Ne pas se fier aux apparences


L’Être, humain s’est accaparé de la terre en pensant d’abord à ses propres besoins, au lieu d’essayer de trouver les meilleures solutions pour cohabiter avec l’environnement
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Ne pas se fier aux apparences



Ne pas se fier aux apparences.  Ce n’est pas le chevreuil qui travers la route, mais la route qui traverse la forêt de façon indécente


Inconnu

Le Saviez-Vous ► Ce sismo­graphe vieux de 2 000 ans peut prédire les trem­ble­ments de terre


Il y a 2 000 ans, un scientifique chinois à créer le premier sismographe avec une précision déconcertante.
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Ce sismo­graphe vieux de 2 000 ans peut prédire les trem­ble­ments de terre

par  Nicolas Pujos 

Il y a 2000 ans, le scien­ti­fique chinois Zhang Heng a inventé le premier appa­reil suscep­tible de prévoir les trem­ble­ments de terre. Alors que le premier sismo­graphe a offi­ciel­le­ment été inventé au début du XVIIIe siècle, le scien­ti­fique chinois Zhang Heng a mis au point le premier détec­teur de trem­ble­ments de terre de l’his­toire dès l’an 132. Vivant sous la dynas­tie des Han, Zhang Heng était à la fois astro­nome, mathé­ma­ti­cien, ingé­nieur, géographe, ainsi qu’un inven­teur de génie.

Son appa­reil en bronze est une jarre mesu­rant envi­ron deux mètres de diamètre. Huit dragons et des crapauds à la gueule semi-ouvertes dési­gnent des points cardi­naux. En prin­cipe, les oscil­la­tions d’un séisme font rouler une bille de bronze de la gueule du dragon en direc­tion de la gueule du crapaud en fonc­tion de sa lati­tude.

Cette descrip­tion théo­rique n’a jamais pu être confir­mée par les cher­cheurs. À ce jour, ils n’ont toujours pas pu iden­ti­fier le méca­nisme de fonc­tion­ne­ment de l’objet. Seule une descrip­tion partielle, consul­table dans un livre rédigé au Ve siècle, permet d’émettre des spécu­la­tions sur son fonc­tion­ne­ment exact.

Six ans après son inven­tion, soit en 138, un premier séisme a été détecté à l’ouest de Luoyang. En 2005, l’ex­pé­rience a été repro­duite dans la ville de Zengz­hou, en Chine, ainsi qu’au Viet­nam. La machine fonc­tionne bel et bien, mais son méca­nisme demeure encore un mystère.

https://www.ulyces.co/news/

Quatre tonnes de déchets repêchés sur 750 mètres à Lachine


Plusieurs villes  lance la grande corvée sur différents sites. Comme à Lachine au Québec, des bénévoles se retroussent les manches et nettoient les berges et dans le fleuve Saint-Laurent. C’est une façon de faire des gestes concrets pour l’environnement et aussi pour prendre conscience ce que nous jetons dans la nature et qui sont là depuis des décennies.
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Quatre tonnes de déchets repêchés sur 750 mètres à Lachine

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Durant 24 heures, des plongeurs et des marcheurs ont uni leurs efforts et se sont relayés pour effectuer une grande corvée de nettoyage. Sur la photo : cette moto avait été volée en 1992…

Une moto, des vélos, une table, des mégots, des pneus, des pneus et encore des pneus… Samedi et hier, les 200 bénévoles et organisateurs de « 24 heures pour mon fleuve » ont sorti du Saint-Laurent et retiré de ses berges plus de quatre tonnes de déchets. L’objectif était d’une tonne ; il a été largement dépassé. Un résultat mêlant fierté et désarroi.

AUDREY RUEL-MANSEAU
LA PRESSE

L’Opération Nettoyage 360° se tenait à Lachine de midi samedi à midi hier. Durant 24 heures, des plongeurs et des marcheurs ont uni leurs efforts et se sont relayés pour effectuer une grande corvée de nettoyage.

« Durant les 24 heures, on avait ajusté nos horaires pour qu’il y ait toujours quelqu’un sous l’eau. On a tous plongé avec des rotations », a expliqué la plongeuse Nathalie Lasselin, partenaire de l’événement.

Plongeurs et marcheurs ont ratissé un secteur d’environ 750 mètres, entre le quai de Lachine et la Marina d’escale. Plus de 150 bénévoles terrain ont répondu à l’appel du GRAME, organisateur de l’événement, en plus d’une soixantaine de plongeurs qui se sont joints à l’équipe dirigée par Mme Lasselin, exploratrice et cinéaste sous-marin.

« C’était comme une grande chasse au trésor. À la minute qu’on entre sous l’eau, on a envie de trouver quelque chose, on cherche à tâtons, raconte-t-elle. La visibilité dans le fleuve était de quatre à cinq pieds. Et les deux plongeurs qui ont sorti la moto, c’était leur fierté de la fin de semaine. »

Une moto entière, volée en 2012, a été extirpée du fleuve. Une voiture était aussi dans l’eau.

« On a sorti la moto avec les plongeurs et des ballons de levage, puis il y avait des gars en dehors de l’eau qui la tiraient avec des cordes. C’était pesant ! raconte Jonathan Théorêt, directeur du GRAME. L’auto, on va la sortir plus tard parce qu’elle se trouve à proximité de la prise d’eau potable de la ville. Alors, on veut être certains de faire les choses correctement. »

Une soixantaine de pneus

Au fond du fleuve, les plongeurs ont aussi trouvé de nombreux vélos. Plus d’une soixantaine de pneus – 

« Il y en avait des très vieux, mais il y en avait aussi datant de la dernière décennie », de dire M. Théorêt –, une table à pique-nique, des barrières appartenant à la Ville et un nombre incalculable de canettes, de bouteilles, de verres à café… Sur les berges, les mégots de cigarette ont remporté le triste titre du déchet le plus représenté. Les organisateurs les ont réunis dans une boîte de plexiglas laissée à la vue des passants.

« Les gens étaient dégoûtés ! J’ose croire que des fumeurs se sont sentis mal », a raconté M. Théorêt.

« Le chiffre final, c’est 4126 kg, précise Mme Lasselin. Effectivement, c’est beaucoup plus que ce qu’on pensait. On est très contents, mais en même temps, on sait pertinemment qu’il en reste encore. Et on se dit que c’est énorme, ce qu’on peut retrouver sur 750 mètres », témoigne la plongeuse associée à l’événement, qui soulignait du même coup le premier anniversaire de sa traversée sous-marine de la zone métropolitaine du fleuve Saint-Laurent.

https://www.lapresse.ca/

Des rats ont appris à jouer à cache-cache et ils adorent ça !


Les rats entraînés a jouer à cache-cache avec les humains semble adorer à voir leur comportement quand ils sont trouvés. Ils ne reçoivent pas des friandises comme récompense, mais une interaction positive par des contact physique avec l’humain qui joue avec lui.
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Des rats ont appris à jouer à cache-cache et ils adorent ça !


Les rats aimeraient-ils jouer à cache-cache ? C’est ce que tendrait à prouver l’expérience de neuroscientifiques allemands. En effet, quel ne fut leur étonnement en constatant que non seulement les rats apprenaient vite ce nouveau jeu mais ils semblaient vraiment bien l’apprécier et même, ils en redemandaient ! De quoi soulever quelques questions éthiques et réviser notre regard sur l’utilisation qui est faite de ces animaux de laboratoire.

Pour les besoins d’une expérience, une équipe de neuroscientifiques allemands a passé plusieurs semaines avec des rongeurs dans une petite pièce remplie de cartons. Ils ont découvert que les animaux étaient étonnamment adeptes du jeu, alors même qu’ils n’étaient récompensés par aucune friandise. Au lieu de cela, les rats semblaient sincèrement heureux de découvrir leurs compagnons humains ou d’être attrapés par eux, à en juger par les petits bonds de joie et les cris ultrasoniques qu’ils poussaient, inaudibles pour l’oreille humaine et dont des travaux antérieurs ont montré qu’ils étaient associés au bien-être.

L’étude, publiée jeudi dans la revue Science, n’est pas qu’une histoire mignonne (ou angoissante, selon les points de vue), car elle donne un nouvel éclairage sur le jeu, un trait évolutif important chez les mammifères.

« Quand vous travaillez beaucoup avec les rats au fil des ans, vous vous rendez compte à quel point ces animaux sont intelligents et sociaux, dit le coauteur Konstantin Hartmann de l’université Humboldt de Berlin, où sont également basés les autres membres de l’équipe. Mais ce fut une surprise de voir à quel point ils se débrouillaient bien. »

Ces animaux sont intelligents et sociaux

Les recrues étaient des rats mâles adolescents, et le terrain de jeu une pièce de 30 mètres carrés. Un chercheur s’accroupissait pour se cacher derrière un carton, ou bien donnait au rat une longueur d’avance pour qu’il se cache, l’humain le cherchant. Pendant une à deux semaines, les rats ont appris que commencer le jeu à l’intérieur d’une boîte fermée, puis ouverte à distance, signifiait qu’ils devaient chercher, tandis que commencer le jeu avec la boîte ouverte signifiait qu’ils devaient se cacher

La prochaine fois que vous tomberez sur un rat chez vous, dites-vous qu'il veut peut-être simplement jouer à cache-cache. © HO, Reinhold, Sanguinetti-Scheck, Hartmann & Brecht, AFP

La prochaine fois que vous tomberez sur un rat chez vous, dites-vous qu’il veut peut-être simplement jouer à cache-cache. © HO, Reinhold, Sanguinetti-Scheck, Hartmann & Brecht, AFP

Ils ont rapidement mis au point des stratégies relativement sophistiquées, comme de revisiter des lieux où les humains s’étaient cachés auparavant, ou bien de se mettre à l’abri dans des boîtes opaques plutôt que transparentes lorsqu’ils se cachaient. Pour les entraîner, les auteurs ont récompensé les rats non pas avec de la nourriture ou de l’eau, ce qui aurait invalidé l’expérience, mais avec une interaction sociale positive, sous la forme d’un contact physique.

« Ils cherchent notre main, nous leurs chatouillons les côtes, c’est un peu comme si on jouait avec des chatons ou des chiots », dit Konstantin Hartmann.

Les scientifiques pensent que les rats étaient motivés non seulement par ces interactions, mais qu’ils aimaient aussi le jeu en soi.

Outre les cris et sauts de joie, les rats sursautaient et allaient se recacher ailleurs lorsqu’ils étaient trouvés, comme s’ils voulaient prolonger la séance de jeu et retarder la récompense. Le jeu a un rôle important dans le développement cognitif des mammifères adolescents. Les rats constituent un modèle idéal pour étudier l’activité cérébrale chez l’Homme en raison de leur proximité évolutive, ce qui explique également leur utilisation fréquente en médecine.

Un nouvel éclairage sur les rongeurs qui soulève des questions éthiques 

Les scientifiques voudraient savoir quelles parties du cortex préfrontal, lié aux comportements sociaux, sont impliquées — mais comme le jeu est une activité fluide, il est difficile à étudier. L’équipe a donc attaché à la tête des rats des microfils enregistrant leur activité cérébrale, leur permettant d’identifier les neurones associés à des événements de jeu spécifiques. Ce qui pourrait un jour servir à de futures études : par exemple, pour examiner le développement neuronal lorsque les activités de jeu sont restreintes pendant l’adolescence.

Tout cela soulève des questions éthiques sur l’utilisation des rats dans des expériences scientifiques et médicales.

« Il est très important d’avoir conscience des capacités cognitives d’un animal », dit Konstantin Hartmann, ajoutant qu’il faut toujours mettre dans la balance l’intérêt scientifique des expériences, par rapport à l’utilisation d’animaux. « Ce type de recherche aidera les scientifiques à voir dans les rats plus que de simples objets d’expériences. »

https://www.futura-sciences.com/

Les insecticides sont aussi nocifs pour les oiseaux


Les insecticides, pesticides supposés aider les agriculteurs pour de meilleurs rendements pour leur culture nuit comme on le sait aux abeilles et autre pollinisateurs, mais aussi aux oiseaux sauvages migrateurs. Même une petite dose a un impact sur leur poids, leur santé et sur leur reproduction
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Les insecticides sont aussi nocifs pour les oiseaux

Les populations d'oiseaux sauvages diminuent pour de nombreuses raisons, mais les néonicotinoïdes ont un impact considérable. | Ryosuke Yamaguchi via Unsplash

Les populations d’oiseaux sauvages diminuent pour de nombreuses raisons, mais les néonicotinoïdes ont un impact considérable. | Ryosuke Yamaguchi via Unsplash

Repéré sur Fast Company

Repéré par Mathilda Hautbois

Les effets des néonicotinoïdes sur les abeilles et autres pollinisateurs étaient déjà préoccupants; ceux sur les oiseaux sauvages suscitent encore plus d’inquiétudes.

Les néonicotinoïdes continuent de faire des ravages. Des travaux de recherche ont prouvé que ces insecticides, dont on connaît la toxicité pour les abeilles, sont également nuisibles aux populations d’oiseaux.

Commercialisés depuis la fin des années 1980, les néonicotinoïdes sont mondialement employés en agriculture.

«L’idée de départ était qu’ils n’étaient nocifs que pour les insectes et qu’ils étaient sans danger pour les mammifères et les oiseaux, note Bridget Stutchbury, professeure de biologie à l’université York, mais personne n’avait encore fait ce type d’étude de dosage sur des oiseaux chanteurs migrateurs.»

Dans une précédente étude, la spécialiste et son équipe avait testé en laboratoire les effets de ces insecticides quand ils sont ingurgités par les oiseaux.

«Nous avons constaté que même de petites doses les rendaient très malades, souligne-t-elle. Nous étions inquiets et surpris, et nous nous sommes demandé ce que deviennent ces oiseaux dans la nature.»

La reproduction affectée

Pour une nouvelle expérience, les scientifiques ont donné de minuscules doses de produit chimique à des moineaux sauvages –des quantités équivalentes à celles auxquelles ils seraient exposés en ne mangeant que deux ou trois petites graines enrobées d’insecticide. Une fois les oiseaux relâchés, l’équipe a suivi leur parcours grâce à des émetteurs radio miniatures.

Les résultats montrent qu’à cause de l’ingestion de l’insecticide, les oiseaux ont perdu en moyenne 6 % de leur poids en six heures. Ceux tombés malades sont restés sur place pendant trois à quatre jours de plus qu’habituellement, probablement pour reprendre de l’énergie ou se remettre de l’intoxication.

Le problème est d’autant plus grave pour les oiseaux dont la saison de reproduction est courte: une arrivée tardive sur les lieux de nidification peut nuire à leurs chances de procréer.

Les scientifiques ont en outre remarqué que les oiseaux malades étaient également désorientés, un handicap majeur pour un animal migrateur.

Les populations d’oiseaux sauvages diminuent pour de nombreuses raisons, mais les néonicotinoïdes ont un impact considérable. L’Union européenne a interdit ces insecticides en 2018, mais ils sont encore utilisés dans d’autres pays, notamment aux États-Unis.

Les effets sur les abeilles et les autres pollinisateurs étaient déjà préoccupants; ceux sur les oiseaux suscitent encore plus d’inquiétudes.

«C’est une très mauvaise nouvelle qu’un vertébré ait été exposé à ces phénomènes dans la nature et qu’en réalisant une expérience contrôlée, on puisse en mesurer les effets dramatiques», a déploré Bridget Stutchbury.

http://www.slate.fr/

Dans les universités américaines, des jeunes sous-traitent leurs devoirs au Kenya


Aller à l’université est un privilège, il est triste de voir que certains étudiants préfèrent tricher en payant des gens de d’autres pays pour faire leurs devoirs. Bien sûr pour les pays comme le Kenya et l’Inde, ou le chômage est élevé même pour des diplômés, c’est une façon de gagner de l’argent, quoique savoir que l’autre ramassera les lauriers doit être frustrant.
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Dans les universités américaines, des jeunes sous-traitent leurs devoirs au Kenya


Selon le New York Times, ce marché représente plusieurs millions de copies. | Photo Mix via Pixabay 

Selon le New York Times, ce marché représente plusieurs millions de copies. | Photo Mix via Pixabay

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur New York Times

Des entreprises indiennes et ukrainiennes leur proposent aussi leurs services.

Dans des pays comme le Kenya, l’Inde et l’Ukraine, où le taux de chômage des personnes diplômées est élevé, des jeunes gagnent désormais leur vie en rédigeant les dissertations, essais et autres devoirs universitaires d’étudiant·es originaires des États-Unis, de Grande-Bretagne ou d’Australie. Plusieurs entreprises de rédaction de devoirs ont été créées dans ces pays. Elles répondent aux noms de AceMyHomework (RéussirMesDevoirs) ou Essay Shark (génie des disserts).

Ce site décrit ainsi ses services:

«Quel que soit le genre de devoir dont vous avez besoin, il est facile d’embaucher un rédacteur d’essai en tout sécurité et à un prix abordable. Ayez plus de temps pour vous-même.»

Sur le site Academized, une page de devoirs de première année de fac coûte 15 dollars (13,5 euros) si la copie est à rendre dans deux semaines, et 42 dollars le feuillet pour des dissertations de dernière minute (à finir en trois heures). Des entreprises américaines fournissent aussi ce type de services mais les prix sont plus élevés.

Vide juridique

Selon le New York Times, ce marché représente plusieurs millions d’essais et de dissertations. Officiellement, ces sociétés disent que ces copies ne sont à utiliser que de façon consultative. Il n’existe actuellement aucun cadre légal qui interdise ces transactions.

Une jeune Kényane interviewée par le New York Times raconte avoir rédigé des dissertations sur une grande variété de sujets, de la colonisation de l’espace à l’euthanasie. Les personnes les plus prolifiques peuvent gagner jusqu’à 2.000 dollars par mois –beaucoup plus que le salaire moyen. Cette forme de triche est plus difficile à détecter que le plagiat, mais comme il s’agit d’une pratique qui devient plus courante, une société vient de créer un logiciel nommé Authorship Investigate, qui utilise plusieurs indices –tels que le style des phrases– pour déterminer si un devoir a bien été écrit par la personne indiquée.

Un sentiment de frustration point du côté des personnes qui rédigent les copies au Kenya: celui d’avoir un diplôme mais de ne pas trouver d’autre travail que celui-ci, ainsi que l’envie d’étudier elles-mêmes sur un campus américain plutôt que de faire les devoirs des autres.

http://www.slate.fr/

Une tortue du Jurassique écrasée par un dinosaure découverte en Suisse


Le triste sort d’une tortue écrasée par un dinosaure herbivore,il y a 150 millions d’années à la marée basse. C’est d’être là au mauvais moment.
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Une tortue du Jurassique écrasée par un dinosaure découverte en Suisse


Un dinosaure aurait écrasé une carapace de tortue marine durant le Jurassique supérieur, il y a environ 150 millions d'années, d'après des fouilles réalisées dans le Jura suisse, autrefois un milieu côtier. © Christian Püntener et al., 2019, Swiss Journal of Geosciences

Un dinosaure aurait écrasé une carapace de tortue marine durant le Jurassique supérieur, il y a environ 150 millions d’années, d’après des fouilles réalisées dans le Jura suisse, autrefois un milieu côtier. © Christian Püntener et al., 2019, Swiss Journal of Geosciences

« Paléontologie A16 » est le nom donné à un site de fouilles paléontologiques, où l’on a pu trouver des centaines d’empreintes de dinosaures et de nombreux fossiles de tortues. Originellement destiné à devenir « l’autoroute A16 », ce lieu est situé dans la partie suisse du Jura. Pourtant, durant l’époque du Jurassique supérieur, il abritait un environnement côtier.

C’est ce qui a permis de découvrir une carapace de Plesiochelys bigleri quasiment complète. Son état de préservation suggère que la tortue est morte à marée basse et rapidement enterrée, d’après une étude publiée sur PaleorXiv. Elle n’a donc rien senti lorsqu’un dinosaure sauropode l’a écrasée, enfonçant son corps d’environ 7,5 cm. Cette découverte est la première preuve de l’existence de tortues sur ces côtes, et laisse penser qu’elles cohabitaient avec des sauropodes et des théropodes, dont les empreintes couvrent le site.

https://www.futura-sciences.com/