Ne parle pas trop


Nous aimons bien parler de nous, nous essayons de choisir des personnes de confiance, des amis proches. Cependant, il arrive aussi des conflits ou des mésententes, et les langues se délient pour se venger ou par jalousie.

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Ne parle pas trop



Ne parle pas trop de toi aux autres … Souviens toi que quand la jalousie apparaît, l’aveugle commence à voir, le muet commence à parler et le sourd à entendre


Inconnu

L’incroyable découverte d’une carcasse de baleine qui abrite des centaines d’espèces sous-marines


Une carcasse de baleine de 5 a 6 mètres de long, réussit à nourrir pleins d’animaux marins pendant des années. Rien n’est gaspillé. Jusqu’environ 2 ans, elle nourrit des poissons et mollusques. Ensuite, c’est la surface des os qui nourrit des vers marins pour une autre 2 ans. Il reste à dissoudre les os par les bactéries, vers, mollusques etc, vont profiter des nutriments qui dura plusieurs décennies.
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L’incroyable découverte d’une carcasse de baleine qui abrite des centaines d’espèces sous-marines


L’équipe du Nautilus n’a pas caché son enthousiasme devant cette incroyable découverte, par plus de 3000 mètres de fond.

  • Par Matthieu Balu, HuffPost France

Même mortes, les baleines nous étonnent. Lors d’un tournage près des côtes californiennes par 3200 mètres de fond, l’équipe de biologistes du bateau américain Nautilus a découvert mercredi 16 octobre un trésor: le cadavre, échoué sur le sol marin, d’une baleine d’une longueur de 4 à 5 mètres. Une carcasse qui, loin d’être une vision tragique, s’accompagne d’une véritable profusion de vie marine, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article.

Les cétacés sont en effet une source inespérée de nourriture pour de nombreuses espèces qui, comme dans le cas d’un corps en décomposition sur la terre ferme, ont chacun leur moment pour satisfaire leur appétit. Ce sont d’abord les myxines, les lamproies, les crabes en tous genres qui s’attaquent à la chair tendre de l’animal mort, avant de laisser leur place à table.

Ensuite, les os sont soigneusement nettoyés par les mollusques, les escargots, mais aussi les vers marins: ils sont des milliers à venir coloniser le squelette de la baleine, attaquant lentement la surface des os. 

Des mois se sont écoulés, mais la phase la plus longue est encore à venir: celle de la longue réduction en poussière des restes osseux qui n’ont pas été digérés par les centaines d’animaux venus chercher leur part. C’est alors l’action des bactéries sous-marines qui va lentement faire son oeuvre, fournissant la nourriture d’innombrables petits organismes pendant parfois des décennies.

Un véritable ballet de la faune sous-marine, qui assure non seulement le couvert, mais aussi le gîte: telle une petite oasis sous-marine, les restes de baleines sont effet un relief bienvenu pour toutes sortes de poissons et d’invertébrés qui y font leur nid.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le Saviez-Vous ► Être allergique au froid, est-ce possible?


Il y a des allergies quand une personne est atteinte ne peut pas vraiment l’éviter comme l’allergie au pollen. C’est aussi le cas pour l’allergie au froid quand on reste au Québec. Heureusement, ce n’est pas une allergie que l’on voit souvent.

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Être allergique au froid, est-ce possible?

    L’allergie au froid existe réellement et, il ne faut pas se méprendre, elle ne signifie pas que les rigueurs de nos hivers québécois nous empoisonnent la vie! Également appelée urticaire au froid, cette réaction excessive de l’organisme touche plus ou moins 5 personnes sur 10 000.  

    Déclencheurs

    L’urticaire au froid est provoquée par l’abaissement de la température de la peau au contact de l’air, de l’eau ou d’objets froids ou encore du refroidissement des muqueuses de la bouche et de l’œsophage lors de l’ingestion de boissons ou d’aliments glacés. Elle peut causer des lésions cutanées ou muqueuses.

    Parmi les déclencheurs, notons :

  • Une température extérieure très fraîche, le vent froid et parfois même la pluie

  • Une baignade dans une eau fraîche

  • Un sol froid sous des pieds nus

  • La climatisation

  • Une boisson ou un aliment froid, comme une boisson gazeuse ou une sucette glacée

    Symptômes

    Comme dans le cas d’une allergie au pollen, par exemple, les cellules mastocytes et basophiles situées sous la peau sont activées par le froid et libèrent de l’histamine et d’autres médiateurs chimiques, qui vont occasionner la réaction urticarienne. Le froid n’étant pas un allergène en soi, certains hésitent toutefois à qualifier cette réaction d’allergie.

    Les personnes dont l’organisme réagit fortement au froid et aux écarts prononcés de température observent généralement les manifestations suivantes :

  • Des éruptions cutanées prurigineuses, c’est-à-dire qui provoquent de la démangeaison et qui s’apparentent à des piqûres de moustiques.

  • Des gonflements aux yeux et au visage.

    Les symptômes se produisent principalement aux endroits qui sont exposés au froid, mais peuvent parfois s’étendre. Ils disparaissent habituellement d’eux-mêmes au bout de quelques heures ou de quelques jours.

    Prévention et traitement

    Afin de prévenir ces réactions :

  • On évite de s’exposer au froid, le déclencheur.

  • On se couvre adéquatement, même le visage, si on doit absolument s’aventurer à l’extérieur.

  • On prend des antihistaminiques pour prévenir, atténuer ou éliminer la réaction allergique. Pour connaître les doses efficaces pour ce type d’allergie, on consulte son médecin ou son pharmacien de famille.

Il ne faut pas prendre cette allergie à la légère et soumettre son corps à des contrastes de températures extrêmes, comme plonger dans l’eau glacée après être allé dans un sauna sec ou dans un bain de vapeur, car, dans de rares cas, l’allergie au froid peut provoquer un choc anaphylactique et entraîner la mort. Certaines personnes se verront donc prescrire un auto-injecteur d’adrénaline.

Diagnostic

Si on croit souffrir d’une allergie au froid, on consulte un allergologue, qui nous fera subir le test du glaçon. Ce dernier consiste simplement à déposer sur l’avant-bras un glaçon enveloppé dans un sac de plastique durant 5 à 20 minutes. Si on peut voir apparaître une lésion cutanée surélevée ou une urticaire dans les 15 minutes suivant l’application du glaçon, le test est positif. Plus la réaction est rapide, plus l’allergie au froid est sévère.

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Explorez une épave engloutie depuis 360 ans en Islande grâce à la réalité virtuelle


Un navire marchande a fait naufrage, il y a 360 ans en Islande suite à une violente tempête entrainant toute sa cargaison de poisson. Avec la technologie d’aujourd’hui, les scientifiques et ceux que cela intéresse peuvent voir le bateau en réalité virtuel comme sur la vidéo (on fait bouger l’image pour explorer.) J’imagine que voir cette création en 3D en grandeur nature, doit être assez impressionnant.
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Explorez une épave engloutie depuis 360 ans en Islande grâce à la réalité virtuelle


Explorez une épave engloutie depuis 360 ans en Islande grâce à la réalité virtuelleLa reconstitution virtuelle permet d’observer ce à quoi pouvait ressembler le Melckmeyt après son naufrage.© John McCarthy

Par Emeline Férard

Des archéologues australiens et islandais se sont associés pour recréer en réalité virtuelle une épave engloutie depuis 360 ans dans les profondeurs de l’Islande. D’origine néerlandaise, le navire marchand nommé Melckmeyt aurait coulé après avoir été pris dans une violente tempête.

Après le HMS Terror noyé dans l’Arctique depuis plus de 170 ans, c’est au tour d’une autre épave de ressortir de l’oubli. Celle d’un navire marchand néerlandais nommé Melckmeyt. Celui-ci a coulé au large de l’Islande en octobre 1659 et revêt une importance particulière pour le pays. Engloutie depuis 360 ans, l’épave constitue en effet la plus ancienne identifiée dans les eaux islandaises.

Des plongeurs ont découvert le Melckmeyt en 1992 à proximité de la petite île de Flatey, au large de la côte ouest. Dès l’année suivante, il a fait l’objet d’une exploration approfondie. Mais c’est un coup de projecteur inédit que des archéologues offrent aujourd’hui au navire. Une équipe australienne et islandaise est parvenue à en créer une reconstruction en réalité virtuelle.

Très réaliste, cette reconstruction d’une durée de trois minutes offre la possibilité non seulement d’explorer l’épave reposant dans les profondeurs, mais aussi d’avoir un aperçu de ce à quoi le navire ressemblait lorsqu’il a coulé. La plongée virtuelle a été créée en vue d’une exposition au musée maritime de Reykjavik mais est maintenant disponible sur Youtube.

Maximiser le sentiment d’immersion

Pour arriver à ce résultat, les archéologues sont retournés explorer le navire néerlandais en 2016 en utilisant une technologie de pointe. Ils ont pu constater que les eaux glaciales islandaises avaient permis de garder la majeure partie de la coque inférieure de 33 mètres de long dans un état exceptionnel. Minutieusement, ils ont ainsi réalisé des scanners à haute résolution de l’épave afin d’en créer un modèle numérique.

Puis, ils ont travaillé à partir de ces données pour développer une expérience en réalité virtuelle permettant d’explorer le bateau.

Notre « approche maximise le sentiment d’immersion dans l’environnement sous-marin et reproduit aussi fidèlement que possible l’expérience de plongée pour un non-plongeur », a expliqué l’équipe lors d’une présentation en juillet dernier.

La reconstruction est tellement détaillée qu’en théorie, « elle pourrait permettre à quelqu’un de repérer sur l’épave quelque chose qui nous aurait échappé durant nos plongées !« , s’est réjoui Kevin Martin, doctorant de l’Université d’Islande à l’origine du projet.

Pour renforcer le réalisme, l’équipe a pris la liberté de faire figurer sur la poupe une véritable peinture, le tableau de Johannes Vermeer intitulé La Laitière et peint un an avant le naufrage du Melckmeyt (qui signifie laitière en néerlandais).

Reconstitution du Melckmeyt avec sur sa poupe le faux pavillon danois et le tableau La Laitière de Vermeer. – John McCarthy

« Nous avons pu combiner une épave réelle avec un modèle et une peinture réels de l’époque. Donc tout ce que vous voyez dans la vidéo remonte vraiment au XVIIe siècle », a souligné pour TheJournal.ie John McCarthy, doctorant de l’Université Flinders en Australie qui a conçu la reconstruction virtuelle.

Témoin d’une période « fascinante » de l’histoire

D’après les spécialistes, le Melckmeyt était une flûte, un type de navire marchand très répandu en Europe au XVIIe siècle mais peu d’épaves de ce type sont aujourd’hui connues. Son importance réside également dans le fait qu’il témoigne d’une période particulière de l’histoire islandaise. Une époque durant laquelle l’île était contrôlée par le Danemark qui exerçait un monopole sur les échanges commerciaux.

Alors que les actes de piraterie et les conflits maritimes étaient fréquents, des marchands néerlandais auraient envoyé une flotte de navires sous faux pavillon danois afin de commercer avec la population islandaise. Le Melckmeyt aurait fait partie de cette flotte mais aurait été victime le 16 octobre 1659 d’une violente tempête, terminant ses jours dans les profondeurs avec sa cargaison de poissons.

Selon d’anciens documents, un membre de l’équipage aurait péri durant le naufrage. Les quatorze autres auraient survécu en se réfugiant au niveau de la partie haute de l’épave durant deux jours avant de parvenir à gagner la côte et d’être aidés par la population de l’île Flatey.

« L’importance de cette épave est considérable pour l’Islande », a confirmé dans un communiqué, Kevin Martin.

Elle « met en lumière une période fascinante de l’histoire islandaise », a-t-il ajouté, précisant que l’épave vient tout juste de fêter ses 360 ans. Un anniversaire qui a offert aux spécialistes l’opportunité parfaite pour faire ressortir le Melckmeyt de l’oubli.

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Des fissures dans l’armure de Trump


Donald Trump a laissé tomber les Kurds, il a écrit une lettre au président de la Syrie, comme si c’était un copain et il a annoncé que le prochain G7 serait dans un son club de Golf qu’il a annulé par la suite voyant que des républicains respecté commençaient a dénoncer ses agissements. Trop s’est comme trop. Marcherait-il sur des oeufs ? Serait-il capable de bien se comporter pour ne pas tout perdre ?
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Des fissures dans l’armure de Trump

PHOTO SAUL LOEB, AGENCE FRANCE-PRESSE

Trois dossiers où des républicains ont déploré le fait d’avoir eu à défendre l’indéfendable ont récemment contribué à créer des fissures dans l’armure de Donald Trump : la Syrie, l’Ukraine et le G7.

(New York) Lundi dernier, John Kasich, ex-gouverneur républicain de l’Ohio, refusait de se prononcer sur une éventuelle procédure de destitution contre Donald Trump. « Finissons l’enquête, et je vous donnerai ensuite mon opinion sur ce que le Congrès devrait faire », a-t-il dit à l’animateur d’une station radiophonique de New York, qui le recevait à l’occasion du lancement de son plus récent livre.

RICHARD HÉTU
COLLABORATION SPÉCIALE

Quatre jours plus tard, John Kasich appelait ses anciens collègues de la Chambre des représentants à mettre le président américain en accusation pour abus de pouvoir dans l’affaire ukrainienne. « Je le dis avec une grande tristesse », a-t-il déclaré sur CNN en devenant l’un des républicains les plus respectés à s’exprimer en faveur d’une procédure de destitution.

Mais que s’est-il passé pendant ces quelques jours pour expliquer un tel changement d’opinion ? Réponse courte : des fissures ont commencé à apparaître dans l’armure de Donald Trump. Et il n’est pas étonnant que John Kasich ait été l’un des premiers à le reconnaître. L’homme, qui a brigué l’investiture républicaine en 2016, n’a pas renoncé à ses ambitions présidentielles.

Trois dossiers où des républicains ont déploré le fait d’avoir eu à défendre l’indéfendable ont contribué à créer ces fissures : la Syrie, l’Ukraine et le G7. Dans des gazouillis publiés tard samedi soir, Donald Trump a tenté de colmater au moins une de ces fissures en renonçant à tenir au Trump International Doral la prochaine réunion des sept pays les plus industrialisés.

« Je pensais faire quelque chose de très bon pour notre pays en utilisant le Trump International Doral […]. Mais, comme d’habitude, les médias et les démocrates sont devenus fous », a-t-il tweeté en faisant fi des critiques de son propre camp sur une situation de conflit d’intérêts qui soulevait des problèmes non seulement éthiques, mais également constitutionnels.

Une image de faiblesse

Cette reculade couronnait une semaine au cours de laquelle Donald Trump aura projeté l’image d’un président faible. Lors d’une rencontre à la Maison-Blanche avec des dirigeants du Congrès, il s’est félicité du ton « agressif » de sa lettre du 9 octobre dernier au président turc Recep Tayyip Erdoğan. Lettre dans laquelle il avait averti son homologue de ne pas faire « l’idiot » en Syrie.

Le lendemain, l’entourage du président Erdoğan s’est assuré de faire savoir que la lettre, jugée irrespectueuse, avait abouti à la poubelle. C’était avant que le chef d’État turc ne donne son accord à une trêve en Syrie qui confirmait les gains de ses troupes et le lâchage des alliés kurdes par les États-Unis.

Dans un discours remarqué au Sénat, Mitt Romney a réclamé une enquête sur la décision initiale de Donald Trump de retirer les troupes américaines du nord-est de la Syrie.

Ce que nous avons fait aux Kurdes restera comme une tache de sang dans les annales de l’histoire américaine. […] Sommes-nous si faibles et si ineptes sur le plan diplomatique que la Turquie a forcé la main aux États-Unis d’Amérique ? Monsieur le président, nous avons besoin de réponses.

Mitt Romney

Mitt Romney en est un autre qui n’a probablement pas abandonné ses rêves présidentiels. Mais il n’est certainement pas le seul de son camp à ressentir un profond malaise face à la politique syrienne du président Trump. Mitch McConnell, chef de la majorité au Sénat, a effacé tout doute sur ce sujet en qualifiant le retrait des forces américaines de la Syrie de « grave erreur stratégique ».

« Cela va laisser le peuple américain et son territoire moins en sécurité, enhardir nos ennemis et affaiblir d’importantes alliances », a-t-il écrit dans une tribune publiée vendredi dernier dans le Washington Post.

De Nixon à Trump

Ce différend sur la Syrie entre Donald Trump et les sénateurs républicains pourrait difficilement apparaître à un moment moins opportun. Si la Chambre vote en faveur de sa mise en accusation, le président devra limiter au minimum le nombre de défections au Sénat lors du procès subséquent qui s’y tiendra.

Or, sa position dans l’affaire ukrainienne s’est considérablement affaiblie la semaine dernière. D’une part, des responsables de l’administration Trump, actuels ou anciens, ont continué à défiler devant les élus de la Chambre qui enquêtent en vue de le destituer. La plupart d’entre eux ont confirmé le détournement de la politique étrangère des États-Unis vis-à-vis de l’Ukraine par une cabale menée par Rudolph Giuliani, avocat personnel du président.

D’autre part, le directeur de cabinet de la Maison-Blanche par intérim, Mick Mulvaney, a avoué jeudi dernier qu’une aide militaire de 391 millions de dollars destinée à l’Ukraine avait été bloquée en partie pour forcer le gouvernement de ce pays à faire enquête sur une affaire impliquant des démocrates. Ce faisant, il contredisait Donald Trump, qui répétait depuis deux semaines qu’il n’y avait eu aucune contrepartie dans ce dossier.

Plus tard, M. Mulvaney a accusé les médias d’avoir dénaturé ses propos, mais le mal était fait.

« Vous ne pouvez pas bloquer l’aide étrangère déjà accordée [par le Congrès] pour une initiative politique. Point », a déclaré la sénatrice républicaine de l’Alaska Lisa Murkowski.

Les fissures dans l’armure de Donald Trump n’empêcheront pas ses alliés les plus fidèles au Congrès de continuer à le défendre bec et ongles. Mais elles ont poussé au moins un élu républicain à établir un parallèle entre la situation actuelle et le scandale du Watergate qui a forcé Richard Nixon à démissionner.

« Je continue à y penser », a déclaré au Washington Post le représentant républicain de la Floride Francis Rooney en faisant allusion à la possibilité de voter en faveur de la mise en accusation de Donald Trump. « Je suis très conscient du fait que durant l’affaire du Watergate, toutes mes connaissances disaient : ‟Oh, ils ne font que harceler Nixon, et ce n’est qu’une chasse aux sorcières.” Il s’avère que ce n’était pas une chasse aux sorcières. C’était vraiment une sale affaire. »

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Le plus long vol direct de l’histoire a duré plus de 19 heures


Plus de 19 heures dans les airs pour avion, c’est beaucoup ! C’est ce qu’à fait le Boeing 787-9. Il est parti de New York aux États-Unis, jusqu’au bout du monde en Australie. La compagnie Qantas aimerait bien que ces longs trajets puissent devenir commerciaux. Il y a quand même des conditions a respecter qu’ils sont en train d’étudier. Car voler pendant 19 heures, il faut du repos et d’être en mesure de se dégourdir les membres du corps sans trop être incommodé par le décalage horaire.
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Le plus long vol direct de l’histoire a duré plus de 19 heures

(Sydney) Le plus long vol sans escale de l’histoire a atterri dimanche matin à Sydney après plus de 19 heures dans les airs depuis son départ de New York, une prouesse que la compagnie Qantas envisage de traduire prochainement en succès commercial.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Le vol expérimental QF7879 a voyagé pendant exactement 19 heures et 16 minutes, premier de trois vols au très long cours prévus par la compagnie australienne cette année.

Celle-ci, qui va également tester un direct entre Londres et Sydney, envisage de créer des lignes commerciales régulières sur ces longs trajets.

À l’arrivée, le PDG de Qantas Alan Joyce s’est réjoui d’un « moment vraiment historique », à la fois pour sa compagnie et pour le monde l’aviation dans son ensemble.

« C’est le premier des trois vols d’essai après lesquels nous pourrons voir quelles recommandations nous pouvons faire par rapport à la manière pour les pilotes de gérer leur fatigue, et pour les passagers de gérer le décalage horaire », a déclaré M. Joyce après l’atterrissage à Sydney. « Après 19 heures dans cet avion je pense qu’on a bien réussi. J’ai l’impression d’avoir effectué un vol beaucoup plus court que ça ».

Le Boeing 787-9 Dreamliner parti vendredi soir de l’aéroport John F. Kennedy de New York transportait seulement 49 personnes, essentiellement des employés de Qantas. Le poids en cabine était ainsi réduit, ce qui a permis d’embarquer une quantité suffisante de carburant pour les 16 000 kilomètres du trajet.

PHOTO DAVID GRAY, QANTAS VIA AGENCE FRANCE-PRESSE

Quatre pilotes aux commandes

Selon le site spécialisé flightradar24.com, l’appareil pesait ainsi 233 tonnes au décollage, dont 101 tonnes de kérosène.

Quatre pilotes se sont relayés aux commandes durant le vol.

PHOTO DAVID GRAY, QANTAS VIA AGENCE FRANCE-PRESSE

Le PDG de Qantas Alan Joyce entouré des quatre pilotes

Des chercheurs de deux universités australiennes étaient à bord pour observer la façon dont les passagers ont dormi et se sont alimentés, et surveiller leur niveau de mélatonine, « l’hormone du sommeil ».

À l’issue de l’embarquement, les passagers ont été invités à régler leur montre à l’heure de Sydney.  Ils ont ensuite été tenus éveillés jusqu’à la tombée de la nuit sur la partie orientale de l’Australie.

Pour cela, des exercices physiques leur ont été proposés, de la caféine et des repas épicés ont été servis dans une cabine éclairée.

PHOTO JAMES D. MORGAN, QANTAS VIA AGENCE FRANCE-PRESSE

Six heures plus tard, ils ont eu droit à un repas riche en glucides avant d’être invités à ne plus regarder d’écrans. Les lumières ont ensuite été tamisées afin de favoriser leur endormissement.

Marie Carroll, une chercheuse de l’Université de Sydney qui a mené cette expérience, a expliqué à l’AFP s’attendre à ce que cette méthode innovante contribue à réduire les conséquences du décalage horaire.

« Je m’attends à ce qu’ils aient une journée normale aujourd’hui et une nuit de sommeil normale ce soir », a-t-elle dit, affirmant se sentir « étonnamment bien » compte-tenu de la durée du vol.

« Ajuster les horaires »

« C’est une expérience qui a pour objectif de voir si les compagnies aériennes peuvent ajuster les horaires de nourriture, de boissons, d’exercices et d’éclairage pour être en phase avec l’horaire à destination », a-t-elle précisé.

Les quatre pilotes à bord avaient été équipés d’appareils mesurant leurs ondes cérébrales et leur vigilance.

Toutefois, l’Australian and International Pilots Association (AIPA), syndicat qui représente les pilotes de Qantas, s’est inquiétée de savoir si le temps de repos des pilotes, au cours de ce vol, a été d’une qualité suffisante pour que leurs performances demeurent optimales.

Elle a demandé une « étude scientifique à long terme » sur l’impact de ces vols sur les équipages.

La compagnie aérienne a déclaré que ces vols d’essai ne représentent qu’une partie du travail qu’elle accomplit afin de s’assurer que ses vols soient opérés en toute sécurité.

Le plus long trajet aérien commercial au monde est actuellement une liaison entre New York et Singapour lancée en 2018 par Singapour Airlines, qui dure 18 h 30 selon le site de la compagnie.

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