25 millions d’oiseaux meurent à cause des surfaces vitrées au Canada. Il semble que l’automne soit plus propice à ce carnage. Ce qui me surprend par contre, ce sont les maisons résidentielles qui sont le plus dangereux pour eux
Nuage
Une étude pour protéger les oiseaux des collisions avec des surfaces vitrées
La chercheuse en sciences de la conservation du parc Assiniboine Laura Burns estime que l’automne est la saison où les oiseaux se cognent le plus contre les vitres.
PHOTO : GRACIEUSETÉ / GENIVA ANDERSON
Radio-Canada
Chaque année, 25 millions d’oiseaux meurent à travers le Canada en heurtant des surfaces vitrées. À Winnipeg, le parc Assiniboine a lancé un projet avec l’Université du Manitoba et l’Université de Winnipeg pour déterminer quels sont les bâtiments les plus meurtriers.
Depuis six ans, des chercheurs parcourent le parc Assiniboine à la recherche d’oiseaux morts qui se seraient cognés contre les vitres des bâtiments. Il y a quelques semaines, des groupes d’étudiants et de professeurs des universités de la ville leur ont emboîté le pas.
Ils arpentent les rues du centre-ville et le campus de l’Université du Manitoba pour collecter des données et élargir le champ de recherches de l’étude.
Ces informations permettront, espèrent-ils, de comprendre quels types d’oiseaux sont le plus touchés par ce problème et de déterminer comment prévenir ces collisions.
« Les grands bâtiments en verre sont très dangereux, à cause de la surface qu’ils représentent, mais les données collectées en Amérique du Nord montrent que c’est surtout sur les fenêtres de maisons résidentielles que les oiseaux se cognent », dit la spécialiste en sciences de la conservation du parc Assiniboine Laura Burns, qui prend part au projet
Un moineau s’est cogné une fois à notre porte-fenêtre. Mais heureusement, il s’est remis au bout d’un moment et a pu voler à nouveau.
Egalement les éoliennes…
Les pauvres oiseaux !