Ne pas avoir osé de faire quelque chose, peut nous poursuivre toute notre vie. On ne saurait jamais si cela aurait été mieux ou non.
Nuage
Déception ou regret
Il est plus facile de vivre avec une déception qu’avec du regret
Andre Agassi
Ne pas avoir osé de faire quelque chose, peut nous poursuivre toute notre vie. On ne saurait jamais si cela aurait été mieux ou non.
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Déception ou regret
Il est plus facile de vivre avec une déception qu’avec du regret
Andre Agassi
La fosse Mariannes est vraiment très profonde et pour le moment, il est impossible d’explorer le fond. Par contre, nous savons qu’à de grandes profondeurs que même si la lumière du jour peine à percer les vagues, il y a encore des animaux marins. Plus on descend dans les profondeurs, plus la lumière est inexistante, et d’autres animaux plus étranges y vivent.
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La fosse des Mariannes commence à une profondeur d’environ 6 000 m. C’est à la fois le domaine le moins exploré et le plus fascinant pour les scientifiques et les aventuriers.
Le Challenger Deep est le fond de la fosse des Mariannes, et il se situe à 10 927 m. Peu de gens sont venus jusqu’ici, et on en sait encore très peu à ce sujet. Mais les scientifiques ne vont pas s’arrêter là, et il y a de l’espoir que nous découvrirons bientôt quels sont les secrets que cachent les profondeurs de l’océan.
Sommaire :
– À 20 mètres, tu découvres un tout nouveau monde : des magnifiques récifs coralliens se trouvent tout près de la côte.
– A 40 mètres, c’est la profondeur à laquelle nous disons adieu à tous les plongeurs amateurs – c’est le maximum permis.
– A 70 m nous trouvons des requins baleines – c’est la plus grande espèce de poissons connues et ils peuvent peser jusqu’à 60 tonnes.
– Et maintenant, nous arrivons à la partie sombre de l’océan : à 150 m, seulement 1 % de la lumière de la surface nous arrive.
– On descend encore, et maintenant, à 500 mètres, on va voir les dernières Baleines bleues – non, ce ne sont pas vraiment les dernières, je veux dire, c’est la profondeur maximale à laquelle elles peuvent nager.
– A une profondeur de 830 m, nous avons atteint le point où l’on ne verrait même pas la pointe du Burj Khalifa, le bâtiment le plus haut du monde, s’il était immergé.
– Le calmar géant habite à une profondeur de 900 m. Imagine une créature avec des yeux de la taille d’un frisbee !
– La Zone de Minuit. La pression est tellement forte ici que si, pour une raison ou une autre, tu finissais par te retrouver là sans submersible, tu serais tout simplement écrasé en quelques secondes.
– À 1 280 m, nous tombons sur les féroces grands requins blancs : c’est à cette profondeur que ces prédateurs se sentent bien.
– Tu vois ces énormes filets ? C’est parce que nous sommes maintenant à une profondeur de 1 500 m, où l’on utilise une méthode de pêche intensive.
– A 1 830 m, si nous étions dans le Grand Canyon des Etats-Unis, nous serions assis au point le plus bas et le plus profond.
– Maintenant, si nous faisons vraiment attention, à une profondeur de 2 000 m, nous pourrons voir le dragon abyssal – une créature cauchemardesque qui vit dans les parties profondes et sombres de l’océan.
– À 2250 m, nous pouvons dire au revoir aux cachalots – c’est le point le plus profond qu’ils peuvent atteindre.
– À 4 500 m, les monstres qui sortent de tes pires cauchemars, commence à surgir.
– Le grand avaleur peut avaler des proies deux fois plus grosses qu’elle !
– Et maintenant on arrive à la partie la plus profonde et la plus sombre de l’océan : nous plongeons dans la fosse des Mariannes. Officiellement, elle commence à une profondeur d’environ 6 000 m.
Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/
Horodatage :
Quelque chose d’intéressant à propos des orques 1:03
Qu’est-ce que la décompression 1:47 La partie sombre de l’océan 2:11
Pourquoi les baleines bleus sont si impressionnantes 3:14
La créature avec des yeux de la taille d’un frisbee 4:09
La zone de minuit 4:49
« Je ne te vois pas, mais je vais quand même te manger. » Brr ! 5:20
Le dragon abyssal (On dirait quelque chose d’un film d’horreur) 6:19
Il est temps de plonger dans l’abîme 7:24
Le poissons-pêcheurs (Maintenant j’ai peur) 8:01
L’épave la plus profonde 8:48 ⛵️ le poisson qui vit le plus bas dans l’océan 9:22
Les profondeurs de la Terre 9:53
Cela fait 25 ans déjà ! Plusieurs vont sans doute s’en souvenir les meurtres et suicides de la secte de l’Ordre du temple solaire. Cela a bouleversé le monde, surtout que ces morts se sont répété 2 fois au Québec, une fois en Suisse et en France.
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Des victimes de l’Ordre du Temple solaire reposent devant le repère de la secte à Fribourg, en Suisse, le 5 octobre 1994.
PHOTO : GETTY IMAGES / AFP / DAMIEN MEYER
25 ans se sont écoulés depuis les premiers meurtres et suicides au sein de la secte de l’Ordre du temple solaire au Québec, en Suisse et en France. De l’automne 1994 jusqu’au printemps 1997, 74 personnes liées à la secte sont mortes dans des circonstances troublantes.
Fin septembre 1994, cinq cadavres sont découverts dans un chalet à Morin-Heights, au Québec, à la suite d’un incendie criminel. Quelques jours plus tard, ce sont 48 personnes qui sont retrouvées mortes dans deux résidences en Suisse.
Les victimes ont toutes un point en commun : elles sont liées à la secte de l’Ordre du temple solaire (OTS) qui regroupe en tout 600 adeptes.
Un peu plus d’un an plus tard, le 16 décembre 1995, les cadavres disposés en cercles et calcinés de 13 adultes et trois enfants toujours liés à la secte sont découverts dans une clairière isolée dans le Vercors, en France.
Puis en 1997, encore une fois au Québec, cinq membres de l’OTS sont retrouvés morts dans une maison de Saint-Casimir-de-Portneuf.
On réalise que c’était une grande erreur de ne pas avoir détecté à temps toutes ces choses-là. Paul-André Auclair, ex-membre de l’OTS
L’homme a évidemment été profondément marqué par les événements et tient à mettre en garde la population contre les marchands de rêves semblables à ceux qui l’ont convaincu d’adhérer au mouvement.
Ceux qui ont créé le mouvement avaient pensé à leur affaire pour en profiter. Ça a été beaucoup plus une affaire commerciale pour eux que d’amener tout ce qu’ils nous mettaient comme principe de vie. Paul-André Auclair
Pour le sociologue des religions et coordonnateur du Centre de ressources et d’observation de l’innovation religieuse Alain Bouchard, la tragédie de l’OTS a modifié la perception générale de la religion au Québec.
Alors là, tout à coup, pour les gens, il y a des gens qui pouvaient mourir pour leurs convictions religieuses. Et ça, je pense, c’est ce qui a changé en termes de perception. Alain Bouchard
Mais rien n’empêcherait, 25 ans plus tard, la répétition d’un drame et l’émergence de groupes semblables
Souvent le phénomène religieux, il est comme l’amour: lorsque quelqu’un a un coup de foudre, il n’y a plus rien d’autre qui compte et les gens perdent un peu leur sens critique, ajoute le sociologue des religions.
L’ex-adepte Paul-André Auclair espère que le drame de l’OTS restera ancré dans la mémoire collective pour éviter qu’il ne se répète un jour.
Aujourd’hui pour beaucoup de gens, il n’y a qu’une chose qui compte, c’est l’argent. Le reste, les humains […] ne valent plus grand-chose […] j’espère que ça n’arrivera plus… Paul-André Auclair
Éric Plouffe
Les chercheurs croient être en mesure de décrypter les papyrus d’Herculanum qui est carbonisé et impossible de le dérouler sans le détruire. C’est grâce à la tomographie par rayons X, en fournissant des images exploitables avec l’intelligence artificielle qui pourraient permettre de lire les textes de ces papyrus. C’est donc une histoire à suivre.
Nuage
Une équipe internationale veut utiliser une technique issue de l’apprentissage automatique pour décrypter des images 3D par rayons X afin de tenter de percer les secrets des célèbres papyrus d’Herculanum. Ces papyrus pourraient révéler des ouvrages philosophiques inédits datant de l’Antiquité gréco-romaine.
Bien des textes, ou fragments de textes, datant de l’Antiquité gréco-romaine nous sont parvenus. Ils sont disponibles en langue grecque et avec leurs traductions comme jamais grâce au Web, qui constitue pour nous un outil qui aurait rendu profondément jaloux les lettrés, philosophes et savants de la bibliothèque d’Alexandrie s’ils en avaient connu l’existence. Nous pouvons ainsi lire le Banquet de Platon, des fragments de l’œuvre d’Archytas de Tarente ou encore les fameux écrits en mathématique, mécanique et astronomie d’Archimède.
Par contre, nous savons que de nombreux textes ne sont pas passés à la postérité, les traités d’Héraclite et Démocrite par exemple ou bien encore la majorité des tragédies de Sophocle (seulement 7 sur plus d’une centaine nous sont parvenues). On ne sait pas très bien pourquoi mais on peut suspecter que, parfois, leur contenu n’était pas du goût des autorités monothéistes du début de notre ère.
Toutefois, il existe une unique bibliothèque datant de l’Antiquité qui nous est parvenue dans laquelle on espère trouver des trésors peut-être insoupçonnés. Il s’agit d’un ensemble de près de 1.800 papyrus que l’on a commencé à découvrir entre 1752 et 1754, lors des fouilles du site d’Herculanum, près de Naples. Mais, comme l’expliquait plus en détail Futura dans le précédent article ci-dessous, ces papyrus qui faisaient partie de la bibliothèque de Lucius Calpurnius Piso Caesoninus, le beau-père de Jules César, ont été carbonisés lors de l’éruption du Vésuve en 79 après Jésus-Christ.
Une partie de l’alphabet reconstitué depuis l’un des rouleaux de papyrus. Les lettres trouvées grâce à la tomographie X en contraste de phase sont sur la première et deuxième ligne. Sur la troisième ligne se trouvent les lettres obtenues par infrarouge à partir d’un autre papyrus. La comparaison des deux alphabets a permis l’identification du style d’écriture du rouleau. La quatrième ligne présente les caractères grecs en majuscules d’impression. © CNRS-IRHT UPR 841, ESRF, CNR-IMM Unité de Naples
On a tenté de dérouler ces papyrus mais ils sont tellement fragiles que les opérations généralement effectuées avant le XXIe siècle conduisaient plutôt à leur destruction, même s’il a toutefois été possible de découvrir que certains de ces rouleaux contenaient des textes de Philodème de Gadara, un philosophe épicurien (cela n’était guère surprenant, Pison, le nom parfois donné au beau-père de Jules César, était un protecteur des arts et de la philosophie). Nous disposons heureusement maintenant d’un puissant moyen d’investigation non invasif, à savoir les lignes de lumière des synchrotrons sous forme de rayons X qui permettent de faire de la tomographie avec des objets précieux dans le domaine de l’archéologie et de la paléontologie, en plus de permettre de faire de la cristallographie pour des matériaux savants et des molécules biologiques d’intérêts.
L’équipe internationale engagée dans cette entreprise, et qui comprenait des chercheurs du CNRS (Institut de recherche et d’histoire des textes) et du CNR italien, avait en particulier réussi à identifier des lettres grecques.
On espère aller plus loin aujourd’hui en utilisant des techniques d’analyse des données issues des développements fulgurants de l’apprentissage automatique (en anglais machine learning, littéralement « apprentissage machine »). C’est ce que se propose de faire avec des collègues le professeur Brent Seales, directeur de la « Digital Restoration Initiative » de l’université du Kentucky (États-Unis), un programme de recherche consacré au développement d’outils logiciels permettant la récupération de textes fragiles et illisibles.
Une présentation de la saga associée au décryptage des papyrus d’Herculanum avec des rayons X. Pour obtenir une traduction en français assez fidèle, cliquez sur le rectangle blanc en bas à droite. Les sous-titres en anglais devraient alors apparaître. Cliquez ensuite sur l’écrou à droite du rectangle, puis sur « Sous-titres » et enfin sur « Traduire automatiquement ». Choisissez « Français ». © VisCenter
Le problème avec les papyrus d’Herculanum, c’est que certains ont été écrits en utilisant une encre non-métallique et donc basée sur le carbone, de sorte qu’il est très difficile de faire la différence entre les caractères couchés sur le papyrus carbonisé et ce papyrus lui-même. Toutefois, les chercheurs pensent que des algorithmes issus de l’apprentissage automatique peuvent voir des différences sur des images que ne remarquerait pas un observateur humain.
Il faut toutefois de nouvelles données plus précises à exploiter et c’est pour cela que plusieurs des papyrus offerts en 1802 par le roi de Naples à Napoléon Bonaparte, et qui sont conservés à la bibliothèque de l’Institut de France à Paris, ont franchi la Manche pour être étudiés avec les rayons X fournis cette fois-ci par le synchrotron Diamond Light Source situé dans l’Oxfordshire au Royaume-Uni. Des images en 3D à très haute résolution sont rendues possibles, comme jamais pour ces papyrus, avec la ligne de lumière I12 de ce synchrotron.
Comme l’explique dans un communiqué de l’AFP Michel Zink, secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles lettres, on sait que certains des papyrus « contiennent pour l’essentiel des écrits grecs, chez une personne intéressée par la philosophie épicurienne… Contrairement à la philosophie stoïcienne, dont les textes, jugés compatibles avec le christianisme, ont été recopiés au Moyen Âge, l’épicurisme n’était pas en odeur de sainteté, et ses textes ont rarement été conservés… C’est pourquoi ces rouleaux présentent, sur le fond, une telle importance » conclut Michel Zink, car « on peut espérer réussir à lire des phrases entières, et peut-être un jour, un texte entier ».
On pourrait peut-être alors découvrir des informations fascinantes dans la droite ligne des idées de Michel Serres exposées dans son fameux ouvrage La Naissance de la physique dans le texte de Lucrèce.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Ce 24 septembre, des centaines de dauphins sont échoués sur la rive 163 dauphins, des adultes avec leurs petits ou des jeunes, se sont échoués sur la rive d’une île en Afrique de l’Ouest. Plusieurs sont mort et d’autres, on peut présumer qu’ils ont pris le large après les efforts des défenseurs de l’environnement, de pompiers, d’insulaires et aussi des touristes. Les causes ne sont pas encore connues, espérons qu’avec les prélèvements et autres études pourront donner des réponses.
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(Praia) La défenseure de l’environnement Katia Lopes a bon espoir que la récente mort massive de plus de 100 dauphins sur une plage du Cap-Vert aura quand même un peu de bon : pour la cause de la conservation et pour la compréhension d’un phénomène souvent inexpliqué.
AGENCE FRANCE-PRESSE
Des images spectaculaires filmées par l’ONG cap-verdienne BIOS.CV parmi d’autres et diffusées sur les réseaux sociaux montrent des dizaines de dauphins échoués sur le sable ou dans quelques centimètres d’eau sur des centaines de mètres le long d’une plage de l’archipel. Des dizaines de personnes les poussent ou les tirent par la queue pour les remettre dans les flots de l’Atlantique, en vain.
Ce 24 septembre, 163 dauphins, des adultes avec leurs petits ou des jeunes, se sont échoués sur la rive orientale de Boa Vista, une des îles qui forme l’État insulaire au large de l’Afrique de l’Ouest, explique Katia Lopes, une coordinatrice de BIOS.CV.
En fin de journée, malgré la mobilisation de défenseurs de l’environnement, de pompiers, d’insulaires et même de touristes étrangers, 136 dépouilles ont été dénombrées, laissant supposer qu’une partie des 163 autres avaient repris la mer, quitte à aller mourir ailleurs.
Ces dauphins dits d’Electre ou péponocéphales, communs au large du Cap-Vert, étaient apparemment venus expirer là dans la nuit.
Le Cap-Vert est, comme d’autres régions du monde, coutumier des échouements de mammifères marins, dont les causes peuvent être multiples, expliquées ou non, d’origine humaine ou pas.
« Autant que ça, c’est plus rare, mais c’est arrivé par le passé, comme en 2007, quand nous en avions eu plus de 200 de cette même espèce », rappelle Katia Lopes.
Quant aux raisons de ce naufrage massif, « ça peut être dû à tellement de choses », dit-elle.
« Beaucoup de gens spéculent sur des activités de sonar » ou d’éventuels exercices militaires au large, poursuit-elle, en soulignant que ce sont des conjectures et que le chef du groupe peut aussi avoir été malade et avoir entraîné les autres dans sa perte.
Par chance, « nous avons beaucoup d’informations ».
Des prélèvements ont été effectués sur 50 dauphins et quatre carcasses ont été congelées. Des vétérinaires de l’université de Las Palmas (îles Canaries) sont attendus pour se pencher sur les causes du phénomène, au titre du projet européen Marcet.
Marcet est dédié à la protection des cétacés et du milieu marin et au caractère durable de l’activité touristique qui y est associée autour des îles de cette partie de l’Atlantique.
Contrairement à l’habitude, ces derniers jours, l’ONG a reçu les appels de dizaines de journalistes du monde entier, qui ont visionné les images de l’hécatombe.
« Je veux y voir quelque chose de positif », assure Katia Lopes : l’indication possible d’un intérêt accru pour les questions environnementales et d’une « prise de conscience grandissante » de leur urgence.
Aux États-Unis, des biopsies ont été faites sur des personnes mortes suite au vapotage. Il semble que leurs poumons aient subi des lésions similaires à une exposition à des gaz toxiques. Ils croient que ces substances dans les huiles pour les cigarettes électroniques seraient la cause comme du THC et de la vitamine E.
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(Washington) Les biopsies des poumons de 17 personnes frappées par les maladies pulmonaires liées au vapotage aux États-Unis, dont deux décédées, révèlent des lésions similaires à une exposition à des gaz toxiques, selon une étude médicale publiée mercredi.
AGENCE FRANCE-PRESSE
« Il semble que ce soit une sorte de lésion chimique directe, similaire à ce qu’on pourrait voir lors d’une exposition à des émanations chimiques toxiques, des gaz ou des agents toxiques », explique le médecin Brandon Larsen, de l’hôpital Mayo Clinic Arizona, auteur de l’étude parue dans la revue médicale New England Journal of Medicine.
Les malades étudiés ne représentent qu’un petit échantillon des plus de 800 recensés à ce jour aux États-Unis.
Mais aucun de ces cas ne correspondait à l’un des diagnostics évoqués initialement, à savoir une « pneumonie lipidique », qui se produit quand des huiles pénètrent les poumons. L’huile de vitamine E a été citée par les autorités de l’État de New York comme une possible cause des maladies.
« D’après ce que nous avons vu dans notre étude, nous estimons que la plupart des cas impliquent des contaminants chimiques, des dérivés toxiques ou d’autres agents nocifs contenus dans les liquides de vapotage », poursuit Brandon Larsen.
Au 27 septembre, 12 décès ont été confirmés par les autorités fédérales.
Les autorités sanitaires enquêtent depuis le mois de juillet dernier pour déterminer la cause des maladies, qui frappent en majorité des hommes jeunes utilisateurs de cigarettes électroniques.
Les trois quarts vapotaient des e-liquides au THC, l’agent psychoactif du cannabis, souvent achetés sur le marché noir. Les experts soupçonnent qu’un ou plusieurs additifs provoquent les maladies, qui provoquent des difficultés à respirer.
Je vois cela de mauvais augure, récolté les ADN des migrants entrée illégalement aux États-Unis me semble vraiment excessif. Ce n’est pas des criminels, juste des gens qui essaie de trouver une vie meilleure.
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Photo: Archives MétroDes migrants du Honduras cherchant à rejoindre les États-Unis.
Le gouvernement américain prévoit de collecter l’ADN de tous les migrants détenus après être entrés illégalement aux États-Unis, ont fait savoir mercredi des responsables de l’administration Trump.
Le département de la Sécurité intérieure (DHS) travaille sur un programme permettant de recueillir les informations génétiques de ces migrants et de les enregistrer dans une base de données du FBI, nommée CODIS, qui répertorie des millions de profils de personnes arrêtées ou reconnues coupables de délits ou de crimes.
Ces informations pourraient aussi être utilisées par d’autres agences de maintien de l’ordre
Des responsables du DHS, s’exprimant auprès de journalistes sous condition d’anonymat, ont fait valoir que cette politique permettrait de donner aux agents aux frontières une meilleure idée de la situation des migrants détenus.
«Cela permettra d’améliorer notre capacité à identifier une personne étant entrée illégalement dans le pays», a déclaré l’un des responsables. «Cela aidera également d’autres organismes».
Aucune date de mise en oeuvre n’a été arrêtée.
Le fait de collecter et stocker les données ADN de personnes détenues, mais non condamnées, a attiré les foudres des associations de défense des droits civiques.
«Le but de la collecte d’ADN passe de l’enquête criminelle au contrôle de la population, ce qui est contraire aux notions basiques de liberté et d’autonomie», a ainsi réagi dans un communiqué la puissante ACLU.
Selon les responsables américains, recueillir des échantillons d’ADN est en réalité requis par des réglementations du ministère de la Justice de 2006 et 2010 portant sur les personnes arrêtées et condamnées, mais qui n’ont jamais été mises en oeuvre.
Plus tôt cette année, les garde-frontières ont commencé à procéder à des tests ADN moins poussés («rapid DNA») sur les migrants ayant franchi la frontière avec leur famille, afin de vérifier la véracité des liens de parenté revendiqués par eux.
Mais le programme envisagé permettra, lui, de récupérer des informations beaucoup plus complètes et de les conserver.
«Cela est fondamentalement différent des tests ADN rapides», a déclaré un deuxième responsable. «Il s’agit d’un profil ADN bien plus complet».
Pour l’année fiscale 2018, plus de 396 000 personnes ont été détenues à la frontière entre les États-Unis et le Mexique, la grande majorité d’entre elles venant du Salvador, du Honduras et du Guatemala.