Une injustice


On pourrait peut-être appeler cela l’effet domino. Qu’importe de ce que l’on fait que ce soit un petit méfait ou une grande injustice, il y aurait toujours des dommages collatéraux.
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Une injustice




Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier.

  Martin Luther King

Le Saviez-Vous ► 13 phrases et mots qui peuvent signaler une dépression


Lors d’une dépression, il y a des mots, des phrases qui peuvent donner des indices sur l’état psychologique d’une personne. Bien sûr, cela dépend du contexte et tout ce qui entoure le climat de cette personne. Ce n’est pas tout le monde qui est outillée pour aider une personne dépressive d’où l’importance de demander de l’aide

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13 phrases et mots qui peuvent signaler une dépression

La dépression peut amener à se concentrer sur soi.MANGOSTAR/SHUTTERSTOCK

Tina Donvito

Nous utilisons tous de temps à autre les expressions et les mots suivants. Si vous remarquez que vous commencez à les utiliser souvent ou qu’une personne de votre entourage le fait, vous souffrez peut-être de dépression. Il pourrait être temps de demander de l’aide.

«Moi», «moi-même» et «je»

La dépression peut amener à se concentrer sur soi. Les gens qui ont des symptômes dépressifs utilisent plus de pronoms à la première personne (more first-person pronouns): cela révèle une augmentation de l’attention sur soi, selon une étude publiée dans la revue Clinical Psychological Science qui a analysé des forums en ligne.

«Quand on souffre de dépression, on ressent les choses intensément. Les dépressifs parlent donc davantage à la première personne: ‘je’, ‘moi’, ‘moi-même’», explique la psychologue Deborah Serani, auteure d’un livre sur le sujet (Living with Depression). «Les enfants et les adultes déprimés ont tendance à être introspectifs, parce que la maladie s’empare à la fois de leur esprit et de leur corps, de sorte que la conscience de soi augmente chez eux. Mais au lieu d’être positive, cette conscience de soi est négative et corrosive».

«Toujours» et «jamais»

L’étude montre aussi que les gens qui ont des symptômes dépressifs ont tendance à parler de manière absolue. La dépression mène fréquemment à des distorsions des modèles de pensées (appelées distorsions cognitives) qui affectent le ressenti. Tout devient blanc ou noir, par exemple. Si un de vos amis répète des phrases comme «Ça arrive toujours» ou encore «Je ne serai jamais capable de faire ça», soyez attentif.

Nous utilisons tous ce genre de phrases de temps en temps. Mais les dépressifs les utilisent systématiquement.

«Les lobes frontaux du cerveau sont affectés par la dépression, ce qui entraîne des perturbations du jugement, du mode de pensée et du raisonnement: tout est noir ou blanc ou c’est tout ou rien, explique Deborah Serani. Une fois que les symptômes de la dépression diminuent et que la personne va mieux, elle démontre un éventail plus grand de solutions, un bon jugement et une pensée moins rigide.»

Le dégoût de soi et une image négative de soi sont fréquents dans la dépression.WAYHOME STUDIO/SHUTTERSTOCK

«Je devrais…»

Cette expression fait partie de l’arsenal de pensée qui consiste à voir tout en blanc ou noir chez les dépressifs quand ils réfléchissent à leur vie et à eux-mêmes.

«Le dégoût de soi et une image négative de soi sont fréquents dans la dépression, aussi ‘je devrais’ est un symptôme d’un mode de pensée étroit et rigide», explique Deborah Serani.

Les gens déprimés s’enlisent dans des pensées négatives et ont de la difficulté à penser de façon positive, selon une recherche publiée aux États-Unis par l’Association for Psychological Science. C’est un cercle vicieux: la pensée que vous «devriez» faire ou ressentir les choses différemment vous rend encore plus déprimé..

Mots qui expriment une émotion négative

Les personnes déprimées sont souvent incapables de nommer leur maladie par son nom. Dans une étude sur des adolescents, on montre qu’ils utilisent rarement le mot «déprimé» pour exprimer leurs sentiments, et se rabattent plutôt sur des mots d’émotion négative, comme se sentir «mal», «stressé» ou «fâché».

Ce peut être un signe de dépression, mais il ne faut pas sauter aux conclusions, car nous utilisons tous ces mots à l’occasion. Il faut donc reconnaître un schème de pensée, une tendance.

«J’entends de nombreux mots dans la bouche d’enfants et d’adultes déprimés, comme: mal, triste, impuissant, sans espoir, douloureux, perdu, inutile, vain, stupide, bloqué, sans amarres, à la dérive, souffrance, seul, peur, hésitant, fragile, désespoir, raconte Deborah Serani. Ces mots sont souvent utilisés par les patients pour se décrire et expliquer comment ils se sentent.»

«Je ne peux pas»

Cette expression est complexe, car souvent les personnes déprimées, au sens littéral, ne peuvent pas sortir du lit ni même s’habiller, et pire ne peuvent pas sortir de leur dépression. L’impossibilité d’accomplir les tâches quotidiennes est un des symptômes classiques de dépression, selon l’institut américain de Santé mentale (NIMH).

Ce «je ne peux pas» indique souvent une action qu’on ne peut pas faire, mais c’est aussi une utilisation négative du langage pour exprimer qu’on se sent déprimé.

Deborah Serani explique que les gens dépressifs diront: «je ne peux pas faire ça»,«je ne peux pas faire ces démarches»,«je ne peux pas faire mon travail»,«je ne peux pas sortir du lit»,«je ne peux pas faire avancer les choses». «La maladie de la dépression verrouille leurs possibilités.»

«C’est de ma faute»

La dépression apporte culpabilité et blâme de soi. Cela entre dans la tendance du tout ou rien chez les déprimés.

«La dépression crée des cycles de pensées négatives parce qu’elle affecte le fonctionnement du lobe frontal, qui est le siège du raisonnement et du jugement. C’est pourquoi beaucoup de déprimés se sentent coupables de ce qu’ils ressentent», dit Deborah Serani.

Dans une étude publiée dans les Archives of General Psychiatry, on a utilisé l’IRM pour montrer comment les sentiments de culpabilité chez les dépressifs se traduisent différemment dans le cerveau que chez les personnes qui ne sont pas déprimées. La culpabilité est dangereuse lorsque les personnes pensent «qu’elles sont un fardeau pour leur famille et leurs proches. Elles peuvent alors avoir des pensées suicidaires telles que: ‘Si je disparais, je ne serais plus un poids pour personne’. Il est vital de reconnaître un mode de pensée

Vous croyez que vous réagissez correctement, mais ce pourrait être le signe d’une dysthymie, c’est-à-dire une dépression chronique.HALFBOTTLE/SHUTTERSTOCK

«Je vais bien»

Vous croyez que vous réagissez correctement, mais ce pourrait être le signe d’une dysthymie, c’est-à-dire une dépression chronique qui vous permet néanmoins de fonctionner (high-functioning depression).

La recherche montre que, aux États-Unis, la stigmatisation (widespread stigma) de la maladie mentale empêche de nombreuses personnes de se faire soigner.

«La capacité de jugement étant altérée par la dépression, il devient difficile d’en parler ou de demander de l’aide, dit Deborah Serani. La maladie mentale stigmatise la personne atteinte, et son sentiment de honte l’empêche de parler de sa douleur. Elle fait comme si tout allait bien.»

D’autres personnes se sentent trop faibles ou trop vulnérables pour se faire aider.

«Je suis fatigué»

La dépression peut s’accompagner de symptômes émotifs et physiques.

Deborah Serani l’explique ainsi: «La fatigue et les douleurs sont reliées à l’inflammation qui accompagne la dépression et touche des connexions nerveuses et des substances neurochimiques.»

«Je me souviens que, lors de mon premier épisode dépressif grave à 19 ans, j’étais épuisée, raconte Deborah Serani. Ça me demandait tellement d’effort pour me retourner dans mon lit, sortir du lit, prendre une douche, manger et faire les petites choses quotidiennes.» La fatigue est physique et émotionnelle chez les déprimés. Ils diront: «mon état m’épuise tellement».

«Je veux être seule»

Les personnes déprimées peuvent s’isoler et leurs pensées négatives ont des répercussions sur leur cerveau.

«La neurobiologie de la dépression diminue beaucoup l’activité cérébrale, de sorte qu’une personne déprimée fuira les expériences stimulantes, préférant les pièces sombres, les lieux tranquilles et l’éloignement des autres, explique Deborah Serani. Or, il leur faut au contraire être en communication avec les autres, être dans la lumière au sens propre et figuré, et être stimulées par la présence des autres.»

Or les médias sociaux n’ont pas le même effet que les rencontres en personne: une forte utilisation des médias sociaux peut accompagner en fait la dépression chez les jeunes, selon une étude publiée dans Computers in Human Behavior.

L’isolation sociale ressentie par la personne qui souffre de dépression peut mener celle-ci à penser que les autres ne l’apprécient.WAYHOME STUDIO/SHUTTERSTOCK

«Tout le monde s’en fout»

Ce n’est pas seulement l’isolement qui est nocif, c’est aussi le sentiment de solitude, selon les études. L’isolation sociale ressentie par la personne déprimée peut mener celle-ci à penser que les autres ne l’apprécient pas et n’attachent pas d’importance à sa présence. Ceci renforce son sentiment d’inutilité et l’entraîne un peu plus profondément sur le chemin de la dépression.

Quand on se sent seul, on pense que personne n’est là pour vous aider.

«Le sentiment d’impuissance est un autre symptôme de la dépression, poursuit Deborah Serani. Les enfants et les adultes déprimés ont une vision en tunnel (étroite): ils n’arrivent pas à avoir d’espoir dans l’avenir. Encore une fois, leurs lobes frontaux affectés diminuent la résolution des problèmes et la pose d’un jugement raisonnable.

«Je n’en ai pas envie»

La perte d’intérêt dans les choses qui vous donnaient du plaisir est un autre aspect du repli sur soi. Les déprimés diront «ce n’est plus amusant», ou ils n’auront plus le goût de faire une activité qu’ils aimaient.

«Les aspects psycho-émotifs de la dépression diminuent les sensations de joie et de bonheur. Le refus de faire des choses et la perte d’intérêt dans des activités importantes sont des signes significatifs de dépression, commente Deborah Serani.La dépression est une maladie d’épuisement. Ses symptômes siphonnent tout ce qui est bon, bien, heureux et possible.»

Selon des recherches, cette sensation d’engourdissement est due au dysfonctionnement du «système de récompense» du cerveau, qui empêche la libération de substances chimiques de bien-être. C’est pourquoi il faut éviter de dire à une personne dépressive «ressaisis-toi». 

«À quoi ça sert?»

La dépression est implacable, elle accable la personne et peut lui donner envie d’abandonner. Cette maladie compte parmi les principaux facteurs de risque de suicide, selon les CDC. Deborah Serani conclut:

«Si vous pensez que vous ne pourrez aller mieux, que rien ne peut changer, vous voulez que ça arrête. Et vous envisagez la mort comme le moyen d’améliorer les choses.»

Les gens qui parlent de l’absurdité de la vie, qui «en ont assez», qui se sentent «pris», qui ne peuvent «continuer» ou qui sont obsédés par la mort ont peut-être des pensées suicidaires. Si une personne que vous aimez ou vous-même parlez de cette façon, appelez le Centre de prévention du suicide au 1-866-APPELLE, pour demander de l’aide

«Les individus déprimés qui se sont fait soigner et ont retrouvé une pleine santé ne peuvent croire qu’ils ont voulu un jour s’ôter la vie.»

Quand une personne dépressive se sent mieux, ça ne veut pas dire que cette personne va mieux.RANTA IMAGES/SHUTTERSTOCK

«Je me sens mieux»

C’est une des idées fausses les plus dangereuses sur la dépression. Ironiquement, lorsqu’une personne qui traverse une dépression a pris la décision de mettre fin à sa vie, elle affirme parfois aller mieux, être plus calme ou en paix.

«Les études nous ont appris que le “retour à la santé” d’une personne qui affirme se sentir mieux peut nous distraire de son suicide imminent», explique Deborah Serani.

Vous croyez que la personne que vous aimez va mieux? Ils vaudrait peut-être mieux de demander à un médecin d’évaluer son état.

«Toute personne déprimée doit être traitée par un professionnel de la santé qui évaluera chaque étape de sa guérison dans le contexte d’une trajectoire positive.»

https://www.selection.ca/

Cette poubelle robo­tique se sort toute seule


Bien que ce soit utile pour certains handicaps, l’entreprise veut aussi l’offrir a toutes personnes intéressées. Cela ne sera sûrement pas pratique en hiver, et franchement si nous sortons de la cour, c’est quoi mettre les poubelles au chemin ? Ce serait une dépense vraiment inutile et une preuve d’une grande paresse.
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Cette poubelle robo­tique se sort toute seule


Crédits : Rezzi

par  Nicolas Pujos

La start-up améri­caine Rezzi vient de mettre au point une poubelle robo­tique qui se sort toute seule, rappor­tait le Daily Mail le 1er octobre.

Basée dans le Massa­chu­setts, Rezzi vient d’être primée pour avoir conçu SmartCan, une poubelle intel­li­gente capable de se sortir toute seule. Deux roues moto­ri­sées sont reliées à un boitier qui vient s’ajus­ter sur les poubelles mises à dispo­si­tion par les muni­ci­pa­li­tés. Une appli­ca­tion permet de program­mer la date et l’heure de sortie de la poubelle.

« Nous avons déve­loppé SmartCan en pensant à diffé­rents consom­ma­teurs dont les personnes handi­ca­pées, afin de pouvoir leur redon­ner de l’au­to­no­mie », explique Andrew Murray, cofon­da­teur de Rezzi.

Mais que les simples flem­mards se rassurent, le public visé est plus large puisque l’en­tre­prise dit travailler au déve­lop­pe­ment d’un produit pouvant être utilisé par toutes les personnes possé­dant une poubelle.

Le prix de SmartCan n’est pas encore déter­miné mais l’en­tre­prise a conscience que les clients ne sont pas prêts à débour­ser des sommes folles pour leur gadget. La commer­cia­li­sa­tion devrait débu­ter courant 2020.

Source : Daily Mail

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Objectif zéro déchet: la Ville entend s’attaquer au gaspillage vestimentaire


Le gaspillage des vêtements invendus n’est pas quelque chose qu’on entend parler, mais c’est une réalité. Il y a des commerces qui aiment mieux découper les vêtements et les enfouirent que les donner à des organismes, il semble qu’à Montréal cela va changer et peut espérer que d’autres villes suivront l’exemple.
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Objectif zéro déchet: la Ville entend s’attaquer au gaspillage vestimentaire


Objectif zéro déchet: la Ville entend s’attaquer au gaspillage vestimentairePhoto: Métro

En plus de s’attaquer au gaspillage alimentaire, la Ville entend interdire aux commerces du textile de jeter leurs invendus aux ordures. Une mesure qui vise à réduire le nombre de déchets enfouis tout en donnant une seconde vie à ces vêtements.

«Dans le même état d’esprit de valorisation plutôt que d’enfouissement, nous allons interdire aux commerçants de détruire et de jeter des vêtements qui ne seront pas vendus», a déclaré jeudi la responsable de la transition écologique à la Ville de Montréal, Laurence Lavigne Lalonde.

Cette dernière a pris part à une conférence de presse à l’hôtel de ville en compagnie de l’élu responsable des services aux citoyens, Jean-François Parenteau.

Les deux conseillers ont présenté le Plan directeur de gestion des matières résiduelles 2020-2025 de la Ville. Ce document, qui fera l’objet d’une consultation publique au cours des prochains mois, se donne des cibles ambitieuses. Il vise notamment à tendre vers le zéro déchet en détournant de l’enfouissement 85% des matières résiduelles de la métropole d’ici 2030.

Selon la Ville, il presse de trouver des moyens de réduire le volume de déchets alors que le site d’enfouissement de Terrebonne aura atteint son point de saturation dans 10 ans.

«L’urgence d’agir pour réduire nos matières enfouies est bien réelle.» -Laurence Lavigne Lalonde

«Un fléau»

Pour atteindre les objectifs de ce plan, la métropole entend agir sur plusieurs fronts. En plus de réduire le gaspillage alimentaire de 50% d’ici 2025, la Ville compte interdire aux commerces de jeter leurs vêtements invendus.

«La question du gaspillage vestimentaire est un fléau et nous savons que nous devons l’attaquer, surtout lorsque nous savons que l’industrie du textile est l’une des plus polluantes à l’échelle de la planète», a souligné Mme Lavigne-Lalonde.

La Ville entend d’abord demander aux commerces du textile de s’associer avec des organismes qui redistribuent les vêtements usagés. L’administration mettra aussi en place un encadrement règlementaire pour faciliter le déploiement de boîtes de dons.

Les commerces qui refuseront de changer leurs habitudes pourraient en subir les conséquences, a prévenu Mme Lavigne-Lalonde.

«Économie circulaire»

La Ville aimerait aussi voir plus de vêtements être transformés en d’autres produits sur le principe de «l’économie circulaire».

L’entreprise Certex, basée dans la municipalité de Saint-Hubert, transforme notamment des vêtements usagés ou invendus en chiffons industriels. Les vêtements en polyester, qui sont faits à base d’hydrocarbures, peuvent aussi servir comme source d’énergie dans les cimenteries

Le textile usagé pourrait par ailleurs servir au rembourrage de meubles ou encore comme isolant dans les maisons, si la loi le permet.

«Au Québec, on est une des dernières rares provinces qui n’autorise pas l’usage du textile usagé pour le rembourrage. Donc, évidemment, nous allons interpeller le gouvernement du Québec pour lui demander de relancer ce marché, qui est un marché énorme pour nous», a évoqué M. Parenteau. 

Le rôle des citoyens

La Ville entend aussi réduire de 10% la quantité de déchets produits par habitant dans la métropole d’ici 2025 et de 20% d’ici 2030. Cela signifie que chaque Montréalais devra produire 10 kilos de déchets en moins annuellement.

Pour atteindre cette cible, la Ville entend notamment adopter l’an prochain un règlement visant à réduire l’usage du plastique à usage unique sur son territoire. La Ville réalisera en outre des projets pilotes dans 22 écoles de la métropole dès cette année pour y intégrer des systèmes de collecte des matières organiques.

La Ville n’a pu fournir un estimé de la facture qui sera associée à l’application de l’ensemble de ce plan.

https://journalmetro.com/

Nos machines à laver déversent des tonnes de microplastiques dans l’océan


Nous n’avons pas le choix, il faut laver nos vêtements, malheureusement, suite aux lessives des fibres se détachent et se retrouvent dans les usines qui traitent les eaux usées. Pour une famille moyen, on retrouve quelques 533 millions de microfibres par année pour
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Nos machines à laver déversent des tonnes de microplastiques dans l’océan

Les fibres arrachées à nos vêtements par le lavage en machine finissent dans les océans. © Monkey Business, AdobeStock

Les fibres arrachées à nos vêtements par le lavage en machine finissent dans les océans. © Monkey Business, AdobeStock


Nathalie Mayer
Journaliste

Alors que le problème de la pollution au plastique des eaux de la Planète prend de plus en plus d’ampleur, les chercheurs d’Ocean Wise (Canada) se sont demandé quelles pouvaient en être les sources.

Leurs travaux montrent que les fibres perdues par nos vêtements alors qu’ils tournent dans nos machines à laver en sont responsables pour une part non négligeable.

Selon eux, un ménage moyen rejette, vers les usines de traitement des eaux usées, quelque 533 millions de microfibres chaque année, soit 135 grammes de plastique. Au total et après traitement des eaux, cela ne représente pas moins de 878 tonnes de microfibres de plastique rejetées dans le milieu naturel par les seules machines à laver américaines et canadiennes. C’est l’équivalent du poids de dix rorquals bleus.

Reste à espérer que les fabricants travailleront désormais à concevoir des textiles du futur plus résistants. De notre côté, les chercheurs nous recommandent d’essayer de laver nos vêtements moins souvent, d’acheter plutôt des textiles de bonne qualité ou encore, d’installer un filtre sur notre machine à laver.

https://www.futura-sciences.com/

Incroyable : la fourmi la plus rapide au monde frôle le mètre par seconde !


Des fourmis sont des petites bêtes extraordinaires. Une espèce, celle des fourmis argentée saharienne ont la particularité de se déplacer rapidement. Elles parcourent l’équivalent de 108 fois, la longueur de leur corps à une vitesse de 1.300 m/s. On dirait qu’elles galopent sur le sable.
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Incroyable : la fourmi la plus rapide au monde frôle le mètre par  seconde !



Nathalie Mayer
Journaliste

Les fourmis argentées sahariennes (Cataglyphis bombycina) sont des fourmis un peu particulières. D’abord, parce qu’elles vivent dans un milieu extrêmement aride. Et parce qu’elles semblent aimer ça. Ensuite parce qu’elles atteignent, en courant dans le sable chaud, des vitesses assez folles.

Des chercheurs les ont mesurées cavalant à pas moins de 0,855 m/s et balançant pour se faire leurs minuscules jambes à une vitesse record allant jusqu’à 1.300 m/s ! C’est environ 108 fois la longueur de leur propre corps parcouru chaque seconde. Et cela propulse Cataglyphis bombycina en tête des fourmis les plus rapides du monde.

En filmant ces fourmis ultrarapides, les chercheurs ont observé qu’elles avaient la capacité, pour accélérer autant, de quadrupler la longueur de leurs foulées et de synchroniser leurs mouvements pour courir ainsi au galop alors que chaque patte ne touche le sol que pendant 7 millisecondes à chaque appui. Reste à étudier leur musculature, car cette étonnante vitesse semble venir flirter avec leurs limites physiologiques.

Des chercheurs ont mesuré la vitesse de course des fourmis argentées sahariennes. Ce sont les fourmis les plus rapides du monde. © Philtheanimalfriend, YouTube

Des chercheurs ont mesuré la vitesse de course des fourmis argentées sahariennes. Ce sont les fourmis les plus rapides du monde. © Philtheanimalfriend, YouTube

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Un diamant conte­nant un autre diamant décou­vert dans une mine en Sibé­rie


Une pierre de 800 millions d’années bien particulière découvert en Sibérie, Un diamant qui porte en son sein un autre diamant mobile. Que vont-ils faire avec cet objet unique ? Le prix, sera-t-il donné selon sa qualité ou sa rareté ? L’histoire ne le dit pas.
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Un diamant conte­nant un autre diamant décou­vert dans une mine en Sibé­rie


par  Malaurie Chokoualé Datou

Ce diamant-matrio­chka est une première au monde. Au travail dans un gise­ment en Sibé­rie, des employé·e·s de l’en­tre­prise diaman­ti­fère Alrosa ont décou­vert une pierre incroyable.

À la manière des célèbres poupées russes, iels ont déterré un diamant creux qui possède un deuxième diamant mobile en son coeur, rapporte Forbes le 4 octobre.

Les deux pierres sont de taille modeste, quelques milli­mètres tout au plus. La pierre exté­rieure pèse 0,62 carats, quand l’autre atteint 0,02 carat. Après avoir l’avoir datée de 800 millions d’an­nées envi­ron, les spécia­listes n’ont pas encore précisé le sort qu’iels lui réser­ve­raient ou le prix qui pour­rait lui être assi­gné.

Après étude, la compa­gnie pense que le diamant interne se serait formé tout d’abord, et que le diamant externe se serait formé tout autour.

« À notre connais­sance, de tels diamants n’ont encore jamais été rencon­trés dans l’his­toire de l’ex­trac­tion diaman­ti­fère mondiale », déclare Oleg Kovalt­chouk, direc­teur adjoint d’Al­rosa en charge des travaux d’in­no­va­tion. « C’est effec­ti­ve­ment une œuvre unique de la nature. »

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