Le choix


Oui, il arrive que nous ne devions faire quelque chose qu’on nous impose, mais même là, nous avons toujours un choix sans peut-être s’en rendre compte.
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Le choix



Dans la vie, on a toujours le choix : aimer ou détester, assumer ou s’enfuir, avouer ou mentir, être soi-même ou faire semblant


Nelson Mandela

Le Saviez-Vous ► 9 signes indiquant que votre corps manque de calcium


Pour bien fonctionner notre corps a besoin de calcium qui doit être complété par la vitamine D qui se trouve dehors au soleil. Quand on manque de calcium, plusieurs signes peuvent nous alerter, mais c’est le médecin qui pourra le confirmer.
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9 signes indiquant que votre corps manque de calcium


Wendy Jo Peterson, MS, RDN

Le calcium est un nutriment essentiel pour la minéralisation des os, mais qu’arrive-t-il quand vous n’en absorbez pas assez? Si ces signes vous paraissent familiers, il serait temps de vous faire examiner par votre médecin, pour vérifier si votre corps manque de calcium. Vous devez peut-être accroître la proportion d’aliments riches en calcium dans votre régime.


Vous manquez de calcium si vous avez souvent des crampes musculaires.SOPRADIT/SHUTTERSTOCK

Vous avez souvent des crampes musculaires

Vous dormez paisiblement et vlan! Une crampe se déclenche. C’est une contraction douloureuse intense dans le tendon ou le mollet qui vous peut vous tirer d’un profond sommeil. Ce réveil pénible vous est familier? Inutile cependant de vous précipiter sur une banane: les crampes sont plus liées au manque de calcium que de potassium.

Vous manquez de calcium si votre corps manque de «vitamine du soleil».ANTONIO GUILLEM/SHUTTERSTOCK

Votre corps manque de «vitamine du soleil»

Pour bien absorber le calcium, votre corps doit avoir suffisamment de vitamine D – les deux nutriments travaillent de concert. Et pour que le soleil vous apporte assez de cette précieuse vitamine, vous devriez vous mettre nu(e) à l’extérieur tous les jours pendant une heure (ce qui pourrait perturber votre voisinage!). En tant que diététiste, je recommande que tout le monde fasse évaluer son taux de vitamine D et mette au menu des aliments riches en vitamine D, comme les poissons gras.

Vous manquez de calcium si un simple choc provoque une fracture.GEORGE RUDY/SHUTTERSTOCK

Un simple choc provoque une fracture

Notre organisme cesse de construire nos os dans la vingtaine. Et à partir de la trentaine, le calcium que nous absorbons sert à conserver ces nutriments à l’intérieur de nos os. Si un simple choc suffit à provoquer une fracture, il est urgent de manger plus d’aliments riches en calcium et de commencer un programme de musculation. Voici les meilleurs aliments à manger avant votre séance d’entraînement.

Vous manquez de calcium si vous mangez trop de viande!EIGHT PHOTO/SHUTTERSTOCK

Vous mangez trop de viande

Un régime riche en protéines peut provoquer l’élimination d’une plus grande quantité de calcium par les reins. Si vous suivez un régime à très haute teneur en protéines, comme le keto ou le paléo, vous courez peut-être le risque de manquer de calcium

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Vous manquez de calcium si vos dents souffrent.ROMAN SAMBORSKYI/SHUTTERSTOCK

Vos dents souffrent

Le calcium et le phosphore font équipe pour renforcer nos dents. Les caries dentaires sont un bon indicateur d’une carence en calcium, car lorsqu’on ne mange pas assez d’aliments riches en calcium, le corps va puiser dans les dents et les os ce dont il a besoin.

ISTOCK/RIDVAN ÇELIK

Vous ressentez la «déprime» du manque de calcium

Le manque de calcium est lié à la dépression, et s’il vous arrive de vous sentir tous les jours d’humeur morose, à vous de voir s’il n’y a pas un lien entre votre alimentation et votre état dépressif.

Le régime DASH, qui conseille trois portions quotidiennes de produits laitiers par jour, a fait ses preuves pour atténuer la dépression.

Vous manquez de calcium si vous avez fait une croix sur les produits laitiers.KASPARS GRINVALDS/SHUTTERSTOCK

Vous avez fait une croix sur les produits laitiers

Les régimes alimentaires restrictifs – comme le véganisme (végétalisme intégral) ou le paléo – suppriment souvent les produits laitiers, et de telles restrictions peuvent mener à une carence en calcium.

Si vous avez abandonné le lait de vache, compensez en mettant au menu d’autres aliments riches en calcium, comme les anchois, le brocoli ou les amandes.

Si votre peau qui démange et vos ongles cassants vous gâchent la vie c'est que vous manquez de calcium.MEOW WII/SHUTTERSTOCK

Votre peau qui démange et vos ongles cassants vous gâchent la vie

Votre peau et vos ongles sont d’excellents baromètres de votre santé. Des ongles secs, cassants et friables peuvent être les indicateurs d’un taux de calcium insuffisant dans le sang.

En outre, le psoriasis et l’eczéma ont tous les deux été liés à une carence en calcium. Il est essentiel de se faire examiner par son médecin et de prendre au besoin des suppléments de citrate de calcium.

Vous manquez de calcium si vous faites de l’hypertension.CHOMPOO SURIYO/SHUTTERSTOCK

Vous faites de l’hypertension

Le calcium aide à régler notre tension artérielle. En suivant le régime DASH, on peut augmenter la proportion de calcium dans notre alimentation et mieux équilibrer la tension artérielle

https://www.selection.ca/

Impact de foudre : les éclairs les plus puissants se produisent entre novembre et février


En 8 ans, il y a eu environs deux milliards d’éclairs sur terre et les scientifiques ont plus identifié à peu près 8 000 super éclairs. Leur puissance est mille fois plus fort que les éclairs moyens. Heureusement, ces supers éclairs se passe en mer, surtout sur la mer Méditerranée et dans l’hémisphère nord. Étrangement, c’est surtout entre novembre et février, mais les chercheurs ne savent pas pourquoi.
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Impact de foudre : les éclairs les plus puissants se produisent entre novembre et février


Nathalie Mayer
Journaliste

Ils sont au moins mille fois plus puissants que les autres. Mais ne comptent que pour à peine un millième de pour cent des impacts de foudre. Une étude montre aujourd’hui que les éclairs super puissants frappent de manière totalement inhabituelle.

La plupart des orages surviennent dans la chaleur de l’été. C’est bien connu. Mais une étude menée par les chercheurs de l’université de Washington (États-Unis) vient aujourd’hui justement ébranler quelques certitudes à ce sujet. Les éclairs les plus puissants surviendraient en réalité entre novembre et février. Et ils se déclencheraient essentiellement au-dessus de la mer.

Notons que les chercheurs qualifient de « super puissant », un éclair qui émet plus d’un million de joules d’énergie électrique. C’est mille fois plus que l’énergie émise par un éclair moyen. Ce sont ces éclairs-là que les scientifiques américains ont étudiés grâce à des données recueillies sur 100 stations de détection réparties sur la Planète entière. Sur pas moins de deux milliards d’éclairs enregistrés entre 2010 et 2018, ils ont pu identifier quelque 8.000 éclairs super puissants.

Sur cette carte, les éclairs super puissants. En rouge, les éclairs d’une énergie supérieure à deux millions de joules. © Holzworth et al., Université de Washington

Sur cette carte, les éclairs super puissants. En rouge, les éclairs d’une énergie supérieure à deux millions de joules. © Holzworth et al., Université de Washington

Une explication qui reste à trouver

L’étude conclut que les éclairs les plus puissants frappent la Terre de manière fondamentalement différente des autres.

« Quatre-vingt-dix pour cent des éclairs se produisent au-dessus de la terre, raconte Robert Holzworth, chercheur à l’université de Washington. Mais les éclairs super puissants se produisent principalement au-dessus de l’eau. »

Du côté de la mer Méditerranée notamment, et du nord-est de l’Atlantique.

Les super éclairs sont par ailleurs plus fréquents dans l’hémisphère nord et à une période inhabituelle de l’année : entre novembre et février, avec, en plus, des années beaucoup plus prolifiques que d’autres. Le tout pour une raison qui reste à découvrir. 

« Peut-être que le phénomène est lié aux taches solaires ou aux rayons cosmiques », avance Robert Holzworth avec grande prudence.

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Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage


Le chant des baleines intrigue les scientifiques. Après avoir étudié le chant des baleines à bosse, ils se sont aperçu qu’ils pouvaient classer les chants de ces cétacés au lieu ou elles ont passés l’hiver. Lors de la migration, les différentes populations se réunissent vers les iles Kermadec en Nouvelle-Zélande et échangent des notes et modifient ainsi leur chant.
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Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage

Comment les baleines à bosse modifient leurs chants au fil de leur voyage© Pixabay

Par Emeline Férard

Après avoir mené une étude sur leurs chants, des scientifiques ont découvert que les baleines à bosse sont capables de modifier les sons qu’elles émettent en s’inspirant des congénères rencontrés durant leur migration.

En matière de chanson, les baleines n’ont pas grand chose à envier à l’espèce humaine. Chaque année, elles ont même droit, elles aussi, à leur tube de l’été. Une chanson que tout le monde se doit d’entonner. C’est ce qu’ont découvert des scientifiques de l’Université de St. Andrews en Ecosse en menant une nouvelle étude sur les baleines à bosse et plus particulièrement sur leurs chants.

Publiés dans la revue Open Science de la Royal Society, leurs résultats révèlent que les cétacés sont capables de modifier les sons qu’ils émettent au fil de leur voyage. Mieux, les différentes populations convergeraient en un point très précis de la planète pour se transmettre leurs chants du moment : à proximité des îles Kermadec dans l’océan Pacifique sud.

De précédentes observations ont permis de découvrir que cette région, au nord de la Nouvelle-Zélande, semble constituer une étape clé dans la migration des baleines à bosse. Chaque année, après avoir passé l’hiver dans les régions tropicales pour se reproduire, celles-ci redescendent vers le sud pour rejoindre les eaux fraîches de l’Antarctique.

Dans le Pacifique sud, tous les cétacés ne choisissent pas le même endroit pour passer l’hiver. Pourtant, les chercheurs ont observé que de nombreuses populations avaient tendance à converger vers les îles Kermadec dans leur route vers le Sud, au prix parfois d’un grand détour. Cette découverte énigmatique s’est couplée à un autre phénomène intriguant.

Dis-moi comment tu chantes je te dirai d’où tu viens

En fonction de leur site d’hivernage, toutes les baleines à bosse n’émettent pas les mêmes chants. Pourtant, des études de terrain ont permis de constater que certains spécimens laissaient parfois entendre des sons issus d’un autre site de reproduction. Pour résoudre ce puzzle, les scientifiques écossais ont voyagé jusqu’aux îles Kermadec et ont enregistré durant plusieurs mois les chants des baleines qui passaient.

Ils ont également enregistré des chants dans d’autres régions de rassemblement des cétacés, dans la partie ouest et centrale du Pacifique sud ainsi qu’à l’Est et à l’Ouest de l’Australie. En étudiant en détail leur composition, ils ont pu diviser les chants en trois catégories spécifiques à trois localisations différentes. La première, par exemple, était principalement entendue au niveau des îles Cook et de la Polynésie française.

Dans un second temps, les chercheurs ont comparé ces sons aux vocalisations de 39 baleines enregistrées dans les Kermadec. Ils ont pu constater que la majorité d’entre elles entonnait des chants similaires à la première ou la deuxième catégorie, suggérant qu’elles provenaient des localisations correspondantes. Des identifications génétiques et photographiques des cétacés chanteurs ont confirmé que c’était bien le cas.

« Nous pouvons repérer la population dont une baleine provient à partir de la façon dont elle chante », a résumé au New Scientist, Ellen Garland, co-auteur de l’étude.

Mais les conclusions ne se sont pas arrêtées à cette seule observation. En convergeant vers les îles Kermadec, les baleines se transmettraient également des notes, des sons qui modifieraient leur chant.

En témoigne l’un des spécimens qui entonnaient des sons empruntant des caractéristiques à la fois à la première et à la deuxième catégorie. Ce genre de « chant hybride » étant rare, l’équipe suppose que la baleine en question était dans une phase de transition d’un chant à l’autre, ce qui confirmerait qu’une transmission culturelle interviendrait bien dans cette région du Pacifique.

D’autres sites de transmission ?

« Le chant que nous entendons chez les baleines de Nouvelle Calédonie cette année – nous en entendrons peut-être des éléments l’an prochain dans le chant des baleines des Tonga », a expliqué au New York Times, Rochelle Constantine, biologiste de l’Université d’Auckland et co-auteur de l’étude. « Cela se déplace de l’Ouest vers l’Est ».

Jusqu’ici, la transmission des chants parmi les baleines restait un phénomène très mystérieux. Mais les îles Kermadec ne constitueraient qu’une pièce du puzzle selon les spécialistes. Ils pensent en effet qu’il existe sans doute d’autres lieux importants, par exemple les zones d’alimentation, où les cétacés pourraient converger pour chanter ensemble et partager leur meilleur « tube ».

https://www.geo.fr/

Disparu pendant 22 ans, un homme est retrouvé grâce à Google Maps


Google Maps a pu résoudre une disparition aux États-Unis. Ce que je trouve curieux, comment il se fait qu’il n’ait pas été trouvé plus tôt. L’eau semble quand même assez clair surtout pour une auto jaune et proche d’une propriété.
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Disparu pendant 22 ans, un homme est retrouvé grâce à Google Maps


par  Adrien Gingold

Après 22 ans de mystère, le corps d’un homme porté disparu en 1997 a été retrouvé grâce à Google Maps, écri­vait la BBC le 12 septembre.

Le 7 novembre 1997, près de Miami, William Boldt décide d’al­ler en boite de nuit. On ne le reverra plus jamais.

Porté disparu, aucun signe de vie du jeune homme malgré l’enquête menée par la police locale. Le mystère sera total et l’at­tente de 22 ans insup­por­table pour ses proches qui ne comprennent pas ce qui a pu arri­ver.

Mais le 28 août dernier, alors qu’un inter­naute recherche des proprié­tés sur Inter­net, il croit aper­ce­voir la forme d’un véhi­cule au fond d’un étang de Lantana. 

Il aver­tit les auto­ri­tés qui, en repê­chant la voiture, découvrent un sque­lette à l’in­té­rieur. Les analyses ont permis de confir­mer qu’il s’agis­sait bien du corps de William Moldt. La zone était en travaux à l’époque, il semble­rait que ce dernier ait perdu le contrôle de son véhi­cule et fait une embar­dée fatale dans l’étang.

Selon un rapport, le véhi­cule aurait pu être repéré dès 2007 sur les images du service de carto­gra­phie.

Source : BBC

https://www.ulyces.co/

L’être humain boit du lait depuis au moins 6.000 ans


Il y a 6 000 ans, l’homme consommait du lait. Pourtant d’après des tests génétiques plusieurs, comme aujourd’hui, plusieurs ne pouvaient pas digérer le lactose. Ils supposent donc, que ces hommes auraient transformé le lait dans certains dérivés comme le fromage.

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L’être humain boit du lait depuis au moins 6.000 ans

Julien Hernandez

Rédacteur scientifique


Jusqu’à présent, les traces d’agriculture et autres indices permettaient de déterminer si les Hommes du Néolithique consommaient ou non du lait provenant d’autres mammifères. Mais récemment, une preuve directe de la consommation de lait a été identifiée par des chercheurs de l’université d’York : une protéine laitière découverte dans la plaque dentaire de sept individus vivant il y a 6.000 ans.

C’est la toute première découverte directe de la consommation de lait par l’être humain chez sept de nos ancêtres — lesquels étaient apparement fermiers et britanniques — grâce à des résidus d‘une protéine laitière bien connue, la bêta-lacté-globuline (BLG). En Grande-Bretagne, la période du Néolithique s’étend approximativement de 4.000 à 2.400 avant J.-C. C’est là où l’on assiste à l’avènement des fermes et des animaux domestiques. Ce qui est encore plus surprenant, c’est que les sept fossiles analysés proviennent de trois sites différents en Angleterre et tous portent des traces de consommation de produits laitiers. C’est notamment grâce à nos avancées en protéomique que cette découverte a pu voir le jour. En analysant de plus près le tartre dentaire, le biofilm bactérien de la plaque dentaire, de certains fossiles, il est possible d’avoir un aperçu du microbiome oral et des indications sur les régimes alimentaires.

Le saviez-vous ?

La lactase est une enzyme qui permet de digérer le lactose, le sucre du lait. Son expression tend à diminuer chez la plupart des personnes adultes selon l’ethnie mais ce n’est pas forcément le cas. Certaines personnes peuvent consommer plus ou moins de lactose selon le taux d’expression individuel de leur lactase. 

Une découverte surprenante 

La découverte étonne les scientifiques et autres archéologues car de récentes études génétiques nous montrent qu’à cette époque, la grande majorité des individus ne possédaient plus assez de lactose à l’âge adulte pour digérer les produits laitiers. C’est toujours le cas aujourd’hui avec de fortes disparités selon les régions –dans les pays nordiques, pratiquement tous les individus ont la lactase qui persiste, contrairement aux pays asiatiques où très peu de personnes témoignent de cette persistance. 

Le Docteur Sophy Charlton, qui a conduit l’étude à l’université d’York, propose une hypothèse : « Parce que boire plus que de très petites quantités de lait aurait rendu les gens de cette période vraiment très malades, ces premiers agriculteurs ont peut-être transformé le lait, peut-être en aliments comme le fromage, afin de réduire sa teneur en lactose ».

Un des fossiles utilisés pour la découverte. © Dr Sophy Charlton, University of York

Un des fossiles utilisés pour la découverte. © Dr Sophy Charlton, University of York

    Un nouveau marqueur pour les archéologues 

    C’est ce qui est vraiment important dans cette nouvelle découverte. Les archéologues ont désormais à leur disposition un nouvel indice à chercher dans les fossiles de nos ancêtres afin de les recouper avec les contextes environnementaux de l’époque et voir si tout cela concorde. C’est une aubaine pour la communication entre différents champs de recherches comme la génétique et l’histoire de la culture. Parce que si cette découverte est importante, elle ne dit encore rien sur le processus complexe qui a abouti à faire qu’une partie non négligeable de l’humanité actuelle soit capable de digérer le lactose. 

    « L’identification de personnes plus anciennes présentant des traces de BLG à l’avenir peut fournir des informations supplémentaires sur la consommation et la transformation du lait dans le passé, et améliorer notre compréhension de la façon dont la génétique et la culture ont interagi pour produire la persistance de la lactase », se réjouit le Dr Charlton.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Des traces directes de consommation de produits laitiers ont été découvertes chez des hommes il y a 6.000 ans.

  • Des études génétiques montrent qu’à cette époque très peu d’Hommes digéraient le lactose : ils le transformaient donc peut-être en fromage.

  • Ces nouvelles avancées en la matière d’analyse archéologique pourraient permettre de faire le pont entre génétique et culture afin d’expliquer l’histoire de la persistance à la lactase.

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La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espace


La NASA expérimente une façon d’éradiquer le paludisme depuis l’espace, qui a commencé depuis 2017. Ils ont remarqué que la déforestation semble être une conséquence du paludisme. Pouvoir prévoir à l’avance les risques de contamination et amener le personnel en prévention pour éviter des épidémies
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La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espace

La Nasa veut lutter contre le paludisme depuis l’espacePhoto: Getty Images

Plusieurs maladies véhiculées par les moustiques sévissent encore dans certaines régions d’Asie du Sud-Est, la dengue, le virus Zika, le chikungunya, mais aussi le paludisme (ou malaria), contre lequel la Nasa expérimente depuis l’espace une nouvelle technique en Birmanie afin de tenter de l’éradiquer.

Les scientifiques de l’agence spatiale américaine, en partenariat avec des chercheurs de l’université américaine du Maryland, exploitent des données satellitaires regroupant divers facteurs environnementaux comme la température, l’humidité du sol, les précipitations et la couverture forestière.

Ils les combinent ensuite avec des données socioéconomiques comme la densité de la population et le nombre de déplacements transfrontaliers.

L’objectif est d’identifier à l’avance les zones particulièrement sensibles au paludisme, pour que du personnel qualifié et des médicaments puissent être acheminés à temps afin de prévenir une éventuelle épidémie.

«Beaucoup de personnes utilisent dans une certaine mesure la modélisation spatiale (…) Mais pas avec la même intensité et les mêmes capacités que celles que nous avons ici», explique à l’AFP Tatiana Loboda, la scientifique qui pilote le projet en Birmanie.

L’expérimentation a débuté en 2017, mais l’équipe de la chercheuse a déjà constaté une forte corrélation entre le taux de déforestation et la maladie.

Une théorie (qui reste à prouver) est que ces zones, comprenant souvent des exploitations forestières, des mines et des plantations, accueillent un nombre particulièrement important de travailleurs migrants ou saisonniers qui transportent avec eux de nouvelles souches du parasite.

La tâche des scientifiques est délicate en Birmanie où plusieurs régions, théâtres de conflits entre l’armée et des factions rebelles, sont très difficiles d’accès.

«Je voudrais couvrir l’ensemble du pays en effectuant des déplacements aléatoires (sur le terrain), mais je ne peux pas», déplore Tatiana Loboda.

Le nombre de décès dus au paludisme a chuté dans le pays de 3900 en 2010 à 220 en 2017, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), alors que cette maladie connaît une baisse massive du nombre de cas dans le monde depuis une dizaine d’années (-40%) et pourrait être éradiquée «en l’espace d’une génération», selon un rapport publié dans la revue The Lancet.

Mais la Birmanie héberge plusieurs formes de paludisme résistant au traitement standard et les experts craignent qu’elles se répandent notamment en Afrique subsaharienne où se concentre la majorité des décès.

La dengue et le paludisme, deux maladies qui se transmettent via une piqûre de moustique, présentent des signes cliniques relativement semblables (forte fièvre, vomissements…). Les zones les plus exposées au paludisme sont généralement les régions rurales ou reculées, tandis que la dengue est très active dans les zones urbaines ou semi-urbaines.

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