Le téléphone portable


On se parle beaucoup, enfin du moins via SMS, vidéos partagées, réseaux sociaux. Étrangement, on s’isole trop souvent de ceux qui nous entourent

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Le téléphone portable



Le téléphone portable : cette chose qui te rapproche de ceux qui sont loin, mais qui t’éloigne de ceux qui sont juste à côté de toi …


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Le Saviez-Vous ► Voici pourquoi laver la viande crue avant de la manger est une habitude dangereuse


Êtes-vous ceux qui lavent le poulet cru avant de le faire cuire, espérant ainsi d’enlever des bactéries ? Et bien, les bactéries restent, et même pire, elles se propagent dans l’évier et tout autour. De plus, le lavage des mains et des ustensiles est primordial
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Voici pourquoi laver la viande crue avant de la manger est une habitude dangereuse


Qu’elle soit disponible sur des étalages à l’air libre ou dans des barquettes sous vide, avant de la cuisiner, il pourrait sembler logique voire nécessaire, de laver la viande crue à l’eau avant de la préparer. Cependant, des chercheurs ont récemment démontré la dangerosité de cette pratique : laver la viande crue dans un évier, notamment le poulet, permet la propagation de nombreuses bactéries pathogènes aux surfaces et objets adjacents. 

Un nouveau rapport du département de l’agriculture des États-Unis (USDA) et de la North Carolina State University confirme ce que les chercheurs savent depuis longtemps : le fait de laver de la viande de poulet crue augmente le risque d’intoxication alimentaire.

Le poulet cru est souvent contaminé par des bactéries dangereuses telles que Salmonella, Campylobacter et Clostridium perfringens. Les maladies d’origine alimentaire, comme celles causées par ces bactéries, frappent un Américain sur six chaque année, selon le CDC. Mais rincer le poulet cru ne supprime pas ces agents pathogènes. Laver le poulet permet simplement à ces dangereux micro-organismes de se propager, potentiellement en se fixant sur une éponge ou un ustensile.

« Même lorsque les consommateurs pensent qu’ils nettoient efficacement après avoir lavé la volaille, cette étude montre que les bactéries peuvent facilement se propager à d’autres surfaces et aliments » explique Mindy Brashears, sous-secrétaire adjointe à la sécurité alimentaire de l’USDA.

Viande : la laver augmente considérablement la dispersion bactérienne

Les chercheurs ont recruté 300 participants pour préparer un repas à base de cuisses de poulet et de salade, en les divisant en deux groupes. Un groupe a reçu des instructions sur la préparation du poulet en toute sécurité, notamment : ne pas le laver, préparer la viande crue sur une planche à découper différente de celle des autres aliments et appliquer des techniques efficaces de lavage des mains. Le groupe de contrôle, lui, a été envoyé travailler dans les cuisines de test de l’université sans recevoir ces informations.

Tous les participants avaient déjà admis avoir lavé du poulet, citant l’habitude. À leur insu, les chercheurs ont dopé les cuisses de poulet avec une souche d’E. Coli inoffensive mais traçable. Les instructions préalables se sont avérées efficaces pour laver le poulet, 93% de ceux qui avaient reçu les consignes de sécurité ne lavaient pas leur poulet. Mais 61% des membres du groupe témoin l’ont fait et voici à quoi ressemblaient leurs éviers même après avoir pensé à les nettoyer :

bacterie evier

Après avoir lavé leur poulet, les éviers des participants étaient colonisés par la bactérie E. coli. Crédits : USDA

Parmi ceux-ci, 26% se sont retrouvés avec E. coli dans leur salade. Mais les chercheurs ont été surpris de constater à quel point les bactéries se propagent encore, même lorsque les gens évitent de laver leur poulet. Parmi les personnes qui n’ont pas lavé leur poulet, 20% ont quand même eu E. coli dans leur plat.

Une méthode de préparation de la viande afin de minimiser la contamination bactérienne

Ils soupçonnent que cela était dû au fait que les participants ne décontaminaient pas correctement les mains, les surfaces et les ustensiles et suggèrent les conseils de sécurité pour la préparation de la viande suivants :

  • Ne préparer la viande qu’en dernier, après d’autres aliments comme les fruits et les légumes

  • Utiliser une planche à découper dédiée pour la viande crue

  • Ne pas laver la viande crue

  • Se laver les mains avec du savon pendant au moins 20 secondes entre le contact avec de la viande crue et autre chose

  • Utiliser un thermomètre pour aliments pour vous assurer que le poulet est chauffé à au moins 73 °C  avant de le manger

« Le lavage ou le rinçage de la viande et de la volaille crues peut augmenter le risque de propagation des bactéries dans votre cuisine. Mais ne pas se laver les mains pendant 20 secondes immédiatement après avoir manipulé ces aliments crus est tout aussi dangereux » conclut Carmen Rottenberg, administratrice du service d’inspection et de sécurité des aliments de l’USDA

https://trustmyscience.com/

Du Pacifique à l’Arctique, les jeunes marchent pour le climat


Greta Thumberg a réussi à rassembler des millions de jeunes et moins jeunes ainsi que des entreprises pour une grève mondiale pour le climat. Partout, dans le monde, Pacifique à l’Arctique des jeunes veut réveiller le monde pour agir face aux changements climatiques. C’est leur avenir qu’il est question. Tout le monde doit se sentir concerner en temps qu’individu qu’entreprise, que les gouvernements.Il est plus que temps qu’on écoute les jeunes.
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Du Pacifique à l’Arctique, les jeunes marchent pour le climat


Du Pacifique à l’Arctique, les jeunes marchent pour le climatPhoto: MARTIN OUELLET-DIOTTE / AFPUne grande marche contre les changements climatiques est prévue à Montréal le 27 septembre.

Plus d’hésitations, des actions! Du Pacifique à l’Arctique, en Ouganda comme à Tokyo, Hambourg, Bruxelles ou Peshawar, des foules immenses de jeunes ont rejoint vendredi la «grève mondiale pour le climat» afin d’exiger des générations au pouvoir des actions contre la catastrophe climatique annoncée.

S’il n’y a encore aucun chiffre officiel sur le nombre de jeunes participants à ces manifestations, la jeune Suédoise Greta Thunberg qui a pris l’initiative à l’été 2018 de ce mouvement, s’est réjouie qu’ils soient «des millions», dans un entretien avec l’AFP.

«J’espère que cela marquera un tournant pour la société, en montrant combien de personnes s’investissent là-dedans, combien de personnes mettent la pression sur les dirigeants, surtout avant le sommet de l’ONU sur le climat» lundi prochain à New York, a-t-elle ajouté.

A cette occasion, les jeunes boycottent les salles de classe pour faire pression sur leurs aînés afin qu’ils prennent des mesures drastiques pour enrayer l’envol des températures provoqué par les activités humaines.

La journée doit culminer avec une manifestation monstre à New York.

«Nous ne coulons pas, nous nous battons!»

C’est par ce cri que des élèves d’atolls du Pacifique — Vanuatu, Salomon, Kiribati — dont l’existence même est menacée par la montée des eaux ont inauguré la journée de protestation, au moment où le soleil se levait sur l’océan.

Sydney, Séoul, Manille, Bali, Jakarta, Tokyo, Bombay, New Delhi, Peshawar, toute l’Asie-Pacifique s’est mobilisée pour ce «Friday for Future» planétaire.

Ils étaient plus de 300 000 en Australie, plus du double qu’en mars, au cours d’un premier mouvement similaire.

«C’est notre avenir qui est en jeu», a lancé à Sydney Will Connor, 16 ans. «Nous sommes l’avenir et nous méritons mieux», a renchéri à Bangkok Lilly Satidtanasarn, 12 ans, surnommée la Greta Thunberg de Thaïlande pour son combat contre le plastique. Les adultes «ne font que parler, mais ils ne font rien. Nous ne voulons pas d’excuses».

Ils étaient des milliers aux Philippines, un archipel également gravement menacé par l’élévation du niveau des océans.

«Beaucoup de gens ressentent déjà ici les effets du réchauffement climatique et notamment des typhons», a dit Yanna Palo, 23 ans, dans le défilé de Manille.

Du Pacifique à l’Arctique en passant par l’Afrique

La multiplication des phénomène extrêmes liés au réchauffement renforce le sentiment d’urgence.

«Je suis sûr que les dinosaures pensaient aussi qu’ils avaient le temps», a proclamé une pancarte à Islamabad.

A Kampala, la capitale de l’Ouganda qui borde le lac Victoria, le plus grand d’Afrique, touché de plein fouet par les effets du changement climatique, plusieurs centaines de jeunes ont défilé, comme Cissy Mukasa, 12 ans, dont la pancarte accuse:

«Combien de personnes doivent mourir avant que vous n’agissiez?»

D’autres manifestation, assez petites il est vrai, ont eu lieu en Afrique, souvent restée à l’écart des mobilisations, à Nairobi, Johannesburg ou Accra.

«Si nous n’agissons pas, nous n’aurons plus de planète», s’est alarmée Ellen Lindsey Awuku, 26 ans, jeune organisatrice du défilé ghanéen.

Le mouvement s’est propagé jusqu’aux tréfonds de l’Arctique, une région qui se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète. A Longyearbyen, le chef-lieu de l’archipel norvégien du Svalbard, à un gros millier de kilomètres du pôle Nord, environ 80 personnes chaudement emmitouflées ont sillonné les rues derrière des pancartes proclamant «ça chauffe ici» ou «pas cool sans glace».

Au total, plus de 5000 événements étaient prévus sur toute la planète et Greta Thunberg, qui défilera à New York, s’est adressée par lien vidéo, en suédois, aux milliers de manifestants (8000 selon la police) rassemblés sur une place de Stockholm.

«Nous allons faire pression sur eux, tellement de pression qu’ils ne pourront pas faillir. Nous avons montré ce que nous voulions et c’est maintenant à eux de prouver qu’ils nous écoutent vraiment».

L’Europe n’est pas en reste

Plus d’un million de personnes, selon les organisateurs, sont descendues dans les rues pour la défense du climat en Allemagne, où les partis de la fragile coalition gouvernementale d’Angela Merkel ont accouché au forceps d’une stratégie pour le climat représentant 100 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2030.

A Bruxelles, 15 000 personnes ont défilé, comme Tom Baguette, un étudiant pour qui les politiques «font semblant d’entendre». Elles étaient des milliers aussi au Royaume-Uni, comme Laura-Louise Fairley, qui a manifesté à Londres «au nom de (sa) fille», âgée de quatre ans, face à la «perspective assez terrifiante» des effets du réchauffement climatique.

A Paris, Jeannette, 12 ans, est allée, comme un peu moins de 10 000 personnes, manifester accompagnée de son père Fabrice.

«C’est mon anniversaire et j’ai demandé à venir, la situation me rend triste, on est dans le caca et on fait n’importe quoi», a lancé la collégienne.

Des entreprises se mobilisaient aussi, certaines donnant congé à leurs salariés, voire fermant des magasins «On se voit dans la rue», a ainsi lancé le fonds de pension australien Future Super, qui a rallié 2000 entreprises à une initiative favorable à ce mouvement.

Cette journée doit donner à New York le coup d’envoi de deux semaines d’actions, avec notamment samedi le premier sommet de la jeunesse sur le climat organisé par l’ONU. Outre Greta Thunberg, 500 jeunes Sud-Américains, Européens, Asiatiques et Africains y sont attendus.

Et vendredi 27 septembre, pendant l’Assemblée générale de l’ONU, aura lieu une autre grève mondiale coordonnée. Le sommet spécial sur le climat lundi à l’ONU doit réunir une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont Emmanuel Macron et Angela Merkel.

A quelques exceptions notables, comme le président américain Donald Trump et son homologue brésilien Jair Bolsonaro, nombre de dirigeants internationaux souscrivent à l’idée d’une urgence climatique. Mais ils sont attendus sur les détails concrets de leurs plans.

Pour avoir une chance de stopper le réchauffement du globe à +1,5°C (par rapport au XIXe siècle), il faudrait que le monde soit neutre en carbone en 2050, selon le dernier consensus de scientifiques mandatés par l’ONU.

https://journalmetro.com/

Extraterrestres et base secrète dans le désert du Nevada : la mobilisation fait un flop


Enfin du compte, la zone 51 n’a pas été envahi, il y a eu beaucoup moins de monde que prévu et aucune altercation entre la police, l’armée et les manifestants, sauf peut-être une seule personne qui aurait uriner a l’entrée du site.

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Extraterrestres et base secrète dans le désert du Nevada : la mobilisation fait un flop

PHOTO JIM URQUHART, REUTERS

(Los Angeles) Les réseaux sociaux annonçaient deux millions de personnes pour « donner l’assaut » à une base secrète de l’armée américaine dans le désert du Nevada, accusée par les conspirationnistes de tout poil d’y cacher des extraterrestres : ils ne sont finalement pas plus d’une centaine à avoir fait le déplacement.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Tout a commencé par un message sur Facebook organisant un événement intitulé « Prenons d’assaut la Zone 51, ils ne peuvent pas nous arrêter tous ». 

L’idée était d’envahir le 20 septembre à 3 h du matin cette fameuse « Zone 51 », une base de l’US Air Force si secrète que son existence même n’a été reconnue par la CIA qu’en 2013.

Relayé par les médias et moqué par les humoristes, l’événement avait fait grand bruit, incitant même l’armée américaine à adresser une sévère mise en garde aux audacieux qui auraient vraiment l’idée d’envahir le site.

Au total, deux millions de personnes s’étaient inscrites lorsque Facebook a supprimé début août l’événement, qui ne respectait pas ses critères de publication.

Seul hic : Matthew Roberts, l’initiateur de cet événement, a depuis reconnu qu’il s’agissait d’une simple blague qui lui était passée par la tête « quand il s’ennuyait à 2 h du matin ». Le jeune homme dit avoir été inspiré par un autre message Facebook qui appelait à voler les 10 000 lacs du Minnesota, avoir trouvé l’idée de la « zone 51 » pour faire encore plus loufoque puis être allé se coucher.

Selon des médias locaux, seule une centaine de personnes, souvent déguisées ou portant parfois un bonnet en papier d’aluminium pour se protéger des ondes, a finalement répondu à l’appel dans la nuit de jeudi à vendredi, pour un rassemblement plutôt festif qui s’est soldé par une seule arrestation.

PHOTO BRIDGET BENNETT, AGENCE FRANCE-PRESSE

L’infortuné contestataire est un homme ayant uriné sur l’entrée du site, dont la route d’accès avait été fermée environ 1,5 km en amont par les autorités.

PHOTO BRIDGET BENNETT, AGENCE FRANCE-PRESSE

Selon le shérif local, les « festivals » organisés dans deux bourgades voisines en marge du rassemblement n’ont attiré qu’environ 1500 personnes, bien moins qu’attendu par les organisateurs.

https://www.lapresse.ca/

L’Homme de Denisova a enfin un visage


On sait que la science peut reconstituer les visages grâce aux crânes, mais maintenant, on peut aussi faire une reconstitution grâce à l’ADN. Imaginer une jeune fille décédée il y a 70 000 ans. Une Denisovienne n’ayant que quelques os et c’est son auriculaire qui a donné son ADN pour une reconstitution du visage. Ce procédé est fiable a 85 %. C’est étonnant !
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L’Homme de Denisova a enfin un visage


Pour la première fois, l’Homme de Denisova a un visage. Cela fait presque dix ans, depuis sa découverte fortuite dans une grotte de Sibérie, que ce cousin de l’Homme moderne reste caché derrière un voile de mystère. Aujourd’hui, des chercheurs lèvent une partie de ce voile en reconstituant l’apparence physique d’une jeune fille dénisovienne qui a vécu voici plus de 70.000 ans.

On sait à quoi ressemblait l’Homme de Néandertal. Mais grâce à l’ADN, des scientifiques israéliens ont réussi à donner corps et visage à un autre de nos anciens cousins, le Dénisovien, disparu il y a 50.000 ans.

Des Hommes de Denisova, dont les premiers restes ont été découverts en 2008, les scientifiques ne connaissaient que peu de choses: des dents, des bouts d’os et une mâchoire inférieure retrouvés. Trop peu pour savoir à quoi ils ressemblaient. Les scientifiques israéliens de l’université hébraïque de Jérusalem, sous la direction du professeur Liran Carmel, ont utilisé les évolutions des blocs de l’ADN retrouvé sur ces fragments afin de deviner quels gènes étaient activés et reconstruire ainsi l’apparence physique de ces lointains cousins. L’étude paraît dans Cell Press.

Le visage d'un Dénisovien a été reconstitué pour la première fois. Il s'agit d'une jeune fille d'environ 13 ans, morte depuis plus de 70.000 ans, dont les restes ont été retrouvés dans la grotte de Denisova dans l'Altaï, en Sibérie. © Maayan Harel

Le visage d’un Dénisovien a été reconstitué pour la première fois. Il s’agit d’une jeune fille d’environ 13 ans, morte depuis plus de 70.000 ans, dont les restes ont été retrouvés dans la grotte de Denisova dans l’Altaï, en Sibérie. © Maayan Harel

La première reconstitution d’un Dénisovien

« Il est très difficile de partir des séquences de l’ADN pour dessiner l’anatomie » de son propriétaire, explique le professeur Carmel, en présentant les résultats de leurs recherches à Jérusalem. « La police, partout dans le monde, rêverait de prélever de l’ADN d’une scène de crime et pouvoir identifier (physiquement) un suspect. »

56 différences entre le Dénisovien et l’Homme moderne.

Les scientifiques ont développé une nouvelle méthode, « fiable à 85 % », ajoute-t-il. Ainsi, ils ont pu reconstituer, pour la première fois et après trois ans de travail, l’aspect général des Dénisoviens, poursuit-il. Ils ont ainsi pu mettre en lumière 56 différences entre le Dénisovien et l’Homme moderne, ainsi qu’avec l’Homme de Néandertal. Le Dénisovien avait par exemple un petit front, contrairement à l’Homme moderne, mais similaire à celui des Néandertaliens.

« Les Dénisoviens sont plus proches de l’Homme de Néandertal que de nous, car ils sont plus proches sur l’échelle de l’évolution », fait remarquer le professeur Carmel.

Le scientifique espère que cette reconstitution permettra d’authentifier des crânes découverts en Chine il y a quelques années et qui semblent, par leur largeur, appartenir aux Dénisoviens.

Le professeur Liran Carmel montre à Jérusalem, le 19 septembre 2019, une sculpture en 3D du visage supposé d'un Homme de Denisova. © Menahem Kahana/AFP

Le professeur Liran Carmel montre à Jérusalem, le 19 septembre 2019, une sculpture en 3D du visage supposé d’un Homme de Denisova. © Menahem Kahana/AFP

    Un nouveau chapitre dans l’évolution humaine

    Ces conclusions ont été possibles grâce à la découverte d’un os de l’auriculaire dans une grotte en Sibérie, près de la Mongolie, a raconté Erella Hovers, professeure d’archéologie préhistorique à l’université hébraïque de Jérusalem. Des chercheurs, majoritairement russes, y mènent des fouilles depuis une quarantaine d’années.

    L’os appartient à « une fille Dénisovienne de 13 ans, qui est morte dans la grotte de Denisova en Sibérie, il y a environ 70.000 ans, et elle nous a laissé son tout petit os rose, commente le professeur Carmel. Cet os de l’auriculaire a ouvert un tout nouveau chapitre dans l’évolution de l’homme », souligne-t-il.


    La reconstitution de l’apparence physique d’une jeune Dénisovienne à partir d’une analyse génomique comparative. © Cell Press

    Les Dénisoviens et les Néandertaliens se sont séparés il y a 400.000/500.000 ans, devenant deux espèces distinctes du genre Homo (les Homo sapiens en formant une autre). En quittant l’Afrique, les Néandertaliens se sont dispersés en Europe et dans l’ouest de l’Asie, tandis que les Dénisoviens se sont dirigés vers l’Asie de l’Est. Les Hommes de Denisova se sont éteints il y a 50.000 ans, mais les scientifiques ignorent pourquoi.

    Ces lointains cousins ont laissé une partie de leur génome à certains Homo sapiens : moins de 1 % chez les populations asiatiques et amérindiennes, et jusqu’à 5 % pour les aborigènes d’Australie ou les Papous de Nouvelle-Guinée. Ils auraient également transmis un gène aux Tibétains qui leur permet de respirer à haute altitude.

    Des Néandertaliens ont émigré dans les régions où se trouvaient des Hommes de Denisova, rappelle Erella Hovers. Les scientifiques ont même trouvé un fragment d’os d’une fille née d’un père dénisovien et d’une femme néandertalienne, dit-elle. 

    « Quelle était leur relation culturelle et comment interagissaient-ils? », s’interroge la professeure, avant de préciser : c’est maintenant aux archéologues de le déterminer.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des chercheurs présentent pour la première fois un portrait de l’Homme de Denisova, lointain cousin de l’Homme moderne dont on sait encore peu de choses.

  • Il s’agit d’une jeune fille âgée de 13 ans au moment de sa mort, il y a quelque 70.000 ans.

  • Son visage a été reconstitué à partir de l’ADN prélevé sur un de ses os retrouvé dans la grotte de Denisova et d’une comparaison avec les génomes de Néandertal et de Homo sapiens.

https://www.futura-sciences.com/

Le monde n’est pas prêt à faire face à une pandémie


Je ne serais pas surprise qu’un jour une pandémie se pointe. Avec les changements climatiques, la pauvreté grandissante, sans compter la vitesse d’aller de traverser d’un pays à l’autre même de l’autre côté du monde, nous sommes très mal préparé.
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Le monde n’est pas prêt à faire face à une pandémie

Entre 2011 et 2018, l'OMS a repéré et suivi 1.483 épidémies au niveau mondial, dont celles d'Ebola et du syndrome respiratoire aigu sévère. | Olga Kononenko via Unsplash

Entre 2011 et 2018, l’OMS a repéré et suivi 1.483 épidémies au niveau mondial, dont celles d’Ebola et du syndrome respiratoire aigu sévère. | Olga Kononenko via Unsplash

Repéré par Mathilda Hautbois

Repéré sur CNN

Selon le Global Preparedness Monitoring Board, entre cinquante et quatre-vingts millions de personnes pourraient mourir en cas d’épidémie dévastatrice.

Le monde est confronté au risque croissant d’une pandémie qui pourrait tuer des millions de personnes, bouleverser l’économie et semer le chaos social, révèle un groupe international de scientifiques.

«Nous y sommes tous dangereusement sous-préparés», a averti le Global Preparedness Monitoring Board (GPMB) dans son premier rapport annuel.

Constitué en mai 2018 à la demande de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’organisme dénonce un manque d’implication politique et appelle les gouvernements à engager des efforts importants pour atténuer le risque.

La menace d’une pandémie extrêmement meurtrière est bien réelle. La propagation rapide d’un agent pathogène respiratoire pourrait tuer des dizaines de millions de personnes.

Une telle épidémie «serait catastrophique, créant des ravages, de l’instabilité et de l’insécurité à grande échelle. Le monde n’est pas prêt», alerte le rapport.

Impact du changement climatique

Une combinaison de tendances mondiales, dont l’insécurité et les conditions météorologiques extrêmes, a accru le risque de pandémie. Une étude publiée en mars 2019 a montré que les maladies transmises par les moustiques comme le Zika et la dengue se répandent à cause du changement climatique; un milliard de personnes supplémentaires pourraient y être exposées dans le monde, notamment en Europe, aux États-Unis et au Canada.

«Les épidémies sont à la hausse depuis plusieurs décennies et le spectre d’une urgence sanitaire mondiale se profile à l’horizon», prévient le Global Preparedness Monitoring Board.

Son rapport annuel cite le précédent de la pandémie de grippe de 1918, qui a fait environ cinquante millions de victimes. Aujourd’hui, une catastrophe similaire pourrait tuer jusqu’à quatre-vingts millions de personnes. Étant donné la densité de population et la capacité à voyager n’importe où dans le monde en moins de trente-six heures, la maladie pourrait se propager à l’échelle nationale puis globale à une vitesse affolante.

Les pays les plus pauvres sont les plus durement touchés par les épidémies, en raison du manque de soins et d’infrastructures sanitaires. L’épidémie dévastatrice d’Ebola de 2014-2016 en Afrique de l’Ouest a par exemple eu un coût économique et social de 53 milliards de dollars.

«La pauvreté et la fragilité exacerbent les flambées de maladies infectieuses et contribuent à créer les conditions propices à la propagation des pandémies», a souligné Axel van Trotsenburg, directeur général par intérim de la Banque mondiale et membre du Global Preparedness Monitoring Board.

http://www.slate.fr/

Chaque jour, au Canada, 65 jeunes sont hospitalisés à cause des drogues ou de l’alcool


Par prudence, l’enquête n’est pas prête à mettre en cause la légalisation du cannabis au pays, mais personnellement, je pense que cela pourrait faire partie des causes de ces hospitalisations d’intoxication aux drogues ou alcools. Bien sûr, il y a d’autres causes, comme le fait d’être en région éloignée, milieux défavorisés et la santé mentale. Cependant ce qui est assez inquiétant à mon avis est que l’intoxication au cannabis est surtout dans la tranche d’âge de 10 à 24 ans.
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Chaque jour, au Canada, 65 jeunes sont hospitalisés à cause des drogues ou de l’alcool

Deux joints avec une extrémité brûlée.

Le cannabis et l’utilisation de substances sont les principales causes d’hospitalisation chez les jeunes au Canada, selon un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé.

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / CHRISTOPHER KATSAROV

Plus de 23 500 jeunes canadiens de 10 à 24 ans ont été hospitalisés en 2018 pour consommation abusive de drogues (cannabis, opioïdes et autres). Dans bien des cas, ces jeunes ont été pris en charge plus d’une fois.

Ces données rendues publiques jeudi émanent de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICISInstitut canadien d’information sur la santé).

Selon le rapport de l’organisme, la consommation de cannabis constitue la principale cause d’hospitalisation chez les Canadiens de 10 à 24 ans.

Cependant, il est encore trop tôt pour avancer que la légalisation du cannabis a eu une incidence sur le nombre de ces hospitalisations, précise Christina Lawand, chercheuse à l’Institut.

Comme il s’agit d’un nouvel indicateur établi en 2017 avec des données recueillies avant la légalisation du cannabis,

Mme Lawand souligne qu’il sera important de le suivre pour voir quelle est la tendance et comment elle se dessine au fil du temps.

La réalité est disparate selon les différents endroits du pays. Les Territoires du Nord-Ouest sont les plus touchés par le phénomène avec 1755 hospitalisations par tranche de 100 000 habitants, suivis du Nunavut (1095), puis de la Saskatchewan (667). La moyenne nationale s’établit à 334.

Les principales causes

De nombreux facteurs peuvent expliquer ces hauts taux d’hospitalisation.

Si un jeune habite dans un quartier défavorisé, il a trois fois plus de risques d’être hospitalisé à la suite de l’utilisation d’une substance. Christina Lawand, chercheuse à l’Institut canadien d’information sur la santé

Le taux est 1,5 fois plus élevé pour ceux qui habitent en région éloignée que dans les grandes villes, ajoute Christina Lawand.

Contrairement à l’ensemble du pays, où ce sont majoritairement les hommes âgés de 19 à 24 ans qui sont les plus touchés, en Saskatchewan, les jeunes femmes en sont aussi victimes.

C’est un fait qui ne s’explique pas tout de suite et qui demande plus de recherches approfondies, note la chercheuse.

Consommation de drogue et santé mentale

Dans près de 70 % des hospitalisations liées aux méfaits causés par une substance, les jeunes présentaient aussi des troubles mentaux, constate Christina Lawand.

À la lumière du rapport de l’ICISInstitut canadien d’information sur la santé, la directrice de la section saskatchewanaise de l’Association canadienne pour la santé mentale, Phyllis O’Connor, considère la situation comme très préoccupante.

Elle constate sur le terrain que les jeunes ayant des troubles mentaux se soignent souvent eux-mêmes par le biais de l’alcool et du cannabis, qui est maintenant légal.

L’augmentation du nombre d’hospitalisations est en train de mettre de plus en plus de pression sur notre système de santé. Nous avons donc besoin d’intervenir de manière précoce avant que ces enfants n’en arrivent à avoir besoin d’être hospitalisés, explique Phyllis O’Connor.

Pour faire face au problème, elle interpelle le gouvernement fédéral afin qu’il investisse davantage dans la recherche concernant les méfaits et les bienfaits du cannabis.

Il n’y a pas assez de ressources [en santé mentale] presque partout au pays. La santé mentale est assez mal financée, affirme Phyllis O’Connor.

Celle-ci espère aussi qu’Ottawa mettra en place une stratégie pancanadienne pour la santé mentale des enfants et des jeunes.

Gabrielle Proulx

https://ici.radio-canada.ca/