Le Saviez-Vous ► Qu’est-ce qu’un ouragan de catégorie 5 ?


L’ouragan Dorian qui a frappé les Bahamas était un ouragan de catégorie 5. Comme les tornades, il existe une échelle basée sur l’intensité des vents qui finissent en ouragan et qui peut provoquer des pluies torrentielles et des inondations. Depuis quelques années, ces ouragans sont plus fréquentes. Avec les changements climatiques, la hausse et le réchauffement des océans, il semble probable que cela ne s’améliorât pas.
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Qu’est-ce qu’un ouragan de catégorie 5 ?


Agence France-Presse

|L’ouragan Dorian qui s’est abattu sur le nord des Bahamas, est l’une des pires tempêtes de l’histoire de cet archipel des Caraïbes. C’est aussi aussi le cinquième ouragan de catégorie 5 à s’être formé dans l’Atlantique ces quatre dernières années.

En météorologie, les scientifiques classent les ouragans sur une échelle de 1 à 5 sur l’échelle dite de Saffir-Simpson, permettant de décrire l’intensité des tempêtes.

Les ouragans de catégorie 5 génèrent des vents supérieurs à 252 kilomètres par heure, selon cette classification.

Outre les vents dévastateurs, ce type d’ouragan peut s’accompagner de pluies torrentielles et de catastrophiques montées des eaux, provoquant des inondations semblables à des tsunamis, lorsqu’ils frappent les côtes.

Les vents de l’ouragan Dorian ont frôlé les 300 km/h, un niveau sans équivalent dans l’histoire des Bahamas, selon le Centre national des ouragans américain (NHC).

Ce type de cyclone devient aussi plus fréquent: on en a observé un chaque année depuis 2015, soit une série record. Ils étaient beaucoup plus rares auparavant.

En 2016, l’ouragan Matthew fut le premier cyclone de catégorie 5 à sévir sur l’Atlantique depuis 2007.

Autre ouragan de catégorie 5, Irma qui a dévasté les Caraïbes et le sud des Etats-Unis en septembre 2017.

Particulièrement violent, l’ouragan Katrina – également de catégorie 5 – a provoqué le décès de plus de 1800 personnes sur la côte du Golfe des États-Unis en 2005.

En comparaison, l’ouragan Florence en 2018 a été rétrogradé en catégorie 1, avant de toucher les côtes de Caroline du Nord et de Caroline du Sud, bien qu’il fut toutefois extrêmement dangereux.

«Un événement de moindre catégorie peut donc être dangereux et faire de gros dégâts», expliquait Emmanuel Bocrie, prévisionniste à Météo-France, interrogé à l’époque.

Moins puissant, Florence avait toutefois charrié des pluies diluviennes dans les terres déjà gorgées d’eau en Caroline du Nord, Caroline du Sud et dans l’ouest de la Virginie, causant des inondations et laissant plus de 480 000 foyers sans électricité.

En 2018, une série de tempêtes particulièrement violentes, incluant l’ouragan Florence en septembre et l’ouragan Michael un mois plus tard, ont tué des dizaines de personnes et ont occasionné quelque 32 milliards de dollars américains de dommages en Caroline du Nord, Caroline du Sud et Floride.

L’ouragan Michael est considéré comme la tempête la plus puissante à avoir frappé les États-Unis depuis 1969.

En mai, l’Agence océanique et atmosphérique américaine NOAA avait prédit pour 2019 une saison des ouragans «proche de la normale» dans l’Atlantique. Mais les autorités encouragent les Américains à se tenir prêts à faire face à ces phénomènes, alors que plus de 80 millions de personnes vivent dans des zones considérées à hauts risques, même s’ils n’habitent pas directement sur les côtes.

En effet, pour les habitants, la principale menace sont majoritairement les inondations, plus que les vents violents.

Les scientifiques estiment depuis longtemps que le réchauffement climatique devrait rendre à l’avenir les tempêtes tropicales encore plus destructrices, une réalité d’ores et déjà visible, selon certains d’entre eux.

L’augmentation de la température des océans, principale cause de l’intensification des ouragans, et la montée du niveau de la mer pourraient aussi mettre à mal les dispositifs de défense côtière.

https://www.tvanouvelles.ca/

Cet homme a vécu 30 ans avec un ver de 10 cm dans le cerveau


Ouf ! Un ver dans le cerveau, c’est assez glauque ! En Chine, un homme à vécu 30 ans avec un ver de 10 cm dans le cerveau, probablement à cause de l’eau contaminée ou de viandes mal cuites.
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Cet homme a vécu 30 ans avec un ver de 10 cm dans le cerveau

par  Nicolas Pujos

En proie à de persis­tants maux de tête, un Chinois vient de décou­vrir qu’il vivait, depuis 30 ans, avec un ver de 10 cm de long dans le cerveau. Le para­site a enfin pu être retiré, révé­lait le Global Times le 19 août.

Âgé de 59 ans, Zang souf­frait depuis 30 ans de maux de tête constants ainsi que de crises violentes. Pensant qu’il était épilep­tique, les méde­cins de l’hô­pi­tal de Guangz­hou lui ont admi­nis­tré diffé­rents trai­te­ments, en vain. Les autres spécia­listes qu’il a consul­tés parve­naient au même diagnos­tic.

En procé­dant à une nouvelle IRM et à de nouvelles analyses sanguines, le corps médi­cal a fina­le­ment décou­vert des lésions au niveau de son cerveau : elles avaient été commises par un ver de plus de 10 cm de long. Selon le Dr Yan Xueqiang, le chirur­gien qui a retiré le para­site, il a pu se déve­lop­per à cause de la mauvaise qualité de l’eau d’une rivière ou d’ali­ments mal cuits.

Zang va pouvoir reprendre une vie normale, quoique trau­ma­tisé par la décou­verte.

Source : Global Times

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La fumée secondaire menace aussi la santé de vos animaux


Chat, chien, oiseau, poisson, cochon d’inde, bref les animaux de compagnie peuvent souffrir de la fumée tertiaire. La fumée tertiaire est le résidu de la fumée secondaire des cigarettes qui se retrouve sur les rideaux, murs, tapis etc .. Même s’il n’est pas prouvé hors de tout doute, il est clair que les animaux souffrent quand les personnes fument près de lui.
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La fumée secondaire menace aussi la santé de vos animaux


La fumée secondaire menace aussi la santé de vos

CHENDONGSHAN VIA GETTY IMAGES

Ils seront également exposés à la fumée tertiaire — les résidus de fumée secondaire qui se déposent sur les surfaces — d’une manière à tout le moins improbable chez les humains.

  • Jean-Benoit Legault

  • La Presse Canadienne

MONTRÉAL La fumée secondaire peut avoir sur la santé des animaux de compagnie un effet comparable à celui qu’elle a sur la santé des humains, même si la durée de vie plus courte des animaux signifie qu’il est plus difficile de prouver un lien hors de tout doute, ont dit des experts interrogés par La Presse canadienne.

En revanche, ont prévenu les vétérinaires Marie-Odile Benoît-Biancamano et Louis-Philippe de Lorimier, les animaux seront également exposés à la fumée tertiaire — les résidus de fumée secondaire qui se déposent sur les surfaces — d’une manière à tout le moins improbable chez les humains.

«Il faut garder en tête que les animaux de compagnie vivent un peu moins longtemps que les humains, donc on n’aura pas d’exposition pendant 40 ans à des produits de ce type-là, a rappelé la docteure Benoît-Biancamano, qui est pathologiste vétérinaire. Ça se rapprocherait plus de ce qu’on peut voir chez des enfants.»

La Food and Drug Administration des États-Unis prévient sur son site internet que la fumée secondaire peut aggraver les symptômes des chiens qui ont déjà des problèmes respiratoires. On noterait dans les voies respiratoires et les poumons des chiens des changements similaires à ceux constatés chez les humains.

Des études démontreraient, toujours selon la FDA, que les chats qui habitent avec un fumeur sont deux à quatre fois plus susceptibles de souffrir d’un carcinome épidermoïde buccal félin, une forme agressive de cancer de la bouche qui apparaît souvent sous la langue — là où les particules de fumée secondaire ont tendance à s’agglutiner après la toilette.

Ces chats tripleraient aussi leur risque de souffrir d’un lymphome, un cancer du système immunitaire qui ressemble au lymphome non hodgkinien chez l’humain. Un chat souffrant d’un lymphome ne survivra habituellement pas plus de six mois.

«On le sait qu’il y a des risques accrus, a dit le docteur de Lorimier, un oncologue vétérinaire. Si on fait plus d’études, peut-être qu’on va trouver des liens significatifs. On sait que la quantité de nicotine qu’on retrouve dans l’urine des chiens et des chats exposés à la fumée secondaire est suffisamment élevée pour croire qu’il y a un potentiel de risque et peut-être un risque accru. Et en bout de ligne, même si les études n’ont pas démontré de gros lien à part du chat pour le lymphome et le cancer de la bouche, il y a peut-être des liens qui n’ont pas encore été identifiés.»

La docteure Benoît-Biancamano dit qu’elle est parfois en mesure d’observer au microscope des particules noires accumulées dans les poumons des animaux de compagnie. Ces particules sont généralement associées à la pollution de l’air, soit la fumée secondaire, le smog ou autre.

«Bref, ces particules peuvent s’accumuler suffisamment pour qu’on arrive à les observer de visu», a-t-elle indiqué dans un courriel.

Longueur du museau

La race de chien, et donc la longueur de son museau, aura une grande influence sur l’impact de la fumée secondaire.

«Chez certaines races de chiens à museau plus long, il y avait peut-être un risque légèrement accru de cancer des voies nasales. On sait que les chiens ont des voies nasales beaucoup plus développées que les nôtres, avec des cornets nasaux très complexes», a dit le docteur de Lorimier.

La FDA explique que les races dont le museau est long, comme les bergers allemands et les dobermans, développeront davantage de cancers de la cavité nasale, puisque leur museau capture davantage de particules toxiques. Chez les chiens ayant un museau court ou moyen, comme les bouledogues et les pugs, davantage de particules ultrafines rejoignent les poumons, y causant des cancers.

Le docteur de Lorimier évoque toutefois «une étude très récente (qui) a essayé de voir s’il y avait un risque accru de cancer du poumon chez les chiens exposés à la fumée secondaire, et c’est sorti qu’il n’y avait pas de risque accru du cancer du poumon».

Chez le chien, des études témoigneraient aussi d’une association entre la fumée secondaire, une dermatite atopique et des dommages à l’ADN des tissus oropharyngiens.

L’exposition des animaux de compagnie à la fumée tertiaire est par ailleurs radicalement différente de celle des humains.

«Puisque les animaux sont très près du sol, ils vont inhaler des particules tertiaires qui se retrouvent dans les tapis, et évidemment les humains ne se promènent pas à quatre pattes à respirer le tapis, donc ils ne seront pas exposés à ça, a dit la docteure Benoît-Biancamano. L’autre différence chez les animaux, particulièrement chez les chats, est qu’ils vont se lécher, donc en plus ils vont absorber par la bouche les particules qui vont se déposer sur le poil. Ils vont aussi les respirer sur leur poil, en plus de les absorber en se léchant. Particulièrement les chats, qui sont très diligents dans leur toilettage.»

La FDA précise que les animaux peuvent ingérer ces résidus en léchant leur propriétaire, qui devient une autre «surface» sur laquelle ils se déposent.

Le rôle des propriétaires

À défaut de preuves scientifiques aussi solides que chez l’humain, le docteur de Lorimier offre l’anecdote d’un boxer qui souffrait d’un «cancer pulmonaire fulgurant, très avancé et avec des métastases».

«Honnêtement à la radiographie, ça ressemblait plus à ce qu’on voit chez les humains qui sont des fumeurs chroniques», a-t-il dit.

Les deux propriétaires de la bête étaient clairement des fumeurs chroniques, des gens âgés aux doigts jaunis. L’homme confie alors au vétérinaire que le chien insiste pour que la cigarette soit devant son museau quand elle n’est pas dans sa bouche, sinon il devient «agressif».

«D’après moi ce chien-là était dépendant», a dit le docteur de Lorimier.

Cela étant dit, la majorité des propriétaires d’animaux de compagnie ont sa santé à coeur et plusieurs sont prêts à écraser s’il en va de son bien-être.

«Les propriétaires ne sont pas vraiment au courant des dangers, a affirmé la docteure Benoît-Biancamano. Une étude aux États-Unis a montré que quand les propriétaires étaient mis au courant de l’impact que ça pouvait avoir sur leur animal, plusieurs étaient plus motivés à arrêter de fumer.»

Pour certaines personnes, ajoute-t-elle, et souvent des fumeurs de longue date, leur animal de compagnie est leur principal compagnon de tous les jours. Quand ils réalisent que leur tabagisme pourrait leur coûter ce compagnon, ils vont y penser à deux fois.

Le docteur de Lorimier abonde dans le même sens.

«J’ai vu souvent des animaux qui avaient des problèmes qui étaient potentiellement causés par la fumée chronique, et là je pense surtout aux chats asthmatiques, a-t-il dit. Et quand je disais au propriétaire qu’un des facteurs de risque potentiel qui empire ça c’est le fait que vous êtes fumeur et que vous fumez dans la maison, le propriétaire me disait, “je vais arrêter de fumer. Pour moi je sais que je devrais arrêter depuis longtemps, mais là si vous me dites que je nuis à mon animal, je vais arrêter de fumer”. On voyait qu’il se sentait coupable.»

La fumée secondaire ne menace pas uniquement les chiens et les chats, dit la FDA:

Les oiseaux peuvent ingérer des particules de fumée tertiaire en nettoyant leurs plumes. Ils sont à risque, notamment, de pneumonie, de cancer du poumon, de problèmes oculaires, de problèmes de peau et de problèmes cardiaques.

Des cochons d’Inde exposés à la fumée secondaire pendant plus de six mois ont développé des changements pulmonaires microscopiques similaires à ceux vus chez les fumeurs. Ils ont aussi souffert d’emphysème. D’autres ont perdu du poids en raison de l’impact de la fumée secondaire sur leur métabolisme.

Les poissons sont aussi vulnérables, puisque la nicotine se dissout facilement dans l’eau. Lors d’une expérience, un mégot a été jeté dans un aquarium. Quatre jours plus tard, la moitié des ménés âgés de deux semaines qu’il contenait étaient morts.

Pour réduire l’exposition des animaux de compagnie à la fumée secondaire, la FDA recommande de fumer à l’extérieur, de laver régulièrement l’animal pour éliminer les résidus, et de nettoyer tapis, meubles et rideaux à la vapeur.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Le tout premier village Alzheimer au Canada ouvre ses portes en C.-B.


Un village inspiré d’un village d’Alzheimer aux Pays-Bas à été inauguré en Colombie-Britannique au Canada. Ce village offre toutes les commodités d’un village pour ceux qui souffre d’Alzheimer ou de démence. Cependant, le coût est assez cher, mais d’un autre côté, ils sont bien entourés, protégés et traités. Il semble qu’en plus cela, ils sont moins agité et dépressifs.
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Le tout premier village Alzheimer au Canada ouvre ses portes en C.-B.

Vue sur des maisons aux couleurs pastel entourées d'une petite barrière blanche et affichant un écriteau « General store » sur l'une d'elles.

Le Village Langley s’inspire du village de Hogeweyk, situé près d’Amsterdam, aux Pays-Bas.

PHOTO : RADIO-CANADA / MAUD CUCCHI


Il faut montrer patte blanche pour entrer au Village Langley, une coquette propriété aménagée en fonction des besoins des résidents, tous atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence.

Construit sur 2 hectares hautement clôturés, le premier village conçu pour les personnes atteintes d’alzheimer au Canada accueille 75 patients dans des chalets aux couleurs pastel.

Loin du centre hospitalier aseptisé, ce complexe conçu à la manière d’un village autonome favorise l’interaction sociale et la vie active. Il propose une épicerie, un salon de coiffure ainsi qu’un café autour d’une artère principale végétalisée.

Une dame âgée, de dos, au comptoir d'un café tout en bois.

Le complexe est conçu à la manière d’un village autonome, avec des services.

PHOTO : RADIO-CANADA / MAUD CUCCHI

Un potager et une ferme rehaussent l’aspect bucolique de la propriété, inaugurée en août.

Illusion d’une vie normale

Un arrêt d’autobus a même été reproduit au cœur de la propriété. Tout y est pensé pour donner l’impression aux résidents qu’ils poursuivent une vie normale, mais sans argent et sous haute surveillance. Les villageois sont équipés de bracelets qui les géolocalisent à tout moment.

Dans une allée, une employée discute avec une résidente, sous l'œil de la superviseure.

Le village emploie 72 personnes pour s’occuper de 76 résidents atteints de la maladie d’Alzheimer et d’autres formes de démence.

PHOTO : RADIO-CANADA / MAUD CUCCHI

Le village accepte également les animaux de compagnie, un aspect non négligeable pour Martin Côté, qui a aidé son beau-père à y emménager avec son chien.

Ici, ils lui offrent plus de liberté pour se promener. Il peut aller n’importe où dans le village, rencontrer d’autres villageois. C’est une petite communauté où tout le monde se connaît. 

Le Village Langley compte pratiquement un employé par habitant, un autre atout qui a été décisif dans le choix de M. Côté.

Chaque maisonnette loge une douzaine de patients dans des chambres individuelles de plain-pied.

Rien n’est laissé au hasard : des tablettes disposées ici et là dans le salon rappellent le jour de la semaine, les jeux organisés contribuent à faire travailler la mémoire, alors que la décoration mise sur les références d’antan et l’aspect tactile.

Une salle à manger très lumineuse et moderne avec deux grandes tables

Les habitants sont invités à participer à la vie commune de leur résidence.

PHOTO : RADIO-CANADA / MAUD CUCCHI

Une cuisine commune favorise la participation aux tâches domestiques. À l’heure des repas, les patients qui le souhaitent sont invités à mettre la table.

À l’origine du projet du Village Langley, Elroy Jespersen s’est inspiré des modèles européens respectueux d’une forme d’intégrité sociale et humaine chez les personnes atteintes de démence.

J’ai voulu recréer plusieurs endroits qui donnent un objectif aux résidents, une destination où aller et une activité à y faire. Ça donne un sens à leur vie. Elroy Jespersen, fondateur et gestionnaire du Village Langley

Selon Habib Chaudhury, directeur et professeur au département de gérontologie de l’Université Simon Fraser (SFU), ce choix de logement adapté a déjà fait ses preuves.

« Ça réduit l’anxiété, l’agitation, la dépression, tout en favorisant l’interaction sociale. Les patients consomment moins de médicaments psychotropes. »

Une grange rouge aux abords d'un potager.

Le village propose un potager aux résidents qui souhaiteraient jardiner.

PHOTO : RADIO-CANADA / MAUD CUCCHI

Les résidents atteints de démence ont accès à cette forme d’hébergement sur inscription et devront débourser entre 7300 $ et 8300 $ par mois, selon l’ampleur des soins fournis.

Le Village Langley a déjà reçu une centaine de candidatures pour cette forme innovante d’hébergement.

https://ici.radio-canada.ca/

Cultiver autrement: une technique qui fait mouche


En agriculture, le chlorpyrifos est un pesticide qui serait responsable des troubles de comportements chez les enfants. Au Québec, des fermes ont testé une technique provenant aux Pays-Bas. Ils utilisent des mouches mâles stériles qui sont reconnu par une poudre non-toxique pour aller féconder les femelles. L’oeuf n’ayant pas de larve ne détruit pas les oignons. Les pertes sont presqu’inexistantes et les cours d’eau de ces fermes biologiques se portent beaucoup mieux. On a étendu cette méthode sur des radis chinois et autres légumes. Cela démontre qu’il est possible de mieux gérer l’agriculture sans endommager l’environnement.
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Cultiver autrement: une technique qui fait mouche

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Ces mouches recouvertes d’une poudre rose non toxique rendent un fier service aux cultivateurs.

(HEMMINGFORD) Grâce à une créature surprenante, des producteurs d’oignons et de radis chinois ont abandonné l’usage d’un insecticide hautement toxique tout en augmentant le rendement de leurs récoltes.

DAPHNÉ CAMERON
LA PRESSE

MARTIN TREMBLAY
LA PRESSE

Le producteur maraîcher Olivier Barbeau voit la vie en rose… fluo.

« Regarde-moi, j’ai le sourire ! Je n’en ai plus, de problèmes ! », lance le cultivateur de la Montérégie.

Avant 2011, environ 10 % de sa récolte d’oignons verts  était ravagée par les larves de Delia antiqua, que les fermiers surnomment la mouche de l’oignon. « L’enfer », résume-t-il, en pointant sa terre.

Depuis, ses pertes annuelles ont varié de seulement 0,1 % à 1,5 %.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Le producteur maraîcher Olivier Barbeau a retrouvé le sourire grâce 
à cette approche novatrice.

Avec zéro insecticide. On ne met plus rien !

Olivier Barbeau

Munie d’un sac de papier brun, l’agronome Marie Froment arpente les rangs de son champ d’oignons verts. Entre ses mains, elle tient la clé de ce revirement remarquable, considéré comme l’un des plus grands succès dans l’effort de réduction des pesticides utilisés dans l’agriculture au Québec.

Lorsqu’elle déroule les rebords du sac, près de 10 000 mouches d’un rose flamboyant s’envolent tranquillement. Il ne s’agit pas d’une espèce tropicale rare, mais d’un insecte qui a vu le jour dans un centre d’élevage situé dans le village de Sherrington, à une quinzaine de kilomètres de là.

Ces mouches ne sont pas vraiment roses. Elles ont été recouvertes d’une poudre non toxique pour permettre de les distinguer des populations naturelles.

Mais ce qui compte, ce n’est pas leur couleur, c’est qu’elles sont stériles.

Au stade de pupe, les mouches ont été irradiées grâce à une technique qui consiste à les immerger dans un grand bassin d’eau dans lequel se trouvent des barres de cobalt.

Une fois relâchés, les mâles stériles vont se reproduire avec les femelles sauvages. Elles vont pondre des œufs clairs. Ils ne produiront donc pas de larves, qui raffolent de la sève des oignons verts et des oignons secs, au grand dam des agriculteurs.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Les mouches d’élevage stériles sont lâchées dans les champs.

Pour combattre ce fléau, Olivier Barbeau utilisait auparavant un pesticide controversé : le Lorsban. L’ingrédient actif de ce produit, le chlorpyrifos, a été classé par le gouvernement du Québec comme l’un des cinq pesticides posant le plus de risques.

Pionnier d’une success story

La ferme familiale d’Olivier Barbeau, Terres maraîchères Barbeau, a fait partie des premières entreprises agricoles à adopter la technique, aujourd’hui pratiquée dans 27 fermes, dont deux en Ontario. Une expérience qu’il décrit comme « un saut dans le vide ».

« La première année où tu fais le virage, c’est l’année où tu trembles. Tu te dis : “OK, on ne met plus de chlorpyrifos, mais est-ce que ça va marcher ? Parce que si ça ne marche pas et que je perds la moitié de mes récoltes, la banque ne sera pas bien contente.” Mais là, ça a marché », souligne-t-il.

Il admet qu’il était plutôt sceptique au départ.

« À l’origine, le programme des mouches roses n’était pas subventionné. Quand tu investis 30 000 $ et que tu ne sais pas si ça va marcher, tu te dis : “Je vais l’essayer au casino. Au moins, je vais avoir du fun” », blague-t-il.

Cet été, près de 26 millions de mouches roses stériles ont été relâchées, principalement dans la région des terres noires de la Montérégie, où poussent plus de 80 % des oignons de la province.

« En tout, il y a plus ou moins 2500 hectares d’oignons secs et verts au Québec. Le projet des mouches roses stériles couvre maintenant autour de 800 hectares. Et une portion de la superficie des 2500 hectares ne vit tout simplement pas la problématique de la mouche de l’oignon », explique la biologiste-entomologiste Anne-Marie Fortier, coordonnatrice de la production et des lâchers de mouches roses au sein du Consortium Prisme.

Fondée en 1982, cette entreprise appartient à une quarantaine de producteurs de l’ouest de la Montérégie. Elle mène de front de la recherche scientifique, de l’accompagnement agronomique et des projets en agroenvironnement.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

La biologiste-entomologiste Anne-Marie Fortier dans une chambre froide de l’usine de production de mouches roses de Sherrington. Sur les plateaux, des œufs de la mouche du chou sont ensemencés sur des tranches de rutabagas. Il y en a environ 3500 par plateau.

Du vert au rose

L’utilisation de mouches stériles existe depuis les années 80 aux Pays-Bas, où les mouches sont recouvertes d’un pigment… vert.

Le Consortium Prisme a décidé d’importer la technique au Québec en 2004. Les premiers essais ont débuté en 2006 sur de très petites superficies. Les lâchers à grande échelle ont commencé en 2011.

« Avant d’utiliser les mouches stériles, plusieurs fermes avaient de gros problèmes. J’ai déjà vu 60 % de dommages dans un seul champ d’oignons », souligne Anne-Marie Fortier. « Il y avait des producteurs qui en étaient rendus à appliquer trois fois la dose de chlorpyrifos pour contrôler les dommages, et ça ne marchait pas. »

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Lorsque la période de relâchement au champ approche, les pupes sont envoyées chez l’entreprise Nordion à Laval pour être irradiées. À leur retour, elles sont enduites d’un pigment rose, semblable à la poudre utilisée lors des événements de course à pied de type « color run ».

Des résultats concrets sur l’environnement

Cette surutilisation s’est fait sentir jusque dans les cours d’eau agricoles. Une campagne d’échantillonnage d’eau du ministère de l’Environnement du Québec menée de 2005 à 2007 a révélé une tendance alarmante : dans le ruisseau avoisinant Gibeault-Delisle, le chlorpyrifos avait été détecté dans l’ensemble des échantillons.

Pire encore, la concentration la plus élevée mesurée dépassait le « critère de vie aquatique chronique » de 628 fois. Cette valeur de référence correspond à la « concentration maximale d’un produit à laquelle les organismes aquatiques peuvent être exposés pendant toute leur vie sans subir d’effets néfastes ».

Pour ce même échantillon, le « critère de vie aquatique aigu », c’est-à-dire la « concentration maximale d’un contaminant à laquelle les organismes aquatiques peuvent être exposés sur une courte période sans subir de mortalité », était dépassé de 81 fois.

Et pour tous les échantillons récoltés dans le ruisseau Gibeault-Delisle entre 2005 et 2007, ces deux critères — chronique et aigu — avaient été dépassés.

Grâce au projet des mouches roses, la santé du ruisseau s’est améliorée de manière spectaculaire. Lors de la campagne d’échantillonnage suivante, en 2013 et 2014, les concentrations moyennes de chlorpyrifos avaient diminué de 93 %.

« Il y a des régions où les producteurs ne vivent pas sur leurs fermes, mais ici, les maisons sont collées sur les fermes. Les producteurs sont conscientisés, ils vivent dans cet environnement, leurs enfants aussi », souligne Mme Fortier.

Réduire les populations sauvages

Chaque mouche rose coûte environ 1,1 cent à produire. Elles sont revendues 1,2 cent. Cette année, Olivier Barbeau a dépensé 26 000 $ pour acheter les insectes.

« Ce que l’on vise, c’est d’avoir un ratio de deux mouches stériles contre une mouche naturelle. À mesure que la population naturelle baisse, d’année en année, on a des taux de lâchers plus bas. Ça coûte de moins en moins cher. »

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) offre désormais des subventions pour épauler les agriculteurs dans leur virage. De 70 % à 90 % des dépenses des agriculteurs peuvent être admissibles, jusqu’à concurrence de 12 000 $ par année.

En tenant compte de la subvention qu’il touche, de la hausse de sa production et du fait qu’il n’a plus à acheter d’insecticide, Olivier Barbeau calcule qu’il atteint le seuil de rentabilité, sans plus.

Un tremplin

Fort de ce succès, le Consortium Prisme a adapté la technique à une espèce différente : la mouche du chou. Une poignée de producteurs de radis chinois ont déjà obtenu d’excellents résultats. À plus long terme, l’équipe du consortium estime que les cultures du radis, du brocoli et du chou-fleur pourraient en bénéficier.

Agronome au Consortium Prisme, Marie Froment, qui accompagne plusieurs producteurs dans cette aventure, a observé que le projet était une grande source de fierté pour les agriculteurs qui y participent.

« Une fois qu’ils sont lancés et qu’ils ont vu les résultats, ils embarquent à fond, dit-elle. Les producteurs avec qui je travaille sont vraiment contents, vraiment satisfaits. Je pense qu’ils ne reviendraient pas en arrière. »

Qu’est-ce que le chlorpyrifos ?

Commercialisé en 1965, le chlorpyrifos est l’un des pesticides les plus vendus au Canada. Cet insecticide à large spectre est utilisé pour lutter contre une kyrielle de ravageurs qui s’attaquent à une cinquantaine de cultures de fruits, de légumes, de céréales, de légumineuses, de noix. Son usage domestique est aujourd’hui proscrit.

Des études sérieuses ont mis au jour une association entre l’exposition prénatale au chlorpyrifos et l’apparition de troubles neurodéveloppementaux durant l’enfance, notamment un QI moindre.

« Scientifiquement, le retrait du produit est justifié », estime Onil Samuel, conseiller scientifique en toxicologie des pesticides à l’Institut national de santé publique du Québec. Le chlorpyrifos agit comme un inhibiteur d’une enzyme qui sert à transmettre des influx nerveux. « Il y aurait un impact sur le développement neurologique des enfants. La portée peut varier. Il y a des études qui semblent avoir montré qu’en plus des problèmes de comportement, il pourrait y avoir des liens avec le TDAH », précise M. Samuel.

Depuis 2018, les producteurs agricoles du Québec doivent obtenir l’autorisation d’un agronome avant d’utiliser la substance. Santé Canada songe aussi à en restreindre l’usage.

https://www.lapresse.ca/

Pourquoi il faut nourrir vos animaux de compagnie avec des insectes


Je crois que les animaux domestiques auront moins de difficultés a s’adapter à une alimentation à base d’insectes par rapport à leur maître.
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Pourquoi il faut nourrir vos animaux de compagnie avec des insectes


Le taux de protéines des insectes est souvent plus élevé que celui de la viande ou du poisson. | Guillaume Souvant / AFP

Le taux de protéines des insectes est souvent plus élevé que celui de la viande ou du poisson. | Guillaume Souvant / AFP

Repéré sur BBC

Repéré par Robin Lemoine

L’environnement mais aussi la santé de votre chat ou de votre chien ne s’en porteront que mieux.


Si vous êtes adepte des rayons animalerie de vos supermarchés, vous avez dû vous rendre compte que nous nourrissons principalement nos boules de poils de croquettes et de pâtées à base de viande et de poisson. On estime que les animaux de compagnie représentent 20% de la consommation mondiale de ces aliments.

Riches en protéines et en taurine, ces produits permettent à vos animaux de rester en bonne santé. Mais ces composants essentiels ne se trouvent pas seulement dans la volaille ou le saumon: ils sont aussi présents dans les insectes.

Alors que le mouvement en faveur d’une réduction de la production de viande et pour la préservation des espaces maritimes prend de l’ampleur, les insectes apparaissent comme une solution plus respectueuse pour notre planète. L’entomoculture nécessite peu de place et rejette 99% de gaz à effet de serre de moins que l’élevage bovin, au kilogramme de protéines produit.

Encore un peu cher

Outre l’aspect environnemental, la British Veterinary Association (BVA) affirme que certains aliments à base d’insectes peuvent être meilleurs pour la santé des chats et des chiens que du steak.

Simon Doherty, le président de la BVA, insiste auprès de BBC News sur l’«avenir très prometteur [de] l’utilisation des protéines d’insectes pour les animaux de compagnie».

Dans un article du Figaro Santé, Samir Mezdour, chercheur en science des aliments, souligne à quel point les qualités nutritives des petites bêtes sont exceptionnelles. Leur taux de protéines est même souvent plus élevé que celui de la viande ou du poisson.

C’est pourquoi de plus en plus de vétérinaires incitent les maîtres à nourrir leurs compagnons avec des croquettes à base d’insectes, comme celles fabriquées par la start-up Yora à partir de larves de mouches noires séchées, d’avoine et de pommes de terre.

Pour le moment, ces croquettes restent un peu plus chères que celles proposées par les marques classiques. Yora a justifié ses prix en affirmant que les fermes d’insectes étaient encore coûteuses à concevoir et à construire, que la technologie était encore récente et que la concurrence et les volumes de production étaient faibles.

À long terme, cette nouvelle source de protéines pourrait néanmoins se démocratiser et être plebiscitée par un nombre croissant de propriétaires de chats et de chiens. Il ne restera plus qu’à convaincre les papilles de votre animal et les habituer au goût de larve et de chenille.

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