La grande tragédie de la vie


Vivre sans vivre n’a pas vraiment d’intérêt, c’est pourquoi, qu’il faut trouver des défis à relever, bien s’entourer pour continuer à rire de bon coeur
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La grande tragédie de la vie


La grande tragédie de la vie n’est pas la mort.
C’est arrêter de rire, d’aimer, de rêver. C’est ce que nous laissons mourir en nous alors que nous sommes en vie.


Inconnu

En plein travail, ces ouvriers paniquent lorsqu’ils reçoivent une visite inattendue


Le Pit bull a une très mauvaise réputation, pourtant quand il est bien élevé, il est adorable. Des ouvriers en plein travail sont surpris par un Pitt bull, les hommes ont peur et cela pris un certain temps pour s’apercevoir qu’il était bien inoffensif. À voir son comportement, il était évident qu’il était un chien qui voulait jouer.
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En plein travail, ces ouvriers paniquent lorsqu’ils reçoivent une visite inattendue

Le Saviez-Vous ► Savez-vous vraiment ce qu’il y a dans une figue?


Les figues ne peuvent exister sans la guêpe du figuier et le contraire aussi. Ils ont besoin de l’un et de l’autre. Quand nous mangeons une figue, nous mangeons de ce qui reste d’une guêpe femelle qui a voulu déposer ses oeufs. Cela ne doit pas nous empêcher de savourer ce merveilleux fruit
Très nutritif
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Savez-vous vraiment ce qu’il y a dans une figue?


Freshly picked figues with blue

ELLY SCHUURMAN VIA GETTY IMAGESFreshly picked figues with blue bowl.

  • Julie R. Thomson

CUISINE – Apprendre que les artichauts sont des fleurs et les câpres, des boutons de fleurs marinés, nous a ouvert les yeux. Mais quand on a su ce qu’il y avait dans les figues — et comment elles dépendaient des guêpes —, on a remis en cause tout ce qu’on croyait savoir sur le monde qui nous entoure.

Pour faire simple, les figues ne sont pas des fruits mais des fleurs inversées. Les figuiers ne fleurissent pas comme les pommiers ou les poiriers. Leurs fleurs éclosent à l’intérieur du réceptacle en forme de poire qui donnera le fruit que nous mangeons. Une fleur de figuier ne produit qu’un fruit contenant une seule graine et une coquille rigide, l’akène (c’est ce qui lui donne son côté croquant). Chaque figue est constituée de plusieurs akènes. Quand nous mangeons une figue, nous croquons en fait dans plusieurs fruits.

Savez-vous vraiment ce qu'il y a dans une

Mais ce n’est pas la seule particularité de la figue.

Parce que les fleurs du figuier éclosent en interne, elles dépendent d’un processus spécifique pour la pollinisation car elles ne peuvent dépendre du vent ou des abeilles pour répandre leur pollen. C’est là qu’intervient la guêpe du figuier. La figue ne peut survivre sans elle, et réciproquement, car c’est dans la figue que la guêpe dépose ses larves. C’est ce que l’on appelle le mutualisme.

Savez-vous vraiment ce qu'il y a dans une

La guêpe femelle dépose ses œufs dans la figue mâle (nous ne consommons que celles des figuiers femelles), dont la forme facilite l’accueil des larves de guêpes mais les ailes et les antennes de la guêpe se cassent lorsqu’elle pénètre dans la figue, ce qui l’empêche d’en ressortir. Seul le bébé guêpe sera assez petit pour se libérer. Les mâles naissent sans ailes, parce que leur seule fonction est de se reproduire avec les bébés femelles — qui sont techniquement leurs sœurs — et de creuser un tunnel pour sortir de la figue. Ce sont les femelles qui s’échappent, en emportant le pollen avec elles.

Si une guêpe entre par erreur dans une figue femelle ― celles que nous mangeons ―, elle n’a pas la place de se reproduire, et elle ne peut plus sortir puisque ses ailes et ses antennes se sont détachées. La guêpe meurt donc à l’intérieur, ce qui est hélas nécessaire parce qu’elle apporte ainsi le pollen qui donnera le fruit que nous aimons.

Attention: le croquant que vous sentez sous votre dent n’est pas dû à la carcasse de la guêpe! La figue se sert d’une enzyme, la ficine, pour la transformer en protéines. Mais, techniquement, quand vous mangez une figue, vous avalez aussi une guêpe du figuier (du moins ce qu’il en reste). Certains végans décident d’ailleurs de ne plus en consommer pour cette raison.

https://www.huffingtonpost.fr/

Des liens entre cannabis et autisme se confirmeraient


Il semble que le cannabis soit un des responsables de l’autisme. Le cannabis change la nature du sperme et les conséquences se retrouvent dans les tissus cérébraux des bébés. Bien que l’étude soit faite sur un petit nombre, les scientifiques le confirment.

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Des liens entre cannabis et autisme se confirmeraient

Montage photo avec un enfant et une feuille de cannabis. Les chercheurs ont étudié des échantillons de sperme ainsi que les tissus cérébraux de foetus pour trouver des liens entre cannabis et autisme.   Photo : iStock

Les conclusions spectaculaires d’une étude lient la consommation de cannabis chez l’homme à l’autisme de sa progéniture. S’il faut étendre l’étude à davantage de participants avant de conclure sans l’ombre d’un doute que ce lien s’avère exact, la chercheuse en neurosciences Sonia Lupien explique à Patrick Masbourian ce que les scientifiques ont réellement confirmé.

Il est déjà démontré que les comportements des mâles – animaux et humains – en âge de procréer peuvent modifier le sperme. Ces modifications peuvent également être transmises à la progéniture. Par exemple, administrer du THC à un rat mène à une modification de l’ADN de son sperme. L’une des régions de changement identifiées implique une protéine jouant un rôle important dans la communication entre les cellules du cerveau. Des études montrent que des dérèglements de cette protéine sont associés à certains troubles mentaux, dont la schizophrénie et l’autisme.

Sperme et tissus cérébraux

Sonia Lupien explique que l’équipe de chercheurs en question a mis à contribution une clinique de cessation de grossesse pour y recruter 12 hommes qui consommaient fréquemment du cannabis et 12 autres qui n’en consommaient pas.

Ils ont ensuite récolté des échantillons de sperme ainsi que les tissus cérébraux des fœtus chez les conjointes ayant subi une cessation de grossesse. L’objectif était de chercher une diminution de la protéine DLGAP2 dans le cerveau des fœtus dont le père consommait régulièrement du cannabis.

Études citées (en anglais) :

  1. Effect of Cannabis Legalization on US Autism Incidence and Medium Term Projections
  2. Cannabis use is associated with potentially heritable widespread changes in autism candidate gene DLGAP2 DNA methylation in sperm

https://ici.radio-canada.ca/

Jeter sa peau de banane ou son trognon dans un parc, ce n’est "pas si naturel"


Une information qui mérite d’être lu pour ceux qui ont à coeur l’environnement. Jeter le reste d’un fruit comme une peau de banane ou un coeur de pomme dehors ne nous inquiète pas, car c’est biodégradable sauf que …. Un aliment aussi naturel, soit-il n’est pas nécessairement naturel dans l’environnement qu’il est jeté. Les animaux ne le mangent pas et cela prendra plus de temps à se décomposer. S’il y a des graines, il ne fera pas parti des espèces indigènes. Si nous jetons sur le bord des routes, nous habituons des animaux à venir se nourrir et sont plus à risque d’être victime d’accident souvent mortel.
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Jeter sa peau de banane ou son trognon dans un parc, ce n’est « pas si naturel »


Jeter sa peau de banane ou son trognon dans un parc, ce n'est "pas si naturel"Un écureuil grignote une peau de banane© AFP/Archives/KAREN BLEIER

Los Angeles (AFP)

Réfléchissez-y à deux fois la prochaine fois que vous jetterez votre peau de banane ou votre trognon de pomme pendant une promenade en forêt: ils ne sont « pas si naturels » qu’on le pense et peuvent avoir un impact négatif sur l’environnement, préviennent les gardes d’un parc national américain.

« Ces aliments +naturels+ ne se décomposeront pas rapidement », avertissent sur leur page Facebook les gardes du parc national de Glacier, dans le Montana (nord-ouest des Etats-Unis), pour inciter les visiteurs à emporter tous leurs déchets avec eux.

« Si les animaux ne mangent pas ces déchets alimentaires, leur décomposition demandera bien plus longtemps que vous ne le pensez », jusqu’à « plusieurs années » pour certains fruits en fonction de l’environnement, soulignent les rangers de ce parc situé à la frontière canadienne, une « réserve de biosphère » inscrite au patrimoine de l’Unesco.

Une peau de banane est certes biodégradable mais le processus peut demander deux ans dans le parc de Glacier, tandis qu’il faudra tout de même huit semaines pour un trognon de pomme.

Un grand nombre de produits alimentaires que nous consommons ne sont en outre « pas si naturels » dès lors qu’ils ne sont pas originaires de l’endroit où ils sont jetés, ajoutent les gardes du parc dans leur billet destiné à « casser les idées reçues » dans ce domaine.

« Si la faune sauvage les mange, ils ne seront probablement pas bien digérés car ces animaux ne sont pas accoutumés à cette nourriture », et les graines de fruits et légumes pourraient donner des plantes qui ne sont pas autochtones.

Cette nourriture peut enfin mettre en danger les animaux de manière insoupçonnée

« Par exemple, si vous lancez le reste de votre pomme par la fenêtre de votre voiture, cela peut inciter les animaux sauvages à venir chercher leur nourriture le long des routes. Et plus ils passent de temps près des routes, plus ils courent le risque de se faire percuter par une voiture », insistent les rangers.

https://www.geo.fr/

Néandertal : surprenante découverte de centaines de pas en Normandie


Dans tout ce que l’on découvre en archéologie, ce qui me parait le plus extraordinaire est les traces de pas qui sont gravés dans le sol depuis des millénaires. Des personnes du passé lointain ont foulé le sol à cet endroit. Plus exactement 257 empreintes de pas appartenant à l’Homme de Néandertal on marché a cet endroit en Normandie, il y a 80 000 ans. Il y avait des enfants, des adolescents et quelques adultes. Un de ses adultes avait de grands pieds, on estime qu’il mesurait 1 mètre 90. (plus de 6 pieds)
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Néandertal : surprenante découverte de centaines de pas en Normandie


Enfouies sous le sable depuis 80.000 ans, 257 empreintes de pas appartenant à l’Homme de Néandertal viennent d’être mises au jour par des archéologues. Nichées sous les dunes des falaises, à quelques mètres du rivage normand, ces traces sont dans un état de conservation exceptionnel et vont fournir de précieux renseignements sur la composition des groupes sociaux de Néandertal.

Jamais autant de traces de pas de Néandertaliens n’avaient été découvertes d’un coup ! Si ces empreintes n’offrent qu’un « instantané » de la vie du petit groupe de Néandertaliens qui occupait le site, alors éloigné de l’eau d’un ou deux kilomètres, elles suggèrent que ce groupe comptait entre 10 et 13 personnes. La très grande majorité des empreintes appartenaient à des enfants et des adolescents, mais il y avait également quelques adultes dont l’un, très grand, qui mesurait 1 mètre 90, une taille estimée à partir de la longueur des pieds.

Ces Néandertaliens étaient vraisemblablement présents sur le site de l’automne au printemps, estime Jérémy Duveau, doctorant au Muséum national d’histoire naturelle et l’un des coauteurs de l’étude décrivant la découverte, publiée dans les comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), une prestigieuse revue scientifique. Le site avait été découvert par un amateur dans les années 1960, Yves Roupin, mais ce n’est qu’à partir de 2012, face au danger de l’érosion par le vent et la marée, que des fouilles de sauvetage ont été organisées, trois mois par an, menées par Dominique Cliquet, de la direction régionale des affaires culturelles de Normandie et du CNRS.

Des dizaines de mètres de sable ont été enlevés par pelles mécaniques pour atteindre les couches intéressantes. Puis, au pinceau, les chercheurs ont découvert les empreintes, laissées à l’époque dans un sol herbacé et boueux. Comment ont-elles survécu ? Grâce au sable qui, en les recouvrant immédiatement, les a préservées.

Jamais autant de traces de pas de Néandertaliens n'avaient été découvertes d'un coup. Une trace de pas d'un Néandertalien sur le site du Rozel, en France. © Dominique Cliquet, AFP

Jamais autant de traces de pas de Néandertaliens n’avaient été découvertes d’un coup. Une trace de pas d’un Néandertalien sur le site du Rozel, en France. © Dominique Cliquet, AFP

Des instantanés pour mieux comprendre la composition des groupes néandertaliens

Aux 257 traces décrites dans l’article pour la période 2012-2017, s’ajoutent des centaines d’autres découvertes depuis l’an dernier

« Les empreintes ont un intérêt, qui est également leur défaut : elles représentent une sorte d’instantané de la vie d’individus sur des périodes très brèves, explique Jérémy Duveau. Cela nous permet d’avoir une idée de la composition du groupe, mais il est possible qu’elles représentent le groupe quand certains individus étaient à l’extérieur. »

Cette réflexion soulève d’autres interrogations : y a-t-il peu d’empreintes adultes car les Néandertaliens mouraient jeunes ? Ou bien les adultes étaient-ils ailleurs ? Chaque empreinte a, du reste, été photographiée et modélisée en trois dimensions. Certaines ont été moulées avec de l’élastomère, un matériau plus souple que le plâtre. Et depuis 2017, grâce à une technique nouvelle de solidification du sol par une solution chimique, des centaines de traces ont été extraites pour être conservées. Celles qui n’ont pas été retirées ont été totalement détruites par le vent.

« La conservation des empreintes nécessite une sorte de miracle. Il faut qu’on soit très chanceux », conclut Jérémy Duveau. Avant Rozel, seules neuf empreintes néandertaliennes confirmées avaient été découvertes en Grèce, en Roumanie, à Gibraltar et en France.

Quelques moulages de Rozel ont déjà été exposés, notamment au Musée de l’Homme à Paris, et les chercheurs disent vouloir en exposer plus au grand public à l’avenir. En attendant, toutes les empreintes extraites sont stockées dans les dépôts de la direction régionale des affaires culturelles de Normandie.

https://www.futura-sciences.com/

Cette start-up péru­vienne vend un ordi­na­teur portable écolo­gique en bois


Au Pérou, un ordinateur portable écologique sera bientôt disponible. L’avantage est bien sûr le prix, mais aussi qu’il est possible de rendre le latop plus performant selon les besoins. Autre point positif, est qu’il est plus durable surtout si l’utilisateur apprend des notions base pour le réparer. Un ordinateur qui peut durer 10 à 15 ans, c’est quand même un atout, sans compter qu’il peut fonctionner tout aussi bien à l’électricité qu’à l’énergie solaire.
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Cette start-up péru­vienne vend un ordi­na­teur portable écolo­gique en bois

Crédits : EFE

par  Adrien Gingold

Au Pérou, une entre­prise va bien­tôt commer­cia­li­ser un ordi­na­teur en bois. Il a été imaginé pour durer entre 10 et 15 ans selon ses créa­teurs, inter­ro­gés par l’agence espa­gnole EFE.

L’idée est simple : propo­ser une tech­no­lo­gie abor­dable et durable à tous les Péru­viens, y compris ceux vivant dans les régions les plus recu­lées. C’est ainsi que les Carras­cos (une famille spécia­li­sée en infor­ma­tique et en marke­ting) ont créé le Wawa­lap­top, un ordi­na­teur basique fait en bois, faci­le­ment modi­fiable et amélio­rable.

Proposé un peu plus de 210 €, (312$ CAD) il peut être tuné pour seule­ment 30 € (45$ CAD) de plus. Javier Carrasco, respon­sable tech­no­lo­gie de la start-up, explique vouloir « rendre quelque chose à la société ».

Crédits : EFE

Un premier proto­type avait déjà vu le jour en 2015 mais cette version 2.0 qui fonc­tionne sous Linux est doré­na­vant prête à être commer­cia­li­sée.

Fonc­tion­nant à l’élec­tri­cité ou à l’éner­gie solaire, le Wawa­lap­top a la parti­cu­la­rité d’être faci­le­ment démonté et remonté, encou­ra­geant ainsi ses acqué­reurs à se fami­lia­ri­ser avec l’in­for­ma­tique, et à garder leur ordi­na­teur plus long­temps s’ils savent faire les répa­ra­tions de base.


En Quechua, le « wawa » du « wawa­lap­top » signi­fie « enfant », et c’est tout sauf un hasard : un collé­gien qui acquiert cet ordi­na­teur pourra faire évoluer l’or­di­na­teur au fil de ses études, pour un coût très réduit.

Source : EFE


https://www.ulyces.co/

Le « Stonehenge espagnol » refait surface après presque 60 ans sous les flots


Un Dolmen a refait surface en Espagne après 60 ans sous l’eau avec un été marqué par la sécheresse et la baisse d’un réservoir Le Dolmen de Guadalperal a été érigé entre 3 000 et 2 000 avant JC. Mais quand viendra la saison des pluies, le Dolmen risque de disparaître.
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Le « Stonehenge espagnol » refait surface après presque 60 ans sous les flots


Floriane Boyer
Rédactrice

Pour la première fois après des décennies passées sous l’eau, le Dolmen de Guadalperal baigne à nouveau dans les rayons du soleil et la caresse du vent. En abaissant, le niveau du lac de retenue de Valdecañas, la sécheresse qui a frappé cet été la péninsule ibérique, a offert une bouffée d’oxygène à ce monument qualifié de « Stonehenge espagnol », en référence au célèbre site mégalithique anglais.

Après quasiment 60 années passées sous l’eau, un monument mégalithique datant de l’Âge du bronze surnommé le « Stonehenge espagnol » s’est retrouvé complètement exposé à l’air libre cet été, à la suite d’une sécheresse particulièrement sévère. Constitué d’environ 140 monolithes de granite érigés il y a 4.000 à 5.000 ans, le site, baptisé Dolmen de Guadalperal, est localisé sur le territoire de la commune de El Gordo, dans la province de Cáceres dans le centre-ouest de l’Espagne, bien qu’il soit plus proche de la ville de Peraleda de la Mata.

Le monument, qui se dressait sur les berges du fleuve Tage, le plus long de la péninsule ibérique, a été englouti en 1963 par la construction d’un barrage et du réservoir de Valdecañas. C’est la première fois depuis sa submersion que la structure est entièrement visible, alors que jusque-là, seuls les sommets des menhirs perçaient occasionnellement la surface en cas de sécheresse. D’après le quotidien espagnol El Mundo, le niveau du lac de retenue de Valdecañas aurait drastiquement baissé cet été non seulement en raison du manque de précipitations, mais aussi parce qu’un certain volume d’eau doit être envoyé chaque année au Portugal, en aval du fleuve, la frontière entre les deux pays étant située à une centaine de kilomètres du réservoir.

Le Dolmen de Guadalperal est un monument mégalithique érigé entre 3.000 et 2.000 av. J.-C. en Espagne. Mis au jour il y a presqu’un siècle, il a été englouti par les flots du fleuve Tage en 1963 à la suite de l’édification d’un barrage et de sa retenue d’eau. Due à la sécheresse et la baisse du niveau du réservoir, son apparition sera éphémère si le monument n’est pas déplacé en urgence. Elle a déjà attiré touristes et médias. © Lourdes Gómez Martín, Twitter

Un avenir incertain pour le Dolmen de Guadalperal

La résurgence inattendue du mégalithe offre une « formidable opportunité » économique pour la région, selon Angel Castaño, président de l’Association culturelle Racines de Peraleda (Raices de Peraleda) cité par El Mundo, arguant que l’occasion se présente de transférer le monument à une distance raisonnable du réservoir afin de préserver ce patrimoine, puis d’en faire une attraction touristique. Déjà, les curieux ont commencé à affluer sur ce site d’exception, sauf qu’ils le font sans encadrement et menacent ainsi de le dégrader.

Des voix se sont élevées, dont celle d’Angel Castaño, pour presser le gouvernement à agir rapidement, d’autant que le monument a déjà souffert du passage du temps, ce que l’érosion due à son immersion relativement récente dans les eaux du fleuve Tage n’aura pas arrangé. 

« Des fissures sont apparues et certaines pierres ont été renversées », déclare Angel Castaño au site El Español.

Cependant, tous les experts ne partagent pas son avis, souhaitant que le site soit conservé en l’état au lieu d’être déplacé, selon le journal El Mundo.

Le saviez-vous ?

En 2018, le site de Stonehenge dans le sud de l’Angleterre, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, a reçu 1.555.868 visiteurs.

La hausse du niveau du réservoir, attendue notamment avec le retour de la saison des pluies, plongera de nouveau le Dolmen de Guadalperal sous l’eau, ainsi nommé car les menhirs étaient dans le passé surmontés de pierres horizontales. Les archéologues estiment que le monument était initialement un arrangement circulaire de monolithes de cinq mètres de diamètre, plus tard transformé en chambre funéraire par l’ajout de dalles coiffant les piliers.

La structure a été ensevelie sous un monticule de terre, entouré d’un autre cercle de pierres. Un couloir de 21 mètres de long menait à la chambre, dont l’entrée est encore aujourd’hui marquée par un menhir de deux mètres de haut portant des inscriptions. L’une d’elles, que Angel Castaño assimile à un dessin du Tage, représenterait plutôt un serpent pour la préhistorienne Primitiva Bueno Ramírez, interviewée par Euronews. Ce site mégalithique a été découvert par l’archéologue et préhistorien Hugo Obermaier lors de fouilles réalisées entre 1925 et 1927.