Le sens de la vie


En grandissant, nous oublions trop souvent que nous avons été des enfants, cette innocence perdue, nous fait manquer des petits bonheurs tout simples.
Nuage


Le sens de la vie



Le sens de la vie personnelle est de retourner à l’enfance, ou plutôt de faire apparaître à nouveau l’enfant qui jamais n’a disparu.


Georg Groddeck

Le Saviez-Vous ► L’épave du dernier négrier américain illumine un sombre passé


Certains ont pensé que trouver le Clotilda , le dernier négrier  qui transportait des esclaves d’Afrique vers les États-Unis pourrait causer des conflits. Mais tout le monde veulent savoir son origine et les Afro-américains ont le droit de connaitre leur propre histoire aussi douloureuse qu’elle soit. Pour tout le monde l’Histoire, nous donne des leçons, malheureusement, à voir ce qui se passe encore aujourd’hui .. Nous ne sommes pas encore assez mature pour comprendre.
Nuage

L’épave du dernier négrier américain illumine un sombre passé

Le Clotilda est le dernier bateau à avoir transporté des Africains arrachés à leur terre natale pour les emmener de force aux États-Unis, quelques années avant l’abolition de l’esclavage.

Par Raphaël Bouvier-Auclair

« Parfois, des gens vont dire que leur arrière-arrière-grand-père était un grand général. Eh bien, mon arrière-arrière-grand-père est arrivé ici nu à bord d’un bateau », lance Jocelyn Davis.

La jeune femme est la descendante directe de Charlie Lewis, l’un des derniers esclaves arrivé malgré lui aux États-Unis, en 1860.

Jocelyn Davis est descendante de Charlie Lewis, un passager du Clotilda.

Jocelyn Davis est descendante de Charlie Lewis, un passager du Clotilda.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

Signe de l’importance qu’elle accorde à son héritage, elle nous donne rendez-vous dans le cimetière d’Africatown, à Mobile en Alabama, un quartier fondé par quelques dizaines d’esclaves, dont son ancêtre, qui ont été emmenés de force à bord d’un navire nommé le « Clotilda ».

Ici et là dans le quartier, des murales, des plaques commémoratives et des statues ont été installées pour s’assurer que leur traversée ne se transforme pas en légende.

Jocelyn Davis devant une plaque rendant hommage à quelques passagers du Clotilda qui ont fondé une église locale.

Jocelyn Davis devant une plaque rendant hommage à quelques passagers du Clotilda qui ont fondé une église locale.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

Au moment où les États-Unis soulignent l’arrivée, il y a 400 ans, des premiers esclaves africains en Amérique du Nord britannique, Jocelyn et d’autres descendants ont appris que la preuve la plus tangible de la traversée de leurs ancêtres a été retrouvée.

Ma grand-mère n’a pas pu voir cela. Mon arrière-grand-mère n’a pas pu voir cela. Je suis heureuse de savoir que je pourrai raconter l’histoire de la découverte du Clotilda. Jocelyn Davis, descendante d’un passager du Clotilda

L’arrivée clandestine du dernier navire d’esclaves

En 1860, à la veille de la guerre civile américaine, un riche planteur de coton et armateur de Mobile, Timothy Meaher, a mandaté un capitaine pour organiser une traversée transatlantique qui lui permettrait de se procurer de nouveaux esclaves en Afrique.

Une plaque rappelle l’endroit où se trouvait le marché d’esclaves à Mobile, en Alabama.

Une plaque rappelle l’endroit où se trouvait le marché d’esclaves à Mobile, en Alabama.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

L’opération était illégale. Bien que l’esclavage était permis dans plusieurs États américains, notamment dans le sud, le commerce international d’esclaves avait été interdit en 1808. Des lois que Timothy Meaher entendait justement contourner, selon l’universitaire Sylviane Diouf, qui a consacré un livre à l’histoire du Clotilda.

L’histoire raconte que c’est à la suite d’un pari avec un homme du nord, au cours duquel il a parié 100 $ qu’il pouvait introduire des Africains au nez et à la barbe des autorités, explique-t-elle.

Le Clotilda a donc quitté les États-Unis en mars 1860 pour se rendre au Bénin. C’est à partir de ce pays d’Afrique de l’Ouest que 110 esclaves ont entrepris malgré eux une longue traversée d’environ deux mois.

Ce voyage entre l’Afrique et les États-Unis, c’était horrible, relate Margaret Fowler, directrice du Musée d’histoire de Mobile, où une partie de l’exposition permanente traite des conditions de détention sur les navires d’esclaves : des passagers nus, enchaînés et entassés dans la cale.

Une partie de l’exposition permanente du Musée d’histoire de Mobile est destinée aux conditions de détention sur les navires d’esclaves.

Une partie de l’exposition permanente du Musée d’histoire de Mobile est destinée aux conditions de détention sur les navires d’esclaves.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

La traversée du Clotilda a été peu documentée, note Sylviane Diouf.

Ils ont dit qu’ils avaient soif et que deux personnes étaient mortes. On n’en sait pas plus. C’est assez caractéristique. Très peu d’Africains qui ont vécu la traversée ont décrit ce qui s’est passé, indique-t-elle.

Une fois arrivé près de Mobile, l’équipage du bateau a évacué les esclaves, avant de s’attarder au sort à réserver au navire qui les avait transportés depuis l’Afrique.

Une partie de l’exposition permanente du Musée d’histoire de Mobile est destinée aux conditions de détention sur les navires d’esclaves.

Une partie de l’exposition permanente du Musée d’histoire de Mobile est destinée aux conditions de détention sur les navires d’esclaves.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

Ils se sont rendu compte aussi que les autorités avaient eu vent de leur arrivée. Donc, l’idée a été d’apporter le bateau dans un bayou et de le brûler. Et c’est donc ce qui s’est passé. Le Clotilda a été mis à feu le soir de son arrivée, raconte Mme Diouf.

La structure restante du navire a été ensevelie, faisant sombrer avec elle une partie de son histoire.

Il n’y a pas eu de conséquences pour le propriétaire ni pour le capitaine.  Margaret Fowler, directrice du Musée d’histoire de Mobile

Ils n’ont jamais été condamnés, malgré des accusations de trafic clandestin d’esclaves.

Une épave difficile à retrouver

Avec le temps, plusieurs autres navires ont rejoint le Clotilda dans les eaux boueuses de la rivière Mobile. Le cours d’eau, peuplé d’alligators, est devenu un véritable cimetière d’épaves.

La rivière Mobile, entourée de bayous, où l’épave du Clotilda a été retrouvée.

La rivière Mobile, entourée de bayous, où l’épave du Clotilda a été retrouvée.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

En janvier 2018, Ben Raines, un journaliste de Mobile, a trouvé ce qu’il pensait être les restes de ce navire, mais il se trompait.

Toutefois, six mois plus tard, ce passionné d’histoire et de navigation a découvert de nouvelles pièces de bateau dans l’eau. Et cette fois, il était convaincu de l’authenticité de sa trouvaille.

Ben Raines dans l'eau, tenant dans ses mains des pièces d'une épave de bateau.

Le journaliste Ben Raines, avec une pièce de l’épave du Clotilda.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

Grâce à la coopération d’un établissement universitaire de la région, M. Raines a pu consulter les écrits du capitaine du Clotilda et d’autres preuves historiques. J’avais éliminé d’autres épaves parce qu’elles n’étaient pas de la bonne grandeur ou parce qu’elles étaient faites de métal, donc trop modernes. Il restait donc seulement ce navire, explique-t-il.

Après environ un an d’attente, et avec la collaboration de plusieurs autres établissements, la Commission historique de l’Alabama a finalement authentifié la découverte. Le Clotilda, disparu depuis 160 ans, avait finalement été retrouvé.

À Mobile, la découverte n’a pas fait l’affaire de tous.

On m’a dit : « Vous attisez les ennuis, vous n’auriez jamais dû chercher ce bateau », relate Ben Raines.

Le journaliste Ben Raines a étudié des cartes et des preuves historiques pour trouver l’épave du Clotilda.

Le journaliste Ben Raines a étudié des cartes et des preuves historiques pour trouver l’épave du Clotilda.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

C’est une histoire à la fois fantastique et terrible qui devait être racontée. La seule manière d’y parvenir, c’était de trouver le navire, puisque c’est le véhicule qui a amené ces gens ici. Ben Raines, journaliste et passionné d’histoire

Quelque chose de bien ressort toujours du mal. Et c’était du mal, ajoute-t-il.

Un souvenir bien vivant

Mais à Mobile, il n’y a pas que l’épave du navire qui permet de raconter l’histoire des passagers du Clotilda.

Le quartier Africatown, à Mobile.

Le quartier Africatown, à Mobile.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

Après avoir été affranchis à la fin de la guerre de Sécession, en 1865, une trentaine d’anciens passagers du navire ont décidé de fonder en périphérie de la ville le quartier Africatown. Cinq ans après leur arrivée, incapables de retourner dans leur Bénin natal, ils ont créé leur coin d’Afrique dans le sud des États-Unis.

L’un des derniers passagers du Clotilda, Cudjoe Lewis, y a vécu jusqu’en 1935. Des dizaines de descendants habitent toujours dans le quartier établi par leurs ancêtres.

Un buste à la mémoire de Cudjoe Lewis, l’un des derniers survivants du Clotilda.

Un buste à la mémoire de Cudjoe Lewis, l’un des derniers survivants du Clotilda.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

C’est difficile parce que l’histoire du Clotilda avait été niée, quelquefois oubliée, pendant un demi-siècle après l’incident. Alors, de retrouver le Clotilda dans une forme physique, cela donne une expression solide à l’espoir des résidents d’Africatown. Margaret Fowler, directrice du Musée d’histoire de Mobile

Dans les rues d’Africatown, la découverte du Clotilda est effectivement source d’espoir.

Bien que l’épave soit toujours sous l’eau et que l’opération visant à l’en retirer s’annonce longue et complexe, certains résidents du quartier réclament déjà qu’elle soit installée ici plutôt que dans une institution nationale.

Darron Patterson est un descendant de Polly Allen, passager du Clotilda.

Darron Patterson est un descendant de Polly Allen, passager du Clotilda.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

Darron Patterson, un descendant de Pollee Allen, un autre passager du Clotilda, imagine déjà un musée ou un mémorial qui permettrait à la fois de partager l’histoire de son ancêtre, mais aussi de donner un coup de main à un quartier qui en a bien besoin sur le plan économique.

Il y a beaucoup de maisons abandonnées, beaucoup de gens ont quitté le quartier, souligne M. Patterson, qui s’est lui-même installé dans un autre secteur de la ville.

Africatown a déjà connu des jours meilleurs, en effet.

Le quartier Africatown fait face à plusieurs problèmes, notamment la pauvreté.

Le quartier Africatown fait face à plusieurs problèmes, notamment la pauvreté.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

Des maisons placardées et des terrains vagues ponctuent le paysage. En plus des difficultés liées à la pauvreté, le quartier a connu des problèmes environnementaux causés par les usines environnantes et il a subi certains dommages quand est passé l’ouragan Katrina, en 2005.

Il y a eu tellement de changements. Il faut maintenant une métamorphose, comme celle d’un phénix qui renaît de ses cendres. Darron Patterson, descendant d’un passager du Clotilda

Dans le quartier Africatown, plusieurs maisons sont abandonnées.

Dans le quartier Africatown, plusieurs maisons sont abandonnées.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

Il faudra beaucoup plus, ce n’est qu’un début, estime Lorenzo, résident d’Africatown, qui doute qu’un musée dédié au Clotilda mette fin à tous les problèmes de son quartier.

Mais Jocelyn Davis, qui vit elle aussi à Africatown, pense qu’on aurait tort de minimiser l’attrait touristique de cette découverte.

Il y a un musée du lynchage qui se porte bien à Montgomery. S’il y a des gens qui vont visiter un musée sur le lynchage, il y aura certainement des gens qui viendront voir le Clotilda, ajoute cette descendante d’un de ses passagers.

La fin d’un chapitre

En juin, Mme Davis s’est rendue pour la première fois près de l’endroit où se trouve l’épave du navire, sur la rivière Mobile. Elle y accompagnait le journaliste Ben Raines.

Elle repense au voyage de son ancêtre Charlie et des 109 autres esclaves qui ont fait le trajet avec lui.

En juin, Jocelyn Davis s’est rendue pour la première fois à l’endroit où l’épave du Clotilda a été découverte, sur la rivière Mobile.

En juin, Jocelyn Davis s’est rendue pour la première fois à l’endroit où l’épave du Clotilda a été découverte, sur la rivière Mobile.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

J’imagine les cris, les pensées qu’ils ont eus en arrivant ici. Jocelyn Davis, descendante d’un passager du Clotilda

La jeune femme entend maintenant se rendre au Bénin, question d’en apprendre plus sur ses origines. Pour elle, l’histoire est loin d’être terminée.

Mais la découverte de l’épave du Clotilda représente à tout le moins un moment charnière dans l’histoire de l’Alabama et des États-Unis.

Une photo en noir et blanc montre un esclave dans un jardin, de jour.

Une photo de Charlie Lewis, passager du Clotilda et ancêtre de Jocelyn Davis.PHOTO : RADIO-CANADA / RAPHAËL BOUVIER-AUCLAIR

C’est le dernier navire qui a emmené des gens en état de servitude dans ce pays. C’est la fin d’une époque, note M. Raines.

Pour la famille Davis, c’est aussi la fin d’un long chapitre.

Nous voulons tous pouvoir tourner la page. C’est maintenant possible, non seulement pour moi, mais aussi pour mes ancêtres, dit Jocelyn Davis.

https://ici.radio-canada.ca/

Indonésie : des termites réduisent en miettes son petit pactole


Un mois de salaire englouti par des termites. Si on ne fait pas confiance aux banques, mettre de l’argent dans un sac en papier, n’est pas la meilleure solution.
Nuage


Indonésie : des termites réduisent en miettes son petit pactole


Par LePoint.fr

Les insectes ont dévoré des billets cachés chez la grand-mère d’une habitante de Jakarta. La banque a refusé d’en remplacer une bonne partie, raconte le « Jakarta Post ».

Mettre son argent ailleurs qu’à la banque peut se révéler risqué. C’est ce qu’a appris à ses dépens une Indonésienne, comme le relate le Jakarta Post. Putri Buddin, 23 ans, a publié sur Twitter la photo d’une énorme liasse de billets particulièrement abîmés. Elle accuse des termites de les avoir dévorés alors qu’ils étaient cachés dans une armoire chez sa grand-mère à Jarkata.

Elle raconte avoir donné 3 millions de roupies (environ 200 euros) il y a plusieurs années à son aïeule. Soit un peu moins que le salaire minimum mensuel actuel à Jakarta, la capitale du pays, si on en croit le journal indonésien : il a été fixé à 3,9 millions de roupies (environ 250 euros) cette année.

« Elle m’a dit qu’elle ne voulait pas les utiliser, alors, j’ai mis cet argent dans l’armoire. Je lui ai dit que, si elle en avait besoin, elle pourrait en prendre un peu », raconte la jeune femme.

Un mois de salaire minimum à la poubelle

Au fil des années, la personne âgée va ajouter de l’argent à cette cagnotte. Le pécule atteint 10 millions de roupies, soit environ 640 euros, au moment de son décès cette année. Une jolie somme d’argent… dont une grande partie est en miettes.

« Il y avait deux liasses de billets. Une était dans un sac en papier, l’autre dans un sac en plastique. J’ai jeté le sac en papier, parce que c’était devenu un nid de termites », raconte Putri Buddin.

Elle a réussi à rassembler 5,4 millions de roupies (environ 350 euros), restées intactes, et a rapporté le reste à la Banque d’Indonésie. Son objectif : faire remplacer les billets rendus inutilisables par l’appétit des insectes. Mais elle va vite déchanter : la Banque n’a accepté de remplacer que 1,05 million de roupies (environ 65 euros). Comme si cela ne suffisait pas, le porte-parole de la Banque d’Indonésie explique au Jakarta Post que les autres billets endommagés ne pourront pas être utilisés pour des transactions.

En effet, pour être remplacés ou utilisés, les billets abîmés doivent être intacts à au « moins 67 % », selon la Banque, se désole la jeune femme. L’équivalent d’un peu plus d’un mois de salaire minimum devra donc être jeté à la poubelle. Le journal indonésien ne précise pas si la jeune femme a développé une aversion pour les termites – ou pour les banquiers – après cette histoire…

https://www.lepoint.fr/

Doha repeint ses routes en bleu pour lutter contre la chaleur


On sait que le bitume noir en été peut devenir vraiment chaud et cause de l’usure plus vite des pneus. Dans une ville du Qatar, on teste des rues peintes en bleu. Il semble que cela puisse diminuer beaucoup le l’impact des rayons du soleil. Et peut donc abaisser la température du bitume de 15 à 20 C. Ailleurs, on a essayé un revêtement blanc, mais d’autres préfèrent être plus naturel par des plantes et des arbres. Peut-être combiner la couleur des rues et des plantes pourraient faire une nette différence ?
Nuage

 

Doha repeint ses routes en bleu pour lutter contre la chaleur

 

Céline Deluzarche

Journaliste

 

Dans une ville où les températures dépassent les 50 °C l’été, tous les moyens sont bons pour rafraîchir l’atmosphère. La capitale qatarie teste un revêtement bleu réfléchissant, permettant non seulement de lutter contre la chaleur, mais aussi de réduire la pollution et la consommation de carburant. Les initiatives de ce type se multiplient dans le monde, depuis la fausse neige aspergée dans les rues jusqu’aux mini-jardins perchés sur le toit des bus.

Les températures dans la capitale du Qatar peuvent aisément dépasser les 50 °C l’été. Afin de lutter contre les îlots de chaleur, les autorités de Doha ont décidé de mener une expérience pilote en repeignant les routes avec une peinture bleue « refroidissante ». Contrairement au bitume noir classique, qui absorbe 80 à 95 % du rayonnement solaire, ce revêtement développé par l’entreprise japonaise Japanese Oriental Company réfléchit 50 % des rayons. Il serait ainsi capable d’abaisser la température du bitume de 15 °C à 20 °C d’après Ashghal, l’autorité qatarie qui mène ce projet.

« En abaissant la température, ce revêtement refroidissant permet de ralentir les réactions chimiques à l’origine de la pollution », indique le journal Qatar Tribune.

Ce bitume spécial réduit également le frottement avec les pneus, ce qui réduit la consommation de carburant, diminue les émissions polluantes, et prolonge sa durée de vie.

« Le bitume de couleur permet aussi d’améliorer la sécurité des piétons en rendant les voitures plus visibles et en réfléchissant la lumière des lampadaires la nuit », rapporte le journal.

.

Deux cents mètres de routes ont été repeints le long de l’avenue Abdullah bin Jassim Street, et 200 autres mètres ont été aménagés sur une piste cyclable et une voie piétonne près du village culturel de Katara. Les tests dureront 18 mois. S’ils s’avèrent concluants, d’autres routes bleues pourraient voir le jour au Qatar, indiquent les autorités.

Du dioxyde de titane pour refroidir les rues

Le Qatar n’est pas le seul à adopter cette tactique. En 2017, Los Angeles avait testé une peinture blanche sur quelques routes afin de réduire la chaleur étouffante régnant dans la ville l’été. Cette année, la municipalité dégaine une toute nouvelle technique : une sorte de « neige » à base de dioxyde de titane, un colorant blanc couramment utilisé dans les produits alimentaires, les médicaments ou le dentifrice.

Même les chiens et les chats adorent

D’après Greg Spotts, directeur adjoint au service des voies communales, ce produit réduit la température de 5,5 °C en surface.

« Même les chiens et les chats adorent. Ils traversent la rue juste pour l’essayer ! », assure-t-il au journal The Guardian.

Ces initiatives ont toutefois un coût : environ 60 euros le mètre carré pour la neige au dioxyde de titane.

Une prime accordée aux habitants pour installer des plantes grimpantes

Il y a pourtant beaucoup moins cher pour rafraîchir les villes : la végétalisation.

« Outre l’aspect esthétique, le végétal en ville a plusieurs bienfaits : réduction de l’effet d’îlot de chaleur, fixation du CO2, limitation de la pollution atmosphérique et développement de la biodiversité », souligne l’Ademe.

Non seulement les arbres créent des zones d’ombre bien agréables en cas de canicule, mais ils créent un effet de climatisation naturelle grâce à l’évaporation de l’eau par les feuilles. Un concept qui plaît tellement aux municipalités qu’elles ne savent plus quoi inventer pour mettre du vert en ville. Bordeaux a promis la plantation de 20.000 arbres d’ici 2025. Bruxelles verse une prime à chaque plante grimpante sur la façade d’une habitation visible de la rue. À Madrid et Singapour, ce sont carrément les bus qui ont été affublés d’un mini-jardin sur leur toit.

À Doha, on préfère visiblement le bleu au vert. Mais au fait, pourquoi du bleu et pas du rose, du beige ou du jaune ? Cette couleur a simplement été jugée « plus jolie pour les yeux », confie le journal Gulf Times.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Doha teste un revêtement bleu réfléchissant 50 % du rayonnement solaire afin de diminuer la température du bitume.
  • Ce revêtement spécial permet en outre de diminuer les émissions polluantes et d’améliorer la sécurité.
  • Les initiatives pour lutter contre la chaleur urbaine se multiplient dans les villes, depuis Los Angeles qui teste une sorte de neige à base de dioxyde de titane jusqu’à Madrid qui végétalise le toit de ses bus.

 

https://www.futura-sciences.com

Découverte d’un animal semblable à l’écureuil de «L’Ère de glace»


Vous connaissez Scrat dans le film d’animation l’Ère de glace ? C’est l’écureuil qui a provoqué la dérive des continents. Et bien, ils ont trouvé un écureuil qui lui ressemblait vieux de 230 millions d’années en Argentine

Nuage


Découverte d’un animal semblable à l’écureuil de «L’Ère de glace»


Un animal de 25 centimètres de long semblable à Scrat, l’écureuil malchanceux du film d’animation «L’Ère de glace», en quête éternelle de glands récalcitrants, a été découvert dans l’ouest de l’Argentine, a annoncé une équipe de chercheurs.

Baptisé «Pseudotherium argentinus», ce spécimen a vécu durant la période du Trias, il y a 230 millions d’années. Il a été découvert en 2006 à Ischigualasto, dans la province de San Juan, par le paléontologue Ricardo Martinez, a annoncé l’université de La Matanza, à Buenos Aires, sur son compte Twitter @CTyS_UNLaM.

Les travaux de Ricardo Martinez ont été publiés récemment par la revue scientifique Plos One.

Le crane découvert a été analysé à l’université du Texas, aux côtés des chercheurs Rachel Wallace et Timothy Rowe.

«Cette nouvelle espèce a un museau très long et aplati, peu profond, et ses canines sont aussi très longues et sont situées quasiment à la pointe du museau», explique M. Martinez, qui ajoute que cela lui donne un aspect «très» semblable à celui de Scrat.

L’équipe de paléontologues pense que cet animal a dû s’alimenter d’insectes et d’animaux plus petits.

L’Argentine compte de très nombreux fossiles issus de trois périodes, le trias, le jurassique et le crétacé de l’ère Mésozoïque. Ils appartiennent à des animaux différents de ceux rencontrés dans l’hémisphère nord.

https://www.tvanouvelles.ca/

Cannabis: mise en garde contre la diversification des produits dérivés


Depuis que le cannabis est légal au Canada, toute une industrie est en marche pour offrir divers produits pour les consommateurs. Car on peut fumer, manger ou boire des produits fait à base de cannabis. Le THC fumé agit vite, alors qu’ingérer peut être plus intense et plus prolongé. Il semble que l’industrie du cannabis veuille suivre le même chemin que le tabac et l’alcool pour rendre plus attrayante pour attirer des nouveaux clients. Ainsi, il y a des risques pour que des enfants soient victimes de leur curiosité par manque de prudence des adultes. Heureusement, au Québec, il est interdit de vendre des friandises à base de cannabis et cette drogue est vendu dans des succursales contrôlées .. Un endroit dont je ne mettrais jamais les pieds, à moins peut-être que ce soit pour des raisons médicales et encore …
Nuage


Cannabis: mise en garde contre la diversification des produits dérivés

PHOTO ROBERT SKINNER, ARCHIVES LA PRESSE

L’Institut national de santé publique du Québec suggère à Québec de n’autoriser que la vente de produits comestibles qui goûtent le cannabis pour éviter d’élargir leur attrait et pour prévenir la consommation non intentionnelle et d’interdire complètement toute boisson au cannabis qui soit sucrée.

(Montréal) L’autorisation d’une gamme de produits du cannabis comestibles et autres « semble une initiative précipitée », affirme l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) dans un mémoire présenté au ministère de la Santé du Québec sur la nouvelle réglementation visant à encadrer ces produits.

PIERRE SAINT-ARNAUD
LA PRESSE CANADIENNE

L’Institut ne cache pas son manque d’appétit devant la création de ce nouveau marché, qu’il considère comme « une stratégie industrielle destinée à augmenter les ventes et les profits, en recrutant de nouveaux clients ou en visant une hausse des achats de consommation des usagers existants », ajoutant qu’il s’agit là d’une stratégie identique à celle « qui s’est avérée fort efficace pour les industries de l’alcool et du tabac ».

L’organisme note avec une certaine inquiétude que ces produits, peu connus du public et beaucoup moins consommés que la forme fumée, posent « plusieurs risques pour la santé ».

Parmi ceux-ci, l’INSPQ note que le cannabis ingéré prend une heure ou plus avant de faire effet, comparativement à quelques minutes lorsque fumé, de sorte qu’il est plus difficile de connaître la quantité requise pour avoir l’effet désiré et qu’il est donc plus facile de surconsommer. De plus, l’Institut note qu’à dose équivalente de THC — l’ingrédient psychoactif du cannabis — la forme ingérée peut donner un effet potentiellement plus intense, plus prolongé et plus difficile à anticiper.

L’INSPQ constate que l’industrie travaille à la création de nouveaux produits « dans une perspective de croissance des ventes » et que « les boissons contenant du THC, peu répandues jusqu’à maintenant, constituent l’un des principaux créneaux de développement commercial ».

Il suggère à Québec de n’autoriser que la vente de produits comestibles qui goûtent le cannabis pour éviter d’élargir leur attrait et pour prévenir la consommation non intentionnelle et d’interdire complètement toute boisson au cannabis qui soit sucrée.

À ce chapitre, l’Institut applaudit au passage la décision de Québec d’interdire la vente de friandises, de confiseries, de desserts, de chocolats ou de tout autre produit attrayant pour les mineurs et déplore qu’il n’en ait pas fait autant pour les boissons, surtout que « l’industrie présente ce type de produit comme son principal créneau de développement commercial ».

L’INSPQ est par ailleurs réconforté de voir l’État maintenir toutes les ventes à l’intérieur des succursales contrôlées par le SQDC et salue la prudence de l’État québécois qui a choisi « de ne pas offrir tout ce que l’industrie peut développer ».

https://www.lapresse.ca/

Quand les rapaces libèrent une plage américaine envahie par les mouettes


Les mouettes sont partout et semblent apprécier la nourriture humaine alors que leur menu devrait être des poissons, palourdes, et autres .. Au New Jersey aux USA, ils ont opté pour une solution pour une fois écologique. Ils utilisent des rapaces pour dégager une plage et cela semble fonctionner. Les mouettes retournent vers des lieux plus naturels pour eux.
Nuage


Quand les rapaces libèrent une plage américaine envahie par les mouettes

PHOTO DON EMMERT, AGENCE FRANCE-PRESSE

P. J. Simonis et un de ses faucons.

(Ocean City) Ocean City est une station balnéaire réputée du New Jersey, à 200 km au sud de New York. On arpente souvent sa grande promenade qui longe la mer en mangeant un morceau. Tout en se méfiant des mouettes. 

DON EMMERT
AGENCE FRANCE-PRESSE

Des milliers et des milliers de mouettes, pour être exact. Ces oiseaux étaient devenus si envahissants depuis quelques années que le million de vacanciers qui viennent chaque été s’étaient habitués à les voir arracher frites ou morceaux de pizza. 

« Il faut toujours faire attention en mangeant et protéger sa nourriture. Ce n’est pas très agréable, mais on ne peut pas faire autrement quand on sait qu’il y a un oiseau qui en veut un bout », dit Hilary Larkin, une habituée d’Ocean City depuis 36 ans.

PHOTO DON EMMERT, AFP

Des mouettes sur un toit à Ocean City.

Mais début août, cette municipalité insulaire a eu l’idée de faire venir une société de fauconniers, East Coast Falcons, qui depuis des années protège notamment aéroports, décharges ou terres agricoles contre les oiseaux envahissants.

« Ocean City a passé un contrat avec nous pour que l’on réduise la population de mouettes. En gros pour qu’elles abandonnent la promenade et retournent vers leurs habitats naturels, la baie, les marécages, où elles chassent les palourdes, les crabes, les moules et les poissons, plutôt que les frites et les beignets », explique l’un des fauconniers, P. J. Simonis.

En trois semaines, dit-il, les mouettes ont compris le message. Et les fauconniers et leurs rapaces sont devenus une attraction qu’on se bouscule pour observer et photographier.

« Ça marche très bien. Les mouettes ont vraiment réagi rapidement, la présence des rapaces sur la promenade les a fait s’éloigner et retourner vers la baie et l’océan », témoigne M. Simonis.

Les fauconniers d’Ocean City travaillent avec six rapaces – baptisés Ozzy, O. C., Sage, Blackberry, Hanks et Gabriela – qu’ils déploient à tour de rôle au-dessus des plages de la municipalité.

Les faucons sont les premiers à sortir le matin. Puis, aux heures les plus chaudes, ils sont relayés par les buses à croupion blanc, une espèce originaire du désert qui ne souffre pas de la chaleur.

Le hibou grand duc, Ozzy, originaire de l’Arctique, passe lui l’essentiel de la journée au frais, sous air conditionné. Les fauconniers, tenus de patrouiller jusqu’à 22 heures, ne le font travailler que la nuit.

Dans un message publié le 16 août sur le site de la ville, le maire d’Ocean City, Jay Gillian, se félicitait que l’intervention des rapaces, pour laquelle la ville paie 2100 dollars par jour, « semble marcher ». 

« Les gens se disent reconnaissants de pouvoir se balader sur la promenade et sur la plage sans craindre que des mouettes ne s’abattent sur eux pour voler leur nourriture », écrivait-il.

Lors d’une réunion du conseil municipal cette semaine, il a été confirmé que, si le succès des rapaces se confirmait d’ici la fin de leur contrat début septembre, le programme serait renouvelé l’an prochain.

https://www.lapresse.ca/