C’est facile de critiquer les autres, pourtant nous avons nous aussi des défauts qu’on l’on cachent ou qu’on ne veut pas voir.
Nuage
Défauts
Nous avons les défauts d’autrui dans l’oeil et les nôtres dans le dos.
Sénèque
C’est facile de critiquer les autres, pourtant nous avons nous aussi des défauts qu’on l’on cachent ou qu’on ne veut pas voir.
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Défauts
Nous avons les défauts d’autrui dans l’oeil et les nôtres dans le dos.
Sénèque
Les légendes urbaines peuvent faire beaucoup de vagues, disparaître et revenir en force. Comme cette histoire d’un homme qui venait du XIXe siècle et celle de la pièce radiophonique de science-fiction d’Orson Welles.
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Le Voyageur du Temps Qui Venait du XIXe Siècle
Tu as déjà rêvé de voyager dans le temps ? Tu préférerais aller dans le futur ou dans le passé ? Rudolf Fentz, lui, n’a pas choisi son époque, il s’est juste retrouvé à Times Square, comme ça, ne reconnaissant plus rien du tout.
Que s’était-il passé ? C’était l’été 1951. Il était environ 23h15, quand des passants de Times Square ont remarqué un homme d’une vingtaine d’années qui était habillé à la mode de la fin du XIXe siècle. Il avait l’air complètement perdu, et n’avait visiblement aucune idée de comment il était arrivé sur cet impressionnant carrefour. D’où venait-il ? Personne ne l’a vu arriver, il est apparu de nulle part, comme par magie.
SOMMAIRE :
C’était l’été 1951. Il était environ 23h15, quand des passants de Times Square ont remarqué un homme d’une vingtaine d’années qui était habillé à la mode de la fin du XIXe siècle.
Quand il s’est finalement mis à marcher, il a été renversé par une voiture qui l’a grièvement blessé, et il n’a pas survécu.
Plus tard, ses vêtements ont été inspectés, et les choses suivantes ont été retrouvées dans ses poches, comme un jeton de cuivre à échanger contre des boissons, de très vieilles factures, 70 $ en billets anciens, des cartes de visite, et une lettre envoyée à cet homme à une adresse de Philadelphia, datée de juin 1876.
L’affaire a été confiée au capitaine Hubert V. Rihm, du bureau des personnes disparues de la police de New York.
Le policier a retrouvé la veuve de Rudolf Fentz Junior en Floride ; elle avait perdu son époux cinq ans auparavant. Elle a dit que son beau-père, Rudolf Fentz Senior, avait disparu en 1876 à l’âge de 29 ans.
Cette histoire est ressortie à partir de 1972, quand elle a été mentionnée dans des livres et des articles comme une preuve de voyage dans le temps.
Cette légende s’inspirait d’une nouvelle écrite par Jack Finney en 1950, et publiée pour la première fois sous le titre I’m scared en 1951.
Sa diffusion sur Internet dans les années 90 lui a donné une seconde vie. Elle fut de nouveau mentionnée comme un fait et une preuve irréfutable de l’existence des voyages dans le temps.
Un autre exemple de la naissance de légendes urbaines est la pièce radiophonique basée sur La Guerre des Mondes d’Orson Welles.
Un des acteurs a annoncé le début de la fiction à la radio, mais après ça, il y a eu la météo, puis un concert, et soudain, la musique fut interrompue par un bulletin d’information selon lequel d’étranges éclairs avaient été observés sur Mars.
Le concert avait repris, mais bientôt, il était de nouveau interrompu par un autre bulletin d’information. Un journaliste de CBS rapportait l’atterrissage d’une soucoupe volante à Grover’s Mill, dans le comté de Mercer.
Comme les journaux l’ont écrit plus tard, 6 millions de personnes ont écouté cette pièce en direct, et la plupart d’entre elles y ont vraiment cru.
Beaucoup de gens avaient cessé d’écouter la radio pour faire leurs affaires et fuir vers l’Ouest, ou étaient barricadées dans les sous-sols de leurs maisons.
Certaines personnes ont même affirmé qu’elles avaient vu les lumières clignotantes et senti l’odeur de gaz toxiques.
HORODATAGE :
Ce qu’il avait dans ses poches 0:25
Ce que la police a découvert 1:41
Était-ce bien vrai ? 3:15
Comment apparaissent les légendes urbaines (Histoire de l’invasion extraterrestre) 5:59
Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/
Je ne suis pas surprise ! L’attitude face à la vie en générale y fait beaucoup sur nos agissements, nos capacités à affronter les problèmes, et même notre état de santé.
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Les optimistes vivent 10 ans de plus que les pessimistes, selon une nouvelle étude américaine. C’est comparable à l’effet du diabète ou d’une crise cardiaque précoce.
MATHIEU PERREAULT
LA PRESSE
Longévité exceptionnelle
Les hommes optimistes vivent 11 % plus longtemps que les pessimistes, et chez les femmes, la longévité est accrue de 15 %, selon l’étude publiée hier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
« C’est du même ordre qu’un diagnostic de diabète ou une crise cardiaque avant 60 ans pour les hommes ou 70 ans chez les femmes », explique l’auteure principale de l’étude de PNAS, Lewina Lee, de l’Université de Boston. « Nous avons été fort surpris de l’ampleur de l’effet. C’est remarquable. »
Pour une espérance de vie moyenne de 80 ans, la différence entre optimistes et pessimistes est donc de l’ordre de la décennie. Pour ce qui est de la « longévité exceptionnelle », soit vivre plus de 85 ans, l’effet est encore plus grand : une augmentation de la longévité exceptionnelle de 50 % pour les femmes et de 70 % pour les hommes.
« Modérément optimistes »
L’impact de l’optimisme est d’autant plus frappant que l’étude de Mme Lee ne visait pas les gens très optimistes ou pessimistes : l’échantillon de 71000 femmes et 6000 hommes a été divisé en quatre groupes, ou quartiles
« On parle de gens modérément optimistes, comme on en croise tous les jours dans notre vie », dit Mme Lee.
Les 71 000 femmes faisaient partie d’une célèbre cohorte de suivi appelée Nurses’ Health Study et avaient été suivies en moyenne pendant 10 ans à partir d’un âge moyen de 70 ans. Les 6000 hommes étaient des vétérans suivis en moyenne pendant 30 ans à partir d’un âge moyen de 62 ans.
Résolution de problèmes
Quel mécanisme peut expliquer l’effet de l’optimisme sur la longévité ?
« Les optimistes ont un mode de vie plus sain sur le plan de l’alimentation, de l’alcool, de l’exercice, des consultations médicales régulières et du tabagisme, mais cela n’explique pas toute la différence, dit Mme Lee. Une piste pourrait être la capacité d’avoir des buts et la confiance de les atteindre, qui semblent plus fortes chez les optimistes. Ils semblent aussi être plus aptes à régler des problèmes et à réguler leurs émotions en situation stressante. Par exemple, si un optimiste a de la difficulté à perdre du poids, il va essayer d’autres moyens, alors que le pessimiste va abandonner plus tôt ce projet. »
Les optimistes ont-ils moins de risque de souffrir de démence que les pessimistes ?
« C’est une autre piste à explorer, parce que la démence mène souvent à d’autres problèmes de santé. »
La psychiatre bostonienne veut aussi explorer pourquoi l’optimisme touche de manière différente les hommes et les femmes.
Ñusta est une momie inca très bien conservée pour ses d 500. En 1890, elle est sortie illégalement son pays d’origine, la Bolivie, pour rejoindre les États-Unis. Maintenant, elle rentre chez elle après avoir été minutieusement étudiée. En Bolivie, on cherchera qui était cette petite fille de 8 ans. Peut-être qu’elle faisait partie de l’élite ou au contraire elle aurait été offerte en sacrifice. Donc son histoire est à suivre.
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La momie de Ñusta a été découverte au sud de la ville bolivienne de La Paz et appartient à une fillette d’environ huit ans.© Michigan State University
Par Emeline Férard
La Bolivie vient de retrouver une momie inca qui avait été donnée il y a près de 130 ans à un musée américain. Surnommée Ñusta, la dépouille de cette fillette avait suscité un grand intérêt en raison de son excellent état de conservation malgré ses 500 ans.
Avec ses cheveux noirs sagement nattés, ses mains délicatement posées et sa robe quasiment intacte, on pourrait croire que cette momie inca vient à peine d’être découverte. Pourtant, c’est un vrai périple que Ñusta a vécu. Un périple qui l’a amenée jusqu’aux Etats-Unis avant qu’elle ne retrouve enfin son pays d’origine, la Bolivie, il y a deux semaines à peine.
Les restes momifiées de Ñusta ont été découverts au XIXe siècle au sud de la ville bolivienne de La Paz. Ils se trouvaient dans une tombe en pierre aux côtés de nombreux artéfacts parmi lesquels des sacs, une petite jarre en argile, des sandales, des plumes ainsi que différents types de plantes dont du maïs, des haricots, du kapok ou encore de la coca.
Une datation au radiocarbone a révélé que la sépulture inca remontait à la seconde moitié du XVe siècle, indiquant qu’elle avait probablement précédé l’arrivée de Christophe Colomb et la conquête espagnole de l’Amérique. Malgré ses quelque 500 ans, la momie est toutefois apparue dans un excellent état de conservation, ce qui n’a pas manqué de susciter l’intérêt des spécialistes.
De la Bolivie au Michigan
En 1890, Ñusta a rejoint les collections du Michigan State University Museum qui l’a exposée jusqu’au début des années 1970.
« C’était une exposition très populaire à l’époque« , a expliqué au Landing State Journal, William Lovis, conservateur du musée qui a participé aux efforts pour faire rentrer la momie chez elle.
Cette dernière a même figuré sur une carte postale de l’établissement.
Mais les critiques croissantes autour de la présentation de restes humains ont mis un terme à l’exposition et la momie a été placée à l’abri des regards dans des zones sécurisées du musée où elle est restée pendant 40 ans. Sans faire l’objet d’aucune recherche. Jusqu’à ce que William Lovis ne soulève la question de son avenir et de la possibilité de la retourner à son pays d’origine.
« Il y a trois ans, je suis arrivé à la conclusion que, si personne ne menait d’étude ni sur les artéfacts, ni sur les restes humains et si nous ne comptions plus les exposer, il était préférable de les renvoyer en Bolivie », a-t-il raconté.
La décision a finalement été prise à l’unanimité en octobre dernier et le musée a passé plusieurs mois à préparer le transfert de la petite Inca, à l’aide de l’ambassade américaine de La Paz.
Ces dernières années, le gouvernement bolivien s’est appliqué à rapatrier plusieurs biens archéologiques qui avaient quitté le pays illégalement. Mais c’est la première fois qu’un corps, et notamment une momie de cette période, fait l’objet d’une telle opération, a souligné la ministre de la Culture Wilma Alanoca à Associated Press.
Ñusta, un mystère bientôt résolu ?
Ce retour ne va pas seulement aider à remettre en lumière Ñusta, il va peut-être aussi permettre de résoudre une partie du mystère qui entoure son histoire. Les analyses ont en effet révélé que la momie est celle d’une fillette d’environ huit ans, mais son identité reste floue. Les spécialistes pensent qu’elle appartenait à un groupe de l’ethnie Aymara connu sous le nom de Pacajes qui évoluait dans les Andes.
Bien que les chercheurs l’aient surnommé Ñusta (« princesse » en language quechua), on ignore si la petite fille vêtue d’une robe de laine de lama ou d’alpaga était d’ascendance royale. Mais plusieurs indices suggèrent qu’elle n’était pas n’importe qui. Elle était en effet inhumée dans un type de tombe appelé « chullpa » habituellement réservé aux membres de l’élite.
« Il est possible que la fillette était une personne importante et que les objets placés avec elle revêtaient une importance d’autant plus sacrée qu’ils avaient une utilité », a avancé à l’AP William Lovis. « Une autre possibilité est que sa mort constituaitun sacrifice destiné à apaiser les dieux incas ou à leur faire une offrande ».
Autant de doutes que les spécialistes pourraient bientôt arriver à lever.
Avant son transfert en Bolivie, une équipe s’est appliquée à mener une étude approfondie de la momie. En utilisant les technologies les moins invasives possible, elle a mené des analyses sur ses cheveux, ses dents ainsi que sur ses tissus afin d’en savoir plus son état de santé, son alimentation et la présence d’éventuels traumatismes pouvant indiquer les causes de la mort.
Les résultats n’ont pas encore été dévoilés et seront prochainement rejoints par une nouvelle étude de Ñusta qui devrait être menée d’ici novembre en Bolivie. La momie, pour le moment conservée dans une chambre froide du National Archaeology Museum de La Paz, sera ensuite exposée au public, aux côtés d’objets funéraires, pour el Día de los muertos, une célébration donnée en hommage aux morts.
Voilà un apiculteur intelligent. Au lieu de faire la guerre avec des ours qui venaient manger son miel et briser ses ruches, il a décidé d’en faire des partenaires. En leur disposant 5 miels différents présentés comme pour des goûteurs professionnels .. Les ours se prêtent bien au jeu sans rien briser en retour.
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Crédits : DHA
par Mathilda Caron
À Trabzon, dans le nord-est de la Turquie, les ours n’hésitent pas à s’aventurer chez les apiculteurs pour se procurer du miel. Après avoir tenté de les éloigner en vain, l’un d’eux a décidé d’en faire des goûteurs de miel, rapportait l’agence turque Demirören (DHA) le 20 août.
Crédits : DHA
Pour protéger ses ruches, Ibrahim Sedef a d’abord installé des grilles et laissé de la nourriture aux ours. Mais rien n’a fonctionné. Sur les images de vidéosurveillance, on pouvait toujours voir les animaux se délecter du nectar. Vu leur expertise, il a alors eu l’idée de leur faire déguster sa production.
À partir du moment où l’apiculteur a installé cinq miels différents sur une table, les ours sont venus le manger sans abîmer quoi que ce soit. Et Ibrahim Sedef sait maintenant quel est son meilleur miel.
Crédits : DHA
Source : DHA
Généralement, les cerveaux des singes comme des hommes ont grossi à travers le temps. Il semble avoir des exceptions. Au Chili, les paléontologues ont pu découvrir un minuscule crâne de singe vieux de 20 millions d’années. Sa tête tient dans le creux d’un main.
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Crédits : American museum of Natural History
par Nicolas Pujos
Au Chili, des paléontologues ont découvert un crâne de singe miniature fossilisé vieux de 20 millions d’années
Cette découverte étonnante pourrait donner aux scientifiques de précieuses informations sur l’évolution de la taille du cerveau des primates, expliquait le Daily Mail le 21 août. Leurs réflexions ont été publiées dans la revue ScienceAdvances.
Afin d’analyser le crâne retrouvé, les chercheurs ont eu recours à des outils de numérisation et de reconstruction numérique. Alors qu’on pensait jusqu’ici que le cerveau des primates n’avait cessé de gagner en taille avec le temps, le minuscule spécimen chilien a permis aux chercheurs de déterminer que des réductions ont pu se produire occasionnellement au cours de leur évolution.
« L’être humain possède un cerveau qui a grandi de manière exceptionnelle, mais nous savons peu de choses sur le moment à partir duquel il a commencé à se développer », indique l’un des chercheurs, Xijun Ni.
Et celui du mystérieux Chilecebus carrascoensis pose plus de questions qu’il n’apporte pour le moment de réponses.
Source : Daily Mail
Des scientifique japonais ont réussi à trier les spermatozoïdes pour mieux ciblé le sexe de l’embryon. On prétend le faire pour les animaux, sauf que certaines personnes voudront sûrement prendre cette méthode pour choisir le sexe du bébé en fécondation in vitro. Heureusement que cela est interdit au Canada tout comme en France, Chine et autres pays. On sait déjà les conséquences des avortements sélectifs, alors cette méthode d’amener un déséquilibre démographique. Franchement, si on veut vraiment un bébé, on souhaite qu’il soit en santé.
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Choisir le sexe de son enfant : une nouvelle méthode pourrait rendre cela possible
Les chercheurs ont trouvé une méthode pour ralentir artificiellement les spermatozoïdes porteurs de chromosome X. © rost9, Fotolia
Céline Deluzarche
Journaliste
Des chercheurs de l’université d’Hiroshima au Japon viennent de découvrir une nouvelle méthode ultra simple et apparemment très fiable pour trier les spermatozoïdes X et Y et ainsi choisir le sexe de l’embryon. Une technique qui pourrait pousser à un déséquilibre démographique dans certains pays où le sexe masculin est valorisé.
Le chromosome X, presque trois fois plus grand que le chromosome Y, possède aussi beaucoup plus de gènes (3.000 contre 700). Néanmoins, ces différences ne semblaient pas jusqu’ici affecter le comportement du sperme et ne permettaient donc pas de différencier les spermatozoïdes sans procéder à une analyse génétique avancée. C’est pourtant ce à quoi sont parvenus Masayuki Shimada et ses collègues. En effectuant un séquençage ADN détaillé de sperme de souris, ils ont découvert 492 gènes actifs dans les spermatozoïdes X qui ne sont pas exprimés sur les spermatozoïdes Y. Les chercheurs ont alors recentré leur intérêt sur 18 d’entre eux codant pour des récepteurs situés à la surface du spermatozoïde, avec comme objectif de pouvoir les manipuler depuis l’extérieur.
Un taux de réussite compris entre 81 % et 91 %
Ils se sont aperçus que deux récepteurs, nommés Toll-like receptor 7 et 8 (TLR7/8), pouvaient modifier la production d’énergie du sperme X lorsqu’ils se liaient à une molécule chimique nommée Resiquimod (R848), ce qui ralentit la mobilité du sperme sans affecter ses autres fonctions. Il leur a donc suffi de plonger le sperme de souris dans un bain chimique contenant cette molécule pour « trier » les spermatozoïdes en fonction du chromosome sexuel. En sélectionnant les spermatozoïdes les plus rapides, ils ont obtenu 90 % d’embryons mâles. Les spermatozoïdes ralentis artificiellement donnant eux des embryons femelle à 81 %, d’après les résultats de leur expérience, publiés dans la revue PLOS Biology le 13 août.
Il existe déjà différentes techniques permettant de trier le sperme. La plus fiable est de passer en revue le code génétique de chaque spermatozoïde. Il est également possible de « colorer » le sperme avec une teinture fluorescente, où les spermatozoïdes Y contenant moins de matériel ADN apparaissent alors moins brillants que les spermatozoïdes X. Ces deux méthodes sont cependant onéreuses et nécessitent du matériel spécialisé. D’autres expériences ont également été tentées comme l’exposition à de fortes températures ou un faible pH, mais avec un risque d’endommager l’ADN du sperme.
Le diagnostic pré-implantatoire, interdit en France pour les FIV mais autorisé aux États-Unis
La facilité déconcertante de mise en œuvre de la méthode mise au point par Masayuki Shimada soulève de nombreuses questions éthiques. En France et dans de nombreux pays (Inde, Chine, Australie, Canada…), le diagnostic pré-implantatoire (DPI) permettant de choisir le sexe de son futur enfant est formellement interdit pour les fécondations in vitro (FIV). Mais le principe est tout à fait légal aux États-Unis où les couples fortunés y ont recours. Cette méthode étant très peu coûteuse, on peut craindre qu’elle se répande dans les pays où le sexe masculin est privilégié, comme en Inde ou en Chine, aboutissant à un déséquilibre démographique. Selon un rapport du gouvernement indien publié en 2018, les avortements sélectifs auraient causé un « manque » de 63 millions de filles dans le pays.
Une myriade de méthodes naturelles pour choisir le sexe de son enfant
Masayuki Shimada se défend de tels projets et affirme avoir développé sa technique pour le bétail.
« Nous avons testé le tri sur des embryons de veau et de cochon avec succès, assure le chercheur. L’utilisation chez l’Homme est purement spéculative et on ne sait pas du tout si cela pourrait marcher », explique-t-il, reconnaissant toutefois que cela poserait un problème éthique.
En attendant, les femmes désireuses de choisir le sexe de leur enfant ont à leur disposition une vaste panoplie de méthodes plus ou moins farfelues. L’application My Bubelly propose ainsi un régime personnalisé en fonction du sexe souhaité. Le site explique notamment qu’un vagin plus acide favorise le passage des spermatozoïdes X tandis qu’un vagin plus alcalin favorise le passage des spermatozoïdes Y. L’appli vend des « box filles » et « box garçons » contenant des compléments alimentaires spéciaux et des tests d’ovulation permettant de cibler le bon créneau pour la conception du bébé. Elle avance un taux de réussite de 90 %, même si aucune étude scientifique ne vient soutenir cette méthode.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Des chercheurs japonais ont réussi à trier les spermatozoïdes en fonction du chromosome sexuel qu’ils portent.
Une sélection opérée en ralentissant l’activité des spermatozoïdes X qui portent des gènes spécifiques.
Cette méthode pourrait faciliter la sélection sexuelle pour les FIV.