Apprendre a garder son calme est souvent un gros défi
Nuage
Une des meilleurs leçons
Une des meilleures leçons qu’on peut apprendre dans la vie, c’est comment maîtriser l’art de garder son calme.
Inconnu
Apprendre a garder son calme est souvent un gros défi
Nuage
Une des meilleurs leçons
Une des meilleures leçons qu’on peut apprendre dans la vie, c’est comment maîtriser l’art de garder son calme.
Inconnu
Les chiens savaient que ce serpent était dangereux qu’ils s’étaient livrés au combat au péril de leur vie pour protéger les habitats de la maison. Le serpent, aurait-il pu attaquer le bébé qui dormait sous la surveillance de la gardienne ? Peut-être, les chiens n’ont pas pris de chance. Malheureusement, un des chiens a été mordu mortellement et l’autre, le teckel blanc est devenus aveugles après avoir reçu du poisson dans ses yeux, alors que le cobra est mort.
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Deux chiens héroïques se sont battus contre un cobra pour l’empêcher de pénétrer dans la chambre où dormait le bébé de leurs maîtres. L’un a succombé à une morsure du reptile, l’autre a perdu la vue mais ils ont eu la peau du serpent.
Alors qu’un cobra mortel venait d’entrer dans la maison familiale où dormait Skye, une fillette d’un an, à Kidapawan, aux Philippines, les deux chiens du foyer se sont livrés à un combat sans merci pour l’empêcher d’attaquer le bébé. Leur bravoure aura bel et bien sauvé la fillette même si, hélas, ils n’en sont pas sortis indemne,
Le combat a été filmé par la caméra de vidéosurveillance de la maison où l’on voit les deux chiens en pleine lutte contre le reptile au poison mortel.
Dans la vidéo, on voit Moxie, le Teckel blanc âgé de 2 ans, qui se jette sur le serpent, puis Miley, 4 ans, qui l’attaque et le mord. Une lutte acharnée qui dure plusieurs minutes avant que les chiens ne finissent par l’emporter bravement, tuant le cobra.
Au moment de l’incident, les parents de Skye étaient au travail et leur fillette faisait la sieste surveillée par une gardienne également présente à l’intérieur de la maison.
« Lorsque nous sommes arrivés, notre assistant nous a raconté ce qui s’est passé et a examiné les caméras. Nous avons été choqués mais aussi si fiers des chiens » confie Jaime Selim, le père de Skye.
Hélas, Miley, mordue par le cobra est décédée des suites de ses blessures. Quant à Moxie, elle a survécu, mais a été aveuglée après avoir reçu du venin empoisonné du serpent en pleine face.
Le père de Skye précise qu’il ne pourra jamais assez remercier ses chiens d’avoir protégé son bébé et que Miley va beaucoup leur manquer. Skye, elle, peut remercier ses anges gardiens poilus de l’avoir protégés envers et contre tout.
Après avoir parlé de l’esclavage aux États-Unis (le passé d’Angela et l’épave du dernier négrier américain) et au Canada (Des traces de l’esclavage). Nous voilà en Europe, des pays on profiter de cette manne avec la vente d’esclave en provenance d’Afrique. Nous sommes en France, plus précisément à Nantes. Il semble en effet que cette ville soit plus ouverte pour parler de l’esclavage, même si l’histoire demeure discrète.
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Dieudonné Boutrin, descendant d’un esclave martiniquais, souhaite bâtir une grande réplique d’un bateau négrier à des fins éducatives.
PHOTO : RADIO-CANADA / YANIK DUMONT BARON
Yanik Dumont Baron
2019-08-27 | Mis à jour hier à 7 h 41
Il y a 400 ans, les premiers esclaves africains débarquaient sur les côtes américaines. Des expéditions financées par des Européens, qui en ont aussi tiré de riches profits. Un passé peu discuté aujourd’hui sur le Vieux Continent, même s’il en demeure des traces bien visibles pour celui qui sait où regarder.
Barbara Chiron dirige un organisme de sensibilisation à l’histoire de la traite transatlantique. Sur les murs du centre-ville de Nantes, elle voit beaucoup de traces de son passé négrier : des visages sculptés dans la pierre, des inscriptions, des symboles maritimes.
La jeune femme montre du doigt la façade d’un de ces grands édifices. Il s’agit d’un de ces imposants bâtiments qui donnent une allure prestigieuse à la ville portuaire, jadis plus important port de traite de France.
Là, on a une très belle figure d’une personne africaine, qu’on reconnaît avec ses boucles d’oreilles, ses boules et ses cheveux crépus. Barbara Chiron, directrice de l’organisme Les anneaux de la mémoire
La façade d’un édifice au centre-ville de Nantes affichant une tête d’esclave sur une corniche.
PHOTO : RADIO-CANADA / YANIK DUMONT BARON
Ces choses-là […] disaient quelque chose aux gens qui arrivaient. Voilà, vous arrivez dans une ville qui fait du commerce, vous entrez dans une ville internationale. Vous entrez dans une ville faste!, précise Barbara Chiron.
En empruntant une rue portant le nom de l’un de ces armateurs nantais dont la fortune reposait en partie sur l’esclavage, Barbara Chiron se rappelle des paroles d’un abolitionniste français du XVIIIe siècle.
Il y a une expression de l’abbé Grégoire qui disait que l’argent sanglant des mers se lavait à Nantes dans la beauté.
Du doigt, elle montre un autre de ces édifices construits avec les profits du commerce de la mer. Bâti sur la sueur des esclaves africains envoyés dans les colonies françaises d’Amérique.
Les murs de ce bâtiment sont hauts, blancs. Propres. Les fenêtres et les portes sont nombreuses. Les balcons sont noirs. Faits d’un délicat fer forgé, fabriqué dans la région, précise Barbara Chiron, avec du fer qui servait à la fois pour faire des balcons et à la fois pour les fers des esclaves
.
Des mêmes forges sont en effet sortis les fers qui ont emprisonné les Africains et ceux qui ornent les balcons nantais. Une ironie de l’histoire qui passe inaperçue pour celui qui ne sait pas.
Une traite qui était bien payante
Nantes est la ville française qui discute le plus ouvertement de son passé d’esclavagiste. Davantage que Bordeaux, La Rochelle ou Le Havre, d’autres ports dont l’économie a longtemps été liée à la traite des Noirs.
À Nantes, le passé est assez bien détaillé dans son musée d’histoire. La directrice scientifique, Krystel Gualdé, tire une certaine fierté d’une grande aquarelle d’époque contenant le détail des transactions pour acquérir des esclaves en Afrique.
Un plan détaillé d’un négrier exposé à Nantes.
PHOTO : RADIO-CANADA / YANIK DUMONT BARON
Le navire La Marie Séraphique est dépeint sur l’eau, de côté. Quatre dessins montrent, de haut, les différents étages du navire avec leurs cargaisons respectives.
Celui représentant l’entrepont montre bien à quel point les esclaves étaient entassés, cordés lors de la traversée
Des conditions encore plus inouïesque ce que les historiens avaient imaginé.
Au bas de l’aquarelle, une comptabilité bien minutieuse qui donne froid dans le dos : une liste précise des objets embarqués à bord, puis échangés contre des esclaves.
Le nombre d’hommes, de femmes et d’enfants africains est aussi listé : 184 hommes, 58 femmes, 47 garçons, 9 fillettes. Puis une autre colonne : morts à déduire
.
Ce sont les gens qui n’ont pas survécu à la traversée, explique Krystel Gualdé.
Un exercice comptable légitime en 1769, mais qui paraît aujourd’hui morbide et inhumain.
Une comptabilité qui rappelle aussi que la traite négrière n’était qu’une facette d’un grand commerce triangulaire duquel l’Europe a tiré d’importants profits.
Krystel Gualdé, directrice scientifique du Musée d’histoire de Nantes
PHOTO : RADIO-CANADA / YANIK DUMONT BARON
Dans ce commerce, les Africains tenus en esclavage dans les Amériques fournissaient aussi à très bas coût une matière première, comme le sucre ou le café, qui était rapportée en Europe pour être transformée et vendue à fort prix.
C’est l’appât du gain, rappelle Krystel Gualdé, du gain rapide. C’est ce goût-là qui fait que la traite négrière et l’esclavage vont se développer.
Et enrichir des nations comme la France, le Portugal et l’Angleterre.
Un passé trop caché?
La plupart des touristes qui passent par Nantes ne voient probablement qu’une version bien plus abrégée de l’histoire négrière de la cité. Une histoire qui défile sous leurs pas, le long de la Loire.
Accès au Mémorial de l’abolition de l’esclavage créé par Krzysztof Wodiczko et l’architecte Julian Bonder.
PHOTO : REUTERS / STEPHANE MAHE
Cette histoire s’inscrit d’abord sur le sol d’une promenade. On y retrouve 1744 plaques de verre réparties sur plusieurs centaines de mètres. Sur chaque plaquette, le nom d’un navire qui a quitté Nantes pour mener une expédition négrière.
La promenade mène vers un mémorial sous-terrain dédié à l’abolition de l’esclavage. Une structure de béton invitant à la réflexion. L’endroit est beau, bien fait. Et discret.
À Nantes, ils sont plusieurs à croire que ce n’est pas assez. Barbara Chiron, par exemple, croit que la France devrait s’intéresser davantage aux répercussions actuelles de la traite négrière d’il y a 400 ans.
À ses yeux, la distance d’avec les anciennes colonies efface l’urgence d’agir.
Ça se voit plus quand on habite les États-Unis, parce qu’on côtoie les anciens esclaves, alors qu’en France métropolitaine […] on ne peut pas le palper, on ne peut pas le toucher.
Dieudonné Boutrin, lui, veut aussi que les Français parlent davantage de leur passé d’esclavagiste. Qu’ils se mettent davantage dans la peau de ces Africains embarqués de force, transformés en machine à produire des richesses.
Cet après-midi, il regarde fièrement un grand conteneur bleu installé dans une zone industrielle de Nantes. Une pièce importante d’un rêve qu’il caresse depuis des années.
Ce descendant d’esclaves martiniquais souhaite bâtir une grande réplique d’un bateau négrier. Un navire qui voyagerait en pièces dans des conteneurs. Une embarcation éducative qu’il pourrait déplacer pour éduquer, sensibiliser.
On utilise le bateau comme symbole, comme caisse à outils, explique-t-il. Les gens pourront mieux comprendre le mécanisme de l’esclavage, le côté business de l’esclavage.
Dieudonné Boutrin peine à trouver le financement pour son projet. Des difficultés qu’il attribue à un désir de ne pas trop parler d’une partie bien compliquée de son histoire.
Napoléon Bonaparte, il a rétabli l’esclavage. C’est un héros pour tout le monde en France. Mais pour les Guadeloupéens, c’est un assassin! Dieudonné Boutrin
Je ne suis pas là pour faire le procès de Bonaparte, mais je dis, c’est l’histoire de France. Nous pouvons regarder le passé en face.
Toute acte scientifique comportent des risques. Jouer avec l’ADN avant la naissance pour corriger des gènes défectueux serait une bonne chose, mais quelles seront les conséquences à long termes. Pour le moment, ils peuvent modifiés les gènes sur des animaux, poissons et amphibiens. Maintenant, ils ont réussit chez des reptiles. Ils ont pu non pas corriger mais changer un défaut dans un gène sur des oeufs non fertilisés pour rendre les futurs lézards albinos.
Nuage
par Mathilda Caron
Aux États-Unis, des chercheurs de l’université de Géorgie ont créé les premiers reptiles génétiquement modifiés : des lézards albinos.
Ils les ont présentés dans une étude publiée le 27 août par la revue scientifique américaine Cell Reports. Le quotidien britannique The Independent s’en est fait l’écho le même jour.
Ces petits animaux, grands comme un doigt, ont vu le jour grâce à l’outil de modification du génome Crispr. Jusqu’à présent, on pensait que cette paire de ciseaux microscopiques ne pouvait pas être utilisée sur les reptiles, étant donné qu’ils fertilisent leurs œufs de façon imprévisible.
Mais ici, les scientifiques ont modifié les gènes d’œufs encore non fertilisés situés dans les ovaires d’une femelle. Et ça a marché : la moitié des lézards présentaient l’ADN transformé.
« Nous avons dû attendre trois mois pour que les lézards naissent », raconte Doug Menke, un des auteurs de l’étude.
Cette méthode est de plus en plus utilisée pour modifier l’ADN de mammifères, de poissons ou d’amphibiens, mais c’est la première fois qu’elle est employée sur des reptiles. Menke et son équipe assurent qu’elle est efficace à 80 %.
Sources : The Independent/Cell Reports
Deux navires sont partis en 184 5 de l’Angleterre en expédition sous John Franklin pour trouver le passage du Nord-Ouest qui relie les océans Atlantique et Pacifique. Pour une raison inconnus les deux bateaux, le HMS Terror et le HMS Erebus ont fait naufrage. En 2014 et 2016, des archéologues ont pu retrouver les épaves dans le Grand Nord canadien. En début août, une expédition a pu visiter de l’extérieur de quoi avait l’air le HMS Terror. Depuis le temps, il est surprenant de voir que l’épave est très bien conserver.
Nuage
Les membres d’une équipe d’archéologues de l’agence Parcs Canada ont exploré pour la première fois l’intérieur du navire HMS Terror.
PHOTO : PARCS CANADA
Une équipe d’archéologues de Parcs Canada dévoile des images inédites menées à l’intérieur du célèbre navire HMS Terror disparu mystérieusement avec le HMS Erebus dans les profondeurs de l’océan Arctique canadien. Cette découverte majeure pourrait éclairer des pans entiers de l’expédition dirigée en 1845 dans des conditions désastreuses par l’explorateur John Franklin.
Des eaux sombres et glaciales surgissent meubles en bois, assiettes en céramique, bouteilles en verre et même des étagères qui semblent maintenues dans un état de conservation exceptionnel. Comme figées dans le temps, ces trouvailles n’ont pas vu la lumière depuis 170 ans.
Le HMS Terror est très bien conservé, lance, fébrile, Marc-André Bernier.
En entrevue téléphonique, l’archéologue qui fait partie de l’équipe a du mal à dissimuler sa joie.
Jusqu’à maintenant, on avait seulement réussi à voir l’extérieur de l’épave. Mais cette fois, on a pu prendre des images incroyables de l’intérieur même du bateau, qui comprend les quartiers de l’équipage. C’est du jamais vu!
Des artefacts ont été filmés à l’intérieur de l’épave du HMS Terror.
PHOTO : PARC CANADA
L’expédition Franklin fascine historiens et archéologues depuis des lustres. Malgré des recherches intensives pour retrouver les deux fleurons de la marine britannique de l’époque, ce n’est que récemment qu’ont été repérées les épaves des navires partis d’Angleterre en 1845 pour trouver le fameux passage du Nord-Ouest, qui relie les océans Atlantique et Pacifique à l’extrême nord du pays.
C’est en 2016 qu’on localise enfin le HMS Terror, à environ 25 mètres de profondeur au large de l’île du Roi-Guillaume, située dans le Grand Nord. Deux ans auparavant, on retrouvait l’HMS Erebus à 100 kilomètres plus au sud dans le golfe de la Reine-Maud. Ces deux découvertes corroborent les témoignages des Inuit de la région dont les récits de l’expédition ratée se sont partagés de génération en génération.
C’est chargé en émotion, car on a par exemple la chance de pouvoir voir une couchette d’un officier avec certains de ses objets restés sur la table. À voir tous ces objets posés et immobiles, on a l’impression que le navire a été littéralement abandonné. Marc-André Bernier, archéologue Parcs Canada
Partie le 7 août de Cambridge Bay, au Nunavut, l’équipe d’archéologie subaquatique a exploré le site pendant sept jours dans des eaux avoisinant le 0 degré Celsius.
À l’aide d’un véhicule – une sorte de robot téléguidé pouvant naviguer dans des endroits étroits muni de projecteurs lumineux et d’une caméra haute définition – les chercheurs ont réussi à filmer pour la première fois les entrailles du navire. Ce qu’ils ont découvert était au-delà de leurs espérances.
On a pu pénétrer dans toutes les pièces du premier pont, c’est l’endroit où l’équipage vivait. Il y a des zones communes et des cabines représentant presque une trentaine d’espaces clos. Il y a là des lits, des bureaux. Et dans les cabines des officiers, on peut voir des étagères avec des assiettes, des verres, des bols ou des bouteilles, ajoute M. Bernier.
Exploration sous-marine de l’épave du HMS Terror de l’expédition de Franklin
À la recherche du Graal
Les chercheurs ne sont pas au bout de leur surprise. Après avoir capté des images claires de plus de 90 % du pont inférieur du navire, au fur et à mesure de leur fouille marine, ils découvrent la cabine de Francis Crozier, le commandant du HMS Terror. C’est l’endroit le mieux préservé du bateau, précise l’archéologue.
Beaucoup de sédiments se sont infiltrés par les fenêtres de la poupe. C’est idéal puisqu’en recouvrant les artefacts, le sédiment qui permet de créer un environnement moins riche en oxygène a probablement préservé l’intérieur de la pièce, en particulier les matières organiques, comme le papier.
De toutes les cabines explorées, seule celle du capitaine reste fermée. Les raisons demeurent encore inconnues. Mais derrière la porte close, la chambre pourrait contenir des trésors uniques comme de la documentation écrite ainsi que le journal de bord.
On y a découvert le bureau du capitaine, des armoires à cartes, deux thermomètres et des boîtes contenant sans doute des instruments scientifiques, ajoute l’archéologue. Les quartiers personnels du capitaine, c’est le centre névralgique du navire. On y tient ici les registres relatifs au voyage. On peut s’attendre à trouver une multitude de précieux documents.
Les bonnes conditions météorologiques nous ont permis de plonger 48 fois vers l’épave. Ce que l’on a d’abord constaté, ce sont les conditions de préservation, surtout dans la cabine du capitaine. Tout le mobilier est encore en place avec le bureau, les tiroirs et probablement une foule de documents sauvegardés. Marc-André Bernier, archéologue Parcs Canada
De nombreuses questions persistent en ce qui concerne l’expédition de Franklin. L’archéologue, qui se trouve au site de l’Erebus, prochaine étape d’exploration pour son équipe, espère que ces nouvelles découvertes permettront de comprendre ce qui s’est réellement passé pour les membres de l’équipage. Au moins 133 marins sont morts dans des circonstances mystérieuses. Des circonstances qui favorisent de nombreuses hypothèses.
Notre prochaine étape consiste à analyser les images enregistrées à l’intérieur de l’épave. Avec ces nouveaux renseignements, on va pouvoir perfectionner notre connaissance des récits historiques et inuit de l’expédition de Franklin. C’est un jalon très important. Notre inventaire ouvrira une porte sur de nouvelles voies d’études, dit-il.
Ce projet archéologique est l’un des plus importants de l’histoire canadienne. À la suite d’un accord signé en 2018 avec le Royaume-Uni, tous les artefacts découverts appartiendront dorénavant à la fois au gouvernement du Canada et aux Inuit.
Les futures expéditions sur le HMS Terror, qui se trouve à 25 mètres de profondeur, devront se faire de façon sécuritaire. Il reste que l’on a potentiellement une richesse inestimable de documents ou autres objets très fragiles, alors il faut vraiment bien préparer le prochain coup pour ne pas les endommager
, conclut M. Bernier.
La déforestation de la forêt Amazonienne serait un facteur important des feux de forêt qui sévit au Brésil. La tribu Mura a toujours voulu garder leur territoire intact, ils luttent contre la disparition de leur habitat. Ils ne sont pas les seuls, car la forêt la plus grande au monde, abrite environ 500 tribu, sans compter de 3 millions d’espèces animales et végétales. Oui, c’est un crime, un crime contre la planète et l’humanité.
Nuage
par Mathilda Caron
Plus d’un million de personnes, appartenant à quelque 500 tribus de la forêt amazonienne, sont menacées par les incendies dévastateurs qui touchent la région depuis plusieurs semaines, rapportait News.com.au le 22 août.
Face aux flammes, les habitants de la zone se mobilisent. La semaine dernière, les membres de la tribu Mura ont peint leurs corps en orange et ont saisi des arcs et des massues pour s’enfoncer dans la forêt. Leur objectif était de lutter contre la déforestation qui entraîne la disparition de leur habitat, d’après l’agence Reuters.
Selon l’ONG Instituto Socioambiental, plus de 18 000 membres de la tribu Mura sont menacés. Ils vivent dans l’État d’Amazonas, le plus vaste et le mieux préservé de la forêt amazonienne du Brésil, et sont témoins de la destruction constante des forêts.
Et le 24 août, une autre tribu de l’État du Mato Grosso, au sud de l’Amazonie, a montré sa détermination :
« Nous allons nous battre pour défendre la forêt, pour préserver notre mode de vie, pour produire sans détruire », expliquent ses membres.
Au total, la plus grande forêt du monde abrite environ 500 tribus, quelque trois millions d’espèces animales et végétales, et produit environ 20 % de l’oxygène dans le monde.
Ces incendies sont « une tragédie, un crime contre la planète et l’humanité », a confié l’écologiste Adriane Muelbert au magazine National Geographic.
Sources : News.com.au / Reuters / National Geographic
Un chiot vieux de plus de 14 000 trouvé dans le permafrost en Russie semble vouloir étonner les scientifiques. Généralement, quand il est possible on trouve juste de l’ADN, car ARN est moins résistant que ce dernier. Les scientifiques ont pourtant réussit à prélever l’ARN de cet animal, alors que le plus vieux ARN de référence n’a qu’un 1000 ans.
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Crédits : Ivan Tishchenko/Siberian Times
par Mathilda Caron
Près de 14 300 ans après sa mort, un chiot a parlé. Au cours d’une étude décrite par la revue scientifique Public Library of Science le mois dernier, des scientifiques sont parvenus à analyser l’acide ribonucléique (ARN) de l’animal. Il avait été retrouvé congelé en 2015 à Tumat, dans le nord-est de la Russie, précise le Siberian Times le 23 août 2019.
Moins résistant que l’ADN, qui renseigne sur la nature des gènes, l’ARN est une molécule qui permet de savoir quels gènes fonctionnent et lesquels sont silencieux. L’échantillon prélevé sur le foie, le cartilage et les tissus musculaires de la bête est le plus vieux jamais récolté. L’ancien ARN de référence avait environ 13 000 ans de moins.
Cette découverte ouvre d’incroyables perspectives.
« Les chercheurs ont jusqu’à présent hésité à séquencer de l’ARN ancien car il est généralement moins stable que l’ADN », indique le chercheur Oliver Smith. « Mais vu nos récents succès dans le séquençage de l’ARN de plantes anciennes, nous pensons que ce spécimen bien préservé d’animal, gelé dans le permafrost, pourrait receler ce qu’il faut pour un séquençage. »
Pareil procédé devrait permettre de mieux comprendre le fonctionnement de virus contemporains, dont le génome est constitué d’ARN. Il renseignerait aussi sans doute sur les éléments qui influencent l’évolution.
Source : The Siberian Times
Le fameux coton-tige, nous avons bien de la misère à s’en passer et pourtant, son action dans l’oreille serait nuisible. Plus on l’utilise, plus il y a des risques d’infection, car, nous ouvrons la porte pour les bactéries en enlevant le cérumen de cette façon.
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Une femme s’infecte l’os du crâne en nettoyant son oreille avec un coton-tige
Des cotons-tiges ou d’autres outils peuvent provoquer une irritation, voire des lésions de l’oreille, comme une perforation du tympan ou une infection de l’oreille. © Vladimir Floyd, Fotolia
Julien Hernandez
Rédacteur scientifique
Les cotons-tiges peuvent être responsables de bien des misères. Après le cas d’un patient dont l’infection s’est propagée dans le crâne, c’est une femme de 37 ans qui a vu son os crânien de se faire littéralement ronger par des bactéries à la suite de l’utilisation répétée et chronique de cotons-tiges.
Une Australienne de 37 ans a subi une opération de plus de 5 heures afin d’enlever des résidus de fibres de tissu infectés et reconstruire son conduit auditif car une infection bactérienne rongeait son os crânien derrière son oreille. La cause : le coton-tige.
C’est un réflexe de toilette qui nous est enseigné depuis le plus jeune âge : afin d’enlever « le miel » des oreilles, plus scientifiquement, le cérumen, il faut se les nettoyer régulièrement à l’aide d’un coton tige. Cette vieille habitude a du plomb dans l’aile. L’académie américaine d’oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale déconseille fortement d’insérer quoi que ce soit dans ses oreilles. De même que les remèdes de grand-mère pour soigner des infections vaginales à base d’ail n’auraient aucun effet, si ce n’est délétère, se nettoyer les oreilles à l’aide d’un coton tige n’est d’aucune utilité. De fait, cette cire caractéristique des oreilles nous protège des intrus indésirables
Se nettoyer les oreilles : une fausse bonne idée
En effet, l’utilisation d’un écouvillon pour nettoyer l’oreille peut être contre-productive et repousser le cérumen dans l’oreille. De plus, des cotons-tiges ou d’autres outils peuvent provoquer une irritation, voire des lésions de l’oreille, comme une perforation du tympan ou une infection de l’oreille.
Récemment, cette patiente a témoigné dans le journal australien That’s Life, sur le fait qu’elle se lavait les oreilles à l’aide d’un coton-tige matin et soir depuis toujours. Elle a vécu cinq années de calvaire avant d’être dirigée vers un spécialiste ; les examens que ce dernier lui a fait passer ont finalement détecté l’infection qui s’était propagée.
« Vous auriez dû venir me voir il y a quatre ou cinq ans », aurait dit le spécialiste à cette patiente.
Le cas similaire, moins grave, d’un patient atteint de désordres neurologiques dus à une infection, avait fait l’objet d’une publication médicale dans le célèbre journal BMJ case report.
CE QU’IL FAUT RETENIR
L’os du crâne et le conduit auditif d’une femme se sont infectés avec des résidus de cotons-tiges restés coincés.
L’opération pour retirer les tissus infectés et reconstruire le conduit auditif a duré cinq heures.
Ce n’est pas la première fois que le coton-tige provoque de tels dégâts.
Déconseillé par le corps médical, le coton-tige est, en outre, non-recyclable et polluant pour l’environnement.