Malheureusement, c’est un fait ! Nous jugeons, et on oubli trop souvent de se regarder soi-même.
Nuage
Juger
Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
Antoine De Saint-Exupéry
Malheureusement, c’est un fait ! Nous jugeons, et on oubli trop souvent de se regarder soi-même.
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Juger
Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
Antoine De Saint-Exupéry
Est-ce que vous déjeuner le matin ? Bien qu’il est parfois difficile de s’alimenter avec les matins pressés, il en demeure pas moins comme le dit le slogan de Kellogg, c’est le repas le plus important de la journée. Ne pas déjeuner pour une diète restrictive, n’est guère mieux, car il semble que cela favorise le surpoids, sans compter qu’il pourrait être aussi un risque pour des problèmes cardiovasculaire et pour le diabète du type 2.
Nuage
Le petit déjeuner est-il vraiment indispensable ?
Céline Deluzarche
Journaliste
« Manger le matin comme un roi, déjeuner comme un prince et dîner comme un pauvre », énonce le diction populaire. Le premier repas de la journée permettrait en effet de brûler plus de calories, de prévenir l’obésité ou de lutter contre le diabète. Ces études sont-elles fiables ? Faut-il absolument s’obliger à manger le matin lorsqu’on n’a pas faim ?
Plus de deux adultes français sur 10 sautent le petit déjeuner au moins une fois par semaine, une proportion qui a doublé en dix ans, selon le Crédoc, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie. C’est même le cas pour 29 % des 3-14 ans. Pourtant, d’innombrables études montrent les bénéfices du petit déjeuner sur la santé. Des chercheurs ont, par exemple, démontré que sauter le petit déjeuner multiplie par 4,5 le risque d’être en surpoids. Une autre étude de 2019 affirme que les personnes ne prenant jamais de petit déjeuner ont un risque de mortalité par incident cardiovasculaire supérieur de 87 %, et de mortalité toutes causes confondues 19 % plus élevé par rapport aux personnes qui mangent tous les matins. Une méta-analyse conduite en 2019 révèle de son côté que manquer le petit déjeuner accroît de 33 % les risques de développer un diabète de type 2.
Pourquoi le petit déjeuner est bénéfique pour la santé
Plusieurs explications peuvent être avancées pour expliquer ces effets :
L’absence de petit déjeuner est lié à un plus fort risque d’obésité et de diabète. Mais pourquoi ? © MK studio, Fotolia
Toutefois, les conclusions sont majoritairement basées sur des études d’observation réalisées auprès d’échantillons de personnes sans groupe témoin. Dès lors, comment savoir si les bénéfices supposés sont attribuables au petit déjeuner lui-même ou au fait que les personnes qui mangent un petit déjeuner ont un mode de vie plus sain ?
Le saviez-vous ? D’où vient le mythe du petit déjeuner bon pour la santé ? Le mythe du petit déjeuner comme « repas le plus important de la journée » a été imposé en grande partie par le chirurgien américain Kellogg, l’inventeur des corn-flakes et fondateur de la Kellogg Company, qui a promu le petit déjeuner comme repas sain – il pensait d’ailleurs que les céréales aidaient à réduire la libido. La croyance a aussi servi à alimenter les ventes de nombreux produits comme le café, le jus d’orange, ou le bacon dans les pays anglo-saxons. |
Manger le matin augmente l’apport alimentaire global
Une étude randomisée de l’Université de Bath, en Grande-Bretagne, montre que les personnes prenant un copieux petit déjeuner (au moins 700 kcal avant 11 h) ne brûlent pas plus de calories que le groupe jeûnant jusqu’à midi. De plus, le groupe ayant sauté le petit déjeuner ne se « rattrape » pas totalement dans le reste de la journée, ce qui signifie qu’au final, ils absorbent 539 calories de moins durant la journée. En revanche, les consommateurs de petit déjeuner ont une activité physique supérieure et dépensent par conséquent 440 kcal de plus par jour. Il est également faux de penser que l’on brûle plus de calories le matin, c’est même l’inverse d’après une étude parue en 2018 dans la revue Current Biology : c’est autour de 5 heures de l’après-midi que le corps dépense le maximum d’énergie.
Le groupe qui ne mange pas de petit déjeuner absorbe en moyenne 539 calories de moins dans la journée que ceux qui prennent un petit déjeuner. Leur métabolisme est identique mais ils font moins d’activité physique. © Céline Deluzarche, Futura, d’après James A Betts, The American Journal of Clinical Nutrition, 2014
Sauter le petit déjeuner : cause ou conséquence de l’obésité ?
De même, le fait que les obèses mangent moins au petit déjeuner n’est pas la cause de leur obésité mais la conséquence.
« C’est parce que l’on est en surcharge pondérale qu’on va avoir tendance à avoir moins faim le matin et donc à moins manger, explique Patrick Tounian, chef du service de nutrition et gastroentérologie pédiatrique de l’hôpital Armand-Trousseau à Paris. Pour résumer, sauter le petit déjeuner n’a jamais rendu qui que ce soit obèse, mais s’obliger à prendre un petit déjeuner peut être un moyen pour se restreindre lorsqu’on essaye de maigrir. »
Les personnes ayant un poids normal ne doivent en revanche pas se contraindre.
Les bars à chat, me semblent acceptables, car le chat ayant un tempérament indépendant cherchera l’attention s’il en a envie, mais un canard, il est très loin de son élément naturel. Tout cela pour des égoportrait et épater les autres sur les réseaux sociaux
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PHOTO PAK YIU, AFP
On connaissait les bars à chats, où les clients peuvent déguster leur cappuccino en caressant un félin. En Chine, un établissement a décidé de décliner le concept avec… des canards, photographiés dans tous les coins.
(Chengdu) On connaissait les bars à chats, où les clients peuvent déguster leur cappuccino en caressant un félin. En Chine, un établissement a décidé de décliner le concept avec… des canards, photographiés dans tous les coins.
AGENCE FRANCE-PRESSE
Le café Hey ! We go situé dans le centre de Chengdu s’ajoute à la longue liste des cafés à animaux dans le pays, très prisés des jeunes Chinois hyperconnectés aux réseaux sociaux.
Les quatre canards, tous issus d’une même race originaire d’Europe, coûtent à la vente quelque 10 000 yuans (1900 $) par spécimen.
Mais les attractions vedettes du café ne sont pas à vendre, et se dandinent de table en table pour le plus grand plaisir des clients.
Pour 78 yuans (15 $), ils peuvent passer jusqu’à 90 minutes avec les palmipèdes, imperturbables devant la nuée de téléphones prêts à réaliser photos ou égoportraits avec la bouche en forme de bec de canard.
« Ils sont vraiment amusants et très obéissants », déclare à l’AFP BBQ Suen, une cliente.
Cette étudiante explique être venue visiter le café dès qu’elle en a entendu parler sur l’internet.
C’est Luo Yaochi, un jeune homme de 26 ans, qui a ouvert le café avec trois acolytes. L’idée a germé récemment dans son esprit lorsqu’il a commencé à élever son propre canard de compagnie.
« Tout le monde aime les canards, » déclare-t-il à l’AFP.
Mais les visiteurs peuvent désormais aussi caresser et jouer avec les nouveaux pensionnaires du café : deux adorables cochons miniature, installés dans un mini-chariot rose bonbon.
Même si le vapotage serait moins dangereux que la cigarette, il en demeure pas moins que cela peut devenir à la longue nocif. Ce qui est pire par contre, est que des personnes ont chauffer l’huile de cannabis en trafiquant leur cigarette électronique, ce qui peut entrainer une réaction pouvant provoquer la mort. Aux États-Unis, il y a eu d’autres morts, et il semble que probablement la cause THC serait la cause
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L’usage de cigarettes électroniques peut être à l’origine de l’apparition de symptômes de maladies pulmonaires, prévient Santé Canada.
PHOTO : REUTERS / RONEN ZVULUN
Radio-Canada
6 h 18 | Mis à jour à 16 h 40
Des gens souffrent de graves problèmes pulmonaires après avoir ajouté de l’huile de cannabis à leur liquide de vapotage et inhalé le mélange.
D’après le docteur Martin Juneau, de l’Institut de cardiologie de Montréal, des personnes trafiquent leur cigarette électronique et ajoutent de l’huile de cannabis au mélange de vapotage.
C’est très dangereux, car si on fait chauffer de l’huile et qu’on l’inhale, on peut faire une sorte de réaction inflammatoire pulmonaire, qui peut provoquer la mort. Martin Juneau, cardiologue
Près de 300 cas ont été signalés aux États-Unis et deux décès ont été rapportés, dont au moins un en lien avec une telle pratique. Tous les cas rapportés jusqu’à maintenant concernent ce type de mélange, la nicotine n’étant pas la source de ces problèmes pulmonaires, selon le Dr Juneau.
Les symptômes sont une toux persistante, un essoufflement, même au repos, explique le cardiologue. C’est quelque chose de dangereux. Quelqu’un qui présente ces symptômes doit se présenter aux urgences, car il y a un problème pulmonaire aigu.
Santé Canada a publié jeudi une mise en garde à la suite des récents cas de maladie pulmonaire aiguë et aux mortalités, liées à l’utilisation de ce type de mélange.
À ce jour, le gouvernement du Canada n’a pas connaissance d’éléments probants concernant des cas de maladie pulmonaire similaires au Canada, affirme Santé Canada, disant collaborer étroitement avec les autorités américaines.
Le vapotage n’est pas sans risque, et ses possibles effets à long terme ne sont toujours pas connus. Les personnes qui ne fument pas, les personnes enceintes et les jeunes ne devraient pas vapoter. Santé Canada
Les liquides de vapotage – aussi appelés e-liquides – contiennent du glycérol ou propylène glycol qui servent de diluant pour la nicotine, ainsi que du diacétyle, utilisé pour les saveurs, des produits qui présentent des risques de toxicité, quoique beaucoup moins graves que ceux du tabac.
La nouvelle génération de cigarettes électroniques, elle, utilise ce que l’on appelle des sels de nicotine.
Le syndrome du tigre est un chat habituellement doux qui se change à un chat sauvage qui attaque avec agressivité son maître. Il y a plusieurs causes, une mauvaise alimentation, un ennui alimentaire, un sevrage court ou encore, il est dans un espace clos pendant un certain temps. Ce n’est pas irréversible, mais cela demande un certain temps pour redevenir un chat mignon
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Peu connu, le syndrome du tigre peut transformer votre chat, d’ordinaire si gentil et si doux, en un véritable prédateur…
Le syndrome du tigre ne porte pas ce nom pour rien. En une poignée de secondes, le plus inoffensif des chats domestiques peut se transformer en un fauve, et mettre votre vie en danger.
« Pimousse est habituellement un chat tellement doux, affectueux, réclamant sans cesse câlins et papouilles, qui du jour au lendemain m’a attaqué sans raison apparente mais très violemment », relate Elodie, victime d’une agression de son chat, sur Facebook.
Après être partie en vacances quelques semaines et avoir laissé son chat à son conjoint, elle a retrouvé chez elle un véritable « petit monstre qui veut ma mort ».
« Je suis sortie complètement choquée de cette agression, surtout qu’il cherchait à attaquer le visage. Mon petit ange devenait démon, méconnaissable », confie-t-elle encore sur Facebook.
Le syndrome du tigre chez le chat, qu’est-ce que c’est ?
Si Pimousse est ainsi devenu fou, c’est parce qu’il souffre du syndrome du tigre : ce mal se traduit par des agressions sur les propriétaires.
Il est généralement dû à un problème d’alimentation :
« Cette agressivité est habituellement déclenchée par la faim, en raison d’une alimentation carencée ou d’une distribution de nourriture inadaptée », explique le Dr Stéphane Tardif, vétérinaire. « Un chat qui a un faim, parce qu’il n’est nourri qu’une fois par jour ou bien parce que son alimentation est de mauvaise qualité, notamment trop pauvre en protéines, peut se montrer agressif au moment de la préparation de son repas ou lorsqu’il se retrouve en milieu clos », précise-t-il.
Pimousse étant un chat d’intérieur ayant perdu son instinct de chasse à force de se nourrir de croquettes, il souffre d’un « ennui alimentaire », ce qui peut expliquer qu’il souffre du syndrome du tigre. Un sevrage trop court, ainsi qu’un attachement trop fort entre le chat et sa propriétaire peuvent également être à son origine.
Les solutions quand son chat souffre du syndrome du tigre
Le syndrome du tigre chez le chat n’est pas une fin en soi. On peut y remédier :
« la mise à disposition de croquettes à volonté et l’enrichissement de l’environnement du chat avec des jeux et des friandises peuvent l’aider. Il s’agit de stimuler son instinct de chasseur », conseille le Dr Tarif.
Une bonne alimentation, riche en protéines, est également recommandée.
Même si une mauvaise expérience avec son chat peut être traumatisante, Elodie rappelle sur les réseaux sociaux que l’abandon n’est pas une solution.
« Le jeter dehors n’arrangerait pas le problème bien au contraire, il faut du calme et de la patience, un peu de réaménagement dans la maison et surtout continuer à lui donner beaucoup d’amour ! »
A travers son témoignage, la jeune femme espère « éviter que certains propriétaires dépassés ne mettent leurs animaux dangereux dehors ».
À date, il semble que l’ouragan Dorian ait fait au moins 20 morts en plus d’avoir tout dévaster sur son passage. Il y a d’autres victimes, les plantes et les animaux. On craint que la sittelle des Bahamas déjà en danger, n’aurait pas survécu à un tel ouragan, ainsi que l’hirondelle et de la paruline jaune tous deux du Bahamas.
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L’ouragan Dorian a peut-être fait disparaître une espèce
La sittelle des Bahamas pourrait ne pas avoir survécu à l’ouragan Dorian qui a décimé les forêts de pins. © Tom Benson, Flickr
Céline Deluzarche
Journaliste
L’ouragan Dorian, qui a dévasté les Bahamas entre le 1er et le 3 septembre, a fait au moins 20 victimes et laissé derrière lui un paysage de désolation.
Mais outre son impact humain et économique, il a aussi entraîné des dégâts sur la biodiversité : les forêts de pins ont été en grande partie abattues par les vents dépassant les 300 km/h et englouties dans l’eau salée. Or, ces forêts accueillent plusieurs espèces endémiques en danger, comme la sittelle des Bahamas. Cet oiseau, dont il ne restait plus que 23 individus en 2007, n’est présent que sur l’île de Grand Bahama, l’une des plus affectées par Dorian. Selon Diana Bell, biologiste à l’université d’East Anglia (Royaume-Uni), ce dernier pourrait bien lui avoir porté un coup fatal.
Pas de panique prématurée toutefois. En 2016, on avait déjà cru la sittelle disparue après le passage de l’ouragan Matthew et les scientifiques avaient fini par retrouver deux spécimens en 2018. Mais ce nombre est en lui-même insuffisant pour assurer la survie de l’espèce, et il est probable que ce passereau très fragile n’ait cette fois-ci pas résisté, estime la chercheuse. D’autres espèces d’oiseaux endémiques pourraient elles aussi avoir fait les frais de l’ouragan, comme l’hirondelle des Bahamas ou la paruline jaune des Bahamas, elles aussi en danger d’extinction. La forêt de pins est également cruciale pour certains oiseaux migrateurs qui viennent y passer l’hiver, comme la paruline de Kirtlands.
« Il faudra mener des recherches pour savoir si ces oiseaux ont survécu aux pluies et aux vents violents », prône Diana Bell.
Pour avoir des chiens ayant des comportements spécifiques, l’être humain a effectué plusieurs croisements. Ils ont ainsi changé le cerveau des chiens au fil des siècles. Ces études permettront peut-être à mieux comprendre le cerveau humain ayant des comportements qui les différencient aux animaux.
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L’Homme a modifié le cerveau des chiens en créant les races
Nathalie Mayer
Journaliste
Au fil des siècles, les hommes ont créé des races de chiens aux caractéristiques incroyablement variées. À force de sélections. Et ce faisant, une étude nous apprend aujourd’hui qu’ils ont aussi façonné jusqu’à la structure même du cerveau de leurs plus fidèles animaux de compagnie.
Du dogue allemand au chihuahua en passant par le terre-neuve et le shih tzu, le beagle, le husky et le border collie, il existe aujourd’hui une foule de races de chiens qui diffèrent en taille, mais aussi en caractère. Des chercheurs de l’université de Harvard (États-Unis) font pour la première fois la preuve que les interventions humaines ont modifié le cerveau des chiens qui partagent leur quotidien depuis des millénaires.
« Cela montre à quel point les humains modifient le monde qui les entoure », remarque Erin Hecht, neuroscientifique à Harvard.
Les humains modifient le monde qui les entoure
Pour arriver à cette conclusion, les neuroscientifiques ont examiné les IRM des cerveaux de 63 chiens appartenant à 33 races différentes. Premier constat : la forme et la taille du cerveau varient d’une race à l’autre. Ainsi, le cerveau du lhassa apso apparaît rond et occupe une grande partie du crâne du chien. Celui du golden retriever est plus allongé et ne remplit pas tout l’espace.
Au-delà de ça, les chercheurs ont pu identifier des caractéristiques neuroanatomiques corrélées à différents comportements. Par exemple, les chiens de rapport — que les chasseurs utilisent pour chercher et rapporter le gibier tiré –, comme le golden retriever, semblent avoir développé un réseau dense dans les régions impliquées dans la vision, le mouvement des yeux et le déplacement dans l’espace.
Ici, un récapitulatif de quelques variations neuroanatomiques significatives entre les races de chiens. Les travaux des chercheurs de Harvard (États-Unis) devront être complétés pour inclure d’autres races de chiens. Ils devront aussi se pencher sur des chiens qui, plus que de « simples » animaux de compagnie, continuent à remplir les rôles pour lesquels ils ont été sélectionnés. © Erin Hecht, Université de Harvard
Mieux comprendre le cerveau humain
Finalement, en examinant les zones du cerveau présentant de fortes variations anatomiques, les neuroscientifiques sont parvenus à distinguer six réseaux cérébraux dont la structure semble corrélée à des types de comportements bien précis : la récompense, l’olfaction, le mouvement des yeux, l’action sociale et la cognition supérieure, la peur et l’anxiété et les odeurs et la vision.
Et certains liens ont surpris les chercheurs. Ainsi, l’habilité à chasser par l’odeur n’est pas associée à l’anatomie du bulbe olfactif, mais plutôt à des régions impliquées dans le traitement complexe des odeurs.
« Car il ne s’agit pas, pour ces chiens, de détecter une odeur, mais bien de savoir décider quoi faire de cette information », explique Erin Hecht. Une analyse statistique a également conclut que les variations cérébrales sont apparues assez récemment dans l’arbre généalogique des chiens, suggérant que « l’évolution du cerveau des chiens a dû se produire rapidement ».
Ces travaux devraient aider à mieux comprendre l’évolution du cerveau humain. Erin Hecht avance l’exemple du border collie et de sa propension à apprendre à rassembler les troupeaux de moutons malgré le fait que ce comportement ne soit en rien inné. Elle le compare au langage chez l’être humain. Car les bébés ne savent pas parler à la naissance, mais présentent une forte prédisposition à apprendre une langue.
« Si nous pouvons comprendre comment l’évolution a intégré ces compétences dans le cerveau des chiens, cela pourrait nous aider à comprendre comment les humains ont développé les compétences qui nous séparent des autres animaux », conclut Erin Hecht.
CE QU’IL FAUT RETENIR