Étape par étape


Un sage conseil ! C’est de ne pas voir toute la montagne, mais faire un pas à la fois pour arriver au but.

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Étape par étape



Mon père me disait, quand tu ne peux pas envisager une situation dans sa globalité, aborde-là étape par étape. Chacune te paraîtra envisageable et l’addition de petits succès te conduira jusqu’au bout que tu t’es fixé.


Marc Lévy

Le Saviez-Vous ► Faits divers : voilà pourquoi ils nous fascinent !


Avec les tout ce qui se vend comme revues à potins, les médias de tout genre sur Internet, les faits divers intéressent beaucoup de gens. Que ce soit des crimes, des vols, des scandales, etc … il y en a pour tous les goûts. Même dans l’Antiquité, le Moyen-Âge, les faits divers ont captivé, inquiétés, inspirer la peur. La majorité des histoires ci-bas viennent de France, mais on peut trouver des cas semblables dans notre coin du monde. Ceci dit, il y a un fait que j’ai remarqué sur les réseaux sociaux, une nouvelle de maltraitance animale active beaucoup de réaction a comparer des faits comme le meurtre d’adulte ou d’enfant, la famine et autres ..
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Faits divers : voilà pourquoi ils nous fascinent !

En 1817, l’affaire Fualdès défraie la chronique. Elle reste irrésolue à ce jour. © Wikimedia Commons

Un incendie tragique, une femme séquestrée, un casse incroyable… Les drames nous bouleversent et nous fascinent depuis l’Antiquité. Que révèlent-ils des mœurs de nos ancêtres et des tréfonds de l’âme humaine ?

Rome, en 81 avant J.-C. Le corps sans vie de Sextus Roscius, un riche propriétaire terrien, est retrouvé dans le quartier de Subure, le plus sordide de la capitale de l’Empire romain. Qui a tué ce citoyen richissime, dont la fortune est estimée à six millions de sesterces, proche de Sylla, le nouvel homme fort de la République ? L’affaire Roscius entre dans l’Histoire comme l’un des premiers faits divers au retentissement important. Il faut dire qu’elle possède tous les ingrédients nécessaires : un décor trivial (des bas-fonds) dans lequel survient un événement tragique, la collision entre deux mondes (celui des riches et des pauvres), et une odeur de mystère. C’est ça, un fait divers !

Mara Goyet, historienne et auteure de Sous le charme du fait divers (éd. Stock), le confirme : « Le fait divers, c’est l’irruption de l’extraordinaire dans ce qui est le plus banal. Il laisse penser que notre réalité prosaïque est plus riche et mystérieuse que prévu. Il permet de se tenir sur le fil entre le réel et le fantastique », explique la jeune professeure.

La « rubrique des chiens écrasés » est synonyme de faits divers, expression qui n’apparaît qu’au XIXe siècle. Pourtant, ces récits de crimes et autres cataclysmes tragiques intéressent depuis plus de 2 000 ans les plus grands auteurs, historiens et philosophes.

« Désastres, meurtres, enlèvements, agressions, accidents, vols, bizarreries, tout cela renvoie à l’homme, à son histoire, à son aliénation, à ses fantasmes, à ses rêves, à ses peurs… » comme l’explique le philosophe et professeur au Collège de France Roland Barthes, dans Essais critiques, en 1964. Le fait divers est le miroir de l’âme humaine, le sel du « roman national » !

Un exemple ? Au VIe siècle, Frédégonde, la maîtresse de Chilpéric Ier, ambitieuse et jalouse, demande à son royal amant de tuer sa femme. Si la presse à scandale avait existé, les lecteurs du Moyen Age auraient pu lire ce titre aguicheur : « Elle fait étrangler la reine pour prendre sa place ! » Mais en l’absence de tabloïds, ce sont longtemps des chroniqueurs qui se sont chargés de divulguer les détails (souvent sordides) de la grande Histoire. Et plus le conteur avait du talent, plus le fait divers avait une chance de passer à la postérité.

Revenons au meurtre de Sextus Roscius dans les basfonds de Rome. C’est l’auteur latin Cicéron qui a gravé dans le marbre cet incident tragique. Alors jeune avocat, il défend le fils (et homonyme) de la victime, Sextus Roscius, accusé de parricide. Le plus odieux des crimes ! Le procès, qui passionne le Tout-Rome, a lieu sur le forum. Dans sa plaidoirie, Cicéron ne cesse de poser une question qui deviendra célèbre : « Cui bono ? », « A qui profite le crime ? » Pas à son client, mais à un certain Chrysogonus, affranchi et favori de Sylla, qui a récupéré toutes les fermes du défunt, avec l’aide de Capiton, le neveu de Sextus Roscius. Cicéron sauve la tête de son client, acquitté faute de preuves, et la retranscription de sa plaidoirie est toujours étudiée par les aspirants avocats.

Les faits divers remplissent le même rôle que les contes, sauf qu’ils sont vrais

Les faits divers questionnent notre rapport au bien et au mal. L’affaire des « possédées de Loudun », qui éclate en 1632, l’illustre bien. Dans le couvent de cette petite ville de la Vienne-, plusieurs religieuses sont victimes d’hallucinations et de convulsions, comme si elles étaient possédées par le démon. Malgré les exorcismes, « l’épidémie » continue et les sœurs accusent bientôt le prêtre Urbain Grandier, grand séducteur. L’homme a par ailleurs signé un pamphlet contre Richelieu. Mauvaise idée : il va terminer sur le bûcher.

Grâce à l’essor des éditions imprimées au XVIIe siècle, cette sombre histoire, où se mêle sorcellerie, machination politique et jalousies, se diffuse dans tout le royaume. De l’affaire des poisons en 1682 à l’intrigante bête du Gévaudan qui fait frémir le pays entre 1764 et 1767, les gazettes ne ratent pas une occasion de relater des crimes. Mais pourquoi nous fascinent-ils ?

« Les faits divers remplissent le même rôle que les contes, sauf qu’ils sont vrais, précise l’historienne Mara Goyet. Ils sont pleins d’objets qui deviennent fascinants, de figures inquiétantes (l’ogre, la mère infanticide, le routard du crime), de lieux marquants (le virage de Chevaline, la Vologne). »

En 1817, l’affaire Fualdès est la première affaire judiciaire médiatisée au monde

Un fait divers peut-il cacher un secret d’Etat?En d’autres termes, comme disait Cicéron : « A qui profite le crime ? » Au fil de l’Histoire, les puissants ont pu être tentés de maquiller en accidents tragiques des scandales politiques. Remontons au 20 mars 1817. A Rodez, un corps flotte dans l’Aveyron. Il a les mains ligotées, une plaie béante à la gorge. C’est le cadavre d’Antoine Fualdès, ancien procureur impérial. Très vite, on crie au complot royaliste. Louis XVIII vient en effet de rétablir la monarchie et la « Terreur blanche », des violences perpétrées par les royalistes contre les révolutionnaires, fait rage. Or, Fualdès a été juré au tribunal révolutionnaire de Paris… Rien n’étaye ces soupçons, mais l’Etat veut à tout prix étouffer les rumeurs pour éviter une révolte populaire. La solution ? Maquiller ce meurtre en banal crime crapuleux. La police monte un dossier de toutes pièces : des dizaines de faux témoins pointent une troupe de coupables, des petites gens qui auraient tendu un piège à Fualdès pour le détrousser. Le procès qui s’ouvre devant la cour d’assises de l’Aveyron le 18 août 1817 est la première affaire judiciaire médiatisée au monde.C’est le début de la « justice spectacle ».

Des journaux parisiens comme Le Moniteur, Le Conventionnel ou Le Journal des débats dépêchent leurs envoyés spéciaux. La principale « pièce à conviction » est une couverture tachée de sang : sûrement celui d’un animal de boucherie. Aucun des protagonistes ne connaît le témoin principal, Clarisse Manson, une maîtresse bafouée en mal de célébrité. Qu’à cela ne tienne ! La presse tient sa saga à rebondissements. Dans toute la France circulent des tableaux représentant les accusés. Certains d’entre eux font fortune à Paris en paradant dans des cabinets de cire reproduisant les scènes de l’assassinat. Rodez devient la ville où « on égorge les gens comme des cochons ». Mission accomplie : la vérité sur la mort de Fualdès n’a jamais été faite, et ce potentiel scandale a viré au plus rocambolesque et spectaculaire fait divers du XIXe siècle.

L’affaire Vacher va faire rimer pour toujours fait divers et… crime sanguinaire

Passions, jalousies, amours contrariées. Les écrivains vont se passionner et s’emparer de cette formidable « matière première ». Flaubert s’inspire probablement de deux affaires réelles (Delamare et Lafarge) pour écrire Madame Bovary tandis que Maupassant, grand lecteur de faits divers, écrit plusieurs contes inspirés par des affaires de prostitution au début des années 1880. Mais en 1897, l’affaire Vacher, du nom de ce tueur en série qui éventrait des jeunes bergers, va faire rimer pour toujours fait divers et… crime sanguinaire !

« Cette affaire a fasciné à cause du profil du meurtrier : cruel et sadique depuis l’enfance, né dans une famille terriblement dysfonctionnelle, excentrique (il pose avec une toque et des clefs, celles du paradis selon lui), cynique (il vend ses confessions à un journal) », décrypte Mara Goyet.

Depuis Vacher, les histoires de tueurs manipulateurs et menteurs ont suscité des moments de « communion macabre » pendant lesquels le pays tremble d’angoisse. « Bonsoir. La France a peur », lance Roger Gicquel en ouvrant son JT sur TF1 le 18 février 1976 après l’arrestation du meurtrier du petit Philippe Bertrand, 7 ans. Sept décennies plus tôt, un autre tueur d’enfant indignait le pays, bouleversant l’agenda politique du moment. Le 31 janvier 1907, à Paris, Albert Soleilland viole et assassine Marthe Erbelding, 11 ans. Il est condamné à la guillotine. Mais le président de la République Armand Fallières est contre la peine de mort : il gracie Soleilland puis dépose un projet de loi en faveur de l’abolition. La presse se déchaîne, multipliant les détails sordides sur le meurtre. Le Petit Parisien publie un sondage dans lequel 74% des lecteurs se disent favorables à la peine capitale. Résultat ? En 1908, la peine de mort est maintenue par 330 voix contre 201. Et le restera jusqu’en 1981. Un fait divers n’est jamais anodin.

Au Moyen Âge, ce sont surtout les pilleurs qui alimentent la chronique

Valérie Toureille, historienne spécialiste du Moyen Âge, maître de conférences à l’université Paris-Seine, revient sur l’impact des crimes commis à cette époque.

Ce qui frappe aujourd’hui l’opinion ne choquait pas forcément il y a mille ans. L’homicide, par exemple, crime jugé très grave aujourd’hui, était banalisé au Moyen Âge.

« Les rixes sont alors nombreuses qui dégénèrent parfois, détaille Valérie Toureille, auteure de Crime et Châtiment au Moyen Age (éd. Seuil). On excuse aussi facilement quelqu’un qui tue pour l’honneur. » Ce qui fait grand bruit à l’époque, c’est le vol.

« Voler, c’est trahir la confiance qui cimente la communauté, indique Valérie Toureille. On pardonne aux petits larrons acculés par la faim – il existe même une excuse de vol par nécessité –, mais on craint plus que tout les brigands qui n’hésitent pas à tuer pour dépouiller leurs victimes. Les brigands, les cottereaux ou les coquillards, qui pillent les voyageurs, alimentent la chronique de ce qu’on n’appelle pas encore les faits divers. »

Au milieu du XVe siècle, le Journal d’un bourgeois de Paris se fait l’écho de cette hantise en relatant les méfaits d’une bande de voleurs qui enlèvent des enfants dans la capitale. Un vaste trafic organisé par un « roi » et une « reine ». On le voit, au Moyen Age, les pilleurs suscitent autant la peur que les tueurs en série aujourd’hui.

Par Marion Guyonvarch

https://www.caminteresse.fr/

Trump a littéralement rendu l’Amérique malade


Il semble que Donald Trump rende les Américains malades autant physiquement que mentalement. Depuis qu’il est au pouvoir, beaucoup éprouve des difficultés émotionnelles pouvant aller jusqu’à des pensées suicidaires. Vu de l’extérieur, et je crois ne pas être la seule à penser comme cela, que les États-Unis vit des instabilités à tous les niveaux que ce soit social, économique et les rapports avec les autres pays.
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Trump a littéralement rendu l’Amérique malade

«Un adulte sur cinq perd le sommeil à cause de la politique. Une personne sur vingt a dit que cela l'avait menée à avoir des pensées suicidaires», explique le politologue Kevin Smith. | Claudia via Unsplash

«Un adulte sur cinq perd le sommeil à cause de la politique. Une personne sur vingt a dit que cela l’avait menée à avoir des pensées suicidaires», explique le politologue Kevin Smith. | Claudia via Unsplash

Repéré par Odile Romelot

Repéré sur Fast Company

Depuis qu’il est devenu président des États-Unis, la vie politique américaine est quelque peu perturbée. Plusieurs études analysent les impacts sur la santé mentale et physique des Américain·es.

Kimberly Allen a 67 ans et menait jusqu’à peu une retraite paisible à Takoma Park, dans le Maryland. Mais depuis bientôt trois ans, elle a des crises de larmes inexpliquées, son sommeil est perturbé et on lui a même prescrit des médicaments contre l’hypertension artérielle.

Elle attribue ses déboires physiques et mentaux au président Trump, à qui elle reproche de «faire du mal aux gens, aux animaux, à l’environnement, à nos relations avec les nations étrangères». Elle ajoute: «Je me réveille chaque jour en me demandant quelle nouvelle horreur va arriver.»

Une récente étude vient appuyer ses dires. Menée par le politologue Kevin Smith de l’Université du Nebraska à Lincoln, elle est parue dans la revue scientifique Plos One. Si elle n’affirme pas explicitement que Trump est la source des problèmes physiques et mentaux que rencontrent un nombre croissant d’Américain·es, elle souligne toutefois le rôle de l’élection de 2016 et ses conséquences dans leur développement. Décrivant la situation politique comme «inhabituelle» depuis que Trump est au pouvoir, Smith constate qu’«un adulte sur cinq perd le sommeil à cause de la politique. Une personne sur vingt a dit que cela l’avait menée à avoir des pensées suicidaires».

Augmentation générale du stress

Kevin Smith le concède aisément, «il s’agit d’une enquête à un moment donné» qu’il aimerait reproduire lorsque la politique sera dominée par une administration de gauche

Un autre chercheur qui n’a pas participé à l’étude, Christopher Borick, professeur de sciences politiques et directeur du Muhlenberg College Institute of Public Opinion, remarque néanmoins qu’il reçoit «beaucoup de rapports personnels et anecdotiques qui concordent avec les conclusions de cette étude, ce qui n’était pas le cas au cours de [ses] vingt-cinq dernières années passées dans ce domaine».

Une autre étude de l’Association américaine de psychologie, conduite annuellement et analysant les niveaux de stress des Américain·es, révèle également que «l’avenir de la nation» est devenu l’une des principales préoccupations des Américain·es (63%), devant l’argent (62%) et le travail (61%). 59% des répondant·es considèrent même vivre actuellement «le point le plus bas de l’histoire de la nation», et ce toutes générations confondues.

Christopher Borick invite les personnes stressées à «demander l’aide de professionnels pour faire face à leurs problèmes de santé. Plus important encore, en tant que société, nous devons réfléchir à la façon de réparer et inverser les dommages et trouver des moyens de rétablir la confiance dans nos institutions».


http://www.slate.fr/

Ne vous faites pas prendre par ces fausses nouvelles sur Greta Thunberg


Sont-ils jaloux ? Il n’y a pas, à ma connaissance, un adulte qui a réussit a ralliée autant de personnes partout dans le monde, le même jour, pour la même cause. Sur les réseaux sociaux, beaucoup ont appuyé Greta Thunberg et la grève pour la planète, mais d’autres ont critiqué parfois avec vulgarité la militante en plus ils inventent des fausses informations pour se donner de quoi pour déblatérer sur son compte. . On dit qu’elle ne propose rien ? Elle nous met en place face à notre inaction et elle devrait en plus trouver des solutions, alors comme elle a dit qu’elle devrait être à l’école pour préparer son avenir ? Quel sera son avenir, si on ne fait rien de plus ? Quel sera l’avenir de nos enfants et petits enfants .. ? C’est ce que nous adulte nous voulons laisser pour ceux qui nous suivent ? En temps qu’individu, on peut faire notre part, au lieu de critiquer les jeunes qui ont marcher pour la planète, en espérant que les gouvernements réagiront avec force contre l’urgence climatique.
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Ne vous faites pas prendre par ces fausses nouvelles sur Greta Thunberg


Ne vous faites pas prendre par ces fausses nouvelles sur Greta

ASSOCIATED PRESS

La jeune militante est la cible de nombreuses fausses informations partout dans le monde.

  • Agence France-Presse

    La jeune Suédoise Greta Thunberg, égérie de la lutte contre le réchauffement climatique et autrice d’un récent discours rageur à l’ONU, est la cible dans le monde de nombreuses fausses informations. En voici quelques unes repérées par l’AFP :

    Greta Thunberg et George Soros

    La photo a circulé en France, en Pologne, en Géorgie, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie… Greta Thunberg posant avec George Soros, milliardaire américain juif d’origine hongroise. Du pain bénit pour les détracteurs de la militante, car M. Soros est la cible de prédilection des nationalistes et des partisans de théories du complot, en Europe et aux États-Unis.

    La photo vient pourtant… d’un site satirique français, secretnews.fr : à l’origine, Greta Thunberg posait avec l’ancien vice-président américain Al Gore, dans une photo publiée en décembre 2018.

    – Greta Thunberg et les déchets

    Des centaines de sacs et de bouteilles en plastique et des dizaines de détritus jonchant une pelouse après une manifestation écologiste organisée à l’occasion de la venue de Greta Thunberg à New York ?

    C’est ce que prétendent montrer des publications partagées plusieurs milliers de fois sur Facebook. Mais la photo a en réalité été prise en avril 2019, après un rassemblement à Londres en faveur de la légalisation du cannabis.

    – Greta Thunberg et les enfants affamés

    Au Brésil, une photo a circulé, prétendant montrer Greta Thunberg mangeant avidement dans un train alors qu’à l’extérieur de celui-ci, des enfants noirs affamés et en guenilles la regardent.

    Il s’agit d’un photomontage. L’activiste a publié la photo originale début janvier sur son compte Twitter avec la légende “déjeuner au Danemark”. A l’extérieur, des rangées d’arbres défilent.

    – Greta Thunberg et l’enfance volée

    Le discours tranché de Greta Thunberg à l’ONU a suscité des flots de réactions, dont celles de commentateurs ou d’internautes qualifiant d’indécente ou déplacée pour une jeune occidentale élevée dans un pays riche sa phrase choc “Comment osez-vous? Vous avez volé mes rêves et mon enfance avec vos paroles creuses”.

    La militante du climat a bien prononcé cette phrase, mais en relevant immédiatement qu’elle faisait “partie des chanceux”

    •  “Des gens souffrent, des gens meurent. Des éco-systèmes entiers disparaissent, nous sommes encore au tout début d’une extinction de masse, et tout ce dont vous parvenez à parler, c’est d’argent et de contes de fées de croissance économique éternelle”, a-t-elle poursuivi.
  • https://quebec.huffingtonpost.ca/

La moitié des espèces d’arbres euro­péens sont main­te­nant en voie d’ex­tinc­tion


Alors qu’on sait qu’il est important de planter beaucoup d’arbres partout sur la Terre, l’Europe est en train de perdre 42 % le nombre d’espèces d’arbres qui sont en voie d’extinction, ainsi que 58 % des plantes endémiques sont aussi en difficultés.. Les causes sont bien sûr les maladies, parasites, les plantes envahissantes mais aussi la déforestation et l’exploitation forestière non-durable en plus des feux de forêts.
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La moitié des espèces d’arbres euro­péens sont main­te­nant en voie d’ex­tinc­tion


Une forêt finlan­daise
Crédits : Niilo Isotalo

par  Nicolas Pujos

L’Union inter­na­tio­nale pour la conser­va­tion de la nature (UICN) vient de publier un rapport qui évalue à 42 % le nombre d’es­pèces d’arbres euro­péens qui sont en voie d’ex­tinc­tion, comme le rappor­tait la BBC vendredi 27 septembre.

En plus du pour­cen­tage effroya­ble­ment élevé d’es­pèces d’arbres euro­péens en voie d’ex­tinc­tion, le rapport pointe égale­ment le fait que 58 % des plantes endé­miques, c’est-à-dire qui n’existent nulle part ailleurs sur Terre, sont aussi mena­cées.

Pour Greg Hilton-Taylor, cher­cheur au sein de l’UICN, ces résul­tats sont on ne peut plus alar­mants.

« Les arbres sont essen­tiels à la vie sur Terre et les arbres euro­péens, dans toute leur diver­sité, consti­tuent une source de nour­ri­ture et un abri pour d’in­nom­brables espèces animales telles que les oiseaux et les écureuils », assure-t-il.

Les causes de cette tragé­die sont nombreuses, clai­re­ment iden­ti­fiées et souvent d’ori­gine humaine : les para­sites et les mala­dies, la concur­rence des plantes enva­his­santes, la défo­res­ta­tion, l’ex­ploi­ta­tion fores­tière non-durable, les chan­ge­ments dans l’uti­li­sa­tion des terres et les feux de forêts

Pour Luc Bas, direc­teur du bureau régio­nal euro­péen de l’UICN, « ce rapport montre à quel point la situa­tion est catas­tro­phique pour de nombreuses espèces sous-esti­mées et sous-évaluées, qui consti­tuent l’épine dorsale des écosys­tèmes euro­péens et contri­buent à la santé de la planète ».

Source : BBC

https://www.ulyces.co/

Du microplastique dans les sachets de thé


Ceux qui aiment le thé, le prennent souvent en forme de sachet. Il semble que certains d’entre eux combiné à l’infusion libère des micros et des nanos plastiques que le buveur ingère. Mieux vaut peut-être opter pour des feuilles de thé en vrac.
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Du microplastique dans les sachets de thé


slawomir.gawryluk/shutterstock.com

Boire du thé pourrait vous exposer à consommer… du plastique. Des chercheurs canadiens ont ainsi relevé la présence de plastique sous forme micro et nanoscopique, libéré par certains sachets au moment de l’infusion.

Vous prendrez bien une petite tasse de thé ? Les antioxydants contenus dans cette boisson chaude sont une bonne raison, tout comme une météo automnale, de consommer régulièrement du thé. Il semblerait pourtant que les sachets de thé en plastique – en nylon ou en PET* récemment arrivés sur le marché, libéreraient des microparticules de plastique dans l’eau. Un constat réalisé par la professeure de génie chimique à l’Université McGill au Canada, Nathalie Tufenkji et ses collègues.

Des milliards de microparticules

Après l’eau du robinet, l’eau embouteillée et certains aliments, le plastique serait maintenant dans notre mug préféré ? Pour savoir si les sachets de thé en plastique qui ont récemment fait leur apparition sur le marché pouvaient libérer de telles particules dans l’eau pendant l’infusion, les scientifiques canadiens se sont procuré quatre thés emballés dans des sachets de plastique.

Pour qu’elles n’influencent pas leur analyse, les chercheurs ont au préalable extrait les feuilles de thé des sachets. Ils ont ensuite fait tremper les sachets vides dans l’eau chaude pour simuler l’infusion.

Résultat, ils ont constaté « qu’un seul sachet de plastique, soumis à la température d’infusion, libérait quelque 11,6 milliards de microplastiques et 3,1 milliards de nanoplastiques dans l’eau ». Un constat d’autant plus alarmant que « ces niveaux sont des milliers de fois supérieurs à ceux auparavant détectés dans d’autres aliments ».

Quelles conséquences sur la santé ?

Les effets de ces micro et nanoplastiques sur l’organisme sont encore inconnus. Toutefois, les chercheurs canadiens ont décidé d’exposer Daphnia magna, une puce d’eau souvent utilisée comme modèle dans les études environnementales, à ces particules.

Leur constat n’est pour le moins pas rassurant.

« Les puces d’eau ont survécu, mais elles ont présenté des anomalies anatomiques et comportementales. »

Pour en savoir plus sur les effets chroniques chez l’humain, les recherches devront se poursuivre. Et en attendant, il est peut-être plus prudent de privilégier le thé en vrac…

A noter : Au fil du temps, le plastique se désagrège en microplastiques, voire en nanoplastiques. Ces derniers mesurent moins de 100 nanomètres. Le diamètre d’un cheveu humain ne dépasse pas 75 000 nanomètres.

*polytéréphtalate d’éthylène

  • Source : Université McGill, 25 septembre 2019

  • Ecrit par : Dominique Salomon – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com/

Les bébés de la préhis­toire buvaient du lait dans ces bibe­rons en forme d’ani­maux


Il est surprenant de voir ces poteries de la préhistoire qui auraient possiblement été utilisées comme biberons. Il semble que les enfants de la préhistoire, soient en complément de l’allaitement ou pour le sevrage aient bu du lait de vache. De petites poteries que des enfants pouvaient agripper facilement et doté d’un bec verseur pour facilité l’absorption du liquide auraient possiblement servi de biberon
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Les bébés de la préhis­toire buvaient du lait dans ces bibe­rons en forme d’ani­maux

Crédits : Enver-Hirsch/Wien Museum


par  Malaurie Chokoualé Datou

Une équipe de cher­cheurs·euses a analysé trois réci­pients décou­verts en Bavière, en Alle­magne, dans des tombes d’en­fants datées de l’âge du bronze et du fer (entre 1200 et 450 av. J.-C.). À leur grande surprise, ils ont décou­vert des rési­dus de lait animal dans un pot datant de 1200 av. J.-C., rappor­tait The Inde­pendent le 25 septembre.

Pour les cher­cheurs·euses, ces bibe­rons sont le signe que les humains préhis­to­riques « prodi­guaient amour et atten­tion à leurs enfants ».

 En plus de cela, ils sont la preuve que les bébés de la préhis­toire buvaient du lait de vache en complé­ment du lait mater­nel ou lors du sevrage.

Ils·elles ne peuvent en avoir la certi­tude, mais d’après l’en­droit où ces pote­ries ont été retrou­vées, les scien­ti­fiques supposent qu’elles étaient utili­sées pour faire boire des bébés. En outre, elles sont assez petites pour que les mains menues d’en­fants en bas âge puissent les agrip­per, et elles possèdent un bec verseur pour leur permettre de téter.

Sans comp­ter que ces bibe­rons d’ar­gile ont des formes bien parti­cu­lières.

« Ils ressemblent à de petits animaux mythiques », décrit la cher­cheuse en archéo­lo­gie biomo­lé­cu­laire à l’uni­ver­sité de Bris­tol Julie Dunne, qui a parti­cipé à l’étude parue dans Nature. « C’est un témoi­gnage du côté joueur des gens qui ont fabriqué ces pots. »

Cette décou­verte offre une vision plus précise de la façon dont les familles préhis­to­riques se char­geaient de l’ali­men­ta­tion de leurs jeunes enfants, surtout au moment du sevrage, qui était « une période risquée pour l’en­fant ».

En effet, le lait animal n’étant pas encore pasteu­risé, il compor­tait davan­tage de risques de conta­mi­na­tion, même si pour les cher­cheurs·euses, il a pu entraî­ner une hausse du taux de nata­lité à l’époque.

Source : The Inde­pendent/Nature

https://www.ulyces.co