De pierre à la montagne


Il y a beaucoup de vantardise. Juste à regarder sur les réseaux sociaux dont Youtube, on veut montrer qu’on est une bonne personne qui fait le bien autour de nous, alors on s’arrange de le prouver avec une vidéo. Tandis que d’autres, agissent dans la discrétion. Si cela se sait, c’est parce que des témoins ont partager l’information.

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De pierre à la montagne



Il y a ceux qui déplacent une pierre et qui en parle comme s’ils avaient déplacé une montagne. Et puis, il y a ceux qui déplacent une montagne dans le silence absolu


Inconnu

Un singe tente de s’éva­der d’un zoo en brisant la vitre avec une pierre qu’il a affû­tée


Une cage de verre avec des touristes qui font des singeries devant les animaux. Ce n’est pas une vie. Ce petit singe savait-il que la liberté pouvait existé de l’autre coté de la vitre ? En tout cas, il a compris qu’en frappant la pierre sur la vitre, serait peut-être une réponse. Malheureusement, la liberté n’a pas été accessible. C’est ce genre de tourisme qu’on ne doit pas encourager

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Un singe tente de s’éva­der d’un zoo en brisant la vitre avec une pierre qu’il a affû­tée


La scène laisse sans voix. Au zoo chinois de Zhengz­hou, le 20 août, un singe a tenté de s’éva­der en frap­pant la vitre de son enclos avec une pierre qu’il a lui-même affû­tée, indique le South China Morning Post.

Devant des touristes ébahis, le singe s’est emparé de la pierre et s’est mis à frap­per la vitre très violem­ment. Après plusieurs coups, il a réussi à la briser mais, prenant peur, il est rapi­de­ment retourné au centre de sa cage de verre. Sa tenta­tive d’éva­sion s’est donc soldée par un échec. Un touriste l’avait précé­dem­ment filmé en train d’af­fû­ter son arme.

« Il est diffé­rent des autres singes : il sait utili­ser des outils pour casser les noix alors que les autres singes se contentent de les mordre », explique Tian Shuliao, un employé du zoo.

L’ani­mal est ensuite revenu devant la vitre pour admi­rer son travail.

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Le Saviez-Vous ► Pourquoi le jaune est une couleur qu’on n’aime pas


Quelle est votre couleur préférée ? Il semblerait que le jaune ne soit qu’à seulement 5 % dans les choix des gens. La façon que la couleur est interprétée dépend des époques. Dans l’Antiquité, le jaune était choyé, mais aujourd’hui, il est plus vue de façon négative. Comme toute chose, la perception de la couleur évolue
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Pourquoi le jaune est une couleur qu’on n’aime pas

Pourquoi le jaune est une couleur qu'on n'aime

FLORIN SEITAN / EYEEM VIA GETTY IMAGES

À la question «Quelle est votre couleur préférée?», le bleu obtient entre 45 et 50% des réponses quand le jaune est à moins de 5%.

L’historien français Michel Pastoureau, spécialiste des couleurs mais aussi des emblèmes et du bestiaire, publie jeudi “Jaune, histoire d’une couleur”, dernier volet d’une série sur l’histoire des couleurs.

Le jaune, couleur “bénéfique” dans l’Antiquité avant de devenir ”équivoque” au Moyen-Âge puis “mal-aimé” à partir du XVIe siècle, est revenu sur le devant de la scène avec le mouvement de contestation des “gilets jaunes” ces derniers mois en France.

“Le jaune, couleur qui se voit et qui, comme le gilet, signale un danger, habille dans ce mouvement les +oubliés de la République+ en perdition sociale et fiscale”, estime Michel Pastoureau.

On peut se poser des questions sur ce retour du jaune en politique.

“Comment choisir pour emblème une couleur associée aux idées de mensonge et de trahison ?”, s’interroge l’historien âgé de 72 ans.

Mais les choses sont en train d’évoluer, note-t-il. En Allemagne, le parti libéral a choisi la couleur jaune comme emblème. En Italie, le Mouvement 5 étoiles a choisi lui aussi le jaune pour couleur phare.

“Non pas tant parce que cette couleur demeurait la seule disponible (…) mais parce que c’était une couleur +qui se plaçait hors du système+”, souligne l’historien.

“En politique, le jaune, longtemps rejeté, semble donc se réveiller”, affirme M. Pastoureau qui ne tranche pas pour savoir s’il s’agit de “turbulences éphémères ou (du) début d’une véritable lame de fond”.

Le jaune est le cinquième volet d’une série entamée en 2000. Michel Pastoureau a déjà publié (aux éditions du Seuil) “Bleu” (2000), “Noir” (2008), “Vert (2013) et “Rouge” (2016).

“Si définir la couleur n’est pas un exercice facile, définir ce qu’est le jaune l’est moins encore”, dit-il. “Dire qu’il s’agit de la couleur du citron, du safran, de l’or, des blés mûrs -comme on le lit en général dans les dictionnaires – n’est pas faux, mais ne constitue pas vraiment une définition”.

L’historien a divisé son livre, abondamment illustré, en trois grands chapitres: des origines au Ve siècle, du VIe au XVe siècle et du XVIe au XXIe siècle.

Les peuples de l’Antiquité, rappelle-t-il, voyaient dans le jaune une couleur presque sacrée, celle de la lumière, de la chaleur, de la richesse et de la prospérité.

Les Grecs et les Romains lui accordaient une place importante dans les rituels religieux, tandis que les Celtes et les Germains l’associaient à l’or et à l’immortalité.

Bon dernier 

Le déclin du jaune date du Moyen-Âge qui en fait une couleur ambivalente. C’est la couleur du mensonge, de l’avarice, de la félonie… C’est la couleur, insiste Michel Pastoureau, des hypocrites, des chevaliers félons, de Judas. Quand à partir du XIIIe siècle le port d’un insigne distinctif est imposé aux Juifs (comme le rouelle en France) la couleur le plus souvent sollicitée est le jaune.

“Faut-il voir dans cette marque imposée à tous les juifs du royaume de France un ancêtre plus ou moins direct de l’étoile jaune?”, s’interroge Michel Pastoureau.

“Certains historiens l’ont dit, mais cela semble quelque peu hasardeux”, répond-il en arguant que “partout en Europe, des signes discriminatoires semblables (…) ont été prescrits à bien d’autres catégories d’exclus et de réprouvés qu’ils soient chrétiens ou non chrétiens”.

Mais au Moyen-Âge, précise l’historien, le jaune demeure aussi la couleur symbolique de l’or, du miel et des blés mûrs, autant de signes de pouvoir, de joie et d’abondance.

Le jaune va inexorablement reculer à partir du XVIe siècle.

En Europe occidentale, le jaune reste, encore et toujours, bon dernier parmi les couleurs de base. À la question Quelle est votre couleur préférée?”, le bleu obtient entre 45 et 50% des réponses quand le jaune est à moins de 5%. Et les résultats sont toujours les mêmes depuis que de telles enquêtes existent, c’est à dire depuis les années 1880.

“Si je n’étais pas historien mais créateur-peintre, styliste, graphiste, designer, publicitaire-, j’en profiterais et miserais davantage sur le jaune”, assure l’historien qui ouvre les paris: “le jaune, une couleur d’avenir?”.

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Le côté sombre du web, vu par un fondateur de l’ancêtre d’Internet


Qui aurait dit toute l’évolution quand Arpanet a été créer. Les concepteurs étaient loin de se douter des réseaux sociaux, des comportements malveillants. Mais l’optimiste demeure quand même en prenant l’internet comme Olaf Kolkman dit, un adolescent turbulent.
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Le côté sombre du web, vu par un fondateur de l’ancêtre d’Internet

Un homme tient un rouleau de câbles réseau.

Le professeur Leonard Kleinrock fait partie d’un groupe de chercheurs qui a réussi à faire communiquer à distance un ordinateur avec une autre machine, en 1969.

PHOTO : AFP/GETTY IMAGES / ROBYN BECK

Agence France-Presse

Le 29 octobre 1969, le professeur Leonard Kleinrock et ses collègues de la célèbre UCLA (Université de Californie à Los Angeles) ont fait « parler » un ordinateur avec une autre machine, située dans une région qui allait devenir la Silicon Valley, au sud de San Francisco.

Mais l’enthousiasme des débuts a été entamé par les conséquences néfastes et inattendues de cette innovation – l’ancêtre d’internet.

Je n’avais pas du tout vu venir l’aspect « réseaux sociaux ». Je pensais faire communiquer les gens avec les ordinateurs, ou les ordinateurs entre eux, mais pas les gens entre eux, raconte M. Kleinrock, qui aura 85 ans en juin.

Pour marquer les 50 ans de l’événement, le professeur ouvre un nouveau laboratoire consacré à Internet, censé aider à lutter contre les problèmes imprévus qui ont surgi avec l’adoption du réseau à grande échelle.

Quelque 4 milliards de personnes dans le monde utilisent désormais le réseau, qui, croyait-on, allait apporter l’égalité et la connaissance à la majorité.

En un sens, c’est une invention très démocratique, remarque-t-il.

Mais elle recèle aussi une formule parfaite pour le côté sombre de l’humanité. […] Il y a tellement de choses criées en ligne que les voix modérées se retrouvent noyées et les points de vue extrême, amplifiés, répandant la haine, la désinformation et les abus, constate-t-il.

En tant qu’ingénieurs nous ne pensions pas aux comportements malveillants. Leonard Kleinrock

Un portrait pas totalement sombre

Le nouveau Connection Lab (labo de connexion) de l’UCLA se penchera sur des sujets tels que l’apprentissage automatisé des machines, l’intelligence artificielle, les réseaux sociaux, l’internet des objets ou encore la technologie de chaîne de blocs (blockchain), une base de données décentralisée et sécurisée, qui permet une traçabilité réputée inviolable.

Leonard Kleinrock s’intéresse tout particulièrement à la possibilité d’utiliser la chaîne de blocs pour servir de mesure de confiance.

Les internautes pourraient par exemple savoir, en lisant une critique de restaurant, si son auteur a publié des articles considérés comme fiables jusqu’à présent.

Ce serait comme un réseau de réputations constamment à jour, détaille le professeur. Le défi c’est comment y arriver de manière éthique et responsable. L’anonymat est une arme à double tranchant, évidemment.

Une structure abstraite qui montre le système Blockchain.

Leonard Kleinrock croit que la chaîne de blocs pourrait être très utile pour assurer l’authentification des internautes.

PHOTO : GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO / MATEJMO

Selon lui, dans les premiers temps, la sérénité du réseau n’était contrariée que par des pirates informatiques solitaires.

Alors que désormais les agents perturbateurs comprennent les États-nations, le crime organisé et des corporations puissantes qui font de grandes et mauvaises choses, comme réaliser des profits en portant atteinte au respect de la vie privée.

Leonard Kleinrock regrette le manque de fibre sociale des scientifiques de l’époque, qui n’ont pas anticipé la nécessité d’intégrer des outils d’authentification des personnes et des données, dès la fondation d’Internet.

Nous n’aurions pas évité la face obscure du réseau, mais nous aurions pu en atténuer l’impact que tout le monde ressent bien aujourd’hui.

Il garde tout de même une part d’optimisme. Je crois tout de même qu’au final les aspects positifs l’emportent. Je n’éteindrais pas internet, même si je le pouvais.

Un projet de l’armée américaine

A l’origine, le projet s’appelait Arpanet, du nom de la branche de recherche de l’armée américaine qui le finançait, la Defense Advanced Research Projects Agency, fondée en 1958.

Les ingénieurs avaient trouvé le moyen de transmettre des données par les ordinateurs en les cassant en plusieurs paquets numériques.

Le 29 octobre 1969, un étudiant de UCLA commence à taper le mot « LOG » (connexion), pour établir le lien avec l’ordinateur à distance. La lettre « L » passe, mais la machine plante juste après la lettre « O ».

Du coup le premier message transmis a été « LO », comme dans « Lo and behold » (une expression qui signifie « Et voilà que… »), relate Leonard Kleinrock. Nous n’aurions pas pu mieux rêver comme premier message succinct.

L’Arpanet était né. La création d’internet, elle, reste le sujet de débats brûlants, car c’est le résultat de plusieurs étapes, comme les protocoles d’acheminement des données ou la création du World Wide Web et le système de pages en ligne.

La question à 1 milliard de dollars, c’est quel genre de monstre Internet est-il devenu?, demande Marc Weber, commissaire au Computer History Museum de la Silicon Valley.

Il s’est imposé comme le moyen de communication par défaut des humains, ce n’est pas rien, constate-t-il.

Internet a fait plus de bien que de mal, tempère Olaf Kolkman de l’Internet Society, qui voit dans le réseau de 50 ans un adolescent turbulent.

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En Chine, une appli­ca­tion créée par le gouver­ne­ment espionne plus de 100 millions de citoyens


Big Brother est en Chine ! Le gouvernement espionne ses citoyens via une application sur la ligne de pensée du président chinois devient un aspirateur de données des citoyens.En plus, il peut modifier des fichiers, télécharger d’autres application, prendre une photo, ouvrir le micro et autres sur des téléphones Android

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En Chine, une appli­ca­tion créée par le gouver­ne­ment espionne plus de 100 millions de citoyens


par  Adrien Gingold

Des cybers­pé­cia­listes alle­mands ont décou­vert une back­door (ou « porte déro­bée ») dans une appli­ca­tion chinoise dédiée au président Xi Jinping, rela­tait samedi 12 octobre le Washing­ton Post.

L’ap­pli­ca­tion Xuexi Qiang­guo a été lancée en janvier par le pouvoir chinois. Selon une société alle­mande de cyber­sé­cu­rité, Cure53, elle a surtout été conçue pour espion­ner en profon­deur les smart­phones des citoyens qui la télé­chargent.

Offi­ciel­le­ment, l’ap­pli­ca­tion Xuexi Qiang­guo compile articles, livres et vidéos sur la vie et la pensée du président chinois Xi Jinping. Lancée en janvier 2019, elle comp­tait déjà plus de 100 millions d’uti­li­sa­teurs en avril dernier. Les jour­na­listes ont vive­ment été inci­tés à la télé­char­ger pour prou­ver leur loyauté au Parti. 

Aujourd’­hui, Cure53 présente l’ap­pli­ca­tion comme un aspi­ra­teur de données géant, ayant accès aux photos, messages, contacts ou histo­riques de navi­ga­tion de ses utili­sa­teurs. Plus effrayant encore, l’ap­pli­ca­tion permet de modi­fier des fichiers, télé­char­ger des appli­ca­tions, compo­ser des numé­ros, déclen­cher le flash de l’ap­pa­reil photo ou ouvrir le micro des 100 millions de télé­phones Android sur lesquels elle a été instal­lée. 

Source : The Washing­ton Post

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Une vidéo parodique montrant Trump exécutant des médias fait polémique


Je suis resté bouche bée en regardant la vidéo. Comment peut-on faire de telles abominations ? Donald Trump qui n’avait pas vu la vidéo, condamne cette promotion en vue des élections de 2020 par ses partisans. Il faut dire qu’il n’a pas vraiment le choix ! Cependant, en répandant ses mensonges pour ensuite accusé les médias de rapporter ses propos de désinformations et d’ennemis du peuple, il est plausible que des personnes avec des idées extrêmes dérapent de cette manière. Je trouve cela quand même inquiétant le genre de personne que Trump attire
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Une vidéo parodique montrant Trump exécutant des médias fait polémique

Donald Trump apparaît dans cette vidéo très violente projetée lors d’un événement organisé par des partisans en vue de la campagne de 2020.

Des mèmes, des logos de médias et une incitation à la violence qui fait polémique aux États-Unis. Une vidéo parodique montrant Donald Trump en train de poignarder ou tirer sur des personnages médiatiques et des opposants politiques a été présentée durant un rassemblement de ses partisans à Miami, a rapporté dimanche 13 octobre le New York Times.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, dans une scène tirée du film “Kingsman: Services secrets”, comédie d’espionnage britannique de 2015, un homme dont le visage porte en surimpression celui du président américain ouvre le feu sur des personnes dont les visages ont été remplacés par les logos de médias comme CNN, le Washington Post ou NBC.

Le président américain a condamné “fermement” cette vidéo parodique, a indiqué lundi sa porte-parole Stephanie Grisham.

“Le président n’a pas encore vu la vidéo. Il la verra rapidement, mais sur la base de tout ce qu’il a entendu, il condamne fermement cette vidéo”, a tweeté la porte-parole de l’exécutif américain.

Massacre dans “l’église des fake news”

Le déchaînement de violence se poursuit dans une ”église des fake news” où le personnage représentant Donald Trump repousse des fidèles et s’attaque au défunt sénateur John McCain, au sénateur Bernie Sanders ― l’un de ses rivaux démocrates pour la prochaine présidentielle ― ou au sénateur républicain Mitt Romney ainsi qu’à l’ancien président Barack Obama.

Selon l’organisateur de l’événement, intitulé “American Priority” et qui s’est tenu la semaine dernière dans le club de golf de Donald Trump à Miami, le clip a été montré dans le cadre d’une “exposition sur les mèmes” internet. Le New York Times précise que plusieurs proches Trump – dont son fils, son ancienne porte-parole Sarah Huckabee Sanders et le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis – devaient prendre la parole lors de cette conférence de trois jours, organisée par un groupe pro-Trump au Trump National Doral Miami.

“American Priority rejette toute violence politique et cherche à promouvoir un dialogue sain sur la protection de la libre expression”, a néanmoins déclaré Alex Phillips au quotidien américain.

“Pas la première fois”

Mais pour les médias américains visés dans ce clip, la gravité demeure.

“Ce n’est pas la première fois que des partisans du président font la promotion de la violence contre les médias dans une vidéo qu’ils semblent trouver amusante, mais c’est de loin la pire”, a tweeté CNN.

Un porte-parole de l’équipe de campagne pour l’élection de Trump de 2020, Tim Murtaugh, a déclaré au Times que “la vidéo n’a pas été produite par l’équipe de campagne et nous ne tolérons pas la violence”. 

Les médias se retrouvent régulièrement sous le feu des attaques verbales du président américain et  de ses partisans. Durant ses rassemblements, Trump encourage régulièrement la foule à huer des journalistes venus sur place, les traitant d’“ennemis du peuple”.

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

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Peindre des rayures de zèbre sur les vaches les protège des mouches


Des scientifiques ont énoncé certaines hypothèses sur l’utilité des rayures de zèbres, un sort du lot, celle qui les protégerait des piqûres de taon et de mouches tsé-tsé. Des expériences ont été faites sur des cheveux en les peignant de rayures noires et blanches, la même chose a été faites sur des vaches et en effet, les attaques des insectes ont beaucoup diminué.
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Peindre des rayures de zèbre sur les vaches les protège des mouches

Céline Deluzarche

Journaliste


Oubliez les insecticides : peindre les vaches en noir et blanc suffit à les protéger efficacement des mouches et réduit la gêne occasionnée. Une méthode inspirée des nombreuses études sur l’utilité des rayures de zèbres.

La fonction des rayures du zèbre a fait l’objet de multiples spéculations scientifiques. Certains ont mis en avant une technique de camouflage pour se dissimuler dans les hautes herbes ou perturber la vision des prédateurs, un rôle de reconnaissance sociale, ou encore un moyen de dissiper la chaleur et de réguler leur température. Mais l’hypothèse « tenant la corde » est celle de la protection contre les attaques d’insectes et de parasites. Au moins trois études sont venues appuyer cette théorie. En février 2019, une équipe menée par Tim Caro a, par exemple, montré que les rayures noires et blanches agissent comme une illusion d’optique chez les taons et les mouches tsé-tsé en modifiant la polarisation de la lumière. Le chercheur a confirmé son postulat en peignant des chevaux en noir et blanc et constaté que ces derniers étaient moins piqués par les insectes.

La mouche, véritable fléau des troupeaux

Partant de ce principe, des chercheurs japonais ont voulu savoir si l’astuce pouvait être appliquée aux vaches, particulièrement touchées par les piqûres de mouches. Non seulement ces dernières peuvent transmettre des maladies, mais elles affectent le comportement des troupeaux, réduisant le temps de pâturage, d’alimentation et de couchage du bétail.

« Les mouches augmentent aussi la tendance du bétail à se regrouper, ce qui génère un stress dû à la chaleur et accroît le risque de blessure, car les animaux se bousculent pour trouver une meilleure position afin d’éviter les piqûres », rappellent les auteurs dans leur étude publiée dans la revue Plos One.

Finalement, des bovins moins gros pour la boucherie et une baisse de production chez les vaches laitières.

Les vaches peintes en noir et blanc (a) sont deux fois moins piquées que celles avec des rayures noires (b) ou celles restées en brun (c). © Tomoki Kojima et al, Plos One, 2019

Les vaches peintes en noir et blanc (a) sont deux fois moins piquées que celles avec des rayures noires (b) ou celles restées en brun (c). © Tomoki Kojima et al, Plos One, 2019

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La relation houleuse entre les cônes orange et les sans-abri


Ceux qui se risquent d’aller à Montréal sans trop connaitre la ville, devraient s’armer de plus que de la patience, car même pour les habitués ce n’est pas toujours facile, entre autres, à cause, des chantiers de constructions un peu partout dans la ville. Montréal change de plus en devenant une ville comme Toronto et Vancouver. Alors, imaginé pour les sans-abris, c’est l’enfer de trouver un endroit où ils ne seront pas rejetés à cause de la construction
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La relation houleuse entre les cônes orange et les sans-abri


Un homme est couché sur un trottoir. Des passants marchent près de lui.

À Montréal, le nombre d’itinérants a grimpé de 8 % entre 2015 et 2018.

PHOTO : RADIO-CANADA

À cause de la multiplication des chantiers de construction, de la pénurie de logements et de la flambée des prix de l’immobilier sur l’île de Montréal, les personnes en situation d’itinérance se retrouvent piégées.

Immeubles à condos, tours de bureaux, nouveaux complexes commerciaux, en plus des importants projets de construction de la Ville, les chantiers privés pullulent sur le territoire.

Et si de nombreux Montréalais ont de plus en plus de difficultés à accéder à la propriété, ou même à payer leur loyer devenu trop élevé, ceux qui sont dans la rue se retrouvent chassés de leurs abris de fortune en raison de l’embourgeoisement progressif de la métropole.

Toujours plus nombreux, ces sans-abri se déplacent vers des quartiers plus éloignés, qui leur offrent moins de services, et s’isolent ainsi un peu plus.

Pour tenter d’enrayer ce phénomène de marginalisation, la Ville veut « rester optimiste » et travailler en étroite collaboration avec les organismes communautaires.

En 2018, on dénombrait près de 3150 itinérants « visibles » à Montréal et une augmentation de cette population de 12 %, en trois ans, dans la province.

Une situation qui n’est pas sans rappeler celles d’autres villes canadiennes comme Toronto et Vancouver, dont la population itinérante a explosé.

« Rejetés de toute part »

Trois hommes sont debout devant une boutique qui propose notamment à la vente des casquettes de baseball.

Les hommes, représentent près des trois quarts des itinérants de Montréal.

PHOTO : RADIO-CANADA

Sylvia Rivès est aux premières loges de ces transformations. Le mandat de la directrice des programmes de médiation de la Société de développement social : intervenir au quotidien sur les différents chantiers de construction afin de sécuriser les lieux, mais aussi de nouer le contact avec les personnes itinérantes délogées.

Sécuriser les zones de travaux veut aussi dire chasser les itinérants parfois bien installés. Avec la multitude de chantiers, ça devient très difficile de les reloger.

Sylvia Rivès, directrice des programmes de médiation de la Société de développement social

Les espaces où s’installer s’amenuisent et les refuges sont bondés, selon l’intervenante.

« On s’assure de les sensibiliser », ajoute-t-elle, assurant qu’il s’agit de veiller à ce que ces personnes s’installent dans des endroits sûrs.

« S’ils ont besoin de services, on va les accompagner, dit-elle. C’est un travail en concertation avec les intervenants en milieu communautaire, les policiers, la Ville de Montréal ; tout le monde travaille ensemble pour trouver des solutions pour ne pas laisser ces gens-là démunis. […] Mais on en perd aussi beaucoup de vue avec tous ces déplacements », concède-t-elle.

Jacques, 60 ans, est l’un de ces itinérants « déplacés » à maintes reprises. Pour la première fois depuis plusieurs années, il s’est trouvé « une place fixe » où poser sa tente, sur le terrain du Canadien de Montréal. Il s’estime chanceux et partage son « petit coin de paradis », comme il l’appelle, avec une vingtaine d’autres itinérants.

« Je suis tellement habitué de me faire déloger de mes places. On se fait rejeter tout le temps. Ici, je fais rien de mal, je fais attention à l’environnement, je suis propre. Je suis bien aimé dans le coin. Mais s’ils bâtissent, je vais être obligé de m’en aller », commente-t-il.

David [prénom fictif] n’a pas eu cette « chance ». Évincé de son logement en 2014, il n’a plus d’endroit à lui.

La construction en ville à fait déménager tous mes amis, déplore-t-il. Puis quand t’es installé quelque part et que t’arrives le lendemain, tout est parti. Y a pas de considération pour les effets personnels des sans-abri. On est sans-abri, mais on est des êtres humains pareil.

David, sans-abri

Face à l’instabilité résidentielle

En plus des chantiers de construction, les prix élevés des loyers sont inaccessibles pour cette clientèle et cela contribue à changer le visage de cette pauvreté.

« Quand on pense qu’une chambre peut coûter 500 $ par mois, sur un chèque de 600 $ d’aide sociale… il ne reste plus beaucoup pour assurer les besoins de vie courante », illustre Vincent Ozrout, agent d’intervention auprès des personnes en situation d’itinérance à la Mission Old Brewery.

Il dit s’inquiéter de « ce problème majeur de gentrification de la ville », qui pousse de plus en plus de personnes en situation de précarité financière dans la rue.

L’itinérance est un symptôme, ce n’est pas juste de la pauvreté, c’est un sous-produit de notre façon de vivre. Il faut se montrer innovateur et s’en inquiéter. On est tous à un événement près de l’itinérance. Ça peut concerner tout le monde.

Vincent Ozrout, agent d’intervention à la mission Old Brewery

Un mal pour un bien ?

Pour le commissaire aux personnes en situation d’itinérance à la Ville de Montréal, Serge Lareault, cette situation est extrêmement préoccupante, mais elle serait aussi l’occasion de rejoindre les laissés pour compte plus facilement.

Avant, des personnes pouvaient passer des années sous un viaduc sans que personne ne leur parle. Le côté positif, c’est qu’on reprend contact avec ces personnes-là. Alors oui, on déplace des gens, et c’est très difficile pour eux, mais on est peut-être capable les aider davantage. L’idée est de ne pas de les laisser seuls sous un viaduc.

Serge Lareault

Et selon l’entrepreneur social, « travailler à créer un lien de confiance » passe par une réinsertion de ces individus dans la société en collaborant avec les organismes communautaires.

« Un retour est possible », estime-t-il. « Il n’y a plus de déplacements sauvages de ces populations. Notre choix, ce n’est pas qu’ils soient dans la rue », assure-t-il en indiquant que Montréal fait mieux que Toronto ou Vancouver.

Il rappelle également que Montréal souhaite la création de 12 000 logements sociaux, comme l’a promis la mairesse Valérie Plante en 2017. Elle devrait théoriquement être effective à l’automne 2021. La concrétisation de cette stratégie reste toutefois attendue. Aucun bilan réel n’a encore été présenté. À peine 11 % des logements sont actuellement des logements sociaux ou abordables sur l’île de Montréal.

Avec les informations de Jacaudrey Charbonneau

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