Être heureux


Et pourquoi pas, c’est une question d’attitude. Cela ne veut pas dire qu’on doit toujours être heureux. La tristesse est parfois nécessaire pour mieux reconnaître le sentiment d’être heureux.
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Être heureux


Le bruit court qu’on peut être heureux


Jean Malrieu

Le Saviez-Vous ► L’hygiène au Moyen Âge : se mettre au bain


On s’imagine peut-être qu’au Moyen-Âge, l’hygiène laissait à désirer. Et bien non ! Ils étaient plutôt propres. À cette époque, il y avait les gens riches qui avaient les moyens et l’espace pour avoir des genres de tonneaux recouverts d’un linge pour se laver. Puis, les bains publics pour une bonne partie de la population et ceux qui n’avaient pas les moyens, il restait les ruisseaux et les rivières. C’est surtout dans les bains publics que les choses, on évoluer. D’abord la mixité qui sans surprise a engendrer la prostitution. Les gens du Moyen-Âge étaient très propres, peut-être un peu trop d’ailleurs … Les bains publics ont été un lieu idéal pour la propagation des maladies vénériennes et d’épidémie de certaines maladies.
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L’hygiène au Moyen Âge : se mettre au bain

Watriquet de Couvins, Dits. V.1300-1400. Manuscrit français. Bibliothèque de l’Arsenal, Ms-3525 réserve.

Nous considérons le Moyen Âge comme une période d’obscurité faisant suite à l’Âge d’or de l’Empire Romain.

L’hygiène constitue un bon exemple de ce contraste.  Alors que les Romains bâtirent des thermes aux quatre coins de l’Empire, les populations médiévales occidentales, selon l’imaginaire collectif, ne se lavaient pas ou très peu, délaissant la pratique du bain.

Cependant, le Moyen Âge couvre une période de plus de 1000 ans, du 5ème au 15ème siècle. Durant tout ce temps, la société connut de nombreuses mutations. Il n’y a pas eu une seule civilisation médiévale monolithe, mais de multiples cultures, parfois fort différentes. Voilà pourquoi il faut particulièrement se méfier des idées trop simplistes concernant le Moyen Âge qui ne traduisent pas la diversité et la richesse des sociétés et des mentalités parfois antinomiques constituant cette vaste époque.


À la source du bain

Ensuite, les érudits médiévaux ne délaissèrent pas le savoir hérité de l’antiquité classique. Les érudits perses, arabes et byzantins jouèrent un rôle prépondérant dans la transmission des textes classiques.

Dans le cadre de la médecine, Avicenne, savant perse du 10ème siècle, traduisit en arabe les œuvres d’Hippocrate et de Galien, les deux plus célèbres médecins de l’Antiquité grecque et romaine. Avicenne rédigea lui-même un traité médical, le Kitab Al Qanûn fi Al-Tibb (- كتب ا لقا نون في ا لطب), ou Livre de la Loi concernant la médecine.

A partir du 11ème siècle, à la faveur des échanges entre l’orient et l’occident, les savants européens redécouvrirent les écrits d’Hippocrate et de Galien, et mirent la main sur le fameux Kitab Al Qanûn fi Al-Tibb d’Avicenne. Ces œuvres, traduites en latin depuis l’arabe, constituèrent l’un des fondements de la médecine médiévale occidentale. Loin de rompre avec les idées de l’Antiquité, le Moyen Âge s’en fera le relais fécond, enrichissant le corpus médical de traités novateurs.

Ces textes antiques et orientaux ne constituent cependant pas les seules bases de l’hygiène médiévale en occident. N’oublions pas qu’à la fin de l’Antiquité, des peuples germaniques migrèrent au sein de l’Empire Romain d’Occident, donnant naissance aux premiers royaumes médiévaux. Si certaines de ces entités politiques se présentèrent comme les héritiers de Rome, ils conservèrent néanmoins quelques coutumes héritées de leurs ancêtres germaniques. Le code des lois des Francs Saliens en constitue un bon exemple.

Or, les Germains, bien avant leur invasion de l’Empire Romain, prenaient régulièrement des bains chauds, à en croire l’historien Tacite :

« Au sortir du sommeil, qu’ils prolongent souvent jusque dans le jour, ils se baignent, ordinairement à l’eau chaude, l’hiver régnant chez eux une grande partie de l’année. » (Tacite, Mœurs des Germains, XXII)

Les descendants médiévaux de ces Germains conservèrent-ils cet us ? L’avènement du christianisme, et la conversion de ces peuples à cette nouvelle religion aurait contribué à préserver la coutume des ablutions durant l’ère médiévale.

Effectivement, grâce au baptême l’eau fut considérée au Moyen Âge comme un élément régénérateur et purificateur, aussi bien d’un point de vue matérialiste qu’idéaliste.  Jusqu’au 13ème siècle, le catéchumène était d’ailleurs intégralement plongé dans le baptistère, débutant sa nouvelle vie de croyant par un bain rituel.


Il n’est pas permis à tout le monde d’aller au bain

Se basant sur ces piliers aux origines variées, les médecins médiévaux préconisèrent à la population de prendre des bains … plusieurs fois par jour.

Maître Aldebrandin de Sienne, médecin du 13ème, donna le conseil suivant :

« Cil ki velt se santé garder et sera sains et se fera baignier en estuves et en cuves […] tant qu’il puist sen cors laver et soi netiier de l’ordure » (Maître Aldebrandin de Sienne, le régime du corps, de garder le corps generaument 11-13).

Corroborant les dires d’Aldebrandin de Sienne, certains croisés revenus du Levant vantèrent les mérites des bains orientaux dès le 12ème siècle. Le peuple suivait-il pour autant les recommandations des érudits ?

En effet, pour se laver en leur demeure, les habitants devaient disposer d’un espace suffisamment grand pour y installer une cuve. Ils devaient également aller chercher l’eau , et pouvoir la faire chauffer en leur logis. Le baquet lui-même devait être composé de robustes planches de bois étanches, recouvertes d’un drap afin d’éviter les échardes. Seuls les seigneurs et les bourgeois les plus aisés avaient les moyens de prendre des bains chez-eux.

Cependant, ces ablutions n’étaient pas dévolues aux privilégiés.  En effet, la population se regroupait autours d’étuves publiques depuis le 12ème siècle.   Le   Livre de la taille pour l’an 1292 présente, pour la seule ville de Paris, 27 de ces établissements thermaux soumis à l’impôt de la taille.

Des crieurs publics avertissaient la population quand l’eau des thermes les plus proches était chaude :

«Seigneur qu’or vous allez baigner
Et estuver sans délayer ;
Les bains sont chauds, c’est sans mentir…
»

Bains publics de Pouzzoles, Italie, détail d’une miniature de Pietro da Eboli, 12ème siècle. 

Les citadins pouvaient alors rejoindre les étuves… s’ils pouvaient en payer le droit d’entrée. Le livre des métiers d’Etienne Boileau (13ème siècle) nous renseigne sur le prix de ces établissements :

« Et paiera chascunne personne, pour soy estuver, deus deniers ; et se il se baigne, il en paiera quatre deniers »

4 deniers pour se baigner, alors que le salaire d’un ouvrier qualifié était de 10 à 11 deniers par jour à la même époque, à en croire ce tableau.

Toutefois, les plus humbles prenaient également des bains… mais dans des fontaines ou des cours d’eau…

Nous voyons que l’ensemble de la population médiévale se lavait quotidiennement, seul le lieu différait en fonction du statut social de la personne.

Les personnes ne se contentaient pas de se baigner, ils employaient également du savon, héritage de l’antiquité et employé diligemment et sans discontinuité durant tout le Moyen Âge. Le capitulaire de Villis du 8ème siècle nous en apporte la preuve. Ce document est un ensemble de recommandations que Charlemagne adresse à ses gouverneurs. Entre autres prescriptions, le souverain conseille à ses administrateurs de réapprovisionner régulièrement leurs domaines en savon.

La qualité de ce produit hygiénique variait également en fonction de la classe sociale. Le moins onéreux, le savon gallique, se composait de cendre de hêtre ou de saponaire et de suif de chèvre.

A partir du 14ème siècle, Marseille produisit des savons à base d’huile d’olive et de cendre de Salicorne. Le premier savonnier phocéen connu date de 1371 et se nomme Crescas Davin. Cette cité méditerranéenne, tournée vers la Méditerranée, s’inspira de la composition du savon d’Alep.

Ce dernier était par ailleurs également importé en Europe par l’intermédiaire de Venise. Très onéreux, seules les familles les plus aisées pouvaient en bénéficier..

« Venari, ludere, lavari, bibere ! Hoc est vivere ! »
« Chasser, jouer, se laver, boire ! Ceci est vivre ! »
(Proverbe médiéval d’origine franque)

Cependant, les gens ne se baignaient pas que par simple nécessité. Au sein des étuves publiques mixtes, hommes et femmes s’y côtoyaient sans grande pudeur. Se baigner dans des cuves d’eau chaude et aromatisée constituait un véritable art de vivre associé à d’autres voluptés, comme l’évoque cet extrait d’un rondeau du poète Charles d’Orléans (1394-1465) :

« Et on y boit du vieux et du nouveau,
On l’appelle le déduit de la pie ;
Souper au bain et dîner au bateau,
En ce monde n’a telle compagnie. »

L’écolier de mélancolie, Rondeau LXV, 1430-1460

Miniature du Maître de Dresde, in. Valerius Maximus, Facta et dicta memorabilia, vers 1480.

En effet, il était coutume de banqueter  en se baignant. Les gens ne buvaient  pas seulement du vin par plaisir. De nombreux médecins préconisaient d’en consommer souvent, l’eau étant souvent contaminée.

Mélangé à des herbes aromatiques, le breuvage de Bacchus était par ailleurs censé faciliter la digestion. Le nom même du vin médiéval, l’hypocras, se réfère au célèbre médecin de l’antiquité : Hippocrate.

Pour ces raisons, la population ingurgitait…  plusieurs litres de vin par jour !  Cet alcool devait faire parti de la thérapie lors des bains. L’eau : un délice de s’y baigner… un supplice d’en avaler…


Après le banquet, des couples pouvaient ensuite sortir des cuves … pour  « se détendre »  sur des lits, comme en témoigne cet extrait du Roman de la Rose :

« Puis revont entr’eus as estuves,
Et se baignent ensemble ès cuves
Qu’ils ont es chambres toutes prestes,
Les chapelès de flors es testes »

Le Roman de la Rose, vers 11 132 et suiv. (fin du 13ème siècle).

Certaines étuves devinrent même d’aimables maisons de passe. À la fin du Moyen Âge au 15ème siècle, à cause de ces « débordements moraux » , les autorités instaurèrent des règles de décence au sein de ces établissements où fleurissait la prostitution. Les bains mixtes les plus « joyeux » durent fermer leur porte.


La maîtresse d’étuve Jeanne Saignant, par exemple, fut jugée en 1466 pour « troubles à l’ordre public ». Une minute de son procès nous apporte un éclairage sur l’ambiance  qui devait régner en ces lieux et de la nuisance sonore que subissait le voisinage :

« On oyait crier, hutiner, saulter, tellement qu’on était étonné que les voisins le souffrissent … »

La douche froide…

À la « souillure de l’âme », vint s’adjoindre celle du corps : La licence sexuelle au sein des bains, ainsi que la promiscuité qui y régnait, contribuèrent à véhiculer les maladies vénériennes et les épidémies. Quelle ironie pour un lieu justement dévolu à l’hygiène !

En 1573, Nicolas Houel, apothicaire de Paris, tint les étuves pour responsables de nombreuses contaminations. Ce dernier écrivit dans son traité de la peste :

« Bains et étuves publiques seront pour lors délaissés, pour ce qu’après les pores et petits soupiraux du cuir, par la chaleur d’icelle, sont ouverts plus aisément, alors l’air pestilent y entre. »

Même si les pestiférés n’avaient pas le droit de pénétrer dans les étuves publiques, de nombreux bains furent délaissés au début de la Renaissance pour cette raison. La population commença à se méfier de l’eau. Quelques établissements thermaux survécurent néanmoins à l’époque moderne.

Nous avons vu, à travers de nombreux exemples depuis Charlemagne jusqu’à la fin du 15ème siècle, que les populations médiévales ne délaissèrent pas les bains, bien au contraire. Si dans l’imaginaire collectif le manque d’hygiène fût en partie responsable des grandes épidémies, la réalité nous prouve le contraire :

Les gens allaient justement trop souvent aux étuves ; la promiscuité, et parfois la luxure, qui en résulta contribua à véhiculer de nombreuses maladies. Un exemple qui nous amène à réfléchir aux liens de causes à effet que nous tenons pour évidents et acquis…

http://ideesrevues.com/

Trump critiqué pour sa gestion d’un accident mortel sur une route anglaise


Je trouve cela tellement déplacé de la part de Donald Trump d’invité des parents endeuillé dans le but de rencontrer la personne qui est la cause de leur peine. Je ne comprends pas non plus que l’immunité diplomatique permet à une personne responsable d’un accident ayant causé la mort dans un pays étranger puisse s’en sortir haut la main. En Angleterre, la conduite est contraire qu’en Amérique. Alors imaginé les rôles inversé que le père, ou la mère serait venu aux États-Unis et aurait eu un accident similaire. Eux n’auraient jamais pu dire qu’ils sont protégés par l’immunité diplomatique. Personne ne devrait être au-dessus des lois.
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Trump critiqué pour sa gestion d’un accident mortel sur une route anglaise

PHOTO EDUARDO MUNOZ, REUTERS

Tim Dunn et Charlotte Charles

(Washington) Les parents d’un jeune Britannique tué en Angleterre dans un accident de la route ont regretté mercredi la façon dont ils ont été reçus à la Maison-Blanche par Donald Trump, qui les a incités, en vain, à rencontrer la femme d’un diplomate américain responsable du drame.

Publié le 16 octobre 2019 à 11h59

SÉBASTIEN BLANC
AGENCE FRANCE-PRESSE

Cette réception de Charlotte Charles et Tim Dunn a été « organisée à la va-vite par des imbéciles en roue libre », a dénoncé, en référence aux conseillers de la Maison-Blanche, le porte-parole des deux parents, Radd Seiger.

Harry Dunn, 19 ans, est mort dans la collision de sa moto avec une voiture dans le Northamptonshire, en Angleterre, le 27 août. La conductrice du véhicule, Anne Sacoolas, 42 ans, roulait du mauvais côté de la chaussée. Invoquant une immunité diplomatique, cette mère de trois enfants est repartie aux États-Unis.

Charlotte Charles et Tim Dunn demandent depuis justice et exhortent les États-Unis à lever l’immunité diplomatique de Mme Sacoolas pour qu’elle retourne en Grande-Bretagne afin d’y être jugée.

M. Seiger a accusé M. Trump d’avoir tenté mardi soir une « opération de communication » en invitant les parents endeuillés à la Maison-Blanche sans les prévenir que Mme Sacoolas se trouvait dans la pièce d’à côté, entourée de photographes. 

« Tendu et agressif »

Pressés par M. Trump de rencontrer Mme Sacoolas, les parents d’Harry ont décliné

A cette occasion Robert O’Brien, conseiller à la sécurité nationale du président, s’est montré « extrêmement tendu et agressif et il a fait mauvaise impression lors de cette entrevue qui exigeait une approche prudente et de la sensibilité », a affirmé Radd Seiger.

Les deux parents, interviewés mercredi sur la chaîne américaine CBS, ont confirmé avoir été surpris d’abord de voir Donald Trump – ce qui n’était pas prévu – et d’entendre sa proposition de rencontrer la femme responsable de la mort de leur fils.

« Il a présenté ses condoléances. Il semblait chaleureux et il était accueillant, ce qui était appréciable. Mais il ne lui a pas fallu longtemps pour lâcher dans la conversation qu’Anne Sacoolas se trouvait dans le bâtiment », a relaté la mère d’Harry, qui a estimé que la Maison-Blanche n’était « pas le lieu » adapté. 

Désaccord diplomatique

« Nous sommes toujours prêts à la rencontrer, mais cela doit être sur le sol britannique, en présence de psychologues et de médiateurs, et pas simplement pour notre bien mais pour le sien aussi », a ajouté Mme Charles.

Cette affaire qui rencontre un fort écho au Royaume-Uni est source d’un vif désaccord diplomatique entre Londres et Washington.

Les parents d’Harry ont reçu le soutien du gouvernement britannique et jusqu’au premier ministre Boris Johnson, qui est lui-même publiquement monté au créneau.

Interrogé la semaine dernière, Donald Trump avait évoqué un « accident horrible », le mettant sur le compte de la fatalité. 

Mercredi, il a expliqué qu’il était difficile pour un automobiliste américain de s’habituer à la conduite à gauche en Grande-Bretagne.

« Vous allez en Europe et on roule à l’envers. C’est très compliqué si vous êtes originaire des États-Unis, vous décidez de faire un virage à droite alors que vous êtes censé le faire à gauche », a déclaré le locataire de la Maison-Blanche.

« Ma rencontre avec la famille a été… très belle d’une certaine façon. Ils ne voulaient pas rencontrer la personne en question, mais notre entrevue a été très bonne », a-t-il assuré.

M. Trump a indiqué s’être entretenu de l’affaire avec Boris Johnson. 

https://www.lapresse.ca/

Cette famille vivait dans une cave depuis 9 ans en atten­dant la fin des temps


Comment peut-on faire vivre des enfants dans l’ignorance la plus totale pendant des années ? Il a du s’en passer des choses pendant 9 ans dans cette cave. Les enfants, maintenant adulte doivent être vraiment déconnecté du monde actuel. Comment peut-on se relever de ce genre de maltraitance.

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Cette famille vivait dans une cave depuis 9 ans en atten­dant la fin des temps

par  Adrien Gingold

La police hollan­daise a indiqué mardi avoir trouvé six personnes, vrai­sem­bla­ble­ment un homme et ses cinq enfants, dans une pièce secrète aména­gée dans la cave d’une ferme du nord du pays. Ils y vivaient depuis neuf ans en « atten­dant la fin des temps » d’après des médiaux locaux cités par la BBC.

La ferme perdue au milieu des champs se trouve à Ruiner­world, entre Zwolle et Heere­ven­veen.

« Je n’ai jamais rien vu de tel aupa­ra­vant », a déclaré le maire du village, Roger de Groot, stupé­fait.

C’est l’un des fils qui a tout déclen­ché en se rendant dans un bar du village : sale, mal coiffé, vêtu de haillons, inco­hé­rent et déso­rienté, le jeune homme de 25 ans a demandé de l’aide au patron de l’éta­blis­se­ment, Chris Wester­beek :

« Il nous a dit qu’il n’était pas sorti de chez lui depuis neuf ans et qu’il n’était jamais allé à l’école. Très confus, il parlait d’ailleurs d’une manière enfan­tine. »

Wester­beek a appelé la police, qui s’est rendue sur les lieux. Elle a décou­vert un esca­lier caché derrière un placard du salon, menant à une salle secrète. Un homme de 58 ans a été arrêté pour avoir « refusé de coopé­rer à l’enquête ». Selon la presse, il s’ap­pelle Josef B. et vient d’Au­triche.

Les personnes décou­vertes dans la propriété vivaient selon « un mode de vie autar­cique » depuis neuf ans, et plusieurs des enfants, désor­mais adultes, « n’ont pas été inscrits dans le registre des nais­sances », a indiqué le maire.

Comme la police l’a tweeté ce mardi, « les six adultes sont actuel­le­ment pris en charge. Tous les scéna­rios sont encore ouverts. Une enquête est en cours. »

 La radio locale RTV Drenthe indique que la famille vivait « dans l’at­tente de la fin des temps ».

Certaines des personnes décou­vertes ne savaient même pas qu’il exis­tait d’autres indi­vi­dus qu’eux dans le monde.

https://www.ulyces.co/

Plus de 300 accusations pour traite de personnes en Ontario et au Québec


Je suis contre la prostitution depuis qu’au Cégep dans le cadre d’un cour en français, il fallait aller voir un film sur la prostitution, c’est une enquête les danseuses nues dans un bar jusqu’au USA en finissant par la pornographie. Beaucoup vont dire que les filles le font par choix. Peut-être, pour quelques-unes, mais c’est un marché très lucratif et des hommes la plupart du temps, vont prendre en charge des filles pour faire plus d’argent. Ce qui entraîne tout un réseau de traite des femmes pour de l’esclavage sexuel. C’est une honte, autant les proxénètes que les clients qui en profitent.
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Plus de 300 accusations pour traite de personnes en Ontario et au Québec

La plupart de ces femmes provenaient du Québec.

VMARGINEANU VIA GETTY IMAGES

Plus de 300 accusations ont été portées et 31 personnes ont été arrêtées lors d’une enquête sur la traite de personnes et le crime organisé à laquelle ont participé différents corps policiers en Ontario et au Québec.

Les arrestations et une série de perquisitions ont eu lieu à plus de 30 endroits différents, jeudi dernier, dans le Grand Toronto et au Québec.

Les policiers disent avoir démantelé un réseau de prostitution dans les régions de Toronto et d’Ottawa, en Ontario, et dans l’Ouest canadien, qui faisait de la traite de personnes à partir du Québec.

Les enquêteurs ont identifié 12 victimes. La police cherche à retrouver 33 autres femmes qui auraient été mêlées au réseau au cours de la dernière année.

La majorité des femmes venaient du Québec et avaient été amenées en Ontario ou ailleurs au Canada pour la prostitution.

Thai Truong, détective de la Police régionale de York

Il s’agit de femmes dans la vingtaine et la trentaine.

Ces femmes pouvaient sourire aux clients, mais ne vous méprenez pas, elles n’étaient pas des participantes consentantes, raconte M. Truong. Elles étaient sous l’emprise [du réseau].

Violence

Dans de nombreux cas, les victimes sont forcées de se livrer au commerce du sexe par la violence, les menaces de violence, la coercition et la tromperie, indique Eric Jolliffe, le chef de la Police régionale de York, en banlieue de Toronto.

En plus de la Police régionale de York, l’Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme du Québec s’est jointe à l’enquête appelée projet « Convalesce », tout comme la Police provinciale de l’Ontario, le Service de police de Toronto et la Police régionale de Peel.

La police exhorte les victimes de la traite de personnes à demander de l’aide.

Nous demeurons très préoccupés par le niveau épouvantable de violence et la victimisation des femmes au sein de ces réseaux de traite de personnes, affirme le chef de police Jolliffe.

Le projet « Convalesce » est le fruit d’une enquête lancée en octobre 2018 au sujet du présumé proxénète québécois Jonathan Nyangwila. Deux victimes du Québec, qui étaient alors contraintes de se prostituer dans un hôtel en banlieue de Toronto, avaient contacté la police après avoir tenté de lui échapper.

Les enquêteurs ont ensuite identifié de nombreux autres suspects. Jonathan Nyangwila était le chef du groupe et était appuyé de trois de ses frères et d’un cousin, selon le détective Truong.

Victimes « déracinées »

Dominique Côté, du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et de l’Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme, n’est pas surpris de voir des victimes québécoises être amenées en Ontario.

[Les proxénètes vont] déraciner des jeunes femmes, les sortir de leur milieu, les déraciner de leur point d’ancrage pour ensuite les répartir selon le besoin qu’on identifiera.

Dominique Côté, Équipe intégrée de lutte contre le proxénétisme

M. Côté explique qu’ainsi éloignées de leur famille et de leurs amis, il est difficile pour ces femmes d’obtenir de l’aide, sans parler de la barrière linguistique.

Elles se retrouvent seules, complètement démunies, dit-il.

Selon la Police régionale de York, le réseau démantelé était aussi impliqué dans la production de fausses pièces d’identité ainsi que dans le trafic de drogue, la fraude par cartes bancaires et des crimes commis avec des armes à feu.

Les accusations contre les individus appréhendés incluent : traite des personnes, harcèlement criminel, fraude, vol d’identité, gangstérisme, possession illégale d’une arme à feu et trafic de cocaïne.

Les policiers indiquent que leur enquête se poursuit. Ils recherchent toujours 11 suspects et craignent qu’il y ait eu d’autres victimes au cours des dernières années.

Avec des renseignements fournis par Myriam Eddahia

https://ici.radio-canada.ca/

Le vaccin contre la grippe ne peut pas donner la grippe


Bientôt, commencera la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, certains voit la vaccination de mauvais oeil, pour ma part, je pense que c’est nécessaire surtout pour des personnes âgées, les jeunes enfants et ceux avec des maladies chroniques.
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Le vaccin contre la grippe ne peut pas donner la grippe

Une main gantée tient une seringue qui contient un vaccin.

Les taux de vaccination contre la grippe saisonnière stagnent depuis quelques années.

PHOTO : ISTOCK

Les taux de vaccination contre la grippe saisonnière stagnent depuis quelques années, alors que le vaccin disponible est considéré comme sécuritaire et qu’il prévient des milliers de morts. Pourquoi tant de Canadiens hésitent-ils encore à se faire vacciner?

Durant la dernière période grippale de 2018-2019, seulement 38 % des Canadiens ont reçu le vaccin saisonnier. Ce pourcentage, nettement en dessous de la cible de 80 % fixée par l’Agence de la santé publique du Canada, n’a pas beaucoup bougé depuis 2015 (34 %).

Pourtant, des millions de Canadiens continuent de contracter cette maladie infectieuse d’origine virale chaque année et, bien que la majorité d’entre eux s’en remettent en une dizaine de jours, plus de 12 000 présentent des complications graves et se retrouvent à l’hôpital. De ce nombre, 3500 finissent à la morgue.

C’est pour éviter les complications que les autorités sanitaires invitent tous les Canadiens de plus de 6 mois à se faire vacciner, et ce, particulièrement les plus vulnérables, comme les enfants et les personnes âgées.

Or, certains décident de ne pas se faire vacciner, et ils avancent souvent deux raisons pour passer leur tour :

  • le vaccin peut lui-même donner la grippe;

  • le vaccin n’est jamais efficace parce qu’il ne contient pas les bonnes souches du virus.

Attraper la grippe avec le vaccin?

Le vaccin antigrippal ne peut pas transmettre la grippe. Ce n’est tout simplement pas possible, puisque le vaccin est composé d’une forme inactivée ou affaiblie du virus, et ne peut donc pas se reproduire et causer la grippe.

Ce qui est vrai, par contre, c’est que vous pourrez ressentir les effets d’une réponse immunitaire dans votre corps, mais cela ne signifie en aucun cas que vous avez la grippe.

Vous pouvez donc vous sentir un peu incommodé et présenter une fièvre de faible intensité, des maux de tête ou des douleurs musculaires générales. Cela veut simplement dire que votre système immunitaire reconnaît le virus inactif comme un envahisseur étranger et qu’il développe des anticorps qui l’attaqueront si vous êtes exposés.

Ces effets secondaires peuvent parfois être confondus avec la grippe, mais en réalité il s’agit d’une réaction normale du corps à la vaccination.

D’autres peuvent aussi confondre les symptômes de la grippe avec un mauvais rhume ou une gastro-entérite.

Il ne faut pas oublier que certaines personnes peuvent également avoir été exposées au virus avant d’être vaccinées et ainsi attraper la grippe malgré tout.

Les 4 composants d’un vaccin

  • L’antigène : il s’agit du virus inactivé qui apprend au corps à le reconnaître et à le combattre s’il se trouve en sa présence à un stade ultérieur.

  • Les adjuvants aident à renforcer la réponse immunitaire.

  • Les conservateurs permettent de maintenir l’efficacité du vaccin dans le temps.

  • Les stabilisateurs protègent le vaccin pendant l’entreposage et le transport.

Illustration montrant le virus de l'influenza.

Il existe quatre types de virus grippaux : A, B, C et D. Les virus de la grippe humaine A et B provoquent des épidémies saisonnières.

PHOTO : CDC

Efficacité variable

Il est vrai que la protection offerte par le vaccin n’est pas de 100 % et qu’elle varie d’une saison à l’autre.

Il existe quatre types de virus grippaux : A, B, C et D. Ce sont les virus de la grippe humaine A et B qui provoquent des épidémies saisonnières.

Le vaccin antigrippal annuel inclut les types A (H1N1), A (H3N2), et un ou deux virus grippaux B.

Il peut arriver qu’une souche du virus incluse dans le vaccin par ses créateurs au moment de sa production soit différente des souches en circulation.

L’efficacité du vaccin contre cette souche se voit alors diminuée.

Habituellement, le vaccin prévient la grippe chez environ 40 % à 60 % des personnes en bonne santé lorsque les souches de virus qu’il contient correspondent bien aux souches en circulation.

La saison dernière, en 2018-2019, le vaccin contre la grippe a présenté un taux d’efficacité de 72 % au Canada, selon la revue Eurosurveillance.

Il s’agissait de l’une des meilleures performances du vaccin des dernières années.

Même si les prévisions des virologues ne s’avèrent pas, la vaccination contre la grippe est toujours recommandée, puisqu’elle offre une protection contre les autres souches incluses dans le vaccin. De plus, elle contribue également à prévenir la propagation du virus et permet de réduire la gravité des symptômes.

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Ense­ve­lie depuis 2000 ans, une fresque de gladia­teurs vient d’être décou­verte à Pompéi


Nous pourrions presque dire que Pompéi renaît de ses cendres par petits bouts. Une belle fresque de gladiateurs au combat qui est très bien conservé malgré ses 2 000 ans. D’autres fouilles sont prévu qui nous fera sans doute découvrir un peu plus sur cette ville qui a tant fait parler d’elle
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Ense­ve­lie depuis 2000 ans, une fresque de gladia­teurs vient d’être décou­verte à Pompéi

par  Nicolas Pujos

Des archéo­logues italiens ont décou­vert une fresque murale ense­ve­lie depuis 2000 ans repré­sen­tant deux gladia­teurs en plein combat, rappor­tait The Inde­pendent le 16 octobre.

Pompéi conti­nue de déli­vrer ses secrets au compte-gouttes. Une équipe d’ar­chéo­logues vient d’y décou­vrir une fresque murale sur laquelle sont repré­sen­tés deux gladia­teurs en train de combattre, l’un prenant le dessus sur l’autre en lui tran­chant le bras.

Mesu­rant 1,50 m de large, la fresque a été décou­verte sur le site de Regio V, dans un ancien sous-sol qui aurait pu servir de maga­sin. Au-dessus, les archéo­logues pensent qu’au­raient pu se trou­ver une taverne et un lieu ou exerçaient des pros­ti­tuées.

Pour Dario Fran­ces­chini, ministre italien de la Culture, Pompéi est « une mine inépui­sable en termes de recherche et de connais­sance pour les archéo­logues ».

De nombreuses nouvelles décou­vertes sont atten­dues suite au lance­ment du projet « Grande Pompéi ». Financé par l’Union euro­péenne et l’Ita­lie, ce projet est destiné à relan­cer un grand programme de fouilles archéo­lo­giques.

Source : The Inde­pendent


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