy. »
Pour l’organisation, il est possible que Vimy ait perdu son combat contre un autre mâle pour une femelle, ou qu’il ait tenté de s’accoupler avec une femelle plus grosse que lui, y laissant quelques bouts de chair.
Ce spécimen étant un mastodonte de 4 m de près de 500 kg, on peine à imaginer la taille du coupable. Vimy a ensuite été relâché dans la nature, pour être suivi à la trace par OCEARCH. Peut-être découvrira-t-on bientôt l’auteur·e de ces terribles morsures.
Source : The Charlotte Observer
L’Égypte est riche en découverte archéologique. Bien des trésors ont pu passer au travers des siècles, mais le pourront-ils encore pour des générations avenir ?
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Une scène du mur nord de la chambre funéraire de Toutânkhamon montre des taches brunes sur les peintures qui auraient pu apparaître au moment où la tombe, peinte à la hâte, a été scellée, emprisonnant ainsi l’humidité.
PHOTOGRAPHIE DE AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DE J. PAUL GETTY TRUST
De Michelle Z. Donahue
Des tâches brunes à la poussière, les archéologues ont résolu certains des mystères qui entouraient le monument funéraire vieux de 3 300 ans… tout en découvrant de nouveaux.
Lorsque Howard Carter découvrit la tombe de Toutânkhamon en 1922, il entreprit une série de découvertes qui captivèrent l’imagination du monde entier et marqua le début d’une histoire d’amour durable entre le public et la célèbre chambre funéraire aux couleurs vives vieille de 3 300 ans, renfermant la dépouille de l’enfant roi, celle de sa mère et une multitude de trésors. Moins d’un siècle plus tard, une équipe de scientifiques a achevé le plus important examen du tombeau : un projet d’une dizaine d’années d’études minutieuses qui a permis de résoudre certains mystères mais qui a également soulevé de nouvelles questions sur le devenir de certains monuments antiques.
Un symposium organisé cette semaine à Louxor détaille les résultats globaux du projet, entrepris conjointement par le ministère égyptien des Antiquités et le Getty Conservation Institute, basé à Los Angeles. Les travaux menés sur le tombeau de 102 m², exécutés par une douzaine de personnes à la fois, ont commencé en 2009 et devaient à l’origine s’achever en 2014. Mais le projet a été retardé par les révolutions du printemps arabe en 2011 et les troubles qui ont suivi en Égypte en 2013.
« Tous ceux qui se rendent dans la Vallée des rois veulent se rendre au tombeau de Toutânkhamon », explique Neville Agnew, scientifique et restaurateur principal du projet Getty, chargé de la planification du projet. Une documentation détaillée, un diagnostic et un pronostic sur l’état du tombeau ont été nécessaires pour penser l’avenir du site : « Que se passera-t-il si nous ne faisons rien ? Nous nous sommes intéressés à tout le spectre des activités, passées, présentes et futures, et à la façon de les aborder de manière globale ».
DE MYSTÉRIEUSES TACHES BRUNES
Les taches brunes sont omniprésentes sur les peintures murales qui agrémentent le tombeau. Présentes lorsque Carter a découvert la chambre funéraire, et documentées de manière exhaustive sur des photographies de l’époque, ces « mystérieuses taches » ont longtemps été sources de curiosité et d’inquiétude. De quoi sont-elles exactement composées ? Et plus important encore, prolifèrent-elles ?
Une étude des taches a révélé de fortes concentrations d’acide malique, un sous-produit métabolique de certains champignons et bactéries, ce qui confirmait que les taches étaient d’origine microbienne. L’analyse ADN d’échantillons prélevés sur les murs du tombeau a révélé l’existence d’organismes modernes, notamment Bacillus et Kocuria, mais l’imagerie au microscope électronique des taches n’a révélé aucun reste des organismes d’origine qui les avait créées. Pour les chercheurs, comme Toutânkhamon est décédé subitement, la préparation de son tombeau a probablement été faite dans l’urgence, et les murs fraîchement enduits et peints auraient été encore suffisamment humides pour que des microbes se développent dans l’atmosphère sombre et chaude du tombeau, une fois celui-ci scellé. Les archéologues peuvent toutefois affirmer avec certitude que les taches ont arrêté de se développer il y a très longtemps – un fait confirmé par la comparaison de photographies prises immédiatement après l’ouverture du tombeau et les photos les plus récentes.
Comme ils sont considérés comme faisant partie intégrante de l’histoire du tombeau, ces mystérieuses taches ne seront ni peintes ni supprimées, explique Agnew. Il n’en n’a pas toujours été ainsi : lors de précédentes études, les taches avaient été échantillonnées et traitées avec des biocides, lorsque l’on pensait qu’elles pouvaient se propager.
UNE POUSSIÈRE OMNIPRÉSENTE
L’un des problèmes les plus épineux dans le tombeau est la présence constante de poussière. Fine et sèche, la poussière du désert déplacée par environ 500 à 1 000 visiteurs quotidiens s’accroche à toutes les surfaces du tombeau et devient encore plus tenace puisqu’elle absorbe l’humidité produite par la respiration humaine.
Les gardes avaient beau nettoyer le sarcophage recouvert de verre qui se trouve maintenant au centre de la chambre funéraire de Toutânkhamon, il n’existait aucun moyen d’enlever sans dommage les fins voiles de poussière qui s’accumulaient sur les peintures fragiles du tombeau.
Ainsi, alors que les restaurateurs réalisaient l’étude minutieuse et le nettoyage des peintures murales, ils ont également élaboré un plan à long terme pour s’attaquer au problème de la poussière en installant un système sophistiqué de filtration de l’air et de ventilation qui non seulement repousse le fléau poussiéreux hors de l’environnement du tombeau, mais empêche également l’accumulation excessive de particules. Le renouvellement d’air régulier a permis de stabiliser la température et le taux d’humidité à l’intérieur du tombeau, qui pouvaient auparavant énormément fluctuer.
C’est quand les conservateurs du tombeau ont entamé les travaux pour installer le système d’aération qu’ils ont découvert de nouveaux sorts placés pour protéger ses occupants. Parmi des tas de peluches et d’extraits de détritus, des bouts de papier demandant la bénédiction de Toutânkhamon ou d’autres au contraire promettant des punitions divines aux importuns.
DE FUTURS DANGERS
Bien que l’inspection la plus approfondie du tombeau de Toutânkhamon de l’histoire moderne soit terminée, son avenir reste encore incertain.
L’impact à long terme de la poussière reste un mystère. Constituée principalement de calcium, de magnésium, d’aluminium et de phosphore, on ignore comment la poussière peut interagir chimiquement avec les minéraux naturels contenus dans les peintures et les pigments des murs du tombeau sur une plus longue période.
Les inondations de plus en plus fréquentes liées au changement climatique sont une autre préoccupation et n’ont pas encore été prises en compte, toujours selon M. Agnew. Bien que le tombeau de Toutânkhamon soit à l’abri des inondations directes, il est fait de la même roche poreuse et argileuse que tous ses voisins de la Vallée des rois. Si les tombeaux adjacents sont inondés, de la vapeur d’eau pourrait s’infiltrer et « déchiqueter » les murs en plâtre et les peintures qui les recouvrent, explique Lori Wong, la principale conservatrice des peintures du projet Getty.
Le tourisme reste la plus grande menace immédiate pour le tombeau. Malgré l’existence d’une réplique de haute qualité et ultra détaillée à un kilomètre de distance, on ne sait pas si le gouvernement égyptien limitera finalement l’accès du public à la tombe originale (et réduira donc les revenus garantis). La France a constaté que le fait de limiter le nombre de visiteurs sur les sites d’art rupestre préhistoriques des grottes de Lascaux et Chauvet et de les rediriger vers des répliques n’avait pas altéré l’intérêt du public pour les monuments. Une réplique relativement récente à Lascaux a d’ailleurs attiré environ 260 000 visiteurs en 2017.
« Nous connaissons l’impact humain sur notre patrimoine », explique Pascal Terrasse, président du Grand projet du Pont d’Arc, une réplique de la grotte Chauvet qui attire plus de 2 000 visiteurs par jour. « Lorsque de nouvelles technologies se présentent pour mieux protéger le patrimoine, les gestionnaires des œuvres historiques doivent saisir cette opportunité. Nous avons réalisé la plus grande fausse grotte au monde grâce aux techniques numériques, ce qui nous a permis d’obtenir un rendu très réaliste. »
À tout le moins, Agnew espère que la somme des récents travaux de conservation dans le tombeau de Toutânkhamon permettra de mieux faire comprendre son importance à tous ceux qui le visiteront à l’avenir.
« Il convient de rappeler que la visite d’un tombeau doit être empreinte d’humilité et d’intérêt », conclut Agnew. « [Ce n’est pas] un spectacle ; [c’est] un tombeau royal, et nous devons l’approcher avec révérence. C’est une chose difficile à faire en cette ère de tourisme de masse. »
Bien que je ne vois pas tellement le rapport entre la maladie de Parkinson, la dépression et le fait que les rats ont pu apprendre à conduire une petite voiture improvisée pour l’expérience, mais il a quand même un fait indéniable, les animaux sont plus intelligent que l’on pense.
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Crédits : Kelly Lambert/University of Richmond
par Servan Le Janne
À l’université de Richmond, en Virginie, des rats de laboratoire savent maintenant faire ce dont bien des êtres humains sont incapables : conduire. On leur a appris à manœuvrer une petite voiture grâce à des récompenses en nourriture, décrivait le magazine New Scientist le 22 octobre.
Pour tester la capacité des rats à accomplir des tâches complexes, l’équipe de la neuroscientifique Kelly Lambert a construit un petit véhicule à partir d’une boîte en plastique, avec un châssis en aluminium et trois barres de cuivre en guise de volant. Avec un peu d’entraînement, les rongeurs savaient quelle barre activer pour aller tout droit, à gauche ou à droite. À chaque réussite, de la nourriture leur était offerte.
« Ils ont appris à conduire la voiture de façon unique et à adopter des schémas de direction qu’ils n’avaient jamais pris pour finalement parvenir à la récompense », souligne Lambert.
Mieux, cette navigation semblait relaxer les rats. En mesurant leurs niveaux d’hormones, les scientifiques se sont rendus compte qu’ils se détendaient à l’arrivée, un peu comme on se relaxe après avoir accompli quelque chose.
Cela démontre que leurs cerveaux sont pourvus d’une certaine neuroplasticité, autrement dit qu’ils sont « plus intelligents que ce que la plupart des gens se figurent », selon Lambert. « Beaucoup d’animaux sont plus intelligents que ce que nous pensons », observe-t-elle.
Son équipe pense pouvoir utiliser ces résultats pour analyser les effets de la maladie de Parkinson, ou de la dépression, sur les fonctions motrices.
Source : New Scientist