La facilité n’amène pas le sentiment d’avoir accompli quelque chose. C’est dans la difficulté qu’on ressent la victoire après un dur labeur.
Nuage
La facilité
« Si tout était facile, rien ne serait beau. »
Inconnu
La facilité n’amène pas le sentiment d’avoir accompli quelque chose. C’est dans la difficulté qu’on ressent la victoire après un dur labeur.
Nuage
La facilité
« Si tout était facile, rien ne serait beau. »
Inconnu
Bien que nous avons vécu depuis des lustres sans faire trop attention sur l’hygiène de certains objets que nous touchons, il est quand même recommander de nettoyer régulièrement ces objets. Car nous avons beaucoup plus d’opportunités d’être malade à la multiplication d’interactions avec la nourriture, les objets etc ..
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Quel est l’endroit le plus sale de ta maison ? Les toilettes ? La poubelle ? Regarde sous mon lit, il y a tout un tas de moutons. Il y en a tellement qu’ils ont même élu un maire. Eh bien, ceux-ci sont des réponses assez évidentes, car ces endroits ne sont certainement pas les plus propres du monde. Mais tu seras surpris d’apprendre qu’il en existe d’autres dans ta maison qui sont encore plus sales et remplis de germes ! Certains d’entre eux te feront dire « Beurkkkk » ! Répète après moi : « Beurkkkkk » !
As-tu déjà remarqué que ton éponge de cuisine pue ? Beurk ! Comme elle est toujours humide et mouillée, c’est le terrain de jeu idéal pour les bactéries, y compris l’E. coli, et l’odeur est un bon indicateur. Et ton matelas ? Le matelas sur lequel tu dors, abrite des cellules de peau morte, des acariens, de la sueur et probablement des restes de ce que tu as renversé dessus. Sérieusement, c’est dégoûtant
RÉSUMÉ :
– Les germes peuvent survivre jusqu’à deux jours sur les poignées du réfrigérateur, alors essuie-les régulièrement avec un chiffon en microfibres et du liquide vaisselle pour éviter que les germes se retrouvent dans tes aliments.
– N’oublie pas que tu prépares toute ta nourriture dessus, de sorte que tout ce qui n’est pas alimentaire n’est pas le bienvenu ici. De plus, désinfecte-le, avant et après avoir cuisiné.
– Les aliments que tu consommes passent souvent sur ta planche à découper quand tu cuisines, alors tu ferais mieux de la garder le plus propre possible afin d’éviter d’attraper une maladie d’origine alimentaire.
– Ton évier est plus sale que tes toilettes ! En effet, il contient plus de bactéries parce que les particules de nourriture qui restent deviennent un excellent endroit pour qu’elles se développent.
– Une preuve évidente que ton broyeur contient des bactéries, c’est l’odeur qu’il dégage.
– Toute ta famille et tes invités entrent en contact direct avec la rampe d’escalier, il est donc logique que la surface soit remplie de microbes et de virus.
– De temps en temps, tu manges devant la télévision, pas vrai, alors évidemment tu touches la télécommande avec les mains sales.
– Ton porte-brosse à dents se trouve-t-il dans la même pièce que tes toilettes. Bien sûr. Dans ce cas, il y a de bonnes chances pour qu’à chaque fois que tu tires la chasse d’eau, des particules qui proviennent de la cuvette viennent se déposer sur ta brosse à dents et son support.
– Si tu laisses ouvert le couvercle de la cuvette lorsque tu tires la chasse, les germes volent et se propagent sur les murs tout autour.
– Chaque fois que tu tapes quelque chose sur ton ordinateur, tu es parfois tellement concentré, que tu ne te rends pas compte quand tu touches de la nourriture, puis ton visage, puis ton clavier à nouveau.
– Une autre partie de la maison que très peu de gens nettoient est l’interrupteur.
– Laver les gamelles de ton chien ou de ton chat avec de l’eau ne suffira pas à les laisser propre.
Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/
Horodatage:
Le réservoir de la machine à café 0:35
La poignée du réfrigérateur 1:02 Le comptoir de la cuisine 1:21
Les planches à découper 1:49
Les éponges 2:05
La zone de l’évier 2:29
Le broyeur de déchets 3:14
L’ouvre-boîte 3:39
Les boutons du four 4:03
La rampe d’escalier 4:22
Les télécommandes 4:44
Les matelas 5:08
Le porte-brosse à dents 5:29
Le rideau de douche 5:56
La robinetterie 6:19
Les murs de la salle de bains 6:37
Le clavier d’ordinateur 6:55 Les interrupteurs 7:22
Les jouets des animaux de compagnie 7:40
Gamelle pour animaux 8:10
Paillassons et tapis d’entrée 8:26
Alors que l’homme essaie tant bien que mal a contrôler des esprits alors avec la technologie, des guêpes parasites réussissent très bien.. Une nouvelle espèce de guêpes découverte en 2017 est capable de choisir entre 7 espèces, ce qui est contraire à ce que les scientifiques connaissent. Généralement, c’est seulement une espèce qui est choisit comme hôte.
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Une « guêpe gardienne des cryptes » (Euderus set). | Scott Egan, Kelly Weinersmith, Sean Liu/ Wikimedia Commons
Julien Claudet
Une petite guêpe parasite récemment découverte (en 2017), Euderus set (appelée aussi “Guêpe gardienne des cryptes”), semble avoir des capacités extraordinaires de contrôle de l’esprit.
Selon une nouvelle étude, elle pourrait modifier le comportement d’au moins sept autres espèces. Des résultats étonnants qui nous en apprennent davantage sur ce type de capacité, alors que l’on pensait jusqu’ici que les parasites étaient spécialisés dans le contrôle d’un seul type d’hôte.
Dans la nature, de nombreux parasites sont capables de modifier le comportement de leurs victimes (les hôtes) de manière significative. Par exemple, les sacculines (Sacculina carcini) envahissent littéralement le corps des crabes et leur font prendre soin de leurs larves comme si elles étaient leur propre progéniture. Si le crabe hôte est un mâle, le parasite le transforme en femelle.
Jusqu’ici, l’on pensait que chaque espèce de parasite pouvait manipuler le comportement d’un seul hôte, ou du moins que de très proches espèces. Mais l’étonnante guêpe Euderus set semble être bien plus polyvalente. Du moins, c’est ce que démontre une étude publiée aujourd’hui dans la revue Biology Letters.
La guêpe gardienne des cryptes est capable de parasiter d’autres guêpes appelées “guêpes à galles”. Les guêpes à galles, ou “guêpes gallicoles” pondent leurs œufs dans les plantes, provoquant des excroissances anormales (des galles) à l’intérieur desquelles les larves de guêpes se nourrissent et grandissent. Une fois adultes, elles mordent leur “cocon” afin d’y faire un trou, en sortent et s’envolent.
Afin de procéder au parasitage, Euderus set recherche des galles de chêne et y dépose un œuf. La larve d’Euderus set se met alors à attaquer celle de la guêpe gallicole. Après un certain temps, les guêpes gallicoles infectées commencent à mordre (comme pour sortir), mais elles cessent de le faire lorsque le trou est encore petit. Elles restent alors à l’endroit où elles se trouvent, leur tête bloquant la sortie et protégeant ainsi la larve (d’Euderus set) qui y pousse. On dit alors que la guêpe “garde la crypte”.
Il n’est pas clair comment la larve gardienne des cryptes empêche la guêpe gallicole de mastiquer à un point aussi précis.
« J’aimerais vraiment savoir comment elles le font », déclare Anna Ward, de l’Université de l’Iowa.
Lorsque la larve gardienne se transforme elle aussi en une guêpe adulte après quelques jours, elle mâche ensuite à travers la tête de la pauvre guêpe gallicole pour sortir de la galle.
La guêpe gardienne des cryptes, qui n’a été décrite qu’en 2017, n’aurait parasité qu’une seule espèce lors de sa première étude. Cependant, lorsque l’équipe de Ward a recueilli 23’000 galles de 10 espèces de chênes dans le cadre d’une étude plus vaste, elle a découvert qu’au moins 7 des 100 espèces de guêpes à galles recueillies étaient parasitées par la même guêpe gardienne des cryptes
« Ce que nous avons constaté, c’est qu’Euderus set attaque différents hôtes qui ne semblent pas être étroitement liés », explique Ward.
Cependant, la guêpe gardienne des cryptes semble avoir un type de galle préféré : celles qui ne sont pas couvertes de fourrure ou de pointes.
Et selon Ward, il existe probablement dans la nature de nombreux parasites montrant des capacités extraordinaires similaires. Il y aurait également selon elle plus d’espèces de guêpes parasites (la plupart restant à découvrir) qu’il n’y a d’espèces de coléoptères. Jusqu’à présent, 350’000 espèces de coléoptères ont été décrites (ce qui fait plus d’espèces que tous les autres groupes d’animaux). La plus grande difficulté dans ce domaine est que les guêpes parasites sont petites et donc difficiles à trouver, et surtout, presque personne ne les cherche, conclut-elle.
Maintenant que la grève mondiale pour la terre est passé, il est toujours actuelle chercher les moyens de préserver les écosystèmes. Une amérindienne Canadienne a elle aussi énoncé un discours pour la protection de l’eau potable. Comme elle le dit si bien : l’argent ne se mange pas et le pétrole ne se boit pas.
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PHOTO MANUEL ELIAS, LA PRESSE CANADIENNE
Autumn Peltier
(New York) Une autre jeune militante écologiste a pris la parole samedi devant plusieurs centaines de personnalités au siège social de l’Organisation des Nations unies pour défendre des idées environnementales.
LA PRESSE CANADIENNE
Autumn Peltier, une adolescente âgée de 15 ans de la Première Nation Wiiwemkooh, dans le nord de l’Ontario, qui milite pour la préservation des sources d’eau, a exhorté la communauté internationale à respecter le caractère sacré de l’eau et à défendre l’accès à l’eau potable.
« Comme je l’ai déjà dit, et comme je le répéterai, nous ne pouvons pas manger de l’argent, on ne peut pas boire du pétrole », a-t-elle déclaré.
Mme Peltier a prononcé un discours lors du Global Landscapes Forum un organisme fondé par l’ONU environnement et la Banque mondiale. Le sujet du présent forum est la restauration des écosystèmes.
Elle a également attiré l’attention de son auditoire sur le manque d’eau potable chez plusieurs communautés autochtones. L’adolescente a dit que ces pénuries ont déclenché son militantisme.
« Nous connaissons tous quelqu’un qui habite un de ces territoires où on ne peut pas boire de l’eau. Pourquoi autant de personnes [n’ont pas accès à l’eau potable] et pourquoi en sont-elles été privées depuis si longtemps ? »
Elle a rappelé qu’on lui avait enseigné le caractère sacré de l’eau dès son jeune âge. Selon la militante, plusieurs devraient tirer des leçons de ces traditions.
« Il faut peut-être qu’il y ait plus d’anciens et plus de jeunes assis à la table de décision lorsque les autorités adoptent des politiques sur nos territoires et notre eau. »
Mme Peltier a réclamé la fin de l’utilisation du plastique afin de mieux protéger l’environnement.
Son discours a été prononcé dans la foulée de grandes manifestations contre les changements climatiques qui se sont déroulées dans plusieurs villes canadiennes. À Montréal, seulement, quelques centaines de milliers de personnes avaient répondu à l’appel de divers groupes écologistes pour réclamer des actions de la part des gouvernements.
Il s’agissait de son deuxième discours prononcé à l’ONU. L’an dernier, elle avait exhorté l’Assemblée générale à « être sur le pied de guerre » et à prendre position pour la planète.
La militante a aussi diffusé son message lors de centaines d’événements à travers le monde. En 2015, elle a assisté à la conférence des jeunes sur le climat, en Suède, et un an plus tard, elle a apostrophé le premier ministre Justin Trudeau sur ses « promesses non tenues », lors d’une réunion de l’Assemblée des Premières Nations.
Dans le monde, il y a un suicide aux 40 secondes. C’est beaucoup trop. C’est semble-t-il surtout les hommes que les femmes qui choisissent le suicide comme solution surtout dans les pays à revenu élevé. Il est donc important que ces personnes en détresses puissent trouver de l’aide.
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Au Québec, il y a une ligne sans frais 24h/24.
1-866-277-3553
(1-866-APPELLE)
Liste des ressources régionales en prévention du suicide
https://www.aqps.info/besoin-aide-urgente/#liste-cpsregionaux
Piotr Marcinski/shutterstock
Chaque année dans le monde, plus de 800 000 personnes mettent fin à leurs jours et le nombre des tentatives est encore beaucoup plus élevé.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, si « les mesures de prévention sont en progrès dans certains pays, il faudrait faire beaucoup plus. »
En 5 ans, le nombre de pays disposant de stratégies de prévention du suicide a progressé, passant à 38. Toutefois, ces résultats restent encore trop faibles.
« On compte toujours un décès par suicide toutes les 40 secondes », rappelle le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Chacun de ces décès est une tragédie pour la famille, les amis et les collègues. Or, on peut éviter les suicides. Nous appelons tous les pays à intégrer, de manière durable, les stratégies de prévention du suicide qui ont fait leurs preuves dans leurs programmes nationaux de santé et d’éducation. »
En quoi consistent ces stratégies ?
« L’intervention qui a dans l’immédiat le plus fort potentiel de réduction du nombre de suicides est la limitation de l’accès aux pesticides qui sont utilisés délibérément pour s’empoisonner », souligne l’OMS.
Des pays ont déjà montré l’exemple, comme le Sri Lanka, « où une série d’interdictions a entraîné une baisse de 70% du nombre de suicides et, d’après les estimations, a permis de sauver 93 000 personnes entre 1995 et 2015 ».
Les autres méthodes de suicide – comme la pendaison et les armes à feu notamment – doivent également faire l’objet de stratégies de prévention0
« Parmi les interventions clés, on trouve la limitation de l’accès aux moyens de suicide (armes à feu…), la mise en œuvre de programmes destinés aux jeunes pour leur permettre d’acquérir les capacités d’affronter les difficultés de la vie », poursuit l’organisation.
Des efforts d’autant plus nécessaires que « le suicide est la deuxième cause de décès chez les jeunes âgés de 15 à 29 ans, après les traumatismes dus aux accidents de la route ».
Et en France ?
Près de 9 000 décès par suicide sont enregistrés chaque année en France métropolitaine, soit près de 24 décès par jour ou un toutes les heures. Ce fléau touche davantage les hommes que les femmes. Cette surmortalité des hommes par suicide touche tous les pays mais, dans une proportion plus forte, les pays à revenu élevé, dont la France.
A noter : Dans l’Hexagone, les modes de suicide les plus fréquents sont les pendaisons (57%), l’utilisation d’armes à feu (12%), les prises de médicaments et autres substances (11%) et les sauts d’un lieu élevé (7%).
Les Égyptiens momifiaient des humains, mais aussi des chats, chiens, chèvres, oiseaux, chevaux, et même des crocodiles. Ils avaient des élevages d’animaux prévus pour la momification. Des chercheurs français ont pu analyser pour la première fois, un crocodile momifié, il y a 2 000 ans. La surprise est que cet animal était sauvage, et il a été attaqué par des hommes qui l’ont momifié rapidement après son décès.
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Il y a 2000 ans, les Egyptiens chassaient des crocodiles sauvages pour en faire des momies
Des chercheurs ont mené une étude inédite sur une momie de crocodile vieille de plus de 2000 ans découverte en Egypte.© Porcier et al/ESRF, programme MAHES
Par Emeline Férard
Des chercheurs français ont passé au scanner une momie égyptienne de crocodile vieille de plus de 2.000 ans. Les observations suggèrent que l’animal aurait été chassé à l’état sauvage avant d’être momifié.
En Egypte antique, la momification n’était pas réservée qu’aux humains. Chiens, chats, chèvres, oiseaux, chevaux ou encore crocodiles, on sait aujourd’hui que des millions d’animaux ont subi le même sort au temps des pharaons. En attestent les très nombreuses momies animales mises au jour notamment dans des sépultures antiques. Mais l’une d’elle a récemment livré des secrets inattendus.
La momie en question fait partie de la vaste collection du musée des Confluences de Lyon et appartient à un crocodile mort il y a plus de 2.000 ans en Egypte. Elle a été découverte sur les rives du Nil, dans l’ancienne cité de Kôm Ombo, connue pour abriter un magnifique temple dédié au culte de Sobek, un dieu à tête de crocodile.
La dépouille du reptile avait déjà fait l’objet d’analyses par le passé. Mais c’est une étude inédite que des chercheurs français ont menée. Ils ont utilisé une technologie de pointe appelée synchrotron afin de voir à travers les bandelettes sans prendre le risque d’abîmer la momie et son contenu. Des observations qui ont permis d’en savoir plus sur l’animal.
Mort d’un violent coup sur la tête
Selon les résultats publiés dans la revue Journal of Archaeological Science, le crocodile était un jeune mâle âgé de trois à quatre ans au moment de sa mort. Les analyses n’ont pas permis de déterminer de quelle espèce il s’agissait. Elles ont néanmoins indiqué que la momie était encore dans un bon état de conservation et ne montrait pas de trace de décomposition.
Comme pour la plupart des animaux momifiés, les organes du reptile n’ont pas été retirés, ce qui a aidé à déterminer son dernier repas. Son estomac contenait encore les restes d’un rongeur, d’insectes, de poissons et d’oeufs. Selon les chercheurs, ceci indique que le processus de momification a démarré très rapidement après son décès. Et celui-ci n’a rien eu de naturel.
L’examen des os du crâne a révélé la présence de plusieurs fractures, suggérant que le crocodile a reçu un violent coup à la tête.
« La cause la plus probable est une grave fracture à l’extrémité du crâne qui a directement provoqué un traumatisme au cerveau », écrivent dans leur étude les auteurs qui pensent que le « coup unique » a été asséné « avec un bâton en bois de deux centimètres d’épaisseur ».
« C’est une histoire incroyable », a confié Stephanie Porcier, principal auteur du rapport et coordinatrice du programme MAHES (Momies animales et humaines égyptiennes) au Los Angeles Times. « Nous ne nous attendions pas à trouver le crâne de la momie fracturé quand nous avons démarré les analyses ».
Si l’observation réjouit tant les spécialistes, c’est qu’elle en dit long.
Un cas inédit
Elle suggère que le reptile se reposait au sol quand l’attaque a eu lieu et surtout qu’il s’agissait d’un spécimen sauvage. On savait déjà que les Egyptiens avaient recours à des élevages d’animaux et collectaient des carcasses dans le seul but de les momifier. Mais c’est la première fois qu’un tel cas est documenté par les scientifiques, affirment les chercheurs.
« Seuls quelques égyptologues ont suggéré la chasse comme une méthode pour obtenir des animaux pour la momification, parce qu’il y avait trop peu de preuves pour soutenir cette hypothèse », précisent-ils dans leur étude.
Cette nécropsie virtuelle « est la première preuve concrète« que la chasse était bien utilisée dans cet objectif.
A partir de ce seul crocodile, impossible de dire si cette pratique était répandue, stimulée par la demande en momies, ou s’il s’agit d’une exception. Cette découverte ouvre cependant de nouvelles perspectives sur la momification des animaux en Égypte ancienne qui serait bien plus diversifiée que ce que pensaient les spécialistes jusqu’à présent.
Je trouve intéressant cette analyse pour répondre aux détracteurs de Greta Thunberg face à le syndrome d’Asperger. Beaucoup, on été choqué lors de son discours à l’ONU. Personnellement, j’ai trouvé qu’il fallait tout un courage pour parler de la sorte devant une assemblée qui décide de l’avenir de notre planète. On l’a même traitée de malade mentale et pourtant il n’en ai rien. Elle dit les choses comme elle le voit, comme elle le ressent. Peut-être le fait qu’elle soit autiste cela aide pour son franc-parler. Ce qui compte, c’est qu’elle a raison de militer pour la planète et accusée les gouvernements de promettre d’agir, alors que les faits ne donnent rien.
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EDUARDO MUNOZ ALVAREZ/APLes gens atteints d’un syndrome d’Asperger ont comme particularité d’être très focalisés dans les choses qu’ils aiment et d’être très intenses sur des sujets précis.
Jean-Benoit Legault
La Presse Canadienne
«Dans de bonnes circonstances, être différent est un super-pouvoir», a récemment répliqué à ses détracteurs la jeune militante écologiste Greta Thunberg.
La jeune femme est atteinte du syndrome d’Asperger, une forme d’autisme. Elle a servi cette riposte sur Twitter à ceux qui s’en prennent à elle en raison de sa façon de s’exprimer ou de ses expressions faciales particulières.
Greta Thunberg
✔@GretaThunberg
When haters go after your looks and differences, it means they have nowhere left to go. And then you know you’re winning!
I have Aspergers and that means I’m sometimes a bit different from the norm. And – given the right circumstances- being different is a superpower.#aspiepower806 k
«C’est tout à fait représentatif de l’exclusion que peuvent vivre plusieurs personnes dans le spectre autistique, a commenté le docteur Baudouin Forgeot d’Arc, un psychiatre et chercheur du CHU Sainte-Justine qui s’intéresse aux interactions sociales des personnes autistes. Si on s’attend à une communication typique, on peut trouver que la communication est étrange, mais ça ne veut pas du tout dire que le message n’est pas cohérent, au contraire. Ce sont souvent des personnes qui sont très logiques dans leur raisonnement.»
Il n’est en effet pas rare d’entendre les détracteurs de Mme Thunberg évoquer son autisme, comme si cela permettait du même souffle de décrédibiliser son message — un peu comme cela se produit lors de fusillades et qu’on s’empresse de mentionner la personnalité «solitaire» et «asociale» du tireur pour expliquer la tragédie, au lieu d’examiner les véritables enjeux.
Et même s’il hésite à porter un jugement clinique sur une patiente qu’il ne connaît pas, la description que fait le docteur Forgeot d’Arc du syndrome d’Asperger suscite un écho immanquable quand on voit Greta Thunberg en pleine action.
«Le caractère très direct de la communication, le rejet de formes plus manipulatrices ou sophistiquées de communication et puis la passion très forte pour un domaine, et la capacité à devenir expert à un âge tout à fait inhabituel et de façon tout à faite inhabituelle, ça semble être des particularités qui ont l’air d’être présentes chez cette personne et qui sont assez centrales dans l’autisme en général et dans le syndrome d’Asperger en particulier», a-t-il dit.
Expressions faciales et regard
Les gens atteints d’un syndrome d’Asperger n’utiliseront pas nécessairement les expressions faciales ou le regard pour communiquer ou pour passer des messages, ajoute le docteur Forgeot d’Arc.
Ils ont aussi comme particularité d’être très focalisés dans les choses qu’ils aiment et d’être très intenses sur des sujets précis.
Leurs relations avec leur entourage seront souvent différentes des relations considérées «normales». Les adolescents atteints de cette forme d’autisme, par exemple, pourront avoir moins d’intérêt pour les groupes que les adolescents typiques.
Elle dit les choses comme ça parce qu’elle les pense comme ça et qu’elle les comprend comme ça .Dr Baudouin Forgeot d’Arc, psychiatre et chercheur du CHU Sainte-Justine
«Effectivement, elle dit les choses, et elle dit les choses de front, et on n’a pas l’impression que c’est pour provoquer les gens, ou pour manipuler les gens, mais plutôt qu’elle dit les choses comme ça parce qu’elle les pense comme ça et qu’elle les comprend comme ça. Il y a un caractère très direct dans la communication et peut-être moins sophistiqué», a analysé le docteur Forgeot d’Arc.
Mme Thunberg semble donc avoir des caractéristiques qu’on va retrouver dans le syndrome d’Asperger et ces caractéristiques-là semblent jouer un rôle important dans la façon dont elle se présente: la ténacité sur un sujet et le fait d’oser être très direct sans forcément tenir compte des conventions et des attentes, poursuit-il.
«Dans le caractère très direct (…) il y a aussi souvent un certain rejet, un certain dégoût pour le comportement manipulateur des autres, et dans le petit peu que j’ai entendu (d’elle), il y avait un peu ça: vous les politiciens, vous nous dites et vous ne faites pas, alors que les données sont claires, a-t-il dit. C’est quelqu’un qui peut être assez radical dans son jugement sur la façon dont les autres ne sont pas directs dans leurs communications.»
Dire ce qui relève du syndrome d’Asperger ou pas là-dedans, j’ai l’impression que ça relève plus de la boule de cristal que de l’expertise psychiatrique.Dr Baudouin Forgeot d’Arc, psychiatre et chercheur du CHU Sainte-Justine
Est-ce que Greta Thunberg ferait ce qu’elle fait sans le syndrome d’Asperger? Est-ce que, sans ce «super-pouvoir», une jeune femme de 16 ans trouverait le courage et la confiance en elle nécessaires pour sermonner vertement les leaders de la planète?
Impossible à dire, prévient le docteur Forgeot d’Arc.
«C’est quelqu’un qui manifestement a de grandes capacités à parler, à savoir porter un message — Asperger ou pas, ce n’est pas le cas de tout le monde. Dire ce qui relève du syndrome d’Asperger ou pas là-dedans, j’ai l’impression que ça relève plus de la boule de cristal que de l’expertise psychiatrique», a-t-il conclu.