Nous avons beau avoir des airs de famille avec nos parents, frères, soeurs, cousins … Nous sommes uniques. Par nos empreintes digitales, l’ADN et bien d’autres parties de notre corps. Ceux qui aiment les séries policières ou scientifiques les connaîtrons tous ou presque. Nuage
13 Parties Du Corps Aussi Uniques Que Ton Empreinte Digitale
As-tu peur de fournir tes empreintes digitales lorsque tu crées un nouveau passeport, par exemple ? Cette procédure transmet aux autorités tes données uniques et personnelles, c’est vrai. Mais savais-tu qu’il y a beaucoup d’autres parties de ton corps qui peuvent révéler ton identité aussi précisément que le bout de tes doigts ?
SOMMAIRE :
– Ta langue a sa propre texture, tout comme le bout de tes doigts, et les motifs qui y sont représentés te sont propres à toi et seulement à toi.
– Si l’on reste dans la bouche, il existe une autre partie (ou plutôt, des parties) unique en leur genre. Tu as peut-être déjà entendu dire qu’en dernier recours, lorsqu’une personne n’est plus identifiable, ce qui reste pour trouver qui elle est, ce sont ses dents.
– Les iris figurent inévitablement sur cette liste , car ils sont si uniques que même celui de gauche est différent de celui de droite.
– Tu peux être sûr que personne n’a la même forme d’oreilles que toi. Des scientifiques britanniques ont même mis au point une méthode pour identifier une personne en mesurant la réflexion de la lumière sur les courbes à l’intérieur de ses oreilles.
– La zone périoculaire est la région du contour des yeux qui comprend l’arête du nez et les sourcils. Les scientifiques affirment que c’est un moyen très fiable d’identifier un individu sans matériel sophistiqué.
– Ta bouche te trahit. Ces minuscules sillons sur tes lèvres ont le même effet que les motifs sur tes doigts. En fait, les empreintes de lèvres ont déjà été utilisées dans les tribunaux américains pour prouver la culpabilité d’une personne !
– Dans les films de science-fiction et d’action, tu as probablement déjà vu des scanners rétiniens. Ces appareils existent car ta rétine est unique.
– De nombreux facteurs influent sur ton odeur, qu’il s’agisse des aliments que tu manges ou du savon avec lequel tu te laves, mais il y a une odeur primaire qui t’est bien propre et qui ne change pas selon ton environnement.
– Personne ne sera surpris par la technologie de reconnaissance vocale d’aujourd’hui, mais il est quand même intéressant de le mentionner puisque ta voix est à toi et à toi seul. Une partie est déjà en toi dès la naissance, comme la tonalité et le volume, mais d’autres caractéristiques sont ensuite acquises.
– La reconnaissance de la démarche est l’un des principaux moyens d’identifier une personne depuis presque dix ans maintenant. Et avec l’émergence de la technologie avancée des smartphones, il est devenu beaucoup plus facile de le faire.
– Les motifs dessinés sur tes paumes sont uniques pour chaque individu. La difficulté d’identifier une personne avec ses paumes de mains est cependant évidente : on touche beaucoup plus souvent les choses avec les doigts qu’avec les mains entières, il est donc plus facile de prendre des empreintes digitales plutôt que des empreintes de paumes.
– Les scientifiques cherchent les clés de l’ADN depuis un certain temps déjà et n’ont pas encore découvert tous ses secrets. Pourtant, cette molécule se retrouve dans presque tous les tissus ou fluides de notre corps.
HORODATAGES : Langue 0:29 Dents 1:14 Iris 2:09 Oreilles 2:59 Zone périoculaire 3:53 Empreintes d’orteils 4:40 Dessins de lèvres 5:14 Rétine de l’œil 5:48 Odeur 6:22 Voix 7:02 Démarche 7:37 Paumes 8:27 ADN 9:1
As-tu peur de fournir tes empreintes digitales lorsque tu crées un nouveau passeport, par exemple ? Cette procédure transmet aux autorités tes données uniques et personnelles, c’est vrai. Mais savais-tu qu’il y a beaucoup d’autres parties de ton corps qui peuvent révéler ton identité aussi précisément que le bout de tes doigts ?
SOMMAIRE :
– Ta langue a sa propre texture, tout comme le bout de tes doigts, et les motifs qui y sont représentés te sont propres à toi et seulement à toi.
– Si l’on reste dans la bouche, il existe une autre partie (ou plutôt, des parties) unique en leur genre. Tu as peut-être déjà entendu dire qu’en dernier recours, lorsqu’une personne n’est plus identifiable, ce qui reste pour trouver qui elle est, ce sont ses dents.
– Les iris figurent inévitablement sur cette liste , car ils sont si uniques que même celui de gauche est différent de celui de droite.
– Tu peux être sûr que personne n’a la même forme d’oreilles que toi. Des scientifiques britanniques ont même mis au point une méthode pour identifier une personne en mesurant la réflexion de la lumière sur les courbes à l’intérieur de ses oreilles.
– La zone périoculaire est la région du contour des yeux qui comprend l’arête du nez et les sourcils. Les scientifiques affirment que c’est un moyen très fiable d’identifier un individu sans matériel sophistiqué.
– Ta bouche te trahit. Ces minuscules sillons sur tes lèvres ont le même effet que les motifs sur tes doigts. En fait, les empreintes de lèvres ont déjà été utilisées dans les tribunaux américains pour prouver la culpabilité d’une personne !
– Dans les films de science-fiction et d’action, tu as probablement déjà vu des scanners rétiniens. Ces appareils existent car ta rétine est unique.
– De nombreux facteurs influent sur ton odeur, qu’il s’agisse des aliments que tu manges ou du savon avec lequel tu te laves, mais il y a une odeur primaire qui t’est bien propre et qui ne change pas selon ton environnement.
– Personne ne sera surpris par la technologie de reconnaissance vocale d’aujourd’hui, mais il est quand même intéressant de le mentionner puisque ta voix est à toi et à toi seul. Une partie est déjà en toi dès la naissance, comme la tonalité et le volume, mais d’autres caractéristiques sont ensuite acquises.
– La reconnaissance de la démarche est l’un des principaux moyens d’identifier une personne depuis presque dix ans maintenant. Et avec l’émergence de la technologie avancée des smartphones, il est devenu beaucoup plus facile de le faire.
– Les motifs dessinés sur tes paumes sont uniques pour chaque individu. La difficulté d’identifier une personne avec ses paumes de mains est cependant évidente : on touche beaucoup plus souvent les choses avec les doigts qu’avec les mains entières, il est donc plus facile de prendre des empreintes digitales plutôt que des empreintes de paumes.
– Les scientifiques cherchent les clés de l’ADN depuis un certain temps déjà et n’ont pas encore découvert tous ses secrets. Pourtant, cette molécule se retrouve dans presque tous les tissus ou fluides de notre corps.
HORODATAGES : Langue 0:29 Dents 1:14 Iris 2:09 Oreilles 2:59 Zone périoculaire 3:53 Empreintes d’orteils 4:40 Dessins de lèvres 5:14 Rétine de l’œil 5:48 Odeur 6:22 Voix 7:02 Démarche 7:37 Paumes 8:27 ADN 9:1
Le Titanic n’est plus l’ombre de lui-même. Il est sous le point de disparaître dans les profondeurs de la mer, comme s’il n’avait jamais existé. Il subit en effet des fort courant, plus l’eau salée et des bactéries qui se gavent de métal. En 2010, un micro-organisme a été découvert et bien entendu, son nom a été choisi en l’honneur du Titanic. Nuage
De nouvelles images du Titanic révèlent la détérioration avancée de l’épave
Par Emeline Férard
Une équipe a réalisé une nouvelle série de plongées pour explorer l’épave du Titanic à 3.800 mètres de profondeur dans l’Atlantique. Elle a constaté que le paquebot s’était considérablement dégradé en 14 ans et que certaines parties avaient même disparu.
Plus de cent ans après avoir fait naufrage dans l’Atlantique Nord, le RMS Titanic est-il en passe de disparaitre ? Pour la première fois depuis 14 ans, une équipe est partie à la rencontre de l’épave située à quelque 3.800 mètres de profondeur et elle y a fait un constat préoccupant : depuis le début des années 2000, l’état du paquebot s’est considérablement détérioré.
La série de plongées a été menée début août et avait pour objectif d’étudier et de filmer les restes du Titanic afin de réaliser un nouveau documentaire. Pour cela, l’équipe de Triton Submarines s’est rendue à cinq reprises dans les profondeurs à l’aide de son sous-marin Limiting Factor, qui a capturé les premières images en 4K de l’épave. Du moins ce qu’il en reste.
« La zone de détérioration la plus choquante se situait du côté tribord des quartiers des officiers, où se trouvaient les quartiers du Capitaine. La baignoire du Capitaine est l’une des images préférées des fans du Titanic, et elle a maintenant disparu », a expliqué dans un communiqué Parks Stephenson, historien qui a participé aux plongées au large des côtes de Terre-Neuve au Canada.
La baignoire qui reposait dans les quartiers du capitaine du Titanic n’est désormais plus visible depuis l’effondrement de la partie supérieure. – Xavier Desmier/Getty Images
« De ce côté, une partie entière du pont est en train de s’effondrer, emmenant avec elle les cabines, et la détérioration va se poursuivre », a-t-il ajouté.
En plus des zones effondrées, d’autres structures, notamment en métal, ont montré un état avancé de corrosion. Selon l’historien, le toit du salon situé au niveau de la proue pourrait être la prochaine partie à disparaitre, obstruant la vue de l’intérieur du navire.
Des bactéries mangeuses de métal
« Le Titanic retourne à la nature », a précisé Parks Stephenson.
Cette dégradation rapide n’est pas une surprise pour les spécialistes. Dans les profondeurs, l’épave est soumise à un cocktail de facteurs naturels particulièrement éprouvant. En plus des forts courants qui la balaient, elle doit affronter le pouvoir corrosif du sel mais aussi des bactéries mangeuses de métal.
A partir de prélèvements réalisés sur le paquebot de 270 mètres de long, des chercheurs ont en effet identifié en 2010un micro-organisme inconnu, Halomonas titanicae. Ce dernier a été retrouvé proliférant sur ce que les scientifiques ont nommé des « rusticles », des stalactites de rouille qui se sont formées sur l’épave et ont été colonisées par des bactéries.
Le problème est que ces bactéries, y compris H. titanicae, ont la particularité de se nourrir de fer et notamment de rouille. Au fil des siècles, elles grignotent ainsi peu à peu le Titanic et sa coque. A tel point qu’une grande partie du paquebot pourrait avoir disparu en 2030, selon le Dr Henrietta Mann de l’Université Dalhousie qui a participé à l’identification de l’espèce inconnue.
« L’aspect le plus fascinant était de voir comment le Titanic est rongé par l’océan et comment il retourne à sa forme élémentaire tout en fournissant un refuge pour une remarquable diversité d’animaux », a relevé dans un communiqué Patrick Lahey, président et co-fondateur de Triton Submarines.
Seul témoignage de la catastrophe
En plus de capturer des séquences haute résolution, l’équipe a utilisé une technique appelée photogrammétrie pour collecter des données qui vont permettre dans le futur de pouvoir recréer en trois dimensions le Titanic en réalités virtuelle et augmentée. Les résultats de l’expédition seront dévoilés en même temps que le documentaire produit par Atlantic Production London.
Le RMS Titanic avant son naufrage le 14 avril 1912. – F.G.O. Stuart
« L’épave est le seul témoignage qu’il nous reste aujourd’hui de la catastrophe du Titanic » survenue le 14 avril 1912, a fait remarquer Robert Blyth du National Maritime Museum de Greenwich interrogé par la BBC. « Tous les survivants sont maintenant morts, donc je pense qu’il est important d’utiliser l’épave tant qu’elle a encore des choses à [nous] révéler ».
Il a fallu que ce soit une grosse tempête de gros grêlons pour avoir tué plus de 11.000 oiseaux. Cela s’est passé dans le Montana aux États-Unis le 16 août dernier Nuage
Etats-Unis : plus de 11.000 oiseaux meurent à cause d’une averse de grêle
Des grêlons mesuraient 5 centimètres selon les bulletins météo.
Aux Etats-Unis, une puissante averse de grêle a causé la mort de milliers d’oiseaux qui n’ont pas pu se réfugier à temps.
L’averse de grêle survenue dans le Montana (dans l’ouest des Etats-Unis) en août 2019 a tout dévasté sur son passage : vitres brisées, véhicules endommagés et cultures ravagées. Les puissantes précipitations n’ont malheureusement pas épargné les oiseaux.
Entre 20 et 30% des oiseaux présents dans la zone à ce moment là seraient morts ou blessés
Le 16 août 2019, le Montana Fish, Wildlife & Parks a annoncé dans un communiqué que plus de 11.000 oiseaux ont été retrouvés morts ou blessés à proximité d’un lac nommé Big Lake. Un habitant vivant à proximité du site a même signalé des grêlons de la taille de balles de base-ball. Les bulletins météorologiques locaux parlent de boules de cinq centimètres de diamètre propulsées par des vents de plus de 110 km par heure. Face à ce déluge, de nombreux oiseaux n’ont pas réussi à se mettre à l’abri.
« Des biologistes du Montana Fish, Wildlife and Parks qui sont allés au lac cette semaine, ont ramassé des canards morts et des échassiers avec des ailes cassées, des crânes fracturés, des dommages internes et d’autres blessures correspondant à un traumatisme contondant », est-il expliqué dans le communiqué. Des oiseaux blessés ou morts étaient aussi présents sur le lac.
Selon les premières estimations, entre 20 et 30% des oiseaux présents dans la zone à ce moment là seraient morts ou blessés.
« Parmi les oiseaux encore en vie, le biologiste Justin Paugh estime que 5% des canards dans le lac et que 30 à 40% des pélicans et des cormorans montrent des signes de traumatisme ou des mouvements altérés », ce qui peut traduire la présence de fractures. Beaucoup d’entre eux ne survivront pas à leurs blessures.
« Le lac est toujours couvert d’oiseaux encore en vie et en bonne santé »
Ce site est une aire de nidification pour de nombreuses espèces et Justin Paugh se veut optimiste :
« Le lac est toujours couvert d’oiseaux encore en vie et en bonne santé. La vie continue ».
Avec ses collègues, il surveillera le Big Lake afin d’être sûr que la présence de carcasses ne favorisent pas la prolifération d’agents pathogènes.
Dans l’Himalaya, il existe un lac qui garde dans son lit des mystères que les archéologues peinent à résoudre. Ce lac est appelé le lac des squelettes. Le site remonterait à l’IXe siècle. Les ossements dans de deux périodes éloignées. Ce qui intrigue le plus les archéologues, c’est la provenance des gens et des causes des décès. Nuage
Le mystère du « lac des squelettes » continue d’intriguer dans l’Himalaya
Des scientifiques ont mené une nouvelle étude sur le Roopkund, un lac situé dans l’Himalaya indien et connu pour abriter des centaines d’ossements humains. Leurs recherches ont révélé des résultats inattendus qui renforcent le mystère autour du « lac des squelettes ».
A quelque 5.000 mètres d’altitude dans les montagnes de l’Himalaya indien, se trouve un lac pas comme les autres. Etendu sur une quarantaine de mètres, le Roopkund est gelé une grande partie de l’année et constitue une destination très appréciée des touristes. Mais ses eaux vert-bleuté ne sont pas la seule particularité qui attirent les curieux, car le Roopkund cache un secret.
Chaque été, lorsque le lac dégèle, ses profondeurs de même que ses rives laissent apparaitre des centaines d’ossements humains. Une curiosité qui lui a valu le surnom de « lac des squelettes ». Qui étaient ces individus et comment sont-ils arrivés là ? C’est le mystère que des scientifiques tentent de résoudre depuis plusieurs décennies. Mais le Roopkund n’est visiblement pas prêt à livrer la clé de l’énigme.
Une équipe internationale de chercheurs a mené une nouvelle étude sur les squelettes découverts dans le lac glaciaire. Loin d’apporter des réponses définitives, leurs résultats publiés dans la revue Nature Communicationssont venus contredire de précédentes recherches et surtout, bousculer l’une des théories les plus répandues sur l’origine des ossements.
Une histoire plus complexe que prévue
De précédentes analyses ADN avaient suggéré que les défunts descendaient tous d’ancêtres sud-asiatiques, tandis qu’une datation au radiocarbone avait indiqué que le site remontait au IXe siècle. Ces indices ont conduit à l’hypothèse que ces individus – peut-être des pèlerins – étaient tous morts au cours d’un évènement unique. Sauf que ce ne serait pas du tout le cas selon la nouvelle étude.
Pour en arriver là, les chercheurs ont mené une étude génétique inédite sur 38 squelettes issus du Roopkund. Ils ont ensuite comparé les génomes à 1.521 humains décédés et 7.985 autres vivants actuellement à travers le monde. Ces travaux ont révélé l’existence d’au moins trois groupes distincts parmi les défunts étudiés.
Le premier groupe, constitué de 23 individus, a semblé apparenté aux Indiens d’aujourd’hui. Le deuxième, en revanche, a montré une ascendance plus surprenante : ses 14 membres ont indiqué une ascendance étroitement liée aux habitants actuels de l’Est de la Méditerranée, notamment la Crète et la Grèce. Enfin, le troisième groupe a révélé une lignée plus classique localisée en Asie du Sud-est.
« Nous avons été extrêmement surpris par les génomes des squelettes du Roopkund, a expliqué dans un communiquéÉadaoin Harney, doctorante de l’Université de Harvard et premier auteur de l’étude. La présence d’individus avec une ascendance typiquement associée à la Méditerranée orientale suggère que le lac n’était pas un site d’intérêt local, mais qu’il attirait plutôt des visiteurs du monde entier ».
Les rives du lac Roopkund montrent de nombreux ossements humains désarticulés et disséminés. – Himadri Sinha Roy
Une analyse supplémentaire des ossements des deux premiers groupes a confirmé que les individus n’étaient pas liés et qu’ils n’avaient pas non plus connu le même régime alimentaire. Cependant, l’histoire s’est révélée encore plus complexe que prévue lorsque les scientifiques se sont appliqués à dater les dépôts des ossements dans le lac himalayen.
Contrairement à ce qui était supposé jusqu’ici, les squelettes n’ont pas atterri dans les eaux de façon simultanée. Les individus du premier groupe, d’ascendance indienne, auraient péri entre les VIIe et Xe siècles, probablement durant des évènements distincts. Les deux autres groupes quant à eux, seraient arrivés bien plus tard, entre les XVII et XXe siècles.
Comment expliquer un tel écart ? Et les différentes origines des défunts ? Cela reste un mystère. D’autant plus que sur les centaines d’ossements du Roopkund, une trentaine seulement a été étudiée, suggérant que d’autres groupes issus d’une autre période ou d’une autre origine pourraient s’y trouver.
Morts durant un orage ?
Si la cause du décès des individus demeure floue, certaines hypothèses ont pu être écartées. La présence à la fois d’hommes et de femmes ainsi que l’absence d’armes et de signes de combat violents, suggèrent qu’une bataille n’est pas responsable de leur mort. Les défunts sont également apparus en bonne santé, éliminant la théorie d’une épidémie.
Il est possible que certains d’entre eux aient péri durant un pèlerinage suite à un orage de grêle, comme le laisse penser une légende locale. La découverte de traumatismes et de lésions non cicatrisées sur certains crânes humains pourrait appuyer cette hypothèse. Mais les indices archéologiques manquent pour la confirmer avec certitude.
« On ne sait pas exactement ce qui a amené ces individus jusqu’au lac Roopkund ni comment ils sont morts », a confirmé Niraj Rai, archéogénéticien du Birbal Sahni Institute of Palaeosciences et co-auteur de l’étude.
Néanmoins, l’équipe n’entend pas en rester là face à cette énigme. Elle prévoit de retourner sur le terrain dès l’an prochain pour étudier les artéfacts découverts à proximité des ossements.
« Nous espérons que cette étude représente la première de nombreuses analyses de ce site mystérieux », a-t-il conclu.
Il est parfois difficile de savoir ce qui est recyclable ou non. Des fois, cela dépend des municipalités. Il y a des sites qui peuvent aider, mais l’application Dtritus est un moyen très simple, et assez complet. Il explique ce qui va à la poubelle, recyclage ou encore compostage. Et sûrement que vous trouverez des choses que vous mettiez dans le mauvais bac. Comme le papier d’aluminium souillé ou non, va au recyclage. La boite de pizza va au recyclage, mais si elle est souillée, elle va au compostage. Puis, rincez ou même laver après la vaisselle, des contenants avant de mettre au recyclage évite des bactéries qui pourraient contaminer les recycleurs. Nuage
Recyclage: on a visité un centre de tri pour comprendre nos erreurs
Près d’un article sur dix qui est déposé dans le bac vert n’est pas recyclable.
Depuis son instauration, il y a plus de vingt ans, le bac vert en a vu de toutes les couleurs – et de toutes les matières. Et malgré les diverses campagnes de sensibilisation menées au cours des dernières années, le recyclage demeure une source de questionnements, mais aussi d’erreurs dommageables commises par manque d’information.
56% des citoyens, c’est-à-dire plus de la moitié, ont affirmé avoir déposé un objet au recyclage sans réellement savoir s’il était recyclable, selon un sondage mené par Recyc-Québec en 2015. Un geste qui n’est pas sans conséquences!
Déposer dans le bac vert certaines matières non recyclables cause un ralentissement à l’arrivée au centre de tri, sans compter qu’elles peuvent parfois même être dangereuses pour les employés qui y travaillent. Par exemple: la vitre, les métaux et le matériel électronique sont des matières qui se recyclent, mais pas sous toutes leurs formes et pas dans le recyclage domestique.
«Près d’un article sur dix qui arrive au centre de tri Saint-Michel est en réalité destiné au dépotoir», explique Philippe Sabourin, porte-parole de l’Écocentre.
Pour ainsi dire, tout ce qui ne va pas aux poubelles ne va pas nécessairement au recyclage non plus.
«Ainsi, le centre de tri reçoit par année plus de 930 000 tonnes de déchets domestiques, mais seulement 415 000 tonnes seront réellement recyclées!», détaille Philippe Sabourin.
Recycler c’est bien, mais trier c’est mieux
Il est certes difficile de savoir quoi recycler et comment bien le faire sans avoir jeté un coup d’oeil à la machinerie d’un centre de tri, mais il existe quelques petites astuces pour choisir la bonne destination pour chaque objet.
Le plus simple est de se rappeler qu’une fois arrivé au centre de tri, le contenu de votre bac est d’abord trié à la main par les employés. Donc, tout ce qui peut être dangereux ou blessant ne devrait pas s’y trouver.
Rincez les pots, c’est super important afin que les bactéries ne se développent pas.
«Le pot de mayonnaise qui n’a pas été bien rincé va contaminer le reste! On n’oublie pas de séparer le bouchon également» – Philippe Sabourin.
Ensuite, il faut comprendre que ce sont des convoyeurs qui s’occupent du reste du triage, celui-ci ne peut donc pas séparer les différentes matières. Ce qui signifie qu’un objet fait de plusieurs matières recyclables se dirige tout droit vers les sites d’enfouissement s’il n’est pas correctement séparé.
Enfin, le bac de recyclage à la maison ne peut accueillir tout ce qui est «recyclable». Certains objets doivent être rapportés dans un point de dépôt. Par exemple, l’électronique, les pots de peinture, les pneus, les médicaments et certains objets faits de métal.
D’autres articles comme les gobelets de café et les enveloppes de livraisons ne sont tout simplement pas recyclables, en raison de leur composition.
Pour la rentrée dans 70 écoles aux États-Unis, on donne aux professeurs, un sceau, sable pour litière, papier de toilette et une tente pour une toilette improvisée en cas de confinement lors d’une fusillade. C’est beau d’être prévoyant, mais tant que le gouvernement ne touche pas au fond du problème qui est la facilité d’avoir des armes dont les fusils d’assaut, alors ils auront besoin d’encore plus de litière pour les chats. Nuage
Des écoles du Colorado équipées de litières en cas de confinement lors d’une fusillade
Des personnes évacuées après une tuerie dans une école de Highlands Ranch dans le Colorado, le 7 mai 2019. | Michael Ciaglo / AFP
Pour la pré-rentrée, le personnel enseignant a reçu des seaux et de la litière pour chat à utiliser en cas de verrouillage des classes pendant une fusillade.
Dans le district scolaire de Jeffco dans le Colorado, qui inclut la ville de Columbine, où douze élèves ont été assassiné·es par deux de leurs camarades en 1999, les mesures de prévention contre les fusillades sont de plus en plus strictes.
Lors d’une réunion de pré-rentrée, pendant laquelle les profs sont censé·es parler cursus et emplois du temps, la direction a distribué de quoi faire des toilettes improvisées en cas de verrouillage des classes si une tuerie est en cours.
Cassie Lopez, une enseignante visiblement sous le choc, a décrit ces nouvelles procédures dans une vidéo:
«On nous a donné des seaux et de la litière pour chat à mettre dedans, des trousses de premier secours, du papier toilette et une tente à mettre autour du seau. Ces récipients servent de cabinets au cas où les élèves seraient confinés dans une salle à cause d’une menace. […] On nous a donné des marqueurs car, dans le cas où l’on devrait poser un garrot sur un élève, il faut écrire sur leur corps l’heure à laquelle il a été posé afin que les secouristes sachent depuis combien de temps ce garrot est en place. Ce n’est pas normal.»
Soixante-dix écoles équipées
Ce n’est pas la première fois que ces seaux sont distribués. Selon le chef de la sécurité du district scolaire, plus de soixante-dix écoles de la région sont équipées de ces commodités d’urgence. L’idée est née après un incident concret: en 2017, les salles de classe d’un lycée local avaient été placées sous confinement pendant environ cinq heures à la suite d’une menace de coups de feu. Les élèves et le personnel avaient alors dû faire leurs besoins dans les placards et les poubelles.
Le district scolaire a aussi commencé à apprendre au personnel enseignant à arrêter les saignements en cas de blessure par balles. Les élèves pourraient bientôt aussi recevoir une formation. En tout cas, ces établissements ont une équipe de trente-trois infirmières urgentistes disponibles en cas d’attaque.