Apprendre


Celui qui prétend tout savoir est un menteur. De toute manière, il est plus intéressant d’apprendre au jour le jour. Même si nous avons des réponses, nous avons aurons toujours plus de questions.
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Apprendre



J’ai envie de vous dire que quand on n’apprend plus, c’est qu’on est foutu.


Jean Rochefort

Le Saviez-Vous ► La petite histoire du papier de toilette


Avant l’invention du papier de toilette, on utilisait tout ce qui avait à la porter de main, que ce soit des plantes, herbes de laine, neige … et plus tard les journaux et magasines ont été recycler en papier de toilette. Quand la venue des premières toilettes, les revues et journaux étaient incompatibles avec la tuyauterie. Le papier de toilette fut la solution idéale, mais comment faire changer les mentalités du temps ? Aujourd’hui, on s’imagine mal sans papier de toilette, juste le fait d’en manquer a pire moment, peut nous faire un peu paniquer

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La petite histoire du papier de toilette

© Pixabay

Hélène Laurin

Un article aussi commun et habituel que le papier de toilette n’a pas toujours existé. Pour en faire un article domestique normal, certaines personnes ont dû user de stratégies publicitaires bien particulières.

L’histoire du papier de toilette est intimement liée à l’histoire du papier. Or, on n’a pas toujours fabriqué du papier industriellement et à grande échelle. Alors, vous l’avez deviné, on s’essuyait jadis avec les moyens du bord. Souvent n’importe quoi qui tombait sous la main, comme de la mousse, des feuilles, du gazon, des coquillages, de la neige (!) ou de la laine.

Au long des 18e et 19e siècles, c’est le papier journal qui est utilisé pour s’essuyer. En effet, les journaux, magazines et catalogues abondent et ils deviennent donc le «moyen du bord» par excellence. Même des pages de précieux livres sont utilisées pour cette basse besogne! L’idée de payer pour un produit exclusivement réservé à s’essuyer après le passage aux toilettes n’existait même pas.

L’invention

C’est à la toute fin du 19e siècle que le concept de papier de toilette sur un rouleau a été introduit. Ce sont les frères Clarence et E. Irvin Scott (fondateurs de la compagnie Scott Paper Company, eh oui, la même qu’aujourd’hui!) qui ont pensé faire ce produit. Seulement, c’était tellement un produit honteux qu’ils ont refusé de s’accorder le mérite de cette initiative jusqu’en 1902! Leur invention a quand même fait son petit bout de chemin, car les frères Scott ont eu l’idée non pas de vendre leur produit à des individus, mais plutôt à des intermédiaires, commes des hôtels ou des pharmacies.

Une percée technologique a également contribué à l’essor du papier de toilette. À la fin du 19e siècle, de plus en plus de maisons étaient munies d’une toilette telle qu’on la connaît aujourd’hui: un siège troué, avec un mécanisme de chasse d’eau incorporé à même la plomberie et menant vers les égoûts. Les tuyaux d’antan, tout comme ceux d’aujourd’hui, supportaient mal des objets plus durs ou encombrants, comme du gros papier journal. Il fallait donc un papier adapté aux toilettes modernes. Le papier de toilette a comblé ce besoin.

Le marketing

Publicité Soft Weve – Papier toilette coloré

Mais le papier de toilette, par son association aux fonctions corporelles, était encore un peu trop dégoûtant pour être indispensable. Pour changer les mentalités, il a fallu l’intervention de la publicité. En 1928, la marque Charmin (tiens, tiens) arrive sur les tablettes, avec un logo présentant une jolie dame. En évoquant ainsi la douceur et la féminité, le papier de toilette est devenu un produit plus inoffensif, et donc beaucoup moins immonde. Charmin est également la première marque de papier de toilette à se vendre en paquet de quatre (imaginez acheter votre rouleau de papier de toilette à l’unité: CAUCHEMAR). Ces deux innovations ont fait en sorte que la marque a survécu à la Grande Dépression des années 1930. Quelques décennies plus tard, les jolies dames ont été remplacées par des bébés, des oursons et des chatons, mais la stratégie de la belle madame est toujours utilisée par Cottonelle!

Depuis, le papier de toilette est devenu absolument indispensable. Mais les prochaines décennies seront critiques. La matière première, soit la pulpe de bois, coûte de plus en plus cher. L’énergie coûtent également plus cher. Et l’eau, nécessaire à la transformation, se raréfie. Jusqu’à combien est-on prêt à payer pour avoir nos rouleaux de papier de toilette? Peut-on réellement se passer de papier de toilette?

Sources: The Toilet Paper Encyclopedia et Mental Floss

https://www.lesacdechips.com/

À San Francisco, des rochers pour déloger les SDF


Mettre des rochers sur les trottoirs n’aide pas à diminuer les sans-abris dans un quartier. Je peux comprendre que les résidents veulent diminuer la violence et le trafic de drogue, mais ils ne font que déplacer le problème ailleurs et les SDF sont souvent les victimes et rien ne garantis que la drogue et la violence diminuera.
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À San Francisco, des rochers pour déloger les SDF


Une personne sans-abri à San Francisco en juin 2016. | Josh Edelson / AFP

Une personne sans-abri à San Francisco en juin 2016. | Josh Edelson / AFP

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur Washington Post

Des résident·es ont payé des milliers de dollars pour en installer une vingtaine, afin d’empêcher les sans-abri de camper dans leur rue.

Depuis plusieurs semaines, à San Francisco, une bataille fait rage entre des riverain·es qui ont installé vingt-quatre rochers dans leur rue pour empêcher les sans-abri de s’y installer et des activistes qui dénoncent l’inhumanité du geste. Une trentaine de militant·es à bicyclette ont poussé les rochers sur la route, avant que des personnes employées par la mairie ne les remettent à leur place sur les trottoirs. Les opposant·es les ont ensuite ôtés de nouveau.


Les habitants de San Francisco ont collé des pierres sur leur trottoir pour dissuader les campeurs sans abri de trafiquer des drogues. (Danielle Baskin)

Les résident·es de la ruelle de Clinton Park veulent se débarasser d’un campement de SDF qui est devenu une zone de trafic de drogue et de violence. Leurs doléances vont de hurlements la nuit, de seringues par terre et de l’inaction de la police malgré leurs multiples appels. Leur solution a donc été d’acheter des rocs assez gros pour que les SDF n’aient plus la place d’installer leurs tentes sur le trottoir.

Hausse des prix de l’immobilier

La mobilisation des riverain·es, qui ont payé des milliers de dollars pour cette opération, est symptomatique de la situation extrême dans laquelle se trouve San Francisco. La population de sans-abri y a augmenté de 17% depuis 2017 et les prix de l’immobilier continuent de grimper. Dans le quartier de la dispute des rochers, Mission Dolores, le prix médian des logements est d’un million de dollars. L’un des problèmes majeurs est le manque de construction de nouveaux immeubles, notamment de logements sociaux.

Si l’idée des rochers n’est pas venue de la mairie, plusieurs responsables politiques locaux ont soutenu cette intiative, expliquant que cela avait permis de faire fuir les trafiquants. Plusieurs fois, la municipalité a replacé les rochers que les opposant·es avaient ôtés. Finalement, ce sont les activistes qui dénonçaient les aménagements anti-SDF qui l’ont emporté.

Fatigué·es de la controverse, les résident·es qui avaient dépensé environ 4.000 dollars pour les rochers ont demandé à la municipalité de les enlever. Des e-mails de menace aurait eu raison de leur motivation. Ces personnes ajoutent ne plus supporter d’être au cœur d’une telle controverse médiatique.

http://www.slate.fr/

Les vieux arbres géants du Canada de plus en plus exportés en Asie


C’est bien vrai, l’environnement, c’est une question d’argent avant tout. Si cela n’est pas profitable alors on ne protège pas, on trouve de belles excuses et si on y voit un profit pour poser des gestes environnementaux alors, on adhère. Des forêts anciennes dont les arbres sont présents depuis des siècles se font couper pour être exporté en Asie, alors qu’eux protègent de plus en plus leurs forêts
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Les vieux arbres géants du Canada de plus en plus exportés en Asie


Un arbre géant abattu avec une grande souche et une femme qui apparaît toute petite à côté.

Cet arbre de plusieurs centaines d’années a été abattu par une compagnie forestière, l’an dernier, sur l’île de Vancouver.

PHOTO : TJ WATT

La forêt ancienne a presque complètement disparu sur l’île de Vancouver; le Canada est le dernier pays du G7 pour la protection des aires terrestres.

Thomas Gerbet


Des siècles pour pousser. Quelques heures pour être coupés. Le Canada exporte des quantités records d’arbres vers les marchés asiatiques ces dernières années.

La souche mesure au moins deux mètres de diamètre. On pourrait s’y coucher sans dépasser. Autour de nous, une immense coupe à blanc, comme un carreau dans une forêt transformée en damier.

Nous sommes à Port Renfrew, municipalité autoproclamée « capitale canadienne des grands arbres ». Sur l’île de Vancouver, certaines souches mesurent jusqu’à six mètres de diamètre, ce qui témoigne de l’âge qu’avaient ces arbres avant d’être abattus.

Dans la forêt pluviale tempérée de l’Ouest, qui capte particulièrement bien le carbone, certains arbres ont plus de 1000 ans.

« Ce sont des écosystèmes importants pour les espèces en danger, pour le climat, pour le tourisme, pour la culture autochtone, explique TJ Watt, de l’Ancient Forest Alliance. La protection de ces arbres est vraiment déficiente. »

Cette forêt est coupée à un rythme de 10 000 terrains de football par an.TJ Watt, Ancient Forest Alliance

Comment l’intensité des coupes peut-elle se maintenir, alors que l’industrie forestière a connu un important déclin ces dernières années, avec une vingtaine de fermetures de scieries en Colombie-Britannique? La réponse se trouve du côté de l’Asie.

La quasi-totalité des troncs exportés depuis le Canada vient de Colombie-Britannique.

Les usines canadiennes ont priorité sur l’exportation, mais comme elles sont moins nombreuses et que la demande est forte ailleurs, les billes de bois d’ici partent à l’étranger sur de gigantesques navires.

En plus, les acheteurs japonais ou chinois sont prêts à payer plus cher nos arbres. Ironiquement, certains produits créés avec ce bois, comme des meubles, finissent par revenir chez nous et être achetés par les Canadiens.

Un douglas géant au milieu d'une ancienne coupe à blanc. Notre journaliste est en bas à gauche.


Un douglas géant au milieu d’une ancienne coupe à blanc. Notre journaliste est en bas à gauche.

PHOTO : RADIO-CANADA / THOMAS GERBET

Au milieu d’une coupe à blanc vieille de sept ou huit ans, un gigantesque douglas apparaît. Il mesure 66 mètres de haut et 4 mètres de diamètre à sa base.

L’arbre a été laissé là par la compagnie forestière à la demande d’un ingénieur forestier qui s’était ému qu’on coupe ce géant de plusieurs siècles.

Couper ces arbres est légal, puisque le territoire n’est pas protégé.

Les compagnies forestières rappellent que leurs activités génèrent des milliards de dollars et emploient des dizaines de milliers de Canadiens.

La Colombie-Britannique se vante d’offrir une protection à 55 % de la forêt ancienne, mais c’est un chiffre à prendre avec des pincettes, selon Andrea Inness, d’Ancient Forest Alliance.

« Les 55 % sont un pourcentage de la forêt encore debout, mais le chiffre n’inclut pas tout ce qui existait à l’origine. Selon cette logique, plus on coupe en dehors des zones protégées et plus le pourcentage de protection augmente. »

Même si la foresterie est de compétence provinciale, l’exportation de ressources naturelles est de responsabilité fédérale. Ottawa peut intervenir dans la conservation des milieux naturels.

« Le gouvernement fédéral devrait demander à chaque province d’adopter les cibles de conservation des aires terrestres protégées sous l’égide de la Convention de l’ONU sur la biodiversité : 17 % d’ici 2020. »

En ce moment, le Canada protège 10,7 % du territoire terrestre, ce qui en fait le plus mauvais élève de tous les pays du G7.

De son côté, la Chine protège de plus en plus ses forêts. Selon les données de l’ONU, les Chinois conservent 15,6 % de leur territoire terrestre, soit plus que le Canada.

https://ici.radio-canada.ca/

Sous pression, Donald Trump tire tous azimuts


    Donald Trump sent-il que sa présidence est plus en danger aujourd’hui que l’enquête sur les dossiers de la Russie, lors des dernières élections aux États-Unis ? À voir comment il se débat, il y a probablement anguille sous roche ..
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    Sous pression, Donald Trump tire tous azimuts

    Le poing levé, le président Trump répond à la question d'un journaliste.

    Interrogé sur son appel à son homologue ukrainien, le président Trump a notamment attaqué les médias et les démocrates.

    PHOTO : REUTERS / KEVIN LAMARQUE

    Sophie-Hélène Lebeuf

    16 h 02 | Mis à jour à 16 h 46

    Visé par une enquête pour destitution dans l’affaire ukrainienne, le président américain a de nouveau tempêté, mercredi, dénonçant « la plus grande des supercheries ». Loin de reculer, les démocrates ont brandi la menace d’injonctions si la Maison-Blanche ne coopère pas.

    Un peu plus d’une semaine après l’ouverture de l’enquête lancée à son endroit par les démocrates, le président américain a renouvelé ses attaques virulentes contre les démocrates, le lanceur d’alerte, l’ex-vice-président démocrate Joe Biden, l’enquête Mueller sur la Russie et les médias corrompus.

    Pressé de questions sur son entretien avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, du 25 juillet dernier, qui l’a plongé au centre d’une tempête politique, Donald Trump n’a pas retenu sa mauvaise humeur au cours d’un point de presse avec son homologue finlandais, Sauli Niinisto.

    Au cours des derniers jours, Donald Trump a évoqué un coup d’État, une trahison et agité le spectre d’une guerre civile advenant sa destitution.

    À ses côtés, le président finlandais a semblé le mettre en garde au début de la conférence de presse :

     Monsieur, le Président, vous avez ici une grande démocratie. Gardez-la intacte.

    Commentant la menace des démocrates de soumettre la Maison-Blanche à des ordonnances de production de documents, brandie quelques heures plus tôt, le président Trump s’en est pris à la présidente de la Chambre des représentants.

    Elle distribue des injonctions comme des biscuits, a-t-il lancé.

Nous ne plaisantons pas, avertissent les démocrates

    Les comités de la Chambre des représentants menant l’enquête ont pour leur part indiqué qu’ils recourront une injonction pour forcer la Maison-Blanche à lui remettre les documents liés à l’affaire ukrainienne si elle ne le fait pas d’elle-même d’ici vendredi.

    Au cours des dernières semaines, la Maison-Blanche a refusé de se conformer volontairement aux requêtes des comités de la Chambre qui désirent obtenir les documents liés au dossier.

    Nous ne plaisantons pas ici, a prévenu au cours d’une conférence de presse le président du comité du renseignement de la Chambre, Adam Schiff, qui mène la charge dans cette enquête. Nous ne voulons pas que cela traîne pendant des mois et des mois, ce qui serait la stratégie de l’administration [Trump].

    Si la Maison-Blanche tente de faire obstruction dans ce dossier comme elle l’a fait avec d’autres comités par le passé, cela sera considéré comme une entrave à la justice, a-t-il prévenu. Une telle accusation pourrait donc s’ajouter aux charges pour une éventuelle mise en accusation en vue d’une destitution, a indiqué M. Schiff.

    Sophie-Hélène Lebeuf

    https://ici.radio-canada.ca/

      Une fleur à l’origine de la rage guerrière des Vikings


      Il semble que les Vikings étaient très violents, certains croient que leur rage incontrôlable serait dû à l’ingestion de l’amanite tue-mouche. Mais, un ethnobotaniste croit plutôt que la cause est plutôt causé à la jusquiame noire qui a des propriétés étonnantes et qui pourrait expliquer un bon nombre d’effets secondaires
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      Une fleur à l’origine de la rage guerrière des Vikings


      Détrônant le champignon rouge à pois blanc, la jusquiame noire est peut-être à l'origine de la rage folle des Vikings. | Andrew Ridley via Unsplash

      Détrônant le champignon rouge à pois blanc, la jusquiame noire est peut-être à l’origine de la rage folle des Vikings. | Andrew Ridley via Unsplash

      Repéré par Odile Romelot

      Repéré sur Wired

      Un ethnobotaniste a une nouvelle théorie sur la plante que les «berserkers» ingéraient avant de combattre.

      Les guerriers vikings continuent de fasciner plusieurs siècles après leurs légendaires combats. Dans l’imaginaire collectif, c’est souvent aux berserkers que l’on pense lorsque l’on parle des Vikings. Ces guerriers étaient réputés pour leur violence et leur rage aveugle (berserkergang), leurs hurlements sauvages et leur incapacité à distinguer leurs ennemis de leurs amis durant les affrontements.

      Dès le XIIIe siècle, l’historien et poète islandais Snorri Sturluson décrivait les berserkers d’Odin comme aussi «fous que des chiens ou des loups» et aussi «forts que des ours ou des bœufs sauvages», capables de tuer leurs ennemis d’un seul coup. Une fois atteint le stade du berserkergang, les guerriers étaient saisis de tremblements et de claquements de dents incontrôlés, tandis que leur visage devenait de plus en plus rouge.

      On attribue souvent l’origine de cette rage incontrôlée à la consommation d’un champignon aux propriétés psychoactives, l’amanite tue-mouches. Cette hypothèse, controversée, est remise en question par Karsten Fatur, un ethnobotaniste de l’université de Ljubljana, dans un article paru dans le Journal of Ethnopharmacology. Il soutient l’idée selon laquelle le champignon rouge à pois blancs explique certains des symptômes attribués au berserkergang, tels que les contractions et tremblements, les rougeurs au visage, le délire et les convulsions –mais pas le plus important: la fureur aveugle.

      Les fleurs de la fureur

      Selon l’ethnobotaniste, les raisons de cette rage seraient plutôt à trouver du côté de l’aconit, et plus particulièrement de la jusquiame noire. Cette fleur existe depuis la Grèce antique et a été utilisée comme narcotique, analgésique, anesthésique et somnifère

      Elle est également connue pour provoquer des comportements colériques, qui peuvent «aller de l’agitation à la rage et la combativité, selon le dosage et l’état d’esprit de l’individu», indique le chercheur.

      Le chercheur fait également état de la capacité de la jusquiame à atténuer la douleur, une propriété qui explique l’invulnérabilité prétendue des guerriers. La plante exerce aussi une influence sur la faculté de pouvoir reconnaître les visages. C’est encore à elle que l’on pourrait attribuer les effets secondaires pénibles dont souffraient les guerriers plusieurs jours après l’arrêt des combats: maux de tête, vision trouble et pupilles dilatées.

      Côté culture, Karsten Fatur remarque que l’amanite tue-mouches ne pousse pas aussi facilement en Scandinavie et qu’elle était bien plus rare que la jusquiame noire, considérée comme une mauvaise herbe ayant prospéré à l’époque des berserkers. Toutefois, le chercheur ne parvient pas encore à expliquer pourquoi les guerriers claquaient des dents et mordaient leur bouclier. Avis aux historiens et ethnologues, la question reste en suspend.

      http://www.slate.fr/

      Climat: l’Homme émet 100 fois plus de CO2 que les volcans


      Les climato-septiques ont toujours comme réponse que la Terre a déjà connu de hautes concentrations de CO2, sans catastrophes majeurs comme l’événement qui a anéanti les dinosaures ou des supers volcans en éruption et la planète s’en est remit. Sauf qu’avant cela, se passait lentement,, on parle de centaines de milliers d’années. Aujourd’hui, l’homme accélère tellement la production de gaz à effet de serre, nous aurons le temps de voir les conséquences pendant plusieurs générations .. Et cela, si nous ne sommes pas une espèce éteinte en bout de ligne.
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      Climat: l’Homme émet 100 fois plus de CO2 que les volcans


      Climat: l'Homme émet 100 fois plus de CO2 que les volcansRien qu’en 2018, les activités humaines ont généré 37 gigatonnes de CO2© dpa/AFP/Archives/Federico Gambarini

      Paris (AFP)

      Les activités humaines émettent chaque année jusqu’à 100 fois plus de CO2, principal responsable du réchauffement climatique, que l’ensemble des volcans de la planète, selon une étude publiée mardi.

      Dans une série d’études publiées dans la revue Elements, une équipe de 500 scientifiques regroupés au sein du Deep Carbon Observatory (DCO) détaillent la façon dont le carbone est stocké, émis et réabsorbé lors de processus naturels ou créés par l’Homme.

      Selon eux, seulement 0,2% du carbone terrestre (43.000 gigatonnes) se trouve au-dessus de la surface (océans, terres, atmosphère). Le reste — plus de 1,85 milliard de gigatonnes — est stocké dans la croute terrestre, le manteau et le noyau.

      Les volcans participent ainsi aux émissions de CO2, mais leur responsabilité dans le dérèglement climatique est bien moindre que celle des hommes, selon ces chercheurs, qui répondent ainsi à certains arguments des climato-sceptiques.

      En mesurant la présence de certains isotopes de carbone dans des échantillons de roche, le DCO a découvert que sur 500 millions d’années, de manière générale, la planète parvient en centaines de milliers d’années à réguler elle-même les niveaux de CO2, principal gaz à effet de serre.

      A l’exception de « perturbations catastrophiques » du cycle du carbone, comme de gigantesques éruptions volcaniques ou l’impact de la météorite qui a conduit à l’extinction des dinosaures.

      Les chercheurs estiment que la météorite qui a tué les trois quarts de la vie sur Terre dont les dinosaures il y a 66 millions d’années, a provoqué l’émission de 425 à 1.400 gigatonnes de CO2.

      Rien qu’en 2018, les activités humaines ont généré 37 gigatonnes de CO2.

      Le CO2 envoyé par les hommes dans l’atmosphère « ces 10 à 12 dernières années » est ainsi équivalent à ces événements catastrophiques, souligne Marie Edmonds, vulcanologue au Queen’s College de Cambridge.

      En clair, les émissions causées par l’Humanité sont de la « même ampleur » que de précédents chocs du cycle du carbone ayant entraîné des extinctions de masse, a ajouté Celina Suarez, de l’Université d’Arkansas.

      En comparaison, le CO2 relâché chaque année par les volcans tourne autour de 0,3 à 0,4 gigatonne, soit environ 100 fois moins que les émissions humaines.

      « Les climato-sceptiques se jettent sur les volcans en les considérant comme possible plus gros émetteur de CO2, mais ce n’est tout simplement pas le cas », a insisté Marie Edmonds.

      La Terre a déjà connu des concentrations de CO2 plus élevées qu’aujourd’hui, mais hors événements catastrophiques, il avait fallu des centaines de milliers d’années pour atteindre ces niveaux.

      « Les négateurs du climat disent toujours que la Terre finit par retrouver son équilibre », a ajouté Celina Suarez. « C’est vrai. Et elle va retrouver son équilibre, mais pas dans un délai qui a un sens pour les Hommes ».

      https://www.geo.fr/