Le Saviez-Vous ► A Quoi Ressemblait le Climat Sur Terre Auparavant


La Terre a connu différent climat pouvant aller d’un extrême à l’autre, C’est changements de climat a permis à des espèces d’animaux et de végétaux de disparaitre ou bien d’apparaitre. Ces processus depuis l’apparition de notre planète ont pris des millions d’années entre les différents climats. Cependant, notre époque accélère les changements climatiques par l’activité humaine
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A Quoi Ressemblait le Climat Sur Terre Auparavant


Quel climat merveilleux – du tropical au polaire, de l’aride à l’humide, et tout ce qui se trouve “juste entre les deux”. Il change constamment et apporte énormément de variations, et ce, depuis la naissance de notre planète Terre. Jusqu’à présent, tout ce que je sais, c’est que tout était complètement différent auparavant. Par exemple, il y a 4,5 milliards d’années, il faisait super chaud et tout était en fusion. Tu pouvais voir des océans de magma partout. Et il a fallu près d’un milliard d’années à la Terre pour prendre sa forme solide…

SOMMAIRE :



Cela s’est fait il y a 3,8 milliards d’années ! La pluie est venue de ces nuages-là, les premiers de l’histoire de la Terre. Ils se sont formés parce que la planète a commencé à se refroidir, permettant à l’eau de passer de l’état gazeux à l’état liquide !


– L’atmosphère était extrêmement toxique il y a 3,5 milliards d’années. Au moins, ces micro-organismes précoces vont remplir l’atmosphère d’oxygène au cours des 2 milliards d’années à venir.


– Il y a environ 2,5 milliards d’années, la période de glaciation huronienne a commencé. Alors que l’oxygène remplit l’atmosphère et remplace le méthane, il ne peut pas retenir la chaleur comme il faut.


– Il y a 2 milliards d’années, la couche d’ozone a commencé à se former. Non seulement elle protège la planète des mauvais rayons du soleil, mais elle la réchauffe aussi un peu !


– Il y a environ 200 millions d’années, ces reptiles géants sont apparus, et ils ont imposé leur loi sur la planète pour les 175 millions d’années à venir.


De 100 à 65 millions d’années auparavant, la planète subit de nombreux changements. La masse Terrestre se divise en plusieurs continents, tels que nous les connaissons aujourd’hui.


Il y a 55 millions d’années, quelque chose de similaire au réchauffement climatique que nous connaissons aujourd’hui a eu lieu.


Au cours des 2 millions d’années qui suivent, la vie sur Terre est comme un manège à sensation avec des températures qui montent et qui descendent dans les extrêmes.


– Ah, nous voici à l’Âge de Glace qui a commencé il y a 2,5 millions d’années. La température est d’environ 12 degrés de moins que celle d’aujourd’hui.


– Dans la période entre 120 et 30 000 ans auparavant, il pleuvait des cordes ! Même le Sahara était humide et fertile – regarde un peu ces lacs, ces marécages et ces fleuves.


– Il y a environ 26 000 ans, la glace a commencé à se répandre à nouveau. C’est ce que l’on appelle le dernier maximum glaciaire.


– C’est une période chaude et humide avant le début de l’Holocène.


  Entre 7 500 et 3 500 avant J.-C., la dernière période humide africaine prend fin.


– Il ne fait pas plus chaud à l’époque de l’Âge de Fer, qui dure de 900 à 300 avant J.-C.


– L’Âge de Glace se profile aux alentours de 1300 jusqu’à 1850. Il n’est pas aussi extrême que les précédents cependant. Mais tout de même, certains intervalles sont plutôt rudes !

HORODATAGE :

Des océans de magma 0:17

Pourquoi est-il si difficile de respirer ? 0:56

La glaciation huronienne 1:56

Des dinosaures ! 2:42 

Le réchauffement climatique 3:29

Eeet… l’Âge de Glace ! 4:33

Que se passe-t-il en Afrique ? 6:33

Et en Amérique ? 6:54

Explosion du Vésuve 7:12

Le Petit Âge de Glace 8:46

La Californie condamnée à rester dans le noir pour éviter les incendies ?


Maintenant, la Californie serait sujette aux incendies de forêt et malheureusement, ces incendies se propagent pour détruire des bâtiments ainsi que des vies. Il semble que les infrastructures d’électricité soient usées par le temps et qu’ils peuvent être une des causes des incendies. C’est la raison des coupures d’électricité quand la météo est propice pour une catastrophe incendiaire.
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La Californie condamnée à rester dans le noir pour éviter les incendies ?

PHOTO GENE BLEVINS, REUTERS

Les installations vétustes de l’opérateur privé Pacific Gas & Electric (PG & E) ont été mises en cause à plusieurs reprises ces dernières années dans des incendies de forêt dévastateurs et ont contribué à sa mise en faillite au début de l’année.

(Los Angeles) La Californie, cinquième puissance économique mondiale mais dotée d’infrastructures électriques vieillissantes et confrontée à des sécheresses chroniques, est-elle condamnée à se priver de courant dès que le drapeau rouge est levé pour les incendies ?

LAURENT BANGUET
AGENCE FRANCE-PRESSE

« Cela ne peut pas devenir la nouvelle norme. Et il est fallacieux de dire qu’on doit choisir entre ces difficultés et la sécurité », a tranché le gouverneur de Californie Gavin Newsom en réagissant aux coupures préventives qui ont touché depuis mercredi des centaines de milliers de clients dans le nord de l’État.

L’opérateur privé Pacific Gas & Electric (PG & E), qui fournit en électricité 5,4 millions de clients dans le nord et le centre de la Californie, avait décrété ces coupures en raison de prévisions météorologiques propices à des incendies de forêt violents, déchaînant une vague de critiques. 

Avant de rétablir l’électricité, PG & E doit inspecter électroniquement et visuellement les lignes concernées. Et même avec 6300 employés dédiés et des hélicoptères, cela pourrait prendre jusqu’à cinq jours.

« Nous comprenons l’impact qu’a une coupure de courant pour nos clients. Ce n’est pas une décision que nous prenons à la légère », a assuré à la presse Sumeet Singh, responsable du programme de prévention des incendies de forêt au sein de l’entreprise.

Les installations vétustes de l’opérateur ont été mises en cause à plusieurs reprises ces dernières années dans des incendies de forêt dévastateurs et ont contribué à sa mise en faillite au début de l’année.

C’est une étincelle provoquée par une de ses lignes à haute tension qui a déclenché en novembre 2018 l’incendie le plus meurtrier de l’histoire de l’État : 86 morts et 18 000 bâtiments détruits dans la région de Paradise. PG & E a déjà accepté de verser 11 milliards de dollars aux sociétés qui assuraient les victimes.

Changement climatique et cupidité

Le gouverneur Newsom ne critique pas en soi les coupures préventives de PG & E, reconnaissant qu’elles font partie des « bonnes pratiques » de l’industrie.

Il reproche surtout à l’opérateur – le plus important de l’État – d’avoir attendu des décennies avant de se soucier d’investir dans la modernisation de son réseau.

Ces manquements expliquent selon lui que PG & E soit obligé aujourd’hui de plonger dans le noir un à deux millions d’habitants d’un seul coup plutôt que de couper le courant de manière ciblée, comme d’autres opérateurs le font depuis déjà plus de dix ans dans le sud de la Californie.

A San Diego, l’opérateur local dispose ainsi d’un maillage de lignes formant comme un quadrillage, avec des « circuits » desservant généralement 1000 à 7000 clients. Dans le nord, PG & E a un réseau « radial » dans lequel une seule ligne électrique relie une zone, s’étendant parfois sur une très longue distance.

« De mon point de vue, ce n’est pas tant une histoire liée au changement climatique qu’une histoire de cupidité et de mauvaise gestion », a accusé M. Newsom.

Le PDG de PG & E, William Johnson, a présenté ses excuses jeudi soir, reconnaissant l’impréparation de ses équipes.

« Nous devons avoir une approche plus “chirurgicale” », mais d’autres coupures interviendront si les conditions météo l’exigent, a-t-il prévenu.

« C’est un très gros inconvénient et c’est extrêmement coûteux, mais nous pouvons faire des ajustements qui répondent à ces situations pour un coût bien moindre », a estimé sur la radio NPR Severin Borenstein, économiste expert en politique énergétique, lui-même touché par les coupures. 

« Cela passe en partie par un renforcement du réseau, une meilleure gestion de la végétation, la surveillance des lignes » à l’aide de caméras dans des zones à risques, estime-t-il.

Même avec des dizaines de milliards de dollars d’investissements, des coupures resteront inévitables, estime Mikhail Chester, qui enseigne l’ingénierie durable à l’université d’Arizona.

Dans les économies développées, on attend des infrastructures qu’elles soient « fiables à 100 % », mais « nous sommes arrivés à un point de tension tel qu’il faut accepter que cette fiabilité soit remise en cause de plus en plus souvent ».

« En fait, ce n’est pas si inhabituel », abonde M. Borenstein. « Si vous vivez dans le sud-est (des États-Unis), vous avez souvent à faire face au risque d’ouragans, dans le Midwest vous subissez de terribles tempêtes de neige et ça perturbe votre vie ».

« Nous avons été drôlement chanceux en Californie » jusqu’à présent, mais au moins pendant les quelques années à venir, « nous allons devoir prendre la menace des incendies au sérieux et subir des perturbations quelques jours par an », conclut l’expert.

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Nestlé et Tim Hortons, cancres de la réduction du plastique, selon Greenpeace


Pas juste sur les berges, quand on se promène en ville, la plupart des déchets viennent des restaurant rapides qui se retrouvent sur le sol. Enfin, sur les berges, c’est pitoyables, car, les déchets peuvent se retrouver dans l’eau et voyagent d’un lac à une rivière à un fleuve à la mer. Bien que les restaurations rapides soient en cause, il faut aussi souligner la négligence des personnes qui jettent leurs mégots et autres déchets partout.
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Nestlé et Tim Hortons, cancres de la réduction du plastique, selon Greenpeace

Une poubelle est pleine de gobelets et de pailles en plastique.

Greenpeace estime que les contenants et les couvercles des produits Nestlé et Tim Hortons sont au sommet du palmarès des produits récupérés lors d’une campagne de nettoyage des berges au Canada.

PHOTO : ISTOCK / BOYLOSO

Publié le 9 octobre 2019

Greenpeace Canada affirme que bouteilles d’eau, contenants et couvercles en plastique des marques Nestlé et Tim Hortons sont en tête de liste des déchets recueillis à travers le pays, dans le cadre d’une campagne de nettoyage des berges.

C’est la deuxième année d’affilée que Nestlé et Tim Hortons couronnent ce palmarès, suivies de Starbucks, McDonald’s et Coca Cola.

D’année en année, ce sont ces entreprises qui continuent d’apparaître, bien que l’ordre dans lequel elles le font peut varier un peu, affirme Sarah King, de Greenpeace Canada.

À ce jour, ces cinq entreprises n’ont pas fait d’efforts significatifs pour réduire leur production [de plastique], poursuit Mme King. Et tant et aussi longtemps qu’elles ne le feront pas, ces produits se retrouveront dans l’environnement.

La campagne de nettoyage des berges s’est déroulée entre les mois d’avril et de septembre dans une dizaine de villes canadiennes, dont Montréal, Fredericton, Halifax, Toronto, Vancouver et Victoria. Environ 400 bénévoles y ont contribué, recueillant au total 13 800 déchets de plastique, dont 1426 objets arborant des marques reconnaissables.

Amener ces entreprises à se responsabiliser vis-à-vis de la pollution qu’elles créent, tel est le but de cette vérification , comme l’appelle Greenpeace.

Mais la campagne vise également à montrer au gouvernement canadien à quel point ces plastiques à usage unique représentent un problème.

Voici, dans l’ordre, les principaux objets en plastique trouvés cette année :

  • Mégots de cigarettes

  • Bouteilles et bouchons

  • Emballages pour aliments

  • Tasses et couvercles

  • Pailles et bâtonnets agitateurs

  • Applicateurs de tampons

  • Pièces en mousse

  • Sacs

  • Coutellerie

À Vancouver, ce sont les emballages alimentaires qui ont été trouvés en plus grande quantité. À Halifax, ce sont les applicateurs de tampons.

Ce qu’en disent les entreprises…

En réponse au rapport de Greenpeace, Nestlé a répondu par courriel qu’elle déployait de grands efforts pour qu’aucun de ses emballages ne se retrouve au dépotoir ou dans les déchets.

D’ici 2025, plaide Nestlé, tous les plastiques non nécessaires seront éliminés et nos emballages seront recyclables ou réutilisables.

Tim Hortons dit pour sa part avoir offert un rabais de dix cents aux consommateurs qui se présentaient avec leur tasse réutilisable, et ce depuis 1978. Tim Hortons a aussi été critiquée pour avoir encouragé les tasses à usage unique dans le cadre de son concours annuel Déroule le rebord.

Tim Hortons a déclaré à CBC News par courriel qu’elle est en train de passer à des articles réutilisables et compostables.

Starbucks aussi a répondu par courriel qu’elle continue à se consacrer à la recherche et au développement de programmes innovateurs afin d’éliminer les déchets et d’accroître le recyclage.

D’autres entreprises contactées par CBC n’avaient pas répondu à l’appel au moment de la publication du texte.

Des pas de bébé bien insuffisants

Sarah King, de Greenpeace Canada, qualifie de pas de bébé les initiatives entreprises par ces compagnies pour des emballages plus écologiques. Compte tenu de l’ampleur du problème causé par la pollution du plastique, leurs efforts sont insuffisants, dit-elle.

Mme King cite en exemple les bouteilles en plastique, qui représentent encore un pollueur important et qui se retrouvent jusque dans les sites les plus reculés, comme à Broken Group Islands, en Colombie-Britannique, où s’est déroulée une campagne de nettoyage des berges cette année.

Elles [les bouteilles] sont en théorie parmi les produits les plus recyclables. Mais ce n’est pas parce qu’un plastique est recyclable qu’il est ramassé et qu’il est recyclé. Sarah King, de Greenpeace Canada

Le moratoire du gouvernement canadien

À ce jour, on ne peut déterminer s’il est efficace d’interdire le plastique, comme c’est le cas dans certains secteurs, ou de retirer progressivement des produits comme les pailles en plastique. Comme le fait remarquer Sarah King, ces produits vont demeurer dans l’environnement durant des années.

Le gouvernement canadien a proposé un moratoire sur les plastiques à usage unique, mais on ignore quels produits précisément il visera et quand il entrera en vigueur.

Sarah King espère que ce moratoire forcera les entreprises à réduire leur production de plastique à usage unique.

Non seulement les citoyens doivent-ils se débarrasser des choses comme il se doit, affirme Sarah King, mais ils doivent en plus nettoyer les dégâts des principaux pollueurs de plastique. C’est injuste.

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Facebook et Twitter refusent de supprimer les publicités mensongères de Trump


Il me semble que Facebook et Twitter avait annoncé qu’ils combattaient la désinformation, En tout cas c’est ce qu’ils prétendent .. Sauf pour les politiciens eux, ils ont droit tant qu’il n’y a pas d’insultes. Si il y a bien des surveillance a faire, ce sont bien les politiciens et surtout Donald Trump et son équipe
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Facebook et Twitter refusent de supprimer les publicités mensongères de Trump

Gros plan du visage de Donald Trump.

L’équipe de Donald Trump fait diffuser des publicités en sa faveur sur les réseaux sociaux.

PHOTO : GETTY IMAGES / ALEX WONG

Facebook et Twitter ont refusé de retirer des publicités de Donald Trump qualifiées de mensongères par l’équipe de campagne de Joe Biden.

Facebook avait accepté de supprimer une publicité de Donald Trump insultante pour Joe Biden puisque sa politique publicitaire interdit les insultes.

L’ancien vice-président américain, qui pourrait devenir le rival de Trump dans la course à la Maison-Blanche s’il remporte l’investiture du Parti démocrate, fait l’objet d’attaques par Trump.

L’équipe de campagne de l’actuel président américain a modifié la publicité, retirant l’insulte, mais ajoutant une fausse allégation au sujet de Joe Biden.

Les arguments de Facebook

Le camp de Biden a demandé le retrait de cette publicité. PolitiFact et FactCheck.org, qui font partie des partenaires de Facebook pour la vérification des faits, ont démenti ce qu’affirme la publicité en question.

Toutefois, Facebook a adressé une fin de non-recevoir au camp Biden, faisant valoir que sa politique de vérification des faits portant sur les publicités diffusées sur le réseau social ne s’applique pas aux hommes et aux femmes politiques.

Notre approche est fondée sur la croyance fondamentale de Facebook en la liberté d’expression […] et sur l’idée que, dans les démocraties où la presse est libre, le discours politique est déjà sans doute le discours le plus scruté qu’il soit, a écrit, dans une lettre, Katie Harbath, directrice des politiques publiques de Facebook.

Par conséquent, quand un politicien ou une politicienne parle et fait une publicité, nous ne faisons pas examiner les faits par des vérificateurs indépendants, a-t-elle ajouté.

Twitter dit aussi non

Le camp Biden a également demandé le retrait d’une publicité de Trump dans une lettre envoyée à Twitter.

C’est une chose d’autoriser l’équipe du président Trump à répandre des faussetés à partir de son propre compte [Twitter], c’en est une autre de faire du profit avec des publicités payantes qui répètent les mêmes mensonges, précisait la lettre.

Cependant, le réseau social a estimé que cette publicité ne contrevenait pas à ses règles.

La publicité dont vous parlez ne constitue pas une violation de nos politiques pour le moment, a déclaré, jeudi soir, une personne qui représente Twitter.

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Changements climatiques : des milliards de personnes parmi les plus pauvres en danger


Je pense qu’un des problèmes que nous avons face aux changements climatiques est de faire un peu comme si de rien n’était tout en faisant des gestes pour notre bonne conscience. Nous éprouvons bien sur quelques conséquences, canicules qui n’en fini plus, tempêtes de neige inoubliables, froids intenses, tornades, feux de forêts, ouragan .. un peu partout, mais on se relève. Alors que si nous étions dans des pays les plus pauvres, nous verrions probablement plus sérieusement l’urgence d’agir pour du moins atténuer les conséquences.
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Changements climatiques : des milliards de personnes parmi les plus pauvres en danger

PHOTO PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

La recherche a révélé que si rien n’était fait pour atténuer les effets des changements climatiques, jusqu’à 4,5 milliards de personnes d’ici 2050 pourraient être contaminées par des produits chimiques tels que l’azote provenant des eaux de ruissellement agricoles.

Des chercheurs canadiens ont collaboré à une vaste étude mondiale sur les changements climatiques qui prévient que des milliards de personnes parmi les plus pauvres du monde sont en danger.

BOB WEBER
LA PRESSE CANADIENNE

Les résultats, publiés jeudi dans la revue Science, soulèvent des questions troublantes quant à savoir qui sera capable de s’adapter à un monde en mutation et moins fiable.

« Les problèmes risquent de survenir là où les gens sont le moins capables de faire face à la situation », a observé Elena Bennett, qui étudie les systèmes écologiques à l’Université McGill et est l’un des 21 coauteurs du document.

L’équipe a examiné trois manières dont les humains dépendent de la nature. De nombreuses cultures dans le monde sont pollinisées par des populations d’insectes et d’oiseaux sains ; les rives sont protégées de l’érosion et des tempêtes par les récifs coralliens et les marais côtiers ; et la qualité de l’eau est protégée par la filtration des marais et des zones humides.

Dans certains endroits, ces avantages sont fournis par l’entremise de technologies telles que l’infrastructure contre les inondations ou le traitement de l’eau, ou simplement en achetant des produits alimentaires sur le marché mondial au lieu de les faire pousser localement. Ailleurs, cependant, les gens comptent toujours sur la nature.

L’équipe a pu utiliser de grandes quantités de données provenant de sources telles que des satellites pour modéliser les endroits où la nature offrait ces avantages et ceux où les gens en avaient besoin et ne les obtenaient pas.

Elle a ensuite projeté les conséquences des futurs changements climatiques sur ces avantages.

« Ça identifie la contribution de la nature, a noté Mme Bennett. Où cela est-il important pour les gens ? »

La recherche a révélé que si rien n’était fait pour atténuer les effets des changements climatiques, jusqu’à 4,5 milliards de personnes d’ici 2050 pourraient être contaminées par des produits chimiques tels que l’azote provenant des eaux de ruissellement agricoles. On conclut également que cinq milliards de personnes pourraient être confrontées à des pertes de récoltes attribuables à un échec de la pollinisation.

Environ 500 millions de personnes seraient confrontées à des conséquences côtières, souligne le rapport.

Mais si les risques liés au littoral sont répartis de manière uniforme dans le monde entier, le document conclut que les autres menaces ne le sont pas.

« Là où nous observons les besoins les plus pressants, nous constatons également une diminution de la capacité de répondre à ces besoins, a dit Mme Bennett.

“Nous voyons beaucoup plus de personnes exposées à un risque plus élevé de pollution de l’eau, de tempêtes côtières, de cultures qui ne sont pas pollinisées au maximum. Cela finit par se faire sentir davantage dans les pays en développement que dans les pays développés. »

Le rapport indique que l’Afrique et l’Asie du Sud sont probablement les plus menacées. Plus de la moitié de la population pourrait être exposée à des risques supérieurs à la moyenne, précise-t-il.

Cela peut sembler lointain, mais ce n’est pas le cas, a prévenu Mme Bennett.

« Vous n’avez pas besoin de réfléchir longtemps avant de songer :’OK, si le Bangladesh est inondé, des centaines de millions de réfugiés climatiques quitteront le Bangladesh pour aller où ?’

“Il n’est pas nécessaire de suivre cette logique très longtemps pour se rendre compte que nous sommes aux prises avec de vrais problèmes. »

Le rapport note que les efforts pour lutter contre les changements climatiques réduisent considérablement les risques. Des scénarios économiques plus durables réduisent les risques d’au moins les deux tiers et dans certains cas jusqu’à neuf dixièmes.

« Il est très facile de simplement supposer que ces (services naturels) sont là pour nous et qu’ils le seront toujours, peu importe la façon dont nous en abuserons et en tirerons parti, a affirmé Mme Bennett.

“Mais si nous continuons à tenir cela pour acquis, nous allons probablement finir avec un endroit où nous ne voudrons pas vivre. Où nos enfants et nos petits-enfants ne voudront pas vivre non plus.

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Les viandes et poissons artificiels bientôt dans à l’épicerie


Le fait d’avoir fait de la viande a partir de cellule grâce à l’imprimante 3D dans la Station spatiale internationale avait pour but de démontrer que cette technologie est accessible partout, et qui sait sur une autre planète. Un autre but est de pouvoir être offert dans les épiceries. Sauf que pour le moment, il faut réussir en faire de plus grosse quantité et a un moindre coût, ce qui n’est pas pour demain.
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Les viandes et poissons artificiels bientôt dans à l’épicerie

Les viandes et poissons artificiels bientôt dans à

SUDOWOODO VIA GETTY IMAGES

Il faudra cependant attendre pour qu’ils soient vendus à prix raisonnable.

  • Juliette Michel

  • Agence France-Presse

Créer de la viande à partir de quelques cellules n’est plus seulement de la science-fiction : un cosmonaute vient d’en produire à bord de la Station spatiale internationale (ISS). L’arrivée de ces produits dans les supermarchés n’est à priori plus qu’une question d’années.

Les tests menés dans l’espace en septembre ont permis de concevoir des tissus de bœuf, de lapin et de poisson à l’aide d’une imprimante 3D. 

Cette nouvelle technologie pourrait « rendre possible les voyages de longue durée et renouveler l’exploration spatiale », vers Mars par exemple, explique à l’AFP Didier Toubia, le patron de la compagnie israélienne Aleph Farms qui a fourni des cellules pour l’expérience. 

« Mais notre objectif est bien de vendre de la viande sur Terre », ajoute-t-il.

Ces tests ont permis, selon M. Toubia, de démontrer qu’il était possible de produire de la viande loin de toute ressource naturelle et au moment où le besoin s’en fait sentir.

« Notre objectif n’est pas de remplacer l’agriculture traditionnelle », assure Didier Toubia. « C’est d’être une meilleure alternative aux exploitations industrielles. »

Viande « cultivée » ?

Le premier burger « in vitro » conçu à partir de cellules souches de vaches par un scientifique néerlandais de l’Université de Maastricht, Mark Post, a été présenté en 2013. Plusieurs start-up se sont depuis engouffrées sur le créneau.

Le coût de production est encore très élevé et aucun produit n’est disponible à la vente.

Viande « de laboratoire », « artificielle », « à base de cellules », « cultivée », l’appellation même fait encore débat.

Mais des dégustations ont déjà eu lieu et les acteurs du secteur misent sur une commercialisation à petite échelle assez rapidement. 

Les viandes et poissons artificiels bientôt dans à

POOL NEW / REUTERS

« Probablement cette année », affirmait début septembre le patron de la société californienne JUST, Josh Tetrick, à une conférence à San Francisco. « Pas dans 4000 supermarchés Walmart ou dans tous les McDo, mais dans une poignée de restaurants ».

« La question est de savoir ce qu’on veut proposer et à quel coût », tempérait toutefois Niya Gupta, patronne de la compagnie en démarrage new-yorkaise Fork & Goode.

Car si les innovations en laboratoires se multiplient, le secteur peine encore à maîtriser les procédés et les machines permettant de se développer à grande échelle.

L’arrivée dans les rayons des supermarchés à des prix raisonnables pourrait se faire, selon les estimations, dans les cinq à vingt ans.

Il faudrait, de l’aveu de plusieurs observateurs, beaucoup plus d’investissements. Le secteur n’avait attiré au total que 73 millions de dollars en 2018 selon l’organisme promouvant les alternatives à la viande et au poisson, The Good Food Institute.

Un autre obstacle majeur est la réglementation, encore imprécise.

Aux États-Unis par exemple, l’administration a esquissé en mars un cadre réglementaire partageant la supervision de ces aliments à base de cellules entre le ministère de l’Agriculture (USDA) et l’agence responsable de la sécurité alimentaire (FDA). Mais il n’est pas encore finalisé.

Étiquetage

Pour leurs partisans, les viandes et poissons à base de cellules peuvent transformer durablement le système de production en évitant d’élever et de tuer des animaux.

Des interrogations persistent toutefois sur leur réel impact environnemental, notamment leur consommation énergétique, et sur leur sécurité sanitaire.

Mais pour le poisson par exemple, « les opportunités sont énormes », assure Lou Cooperhouse, patron de la start-up BlueNalu.

« La demande (en poisson) au niveau mondial n’a jamais été aussi grande », explique-t-il à l’AFP. Or « on a un vrai problème d’approvisionnement » entre la surpêche, le changement climatique et l’incertitude permanente sur ce qui sera ramené dans les filets. Couplé à « un problème avec l’approvisionnement en lui-même » avec la présence par exemple de mercure dans certains poissons.

« Pourquoi ne pas ajouter une troisième catégorie de poisson : “pêché”, “élevé”, “à base de cellules” », avance M. Cooperhouse.

Créée en 2018, son entreprise développe une plateforme technologique pouvant servir à la conception de divers produits de la mer, principalement des filets de poisson, sans arête ni peau.

La littérature scientifique sur les cellules souches, le génie biologique ou l’impression de tissus organiques existait déjà, fait valoir le directeur technologique de BlueNalu, Chris Dammann. « Il fallait tout réunir et l’optimiser. »

La montée des protéines à base de cellules animales n’effraie pas vraiment l’agriculture traditionnelle.

« C’est sur notre radar » et « certaines personnes, pour des raisons sociétales, voudront manger ce produit », admet Scott Bennett responsable des relations avec le Congrès pour le principal syndicat agricole américain, Farm Bureau.

Mais le marché est vaste et va encore grandir avec la consommation croissante de protéines animales dans les pays en développement.

L’important selon lui est de ne pas induire en erreur le consommateur et de s’assurer que l’étiquetage est clair.

https://quebec.huffingtonpost.ca/