Tourner en rond


C’est une belle analogie à la vie face aux difficultés. Quand on ne peut pas changer les choses dans un avenir rapproché, il ne sert à rien de tourner en rond, il faut avancer.

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Tourner en rond



Il ne faut pas être un aviateur ou un oiseau pour comprendre la différence entre une route qui n’arrête pas de tourner et un chemin qui va tout droit.


Yann Apperry

Le Saviez-Vous ► Désinformation : 3 pistes pour éviter les pièges du cerveau


Il est parfois difficile de faire la part des choses et distinguer à coup sûr si une information est vraie ou fausse, surtout sur le web. Certains mensonges reviennent souvent et il y a toujours quelqu’un pour le partager sans faire de vérification. Il devient de plus en plus important de débusquer les fausses nouvelles, car certains ont quand même des conséquences plus ou moins grandes.
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Désinformation : 3 pistes pour éviter les pièges du cerveau

La recherche scientifique sur les stratégies à adopter pour éviter les biais cognitifs reste très embryonnaire.

Vous êtes déjà tombés dans le piège de la désinformation? Consolez-vous, vous n’êtes pas les seuls!

En fait, 90 % des Canadiens avouent s’être fait prendre par une fausse nouvelle selon un sondage Ipsos publié en février dernier(Nouvelle fenêtre).

Le problème se situe dans nos cerveaux. Comme l’expliquait ma collègue Bouchra Ouatik dans un article publié en juin dernier, depuis la nuit des temps des biais cognitifs guident en partie l’humain dans ses actions et ses prises de décisions.

Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont identifié des dizaines de biais de ce genre. En bref, il s’agit de réflexes solidement ancrés dans nos cerveaux. Ces mécanismes inconscients ont été utiles à nos ancêtres de la préhistoire. Ils permettaient des prises de décisions rapides dans un milieu souvent hostile.

Mais ces raccourcis mentaux nous jouent des tours dans la complexité du monde moderne et à l’ère des réseaux sociaux.

Alors, qu’est-ce qu’on fait?

Sachez d’entrée de jeu que, pour l’instant, les pistes de solution sont limitées.

Si l’identification des biais est plutôt acquise, la recherche scientifique sur les stratégies à adopter pour éviter les biais cognitifs chez les humains est très embryonnaire.

Voici tout de même quelques conseils prodigués par Janie Brisson, chercheuse au laboratoire des processus de raisonnement au Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).

1) Acceptez-le

La première étape n’est simple qu’en apparence : accepter que nous soyons biaisés.

Ça peut être même assez souffrant d’accepter que malgré notre bonne volonté, et malgré qu’on soit conscient de ces biais-là, on puisse quand même avoir un comportement qui est biaisé. Janie Brisson, chercheuse, UQAM

Tout cela requiert donc, selon Mme Brisson, « un effort conscient, un effort d’acceptation pour reconnaître que ça fait partie de la condition humaine. »

2) Gare aux émotions

Sur le web et plus particulièrement sur les réseaux sociaux, un autre conseil incontournable s’impose : être plus vigilant face aux contenus qui suscitent des émotions.

Tout contexte sensible, émotif, qui vient chercher nos opinions et nos valeurs, ça devrait être une alerte […] quand une nouvelle vient chercher quelque chose de très émotif en nous, il faut être encore plus vigilant au niveau de la vérification des sources. Janie Brisson, chercheuse, UQAM

Méfions-nous donc de nos réactions à ce type de contenus très présents sur les réseaux sociaux, de véritables « pouponnières à biais », selon la chercheuse.

3) « J’aime » : pensez-y deux fois!

Parmi les biais les plus robustes se trouve le biais de vérité illusoire. Il fait en sorte qu’une personne exposée à une information de manière répétée aura tendance à croire cette information même en sachant qu’elle est fausse.

D’où l’importance, quand vous fréquentez les réseaux sociaux, de bien faire vos devoirs avant de cliquer « J’aime » et de partager certaines informations.

Il faut faire très attention de ne pas partager ou cliquer sur « J’aime » sur une information dont on n’a pas vérifié la source parce qu’en le partageant, on fait en sorte que notre entourage est encore plus vulnérable. Il faut protéger notre entourage. Janie Brisson, chercheuse, UQAM

Et les médias dans tout ça? Mme Brisson est d’avis que les médias peuvent parfois nuire à nos efforts pour contourner nos biais cognitifs. Dans la course aux téléspectateurs, aux auditeurs, aux lecteurs ou aux clics se glissent trop souvent des contenus sensationnalistes qui peuvent affecter la capacité de discernement des internautes et ainsi rendre le travail de vérification des faits « un peu plus difficile ».

C’est donc un effort collectif qui s’impose, au-delà de la vigilance de chacun, ajoute-t-elle. Pendant ce temps, une foule de chercheurs à travers le monde travaillent dur pour mieux cerner les moyens qui vous permettront d’éviter les trop nombreux cas de désinformation.

https://ici.radio-canada.ca

Donald Trump avait bien lié une aide à l’Ukraine à une enquête politique


Hum ! Je pense qu’une autre personne de l’entourage de Donald Trump risque de perdre son emploi après avoir avoué qu’il y avait bien des raisons politiques dans l’échange entre le président Volodymyr Zelensky et Donald Trump. Et l’ambassadeur des États-Unis en Ukraine lui aussi a témoigner devant les démocrates. Il semble que cela puisse ne pas être suffisant à ce stade de l’enquête pour que le Sénat procède à la destitution du président.
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Donald Trump avait bien lié une aide à l’Ukraine à une enquête politique

PHOTO AFP

Donald Trump martèle qu’il n’a exercé aucune pression sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qu’on voit ici aux côtés de son homologue américain à New York en marge du sommet de l’ONU le mois dernier.

(Washington) La Maison-Blanche a reconnu jeudi pour la première fois que Donald Trump avait lié une aide destinée à l’Ukraine à des considérations de politique intérieure américaine, fournissant de nouvelles munitions aux démocrates qui enquêtent en vue de destituer le président.

CHARLOTTE PLANTIVE
AGENCE FRANCE-PRESSE

Le chef de cabinet de la Maison-Blanche Mick Mulvaney a créé la surprise en lâchant cet aveu au détour d’une conférence de presse sur le G7.

 Il a toutefois assuré que cela « n’avait absolument rien à voir » avec l’ancien vice-président Joe Biden, qui pourrait porter les couleurs démocrates lors de la présidentielle de 2020.

Fin juillet, Donald Trump avait demandé à son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky d’enquêter sur Joe Biden et sur les affaires de son fils Hunter en Ukraine. Or l’administration américaine avait suspendu plus tôt dans le mois une aide militaire de près de 400 millions de dollars destinée à l’Ukraine.

Cette décision est au cœur de l’enquête ouverte il y a trois semaines par les parlementaires démocrates dans le cadre de l’explosive procédure d’« impeachment ».  Les élus de l’opposition veulent savoir si Donald Trump a abusé de ses pouvoirs à des fins personnelles, notamment en gelant l’argent pour forcer Kiev à coopérer.

Le milliardaire républicain martèle qu’il n’a exercé « aucune pression » sur le président Zelensky et que l’aide avait été gelée le temps d’évaluer l’assistance apportée à l’Ukraine par ses autres partenaires occidentaux.

Jeudi, pour la première fois, la Maison-Blanche a reconnu que Donald Trump avait d’autres motivations.

« A-t-il mentionné en passant la corruption liée au serveur informatique du parti démocrate ? Absolument, il n’y a aucun doute à ce sujet, c’est pour ça que nous avons gelé l’argent », a déclaré M. Mulvaney.

« De mal en pis »

Le directeur de cabinet faisait référence à une théorie née dans les cercles complotistes et relayée par Donald Trump et ses proches, selon laquelle l’Ukraine aurait piraté les courriels du parti démocrate lors de la présidentielle américaine de 2016 et non la Russie, comme l’ont établi les services de renseignements américains.

Cet argument a été avancé pour décrédibiliser l’enquête sur les soupçons de collusion entre Moscou et l’équipe de campagne du candidat républicain, qui a assombri les deux premières années de son mandat.

« Revenir sur ce qui s’est passé en 2016 […] était absolument approprié », a encore déclaré Mick Mulvaney, en soulignant que l’aide avait fini par être versée, en septembre.

« Mulvaney vient de dire que l’aide militaire pour l’Ukraine avait été suspendue pour forcer Kiev à enquêter sur les démocrates », a réagi sur Twitter l’élu Adam Schiff qui supervise l’enquête parlementaire contre Donald Trump. « Les choses vont de mal en pis », a-t-il ajouté.  

Face au tollé suscité par ses propos, le directeur de cabinet a rétropédalé quelques heures plus tard, assurant dans un communiqué que les médias avaient « déformé ses commentaires » pourtant prononcés face caméra, dans le cadre d’une « chasse aux sorcières » contre Donald Trump.

« Déçus »

Sur un autre front, l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’Union européenne (UE) Gordon Sondland a révélé que Donald Trump avait imposé aux diplomates chargés du dossier ukrainien de travailler avec son avocat personnel et fervent défenseur Rudy Giuliani.

« Nous avons été déçus par l’ordre du président d’impliquer M. Giuliani », a déclaré cet homme d’affaires pourtant proche de Donald Trump lors d’une audition au Congrès. 

Selon M. Sondland, M. Giuliani a ensuite expliqué aux diplomates que le président Trump voulait que son homologue ukrainien fasse « une déclaration publique sur la corruption » et mentionne « deux sujets d’enquête importants » : le « serveur informatique démocrate » et le groupe gazier Burisma, pour lequel travaillait le fils de Joe Biden, Hunter. 

« Je n’ai compris que bien plus tard que l’un des objectifs de M. Giuliani était peut-être […] d’impliquer directement ou indirectement, les Ukrainiens dans la campagne de réélection du président pour 2020 », a assuré l’ambassadeur.

Malgré les efforts de la Maison-Blanche pour bloquer l’enquête des démocrates, M. Sondland est le huitième témoin entendu par les parlementaires.

Les démocrates affichent leur volonté d’aller vite vers la mise en accusation du président, une prérogative de la chambre basse du Congrès qu’ils contrôlent. 

Il reviendra ensuite, selon la Constitution, au Sénat de juger si M. Trump doit être destitué. Compte tenu de la majorité républicaine dans cette enceinte, cette perspective paraît peu probable à ce stade.

https://www.lapresse.ca/

Une 30e Nuit des sans-abri… toujours nécessaire!


C’est cette nuit qu’à Montréal et plusieurs autres villes du Québec, la Nuit des sans-abris. Des personnes vont passer la nuit dehors comme des sans-abris, dans le but de sensibiliser la population à la dure réalité de vivre dans la rue. Cette nuit, il fera froid, et l’hiver, on prévoit beaucoup de neige et a certains moments de grands froids. Les choses s’améliorent avec les années, mais ce n’est pas suffisant, il y a de plus en plus de sans-abris, les besoins sont criant
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Une 30e Nuit des sans-abri… toujours nécessaire!


Une 30e Nuit des sans-abri... toujours

SRDJANNS74 VIA GETTY IMAGES

Alors que la Nuit se tiendra à seulement quelques heures de la tenue des élections fédérales, force est de constater que cet enjeu de société majeur est largement passé sous l’écran radar lors de cette campagne électorale.

  • Par Pierre Gaudreau

Ce vendredi 18 octobre se tiendra la 30e Nuit des sans-abri à Montréal. Ce rendez-vous annuel de solidarité se déroulera simultanément dans plus de 30 villes au Québec. Organismes et citoyen.ne.s concernés se mobiliseront pour attirer l’attention sur le phénomène de l’itinérance et interpeller les autorités afin que des réponses accrues soient apportées pour le contrer.

Même si des progrès ont été faits depuis 30 ans, cet événement conserve toujours sa pertinence, surtout considérant que l’itinérance demeure en croissance. Alors que la Nuit se tiendra à seulement quelques heures de la tenue des élections fédérales, force est de constater que cet enjeu de société majeur est largement passé sous l’écran radar lors de cette campagne électorale.

Il y a 30 ans, c’est autour d’un modeste brasero installé devant les studios de MusiquePlus que s’est tenue la première Nuit des jeunes sans-abri de Montréal. Le réseau des Auberges du Cœur et une poignée d’alliés voulaient alors souligner l’importance de l’itinérance jeunesse.

Des personnes de plus en plus âgées cognent dorénavant à la porte des ressources déjà à pleine capacité.

Comme en témoigne entre autres le thème choisi cette année, «Différents visages, différentes histoires», la Nuit des sans-abri s’est depuis longtemps élargie à toutes les populations touchées par le phénomène. L’itinérance jeunesse demeure importante, mais des personnes de plus en plus âgées
cognent dorénavant à la porte des ressources déjà à pleine capacité.

Des avancées importantes

Il demeure que de nombreuses réponses aux besoins se sont développées au fil des ans, fruits de l’action des organismes 365 jours par année et du soutien important, mais insuffisant, des gouvernements et de la Ville de Montréal. Les actions se développent en cohérence avec une approche globale, aujourd’hui amplement reconnue comme la clé pour prévenir et réduire l’itinérance.

À Montréal uniquement, plus de 3000 logements sociaux ont été construits pour offrir un toit aux personnes à la rue ou à risque de l’être. Ces logements ont permis de stabiliser des milliers de personnes, mais le soutien communautaire
qui y est offert, une intervention essentielle pour assurer cette stabilité, demeure largement sous-financé.

Avec 644$, réussir à payer un loyer ou en trouver un est un défi de plus en plus insurmontable.

De plus, il n’est plus nécessaire d’avoir une adresse de résidence pour obtenir un chèque d’aide sociale. À lui seul, l’organisme Le Sac à dos permet à 1200 personnes d’obtenir cette aide, bien qu’elle demeure insuffisante. Avec 644$,
réussir à payer un loyer ou en trouver un est un défi de plus en plus insurmontable.

Aussi, à Montréal et plus récemment à Québec, on n’emprisonne plus les sans-abri pour non-paiement d’amendes inutiles. Il demeure que ceux-ci continuent de recevoir un nombre injustifié de tickets qui leur sont remis en raison de leur condition sociale.

Enfin, après plus de 15 ans de travail, des organismes ont enfin pu mettre sur pied quatre services d’injection supervisée (SIS) à Montréal. Ceux-ci réduisent les risques de surdoses, mais il est nécessaire de poursuivre le développement d’actions pour les contrer, notamment en ouvrant ce type de services ailleurs au Québec.

Des défis majeurs persistent

En prévention, la lutte à l’itinérance souffre d’un manque de moyens. La perte d’un logement, la sortie des établissements carcéraux, des centres jeunesse et du réseau de la santé demeurent des voies qui mènent trop de personnes à la
rue.

Depuis des années, La Rue des femmes, l’Auberge Madeleine et d’autres ressources d’hébergement pour femmes doivent effectuer des refus faute de places. Les refuges pour hommes font aussi face à un débordement. L’ancien hôpital Royal-Victoria qui a fait office d’unité de débordement l’hiver dernier sera encore nécessaire cet hiver.

Rappelons qu’une Politique nationale de lutte à l’itinérance a été adoptée en 2014 pour faire face à ces situations. Demandée par le milieu communautaire et au cœur de nombre de Nuits des sans-abri, cette politique intitulée Ensemble,pour éviter la rue et en sortir interpelle une dizaine de ministères au Québec.

Un rôle majeur pour le fédéral

L’approche globale de la lutte à l’itinérance prônée dans cette Politique québécoise en itinérance interpelle aussi le gouvernement fédéral. Au premier rang des demandes qui y sont véhiculées, Ottawa doit accroître les fonds destinés au développement du logement social.

L’aide apportée aux personnes âgées à faible revenu doit aussi être augmentée et le gouvernement doit s’assurer que toutes les personnes admissibles reçoivent le Supplément de revenu garanti.

Finalement, si le gouvernement a accru, avec son programme Vers un chez soi, les fonds destinés à la lutte à l’itinérance, ceux-ci demeurent insuffisants. Le Réseau SOLIDARITÉ Itinérance du Québec demande un investissement de 50 millions $ par an pour le Québec, avec l’assurance que ces fonds puissent soutenir la diversité d’actions pour venir en aide aux différents visages de l’itinérance et leurs différentes histoires.

Venez faire un tour!

Que ce soit pour quelques instants ou quelques heures, venez exprimer votre solidarité en participant à la 30e Nuit des sans-abri.

À Montréal, celle-ci se tiendra pour une première fois dans Hochelaga.
17h00: Marche de solidarité, départ de la station Joliette, au coin de la rue De Chambly.
De 18h00 à 1h00 : Vigile, avec activités, à la Place Gennevilliers-Laliberté, qui jouxte le Marché Maisonneuve

Ailleurs au Québec : www.nuitdessansabri.ca

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Selfie : Pete la fougère se prend en photo toutes les 20 secondes


Prendre un égoportrait à toutes les 20 secondes, c’est assez prétentieux, enfin pour une personne, mais une plante, c’est étonnant. C’est en effet une fougère qui se prend toute seule et est très présente sur les réseaux sociaux. Cependant, elle participe à une recherche pour une pile à combustible microbiennes. Quand elle grandit, elle nourrit les bactéries qui produisent de l’énergie à la pile.
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Selfie : Pete la fougère se prend en photo toutes les 20 secondes

Nathalie Mayer

Journaliste

Une fougère surnommée Pete est la première plante au monde à avoir pris un selfie. Mais que Pete devienne une star des réseaux sociaux, ce n’est pas l’objectif des chercheurs à l’origine de cette grande première. Ils affirment s’être littéralement branchés à la nature dans le but de mieux protéger la faune et la flore mondiale.

La mode des selfies semble décidément ne plus épargner personne. Même Pete, une banale fougère qui vit au zoo de Londres (Royaume-Uni), s’est laissé aller dernièrement à se prendre elle-même en photo. Depuis, elle n’arrête plus. Et prend aujourd’hui des selfies à une cadence d’un toutes les vingt secondes.

Mais ce n’est pas pour briller sur les réseaux sociaux. C’est plutôt dans le cadre de travaux de recherches menés par des scientifiques de la Zoological Society of London (Royaume-Uni). Des travaux qui portent sur les piles à combustible microbiennes.

Le selfie pris par Pete n'est tout de même pas de la plus grande qualité. © Zoological Society of London

Le selfie pris par Pete n’est tout de même pas de la plus grande qualité. © Zoological Society of London

Un appareil alimenté par la nature

En effet, en grandissant, les plantes produisent naturellement de la matière biologique qui peut venir alimenter des bactéries présentes dans les sols et capables à leur tour de produire une énergie utile à une pile à combustible. 

« Contrairement à une batterie qui devrait être remplacée ou à un panneau solaire qu’il faudrait manuellement orienter vers la lumière, ce système repose sur la croissance naturelle d’une plante qui ne demande pas d’intervention humaine », explique Al Davis, chercheur à la Zoological Society of London.

Objectif : aider les chercheurs à mieux comprendre les milieux naturels difficiles d’accès. Comment ? En alimentant des caméras pièges et des capteurs divers rendus ainsi autonomes. Ils permettront de récolter des données de température, d’humidité ou de croissance, par exemple. De quoi mieux appréhender les effets notamment de la perte d’habitat et du changement climatique.

https://www.futura-sciences.com/

Les secrets du blob, une espèce unicellulaire aux capacités étonnantes


Une cellule géante, qui n’a pas de cerveau, mais il serait intelligent. Elle se déplace si cela vaut le coup en raison d’un cm/h. Il est immortel, sauf si un escargot décide d’en faire son repas. Le blob lui se nourrit champignons, bactérie, des végétaux en décomposition, mais si il est cultivé, il ne dit pas non à des flocons d’avoine.
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Les secrets du blob, une espèce unicellulaire aux capacités étonnantes


Par Thibault Cealic

Ni un animal, ni un végétal… Le blob, ou physarum polycephalum, est un mystère que l’on pourra observer à partir du 19 octobre au Parc zoologique de Paris. Enquête sur cette cellule géante.

Ce n’est pas un animal ou un végétal, ni même un champignon ou une bactérie. Il est constitué d’une seule cellule et possède plus de 700 sexes différents. Vous voyez de qui nous parlons ? Du blob, bien sûr ! Cette étrange créature, qui doit son surnom à l’ethnologue Audrey Dussutour, est en tout point fascinante. Mais au fait, à quelle espèce appartient-elle ?

« C’est un myxomycète, explique Elisabeth Quertier, responsable pédagogique du parc. Il possède une cellule géante. Elle est visible à l’œil nu, ce qui est assez exceptionnel. »

F-G Grandin MNHN

Le blob vit dans les régions humides. Il est donc possible de l’observer dans le monde entier, que ce soit en Europe ou en Afrique. Mais pour l’apercevoir, il faut avoir l’œil ! L’espèce est plutôt du genre timide…

« On l’observe très peu parce qu’il vit dans les sous-bois, souvent sous des souches, sous des racines ou dans les écorces », ajoute Elisabeth Quertier.

Pourquoi le blob fascine les scientifiques

Autres particularités : malgré son absence de cerveau, le blob est capable d’intelligence (il sait trouver le chemin le plus court dans un labyrinthe) et doué de mobilité (il peut se déplacer à raison d’un centimètre par heure).

« S’il y a de la nourriture qui l’intéresse, il ira explorer et se déplacera. S’il n’y a rien qui l’intéresse, il restera statique. »

Le blob est également immortel. Enfin… en théorie.

« Lorsqu’il y a trop de lumière où lorsqu’il qu’il fait trop chaud, il se rétracte et sèche. Il passera dans une forme de dormance. Il se réveillera lorsque les conditions dans lesquelles il vit seront plus favorables. Si les jardiniers lui mettent de l’eau dessus, alors il se réveillera. Dans cette forme-là, il peut donc être immortel », explique l’employée du parc. Et d’ajouter : « Mais immortel ne veut pas dire éternel ! Il peut, par exemple, se faire manger par des limaces. »

Côté régime alimentaire, le blob se nourrit des bactéries qu’il croise.

« Ça peut aller des champignons, aux mousses, en passant par les formes végétales en décomposition », précise Frédéric Geoffriau, jardinier au Parc Zoologique de Paris.

Lorsqu’il est en phase de culture (où d’élevage), les employés du parc le nourrissent de flocons d’avoine, qui favorisent son développement. S’occuper d’un blob demande de la patience ! Et ce n’est pas les jardiniers du parc qui nous contrediront.

« On n’a pas toujours le même spécimen le matin où le soir. Pour s’en occuper, il faut jouer avec lui, tout simplement. Il faut faire en sorte qu’il se déplace en l’appâtant dans un coin, en créant une sorte de petit réseau routier. L’idée, ce n’est pas qu’il se déplace le plus rapidement possible, mais qu’il se développe le plus visuellement possible », ajoute Frédéric Geoffriau.

On vous l’a dit : le blob est unique. Et il continue aujourd’hui de fasciner les scientifiques.

« C’est très difficile de savoir si le blob est un individu… On peut diviser un blob et en obtenir deux et inversement, explique Elisabeth Quertier. Les blobs remettent en question beaucoup de choses que nous pensions savoir sur l’intelligence, la reproduction… C’est pour cette raison que les chercheurs l’étudient et que nous l’exposons au zoo. »

Le Parc zoologique de Paris est d’ailleurs le seul zoo au monde à accueillir cette espèce.

https://www.geo.fr/

Gaspillage alimentaire: Montréal prête à imposer des amendes aux entreprises


A Montréal, IGA, Metro et Provigo donnent leurs denrées non vendu à Moisson Montréal pour quelle soit distribué aux moins nantis. Pourtant, le gaspillage alimentaire demeure un grand problème. La ville prévoit un règlement pour interdire le gaspillage alimentaire aux autres épiceries, restaurants, écoles, hôpital et autres industries. Si cela est bien gérer, je trouve que c’est une obligation qu’il devrait avoir partout au monde. Il n’y a aucune raison que l’on gaspille autant et que des gens continue de ne pas manger à leur faim.
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Gaspillage alimentaire: Montréal prête à imposer des amendes aux entreprises

Photo: Courtoisie | Montreal Dumpster Diving

La Ville de Montréal pourrait imposer des amendes aux épiceries et aux institutions afin de lutter contre le gaspillage alimentaire. Les élus entendent toutefois prioriser la collaboration.

La Ville présentera jeudi son Plan de gestion des matières résiduelles 2020-2022. Une des mesures phares de ce plan consiste à l’adoption d’un règlement visant à interdire aux géants de l’alimentation de jeter à la poubelle des produits qui sont encore comestibles. Une mesure qui vise à contrer le gaspillage alimentaire tout en redistribuant ces denrées aux Montréalais dans le besoin.

Le règlement viserait les épiceries et les restaurants, mais aussi les hôpitaux et les écoles, entre autres.

«On a encore des enfants qui se rendent le ventre vide à l’école le matin. Ça n’a aucun sens», a déploré mercredi la responsable de la transition écologique à la Ville, Laurence Lavigne Lalonde.

Cette dernière a donné un point de presse jeudi pour donner quelques détails sur ce plan.

Actuellement, les matières résiduelles représentent 4% des émissions des émissions de gaz à effet de serre de la métropole. La majeure partie des émissions associées à ce secteur sont reliées à l’enfouissement, selon des données de la Ville.

«Les produits alimentaires, c’est une part importante de ce qu’on retrouve dans les déchets qu’on envoie à l’enfouissement.» -Laurence Lavigne Lalonde

Partenariats

Depuis 2013, la banque alimentaire Moisson Montréal récupère les invendus dans une centaine d’épiceries de la métropole. Celles-ci appartiennent aux chaînes IGA, Metro et Provigo.

«Ces trois grandes bannières nous ont donné un million de kilogrammes de denrées qui seraient allées autrement dans l’enfouissement, seulement l’an dernier», a souligné à Métro le directeur général de Moisson Montréal, Richard Daneau. 

L’objectif de la Ville est donc d’inclure l’ensemble des épiceries dans des partenariats avec des banques alimentaires ou de petits organismes locaux. Elle entend aussi élargir cette initiative aux écoles, aux hôpitaux et aux restaurants, entre autres.

«Et par la suite, s’il reste des denrées, on veut que ça soit composté en non enfoui. Parce que comme ça, ça peut être valorisé», a ajouté Mme Lavigne Lalonde.

La Ville espère ainsi s’approcher de la cible qu’elle s’est fixée de rendre la métropole zéro déchet d’ici 2030.

Amendes

Des amendes seront par ailleurs prévues pour les entreprises et les institutions qui refuseront de mettre en place les mesures nécessaires pour contrer le gaspillage alimentaire.

«Nous allons les accompagner [les entreprises], mais en même temps, je m’attends à des résultats», a laissé tomber la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Le nouveau plan de gestion des matières résiduelles de la Ville fera prochainement l’objet d’une consultation publique. Une consultation portant spécifiquement sur le gaspillage alimentaire pourrait par ailleurs s’ajouter à celle-ci. Une pétition à cet effet a d’ailleurs recueilli plus de 10 300 signatures en moins de deux mois.

Enjeu financier

Le directeur général de Moisson Montréal voit d’«un bon oeil» le plan proposé par la Ville. Il soulève néanmoins que l’élargissement du plan de récupération des denrées alimentaires aux restaurants et aux institutions comme les écoles et les hôpitaux risque de soulever des défis.

«L’enjeu financier va rapidement arriver parce que les frais associés au transport [des denrées], c’est une grosse partie de nos dépenses», a indiqué M. Daneau. 

La banque alimentaire dispose actuellement d’un laboratoire qui analyse les denrées alimentaires qu’elle reçoit avant de les redistribuer à quelque 250 organismes de l’agglomération. Cela permet de s’assurer que les produits reçus ne contiennent pas de bactéries nuisibles à la santé.

«Il y a tout un enjeu de salubrité qu’il faudra valider dans le détail. Ce n’est pas parce que ce sont des gens en situation de pauvreté qu’il faut tourner les coins ronds en matière de salubrité et d’hygiène», a noté M. Daneau.

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