Chacun se sauve soi-même


Combien de personnes nous voulons aider, souvent, c’est difficile. Tu peux guider, encourager, mais si la personne ne fait pas d’effort, on a beau déplacer des montagnes, c’est eux à faire les pas vers de meilleurs changements.
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Chacun se sauve soi-même



On ne sauve pas les gens d’eux-mêmes. On peut les aimer, les accompagner, les encourager, les soutenir. Mais chacun se sauve soi-même.


Inconnu

Le Saviez-Vous ► Qui étaient les Sorcières de Salem ?


Les femmes dans les années 1400 jusque vers la fin des années 1600, les femmes américaines, et même les enfants pouvaient être victimes d’accusations de sorcelleries.L’ignorance, la peur du diable a fait de ces femmes des victimes qui ont été condamnées et certaines ont été pendues.
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Qui étaient les Sorcières de Salem ?


La salle d’audience, illustration de 1876.

Par William A. Crafts — Vol. I Boston: Samuel Walker & Company, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=263506


Pendant deux siècles, des milliers de femmes accusées de jeter des sorts, de semer la maladie et la mort sont traquées, dénoncées, soumises à la question, torturées avant d’être brûlées vives.

La première vague de répression fut menée par les tribunaux de l’inquisition, de 1480 à 1520. Mais la plus intense folie meurtrière fut orchestrée par les tribunaux civils de 1580 à 1682. Une chasse aux sorcières qui aurait fait, selon des historiens, 100 000 victimes. La procédure se déroulait toujours de la même manière : dénonciation, interrogatoire du suspect, recherche de la « griffe du diable » par les « piqueurs », confrontation des témoins, torture et aveux, sentence et exécution publique. Un supplice dont le but est de purifier la communauté entière des crimes de sa sorcière.

En 1692, Samuel Parris, pasteur de la communauté de Salem village – aujourd’hui Danvers – dans le Massachusetts, aux États-unis, coule des jours heureux avec son épouse, sa fille Betty, 9 ans, sa nièce Abigaïl Williams, 11 ans, et son esclave noire Tituba, ramenée des Indes occidentales. Celle-ci, pour amuser les fillettes, leur raconte chaque soir des récits vaudous et leur prédit l’avenir. Or, à cette époque, les pratiques de divination sont interdites. Comme dans toutes les colonies puritaines, les habitants de Salem sont en lutte permanente contre le malin. Bientôt, les deux filles commencent à présenter des signes étranges de possession. Elles passent leurs journées à marcher en traînant les pieds tout en parlant dans une langue inconnue. Parfois même, elles deviennent invisibles. Aucun médecin ne parvient à identifier l’origine du mal. Les parents s’inquiètent. Alors, on les déclare possédées par le diable. A force de les harceler sur l’identité de leur persécuteur, on obtient trois noms : Tituba, l’esclave noire, Sarah Osborne, une vieille dame malade et Sarah Good, une pauvre mendiante.

Le 1er mars 1692, les trois femmes sont officiellement accusées de sorcellerie et subissent un interrogatoire public devant tout leur village, avant d’être emprisonnées

Très vite, d’autres accusations pleuvent: encore des vieilles femmes de Salem et une fillette de 4 ans ! A la mi-juin, soixante-dix personnes s’entassent dans les geôles. Les procès sont suivis d’une condamnation à mort par pendaison. Deux moyens d’y échapper: être enceinte ou dénoncer. Face à la terreur, certains s’enfuient en abandonnant tout derrière eux. Les champs sont laissés en jachère, les bêtes livrées à elles-mêmes. En moins d’un an, 200 suspectes sont arrêtées. Environ 150 seront jetées en prison et dix-neuf seront pendues. D’autres deviendront folles ou décéderont avant leur condamnation. Au total, l’affaire des sorcières de Salem aura fait 40 morts jusqu’à ce que, le 14 janvier 1693, le gouverneur royal, Sir William Phips, amnistie les derniers accusés et réhabilite les victimes. En 1953, Arthur Miller fit de cette affaire célèbre le sujet de sa pièce de théâtre The Crucible. En y dénonçant la chasse aux communistes lors du Maccarthisme, il fit des sorcières de Salem l’archétype de toutes les répressions aveugles de l’Histoire.


Par Manuela France

https://www.caminteresse.fr/

Les appareils auditifs contre la démence, la dépression et les chutes !


Avoir une perte auditive, c’est frustrant ! La plupart des problèmes auditifs peuvent se corriger grâce à une prothèse. Plus qu’on prend de l’âge cette prothèse est un gain pour diminuer certaines maladies comme la démence, la dépression et aussi les chutes
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Les appareils auditifs contre la démence, la dépression et les chutes !


Erica-Smit/Shutterstock.com

Corriger une perte auditive n’impacte pas seulement l’ouïe mais la santé en générale. Selon des chercheurs américains, s’appareiller contre une surdité nouvellement diagnostiquée réduit les risques de démence, de dépression, d’anxiété et de chutes au cours des 3 années suivantes !

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques s’intéressent à la pertinence d’un appareillage auditif. Récemment, des chercheurs britanniques avaient montré que les prothèses réduisaient considérablement le risque de développer une démence. Mais les vertus iraient bien plus loin.

Une équipe de l’Université du Michigan a examiné les données de près de 115 000 personnes âgées de plus de 66 ans souffrant d’une perte auditive. En examinant les parcours de santé suivis par les patients au cours des 3 années suivant le diagnostic, ils ont constaté des différences significatives.

Ainsi, le risque d’être diagnostiqué d’une démence, y compris la maladie d’Alzheimer, dans les trois ans était inférieur de 18% pour les utilisateurs d’appareils auditifs. Le risque de dépression était réduit de 11%, tout comme le risque de chute (-13%).

Côté explications, les auteurs avancent le fait que la surdité favorise « le manque d’interactions sociales, la perte d’autonomie, d’équilibre et le manque de stimulation cérébrale. ».

  • Source : Journal of the American Geriatrics Society, 5 septembre 2019

  • Ecrit par : Vincent Roche – Edité par : Emmanuel Ducreuzet

https://destinationsante.com/

Les papillons donnent un dernier spectacle avant la migration


    Si vous n’avez pas vu de papillons cet été, il est grand temps d’ouvrir les yeux. Sur 3 000 espèces de papillons au Québec, il n’y a que 8 espèces diurnes font le trajet aller-retour vers le sud.C’est-à-dire Canada, États-Unis et Mexique. Cette année, il semble que le temps à été assez favorable a nos insectes préférés. De plus pour le papillon monarque, la campagne de sensibilisation pour l’asclépiade a été profitables. Cette plante, longtemps jugée comme mauvaise herbe, est maintenant reconnue pour faire partie de l’alimentation du monarque.
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    Les papillons donnent un dernier spectacle avant la migration

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Des papillons migrateurs, dont la belle-dame, offrent un spectacle de fin d’été inattendu et éblouissant.

    Une profusion de papillons migrateurs facilement observables dans la grande région métropolitaine au cours des dernières semaines nous offre un spectacle de fin d’été inattendu et éblouissant. C’est le cas surtout de la belle-dame, mais aussi de la vanesse de Virginie, du vulcain et, évidemment, du monarque.

    PIERRE GINGRAS

    COLLABORATION SPÉCIALE

    Les bonnes conditions printanières lors de la migration vers le nord et un été sans grande sécheresse ont favorisé plusieurs de nos papillons migrateurs, qui sont actuellement légion dans nos jardins et nos parcs.

    Si le comportement du monarque est bien connu, les papillons migrateurs restent l’exception parmi les 3000 espèces que compte le Québec. Seulement huit espèces de papillons diurnes font le trajet aller-retour vers le sud. Comme chez le monarque, la dernière génération née au Québec est la seule à se rendre directement sur les lieux d’hivernage, soit le sud des États-Unis ou le nord du Mexique, explique le nouveau directeur de l’Insectarium de Montréal, l’entomologiste Maxim Larrivée.

    Le retour au Québec s’effectue toujours en plusieurs générations, habituellement deux ou trois. Les tempêtes, les ouragans, le froid extrême et la sécheresse, qui privent les papillons de nectar de fleurs durant leur voyage, peuvent affecter des populations entières.

    PHOTO TIRÉE DE WIKIPEDIA COMMONS

    Sur les 3000 espèces de papillons que compte le Québec, seules huit espèces diurnes sont migratrices. La vanesse de Virginie est l’une d’elles.

    La belle-dame de par le monde

    D’une envergure de 4 à 7 cm — deux fois moins que le monarque —, la belle-dame présente des ailes brun et orange, aux extrémités noir et blanc. C’est le papillon le plus répandu au monde et l’un des plus abondants. Il se compte souvent par millions en période migratoire, en groupes assez denses pour être détectés par radar.

    Selon Maxim Larrivée, les précipitations régulières l’hiver dernier au Texas ont été très favorables à cette espèce, qui a pu se reproduire en grand nombre. Les conditions météorologiques ont aussi été très propices lors de sa progression vers le nord. Cet été, l’absence de longues périodes de sécheresse au Québec a aussi favorisé l’insecte. La situation est similaire outre-Atlantique. En août, au Royaume-Uni, la population de « painted ladies » atteignait presque des records.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Une belle-dame récolte du nectar dans un jardin de Boucherville.

    La belle-dame est répandue partout dans le monde, sauf en Australie et au pôle Sud. Elle est présente jusqu’en Islande. 

    Un mystère résolu

    S’il a fallu attendre les années 70 avant que le Torontois Fred Urquhart ne trouve l’endroit où le papillon monarque hivernait, ce n’est que depuis une dizaine d’années que le mystère de la migration de la belle-dame a été éclairci. Au Royaume-Uni, par exemple, on ignorait ce qu’il advenait des papillons l’automne.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    La belle-dame attend que les vents soient propices avant de s’envoler vers le sud.

    On a découvert que l’insecte attendait les vents favorables pour prendre rapidement de l’altitude, au moins jusqu’à 500 mètres, et voler par étapes jusqu’en Afrique.

    « C’est le même phénomène au Québec. La belle-dame butine dans nos fleurs en attendant les conditions parfaites pour le départ. Et en l’espace de 24 à 48 heures, jusqu’à 75 % des papillons vont disparaître », explique le directeur de l’Insectarium. Cette migration s’échelonne sur un à deux mois.

    Et le monarque ?

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

    Des monarques sur les lieux d’hivernage dans le sanctuaire El Rosario, dans l’État du Michoacán, dans le nord du Mexique

    Malmenée depuis des années, la population de monarque prend du mieux. Le territoire occupé par le papillon dans les aires protégées des montagnes du Michoacán, dans le nord du Mexique, a pris de l’ampleur et les conditions météo depuis le début du printemps ont favorisé la reproduction. Les autorités mexicaines ont aussi fait des efforts pour réduire l’abattage illégal d’arbres sur le territoire du monarque. Plus au nord, maintes campagnes auprès du public en vue de favoriser l’espèce portent leurs fruits. Considérée il n’y a pas très longtemps comme une mauvaise herbe à éliminer systématiquement, l’asclépiade, nourriture exclusive de la chenille du monarque, commence à trouver une place au jardin. Le public est d’ailleurs toujours invité à participer au programme Mission monarque, notamment pour compter les papillons dans différentes régions.

    https://www.lapresse.ca/

«America», une toilette en or massif volée dans un palais anglais


Le monde est complètement fou de vouloir payer pour utiliser une toilette en or massif. Encore plus fou de considérer cela comme une oeuvre d’art, ou je ne comprends rien à l’art. En tout cas, au moins les voleurs savent au moins la valeur de la toilette.
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«America», une toilette en or massif volée dans un palais anglais

 

Les toilettes « America » exposées au musée Guggenheim de New York, en septembre 2016.Les toilettes « America » exposées au musée Guggenheim de New York, en septembre 2016. AP

LEON NEAL VIA GETTY IMAGES«America», une toilette en or massif entièrement créée par l’artiste Maurizio Cattelan, est présentée au palais de Blenheim le 12 septembre 2019 à Woodstock, en Angleterre.

Un homme de 66 ans a été arrêté mais le précieux lieu d’aisance n’a pas été retrouvé «pour le moment», selon la police locale.

Une toilette en or massif de l’artiste italien Maurizio Cattelan a été volée samedi au palais de Blenheim, occasionnant d’importants dégâts dans cet imposant château baroque du sud de l’Angleterre classé au patrimoine mondial de l’Unesco, a annoncé la police britannique.

Un homme de 66 ans a été arrêté mais le précieux lieu d’aisance n’a pas été retrouvé «pour le moment», selon la police locale.

Baptisée America, l’oeuvre en or 18 carats comprend siège, cuvette et chasse d’eau opérationnels. Sa valeur est estimée à environ un million de livres (environ 1,7 millions de dollars canadiens).

C’était une pièce phare de l’exposition consacrée depuis jeudi à l’iconoclaste Maurizio Cattelan dans le palais du 18e siècle, dans l’Oxfordshire.

D’ici à la clôture de l’exposition le 27 octobre, des milliers de visiteurs auraient pu se soulager dans ces toilettes après avoir réservé un créneau de trois minutes. Une oeuvre présentée comme égalitariste par l’artiste de 58 ans: «de l’art du 1% (comprenant les personnes les plus riches de la planète) pour les 99 autres pour cent».

Les voleurs «se sont introduits par effraction dans le palais durant la nuit et quitté les lieux vers 4h50 heure locale», a indiqué la police dans un communiqué.

«Comme la toilette était reliée à la plomberie du bâtiment, cela a causé d’importants dommages et une inondation», a précisé l’inspectrice Jesse Milne.

La police pense que les voleurs ont utilisé «au moins deux véhicules» pour commettre leur méfait. Disant n’avoir pas connaissance d’autres oeuvres qui auraient été volées, elle a indiqué lors d’une conférence de presse qu’elle allait analyser les images des caméras de surveillance.

Pas de garde

La toilette America avait été exposée pour la première fois au musée Guggenheim de New York, où elle avait été utilisée par quelque 100 000 personnes entre septembre 2016 et l’été 2017.

Le WC avait fait parler de lui quand le président américain Donald Trump se l’était vu proposer en prêt par le musée new-yorkais, après que la conservatrice eut refusé de mettre à sa disposition un tableau de Vincent Van Gogh, comme l’avait demandé la Maison-Blanche.

«Nous savions que l’intérêt était énorme pour l’exposition d’art contemporain de Maurizio Cattelan», a réagi le palais de Blenheim dans un communiqué publié sur Twitter. «Il est dès lors vraiment dommage qu’un objet si précieux ait été volé».

Le palais de Blenheim appartient au 12e duc de Marlborough et a vu naître l’homme d’État britannique Winston Churchill.

En août, le frère du duc et fondateur de la Blenheim Art Foundation, Edward Spencer-Churchill, avait dit ne pas prévoir de surveillance particulière pour ces toilettes.

«Ce ne sera pas la chose la plus facile à dérober», avait-il estimé dans le quotidien The Times. «Tout d’abord, c’est relié à la plomberie. Ensuite, un voleur potentiel n’aura aucune idée de qui a utilisé les toilettes en dernier ou ce qu’il a mangé. Donc non, je ne prévois pas de la faire garder».

Le château doit rouvrir dimanche après avoir été fermé au public samedi. Conçu par l’architecte britannique John Vanbrugh, il accueille plus d’un million de visiteurs chaque année, selon son site internet. Il avait été offert par la reine Anne au premier duc de Marlborough après sa victoire contre les Français lors de la bataille de Blenheim en 1704.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le dernier jour des dinosaures sur Terre


Il y a 66 millions d’années, ce fut l’extinction des dinosaures, qui comprend aussi 75 % de toutes formes de vie sur Terre. Les scientifiques ont pu retracer les événements de l’astéroïde de 11 à 81 kilomètres qui a percuter la Terre au Mexique. L’impact de cet astéroïde équivalait à 10 milliards de bombes atomiques. Il s’en est suivi a des gigantesques incendies, de la suie, la noirceur ne laissant aucune chance aux dinosaures.
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Le dernier jour des dinosaures sur Terre


Soixante-six millions d’années avant Homo sapiens, un astéroïde titanesque a provoqué la disparition de quelque 75 % des formes de vie sur Terre. Ce corps céleste a laissé un immense cratère derrière lui, Chicxulub, dont les traces résiduelles ont permis à des chercheurs de retracer les derniers instants des dinosaures qui régnaient alors sur la planète.

Si l’on remontait le temps d’un peu plus de 66 millions d’années, on pourrait assister à l’impact d’un astéroïde gigantesque sur Terre… Mais on ne vous le conseille pas. Mesurant entre 11 et 81 kilomètres de diamètre, il a causé une suite d’événements mortifères pour environ 75 % des formes de vie. Aujourd’hui, on retrouve encore des traces du cataclysme au sein du cratère de Chicxulub, dans la péninsule du Yucatan au Mexique, notamment des roches. Cachées sous le fond marin, ce sont elles qui ont permis à des chercheurs de l’IODP (International Ocean Discovery Program) de reconstituer les 24 jours qui ont suivi la chute du corps céleste.

H-0 : l’impacteur s’écrase sur Terre avec la puissance de 10 milliards de bombes atomiques. L’explosion embrase la végétation sur des milliers de kilomètres et déclenche un tsunami colossal de 1.500 mètres de haut. Quelques minutes plus tard, des roches fondues et des brèches s’entassent autour du cratère. Ils forment un anneau d’environ 40 mètres d’altitude. Ce cercle est épaissi dans la journée par 90 autres mètres de débris, dont du charbon issu des végétaux brûlés et un biomarqueur de champignons du sol. En les étudiant, des géologues ont pu confirmer l’hypothèse d’incendies gigantesques. Et surtout, ils ont réussi à expliquer le refroidissement rapide de l’atmosphère et l’absence de lumière qui sont à l’origine de l’extinction massive de la vie.

Le corps céleste qui a percuté la Terre il y a 66 millions d'années a causé la disparition de 75 % des formes de vie, dont la plupart des dinosaures non aviaires. © Mary Gutfleisch

Le corps céleste qui a percuté la Terre il y a 66 millions d’années a causé la disparition de 75 % des formes de vie, dont la plupart des dinosaures non aviaires. © Mary Gutfleisch

    L’absence de sulfure, une source de savoirs

    Autour de Chicxulub, un tiers des roches sont des évaporites, c’est-à-dire des minéraux riches en sulfure. Pourtant, on n’en trouve aucune dans le cratère. Rien. Les scientifiques en ont tiré une hypothèse : l’astéroïde a littéralement vaporisé ces roches, libérant 325 gigatonnes de sulfure dans l’air. Cela représente environ quatre fois la quantité relâchée lors de l’éruption du Krakatoa, en 1883, qui avait fait perdre 16.5 °C à la Terre pendant cinq ans. Pour aggraver le problème, le refroidissement aurait été accentué par les suies produites par les incendies, faisant perdre au thermomètre entre 10 et 28 °C, selon une simulation informatique.

    Les composés soufrés des évaporites seraient à l’origine de deux autres phénomènes funestes : des pluies acides et le plongeon dans les ténèbres. Les premières ont causé une acidification brutale des océans, tragique pour la vie marine, qui est à la base de plusieurs chaînes alimentaires. Tandis qu’une brume d’acide sulfurique s’attelait à bloquer les rayons du soleil. Cette brume, combinée aux suies des incendies, auraient rendu la nuit omniprésente pendant des années. De là, la photosynthèse aurait été impossible, conduisant à un effondrement général de toutes les chaînes alimentaires.

    Devant les découvertes entourant la vaporisation des évaporites, Sean Gulick, le chercheur qui a guidé cette expédition de l’IODP, a déclaré : « le vrai tueur devait être atmosphérique. La seule façon d’obtenir une extinction globale comme celle-ci est un effet atmosphérique ».

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Lors de la chute d’un corps céleste au Yucatan il y a 66 millions d’années, l’énergie libérée a enflammé les forêts de l’époque, produisant d’importantes quantités de suies.

  • Ces suies seraient montées dans l’atmosphère, chauffées par le Soleil, jusqu’à produire une couche qui a plongé la Terre dans l’obscurité pendant au moins un an et demi, causant l’effondrement de la chaîne alimentaire.

  • La couche se serait dissipée en quelques mois sous l’effet de réactions chimiques imprévues mais révélées par une vaste simulation numérique de l’effet des suies sur la climat de la Terre à cette époque.

https://www.futura-sciences.com/

Trump veut faire surveiller les personnes atteintes de troubles mentaux


Utiliser l’intelligence artificielle pour évaluer des personnes qui auraient des troubles mentaux pour prédire des tueries de masses et insensé. Je doute vraiment que toutes les personnes qui ont pris les armes de tuer le plus de personnes possibles aient tous des troubles mentaux. Et de toute façon, c’est une manière d’étiqueter les gens sur des bases fausses. Si on veut vraiment réduire les risques, il faut rendre plus difficile l’accès aux armes et d’interdire des armes d’assaut. Puis franchement, quelle utilité d’avoir des armes d’assaut pour soi-disant se protéger.
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Trump veut faire surveiller les personnes atteintes de troubles mentaux


Seul un quart de ces massacres est perpétré par une personne atteinte de troubles psychiques. | Foundry Co via Pixabay 

Seul un quart de ces massacres est perpétré par une personne atteinte de troubles psychiques. | Foundry Co via Pixabay

Repéré par Claire Levenson

Repéré sur The Washington Post

Pour prédire et empêcher les fusillades de masse.

Après les récentes fusillades d’El Paso et de Dayton (trente-et-un morts en tout), Donald Trump a préféré évoquer la question du rôle des troubles psychiatriques plutôt que celle de l’accès aux armes à feu. Le président américain avait déclaré juste après les événements:

«C’est la maladie mentale et la haine qui appuient sur la gachette. Pas l’arme à feu.»

Depuis, l’un de ses proches, l’ancien président de la chaîne NBC, Bob Wright, a proposé de lancer un programme de recherche sur la façon dont l’intelligence artificielle pourrait prédire le passage à l’acte violent de ce type de personnes. Afin de mener ces études à bien, des volontaires autoriseraient l’accès aux données de leurs smartphones.

Il ne s’agit à ce stade que d’un projet, qui a été présenté au président Trump, à sa fille Ivanka et au ministre de la Santé, mais l’idée est déjà critiquée par plusieurs spécialistes.

Impossible prédiction

Interviewée par le Washington Post, une ancienne psychologue des services secrets américains explique que ce genre de technologie donnerait un nombre très élevé de fausses alertes et qu’il serait impossible de déceler les personnes potentiellement dangereuses. Elle ajoute que les recherches actuelles ne permettent pas d’établir de lien direct entre maladie mentale et fusillades de masse.

Des études ont montré que seulement un quart des responsables de ces tueries était atteint d’un trouble psychiatrique. D’autres facteurs sont partagés par ce genre d’individus: l’impression d’être victime d’injustice, le désir d’être célèbre, la volonté de copier d’autres massacres, un passé de violence conjugale, le narcissisme et l’accès aux armes à feu. Une étude sur la tuerie de Fort Hood en 2009, au cours de laquelle un commandant militaire avait tué quatorze personnes sur une base au Texas, avait conclu que les tentatives de prédiction de ce genre d’incidents étaient presque impossibles.

Interviewée par le site The Hill, la directrice d’une association de défense des personnes souffrant de désordres psychiques a réagi à cette proposition:

«L’augmentation de la violence par armes à feu n’est pas causée par les maladies mentales, elle est le produit de l’inaction politique et de l’absence de réforme sur les armes.»

http://www.slate.fr/