Que ce soit l’apparence, nos idées, notre façon de vivre est un droit. Je pense que nous sommes d’accord là-dessus. Pourtant, nos gestes et nos paroles montrent trop souvent que nous sommes intolérants. Nuage
Être différent
Tu as le droit d’être différent, de ne pas faire l’unanimité, de déranger, de sortir du cadre, et de faire les choses à ta façon
En Chine, un Rottweiler est venu au secours de son ami dans un bateau. Après avoir tâter le terrain, il plonge dans l’eau et tire la corde pour ramener le bateau et le chien. Cela aurait été plus simple si la personne qui filmait l’a aidé, mais nous n’aurions pas vu l’exploit du Rottweiler qui a sûrement été dressé. Nuage
La Terre est appelée à changer, elle l’a fait plusieurs fois au cours de son existence. L’activité humaine a quand même changé la vitesse des changements climatiques. Bien que ces changements ne reculeront probablement pas, il est quand même important de ne pas abandonner pour diminuer l’impact. Si nous ne le faisons pas pour nous, faisons-le pour nos enfants et ceux qui suivront Nuage
Une animation montre à quoi ressemblerait la Terre si toute la glace fondait
Même si certaines personnes sont encore très sceptiques quant au réchauffement climatique et ses effets sur notre planète, nous ne sommes pas sans savoir que ce problème est bel et bien réel et que nous nous dirigeons droit à la catastrophe si nous ne faisons rien.
En plus de dérégler le bon fonctionnement de la Terre et de ses saisons, il dégèle les régions les plus froides à une vitesse grand V, ce qui n’est évidemment pas sans conséquence.
Et à ce propos, un groupe de scientifiques a mis au point un film d’animation pour nous montrer à quoi ressemblerait la planète bleue si toute sa glace fondait, et le résultat est effrayant…
Un constat qui fait froid dans le dos, mais plus pour longtemps
Depuis 2015 déjà, la NASA nous met en garde contre l’élévation anormale du niveau de l’eau de nos océans, qui est évidemment due aux perturbations climatiques que nous subissons depuis plus d’une cinquantaine d’années maintenant.
Pire encore, elle affirme que d’ici quelques décennies, nous serons à au moins 90 cm au-dessus du niveau de la mer, et que ça n’ira pas en s’arrangeant.
Pour avoir un ordre d’idées, il faut savoir que d’après les statistiques effectuées par le National Snow and Ice Data Center, nos banquises ont perdu pas moins de 1 million de kilomètres de glace en l’espace d’à peine 40 ans (depuis 1981).
Autant dire qu’à ce rythme-là, nos arrière-petits-enfants n’auront probablement jamais l’occasion de connaître la beauté de ces lieux magiques comme au Groenland ou encore en Islande.
Mais le plus étonnant, c’est que bien que nous soyons parfaitement au courant, nous ne prenons pas réellement conscience de tout ce que la fonte des glaciers provoquerait si elle avait lieu.
C’est pourquoi l’équipe de Business Insider a créé une carte interactive qui nous permet de constater de nos propres yeux combien la Terre serait défigurée si toutes les banquises étaient amenées à disparaître.
Une déformation totale, à l’opposé de ce que nous connaissons
En s’intéressant de plus près aux images de cette carte animée, nous pouvons voir que de très nombreuses régions seront totalement englouties par la mer.
En premier lieu, nous pourrons dire adieu à toutes les petites îles et les villes où l’eau y est fortement présente telle que Venise.
En outre, de nombreuses métropoles très peuplées d’Asie du Sud-Est ne seront plus, à savoir Calcutta, Shanghai, Bangkok, mais aussi Hong-kong et Tokyo, qui abritent au total plus de 75 millions d’habitants à elles seules.
Mais ce n’est pas tout, les continents comme l’Australie, l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, les côtes Africaines et l’Europe ne seront pas pour autant épargnés et perdront nettement en superficie aussi.
Cependant, il est essentiel de rappeler que la communauté scientifique s’accorde à dire que même si la fonte des glaces n’est plus à prouver, ce triste phénomène n’aura très probablement pas lieu avant 5 000 ans au moins.
En effet, sachant qu’il existe actuellement plus de 20,8 km cubes de glace sur la Terre(soit presque 3 millions de mètres cubes), sa disparition ne pourra se faire que petit à petit…
Des designers on présenter un projet de petits sous-marins qui dessalent et transforme l’eau en glace. Cela, pourrait-il changer quelque chose à la disparition des icebergs ? Nuage
Ces sous-marins créent des bébés icebergs pour stopper la fonte des glaces
Crédits : Faris Rajak Kotahatuhaha
par Nicolas Pujos
Le 6 août, la chaîne NBC révélait une idée folle qui pourrait permettre de lutter contre la fonte des glaces : utiliser de petits sous-marins pour recréer des icebergs à partir de glace éparpillée.
L’idée a germé dans la tête de designers indonésiens dirigés par Faris Rajk Kotahatuhaha. Afin de matérialiser leur projet, ils ont réalisé une vidéo de présentation dans laquelle on voit les sous -marins récupérer l’eau de l’océan, la dessaler puis opérer la transformation d’eau en glace.
L’idée est séduisante mais suscite des réserves de la part de Mark Serreze, directeur du centre national de données sur la neige et la glace à l’université du Colorado.
« L’idée est très intéressante », mais recréer de la glace qui aurait fondu ne serait qu’ « un simple pansement » pour lutter contre le réchauffement climatique, indique-t-il à NBC.
Faris Rajak Kotahatuhaha, à l’origine du projet, en est conscient. « Pour arrêter le réchauffement climatique, nous devons bien sûr encore réduire les émissions de carbone dans le monde », dit-il. Mais ces sous-marins n’auraient vocation qu’à apporter leur contribution à un dispositif plus large. Pour arrêter l’hémorragie, on a aussi besoin de pansements.
J’imagine des personnes âgées en manquent d’équilibre bouger avec cette queue robotisée. Il semble que mêmes les travailleurs qui transportent des charges lourdes puissent l’utiliser. Enfin, je ne crois pas que je veuille de cet engin pour me déplacer. Nuage
Cette queue robotisée aide les personnes âgées à garder l’équilibre
Céline Deluzarche
Journaliste
Les ancêtres des humains ont perdu leur queue il y a plusieurs millions d’années. Un manque que des ingénieurs de l’université de Keio à Tokyo (Japon) ont voulu combler avec leur queue robotisée destinée aux personnes âgées.
Nommé Dubbed Arque, cet appendice d’un mètre de long qui s’attache à la taille à l’aide d’un harnais aide à garder l’équilibre, selon les chercheurs.
« Quand on penche du côté gauche, la queue s’oriente dans la direction opposée comme un pendule », explique Junichi Nabeshima, étudiant à l’Embodied Media Project, qui invente des technologies pour « augmenter » le corps humain.
Inspirée de l’hippocampe, cette queue robotisée est dotée de quatre muscles artificiels et peut se balancer dans huit directions différentes. Sa longueur et le poids sont ajustables en retirant ou en rajoutant des « vertèbres », des petits modules en métal pesant entre 24 et 184 grammes. Outre les personnes âgées, l’équipe vise aussi les travailleurs qui doivent porter des lourdes charges, la queue venant dans ce cas réduire l’effort en créant un contrepoids.
Alors qu’un tiers de la population japonaise aura plus de 65 ans en 2025, le pays mise à fond sur la robotique pour faire face au vieillissement. Panasonic a par exemple créé un lit pouvant se transformer en fauteuil roulant. Secom Medical System commercialise un bras robotisé capable de nourrir une personne avec une petite cuillère tandis que RT Works, filiale du géant de l’électronique Fujitsu, a développé une sorte de déambulateur motorisé baptisé RT.2.
Il est normal que des personnes puissent être présentes chez des patients qui demandent une assistance religieuse. Cependant, les abus sont inacceptables. Il est important que des règles soient clairement établies dans ce domaine, malheureusement, il y aura toujours des excès de zèle de certains illuminés qui visent les personnes les plus vulnérables. Imaginez parler de démon à des patients en psychiatrie, ou de guérison miraculeuse à une personne souffrant de maladie difficile ou incurable. Cela peut créer des conséquences aux soins. Nuage
Prosélytisme dans les hôpitaux et les CHSLD: «Il faut que ça cesse»
PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE
La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais
Le gouvernement Legault dénonce des dérives « inacceptables » dans le système de santé lorsque des patients vulnérables vivent des « abus spirituels » et sont livrés à des individus qui leur parlent du démon et de supposées guérisons miraculeuses.
HUGO PILON-LAROSE LA PRESSE
MATHIEU PERREAULT LA PRESSE
La ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, Marguerite Blais, en avait le souffle coupé.
« Il faut que ça cesse », a-t-elle tonné, ce week-end, à la lecture d’une enquête de La Presse sur des individus aux « théologies toxiques » qui infiltrent le réseau public de la santé. Elle a immédiatement saisi le sous-ministre à la santé de l’enjeu.
Une majorité « de personnes hébergées en CHSLD sont atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de troubles cognitifs majeurs. On ne va pas commencer à supporter des dérives religieuses de cette nature. Ça n’a pas de sens », a affirmé Mme Blais hier.
La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a pour sa part exprimé son « extrême » préoccupation.
« Les personnes hospitalisées et les personnes vivant en CHSLD ont droit à un environnement serein, paisible et exempt de toute dérive religieuse. Les situations rapportées dans l’article sont inacceptables. » Danielle McCann, ministre de la Santé et des Services sociaux
La Presse a révélé samedi que l’Association des intervenants et intervenantes en soins spirituels du Québec (AIISSQ) talonne le gouvernement du Québec pour qu’il révise les exigences requises pour faire de l’intervention spirituelle auprès des patients du réseau public de la santé.
« Des groupes fondamentalistes aux théologies toxiques » s’infiltrent et commettent des abus spirituels, dénonce un courriel de l’AIISSQ envoyé le 8 août au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS).
Dans son reportage, La Presse a révélé qu’une « prophétesse » avait notamment distribué sa carte dans une aile de soins psychiatriques ou que des religieux payés par l’État avaient promis à des patients que Dieu guérirait leur cancer.
Les intervenants en soins spirituels, qu’ils soient laïques ou religieux, sont payés de 24 $ à 40 $ de l’heure par le ministère de la Santé.
Des dommages « désastreux »
Sur son compte Twitter, la Fédération des médecins spécialistes (FMSQ) a déclaré ce week-end qu’« il est inacceptable que des patients soient exposés à du harcèlement religieux ou spirituel dans les corridors d’hôpitaux ou de CHSLD et que pire, du personnel y prenne part ».
Le psychiatre Yves Quenneville, spécialiste des soins palliatifs, a pour sa part écrit sur Twitter qu’« en 30 ans de pratique de soins palliatifs, il a fallu en débusquer, démasquer et expulser… leur infiltration est insidieuse. Les dommages désastreux ».
Yves Casgrain, ancien directeur de la recherche d’Info-Secte, a confié que « malgré [sa] longue expertise dans ce domaine, [il est] toujours aussi bouleversé par ces histoires potentiellement dommageables pour les victimes ».
Un hémato-oncologue du CHU de Québec, Maxime Chénard-Poirier, a pour sa part indiqué que « trop souvent, clientèle vulnérable égale opportunité pour personne mal intentionnée. On doit être plus vigilant ».
La ministre de la Santé, Danielle McCann, a précisé ce week-end qu’« en mars dernier, le CHU de Québec a reçu, par l’entremise du Centre Spiritualitésanté, le mandat de coordination de la révision des orientations ministérielles pour l’organisation des services d’animation spirituelle pour l’ensemble des établissements du réseau au Québec ».
« Nous nous assurerons de mettre en place des mesures pour protéger les usagers et nous assurer qu’ils soient traités dans le plus grand respect », a-t-elle promis.
C’est une reine huari de 1200 ans au Pérou. Elle a été découverte en 2012 avec d’autres personnes ainsi que des bijoux, fioles et des tissus fait d’or. Sa notoriété, semble t’il serait grâce à ses talents de tissage. Avec la technologie d’aujourd’hui, les informations de ce peuple et autres renseignements, il a été possible de reconstituer cette femme dans la soixantaine en 3D et le résultat est épatant. Nuage
Pérou : le visage d’une reine huari reconstitué 1200 ans après sa mort
Le crâne de la reine photographié après son excavation. Des cheveux noirs ont été préservés par le climat aride de la région.
PHOTOGRAPHIE DE ROBERT CLARK, NATIONAL GEOGRAPHIC CREATIV
De Michael Greshko
Des siècles après l’ensevelissement d’une reine huari au Pérou, les scientifiques sont parvenus à reconstruire son visage en 3D.
Il y a 1 200 ans, une femme de haute noblesse âgée d’au moins 60 ans s’est éteinte au Pérou. Elle a eu pour dernière demeure un tombeau rempli de bijoux, de fioles, d’outils de tissage faits d’or. Plus de cinq ans après la découverte de la tombe, les scientifiques sont parvenus à reconstruire son visage à partir du crâne mis au jour en 2012.
« Quand j’ai vu les premières reconstructions, j’ai reconnu les traits de certains de mes amis indigènes, » explique le boursier National Geographic Miłosz Giersz, archéologue ayant co-découvert le tombeau.
En 2012, Giersz et l’archéologue péruvien Roberto Pimentel Nita ont mis au jour le tombeau d’El Castillo de Huarmey. Le site sur les hauteurs était autrefois un temple dédié à la culture huari, qui a dominé la région des siècles avant celle des Incas, beaucoup plus connue à ce jour. La tombe – que les pilleurs avaient miraculeusement ignoré – contenait les restes de 58 personnes de haute noblesse, dont quatre reines et princesses.
« C’est l’une des découvertes les plus importantes de ces dernières années » expliquait Cecilia Pardo Grau, conservatrice du Musée d’Art de Lima dans une précédente interview accordée au magazine National Geographic.
Une de ces femmes inhumées, surnommée la reine d’Huarmey, a été ensevelie dans un faste inédit. Son corps a été retrouvé dans une chambre funéraire privative, entouré de bijoux et de produits luxueux, dont des boucles d’oreilles en or, une hache de cérémonie en cuivre et un gobelet en argent.
Qui était cette femme ? L’équipe de Giresz a examiné avec attention le squelette et a découvert que comme beaucoup de femmes de bien, la reine d’Huarmey avait passé la majeure partie de sa vie assise et avait beaucoup utilisé ses bras, vraisemblablement pour tisser.
Son expertise dans ce travail délicat lui a certainement valu son statut d’élite. Parmi les Huaris et les autres cultures andines de l’époque, les textiles valaient plus cher que l’or et l’argent, parce qu’ils nécessitaient beaucoup de temps pour être produits. Giersz indique que d’anciennes étoffes trouvées ailleurs au Pérou étaient le fruit du travail de deux à trois générations de tisseurs.
La reine Huarmey, en particulier, devait être vénérée pour son tissage : elle a été inhumée avec des outils de tissage faits d’or. Il lui manquait par ailleurs certaines dents, chose courante lorsque l’on boit beaucoup de chicha, boisson andine préparée à base de maïs, d’arachide, de manioc ou encore de riz, auxquels on ajoute des fruits. Seule l’élite huari était autorisée à en boire.
L’équipe de Giersz a aussi découvert un canal menant à la tombe de la reine d’Huarmey depuis d’autres chambres funéraires. Le passage aurait permis la préparation de cérémonies permettant de partager avec la défunte des offrandes, même après son ensevelissement.
« Même après sa mort, les gens du commun venaient partager leur chicha avec elle, » raconte Giersz.
Mais à quoi pouvait bien ressembler cette femme d’importance ? Au printemps 2017, Giersz a consulté l’archéologue Oscar Nilsson, célèbre pour les reconstitutions faciales dont il est passé maître, pour ramener la reine d’Huarmey à la vie.
Oscar Nilsson a utilisé l’impression 3D du crâne comme base, avant de procéder à une reconstruction manuelle. Pour le guider, Nilsson s’est basé sur la reconstruction du crâne et sur les données lui permettant d’évaluer la densité des muscles et de la chair recouvrant les os. Il a également utilisé les photographies d’Andins indigènes vivant près d’El Castillo de Huarmey. Des examens chimiques ont pu confirmer que la reine d’Huarmey buvait de l’eau provenant de cette région, justifiant la comparaison voulue par Nilsson.
La reconstruction dans les moindres détails du visage très expressif de la défunte a pris à Nilsson 220 heures. Pour reconstituer sa chevelure – que le climat aride avait préservé – Nilsson a utilisé des vrais cheveux de femmes andines âgées, achetés sur des marchés péruviens.
« La première étape était très scientifique, et graduellement le processus est devenu plus artistique, pour apporter une expression plus humaine ou une lueur dans le regard, » explique Nilsson. « Sinon, cela donne un faux air de mannequin de cire. »
Donald Trump n’en manque pas une pour se faire remarquer. Des bananes et licornes sont selon lui, des terroristes, alors qu’il n’a rien dit à propos de l’autre camp dont plusieurs groupes sont reconnus comme étant raciste et propageant des discours haineux.Comme dans tout regroupement de ce genre, la violence peut éclater d’un côté comme l’autre, il semble qu’heureusement, la situation a été contrôlée Nuage
Pour Trump, ces militants « antifas » déguisés en banane sont une menace terroriste
Par Clément Vaillant
Le président américain craignait de violents affrontements dans les rues de Portland où les militants d’extrême gauche antifascistes s’invitaient dans une manifestation d’extrême droite. Il a eu droit à des bananes et des licornes!
ÉTATS-UNIS – Donald Trump envisage de placer les militants “antifas” sur la liste des organisations terroristes. Ces mêmes militants antifascistes qui ont défilé dans les rues de Portland ce samedi 17 août déguisés en banane, comme le montre notre vidéo en tête d’article.
Portland, bastion progressiste de la côte Ouest américaine était le théâtre d’un grand rassemblement d’extrême droite ce samedi. Une manifestation à laquelle de nombreux militants d’extrême gauche s’étaient invités, faisant craindre des heurts violents aux autorités locales et au président américain Donald Trump, qui surveillait l’événement “de très près”.
Le jour même, celui qui veut racheter le Groenland avait émis l’hypothèse sur Twitter de placer les antifascistes sur la liste des organisations terroristes.
“Sérieuse réflexion engagée sur la possibilité de désigner les ANTIFAS comme une ‘organisation terroriste’, peut-on lire dans son tweet. Portland est surveillée de très près. Espérons que le maire sera capable de bien faire son travail!”
Des bananes et des licornes
Dans la foule des antifas, une troupe hétéroclite de jeunes aux visages parfois masqués, entièrement vêtus de noir, côtoyant de simples habitants de Portland, pour certains déguisés en licorne ou en banane. Les manifestants -pour la plupart pacifiques- ont par la suite dansé sur les notes de la “fanfare banane”. Une image qui semble bien éloignée de celle décrite par Donald Trump sur Twitter, associant ces manifestants à des terroristes.
“Nous rejetons catégoriquement l’étiquette de terrorisme intérieur, explique à Reuters Felix, porte-parole du Rose City Antifa considéré comme le plus ancien groupe antifasciste du pays. “Les antifascistes ne sont pas des terroristes. Nous sommes des personnes qui défendons notre communauté et qui la défendent contre ceux qui veulent lui faire du mal.”
Face aux antifas, on trouvait des drapeaux américains brandis par un mélange de militants d’extrême droite comme les Proud Boys, considérés comme racistes par certains experts, et de partisans plus classiques du président Donald Trump, souvent coiffés de casquettes rouges “Make America Great Again”, le slogan de la campagne présidentielle de 2016.
Dans la foule, Connor, un habitant de la région de Portland s’est rallié contre les Proud Boys, un groupe qui propage un “discours de haine” et n’est pas le bienvenu dans sa ville.
“Nous allons faire en sorte qu’ils sachent que chaque fois qu’ils viendront ici, ils obtiendront la réponse qu’ils souhaitent, mais ce ne sera pas violence”, a-t-il déclaré à l’AFP. “Nous allons les faire sortir de cette ville.“
Aucun incident majeur entre les deux camps
Aucun incident majeur n’a été signalé samedi pendant ces deux rassemblements qui avaient mobilisé d’importantes forces de police. Ponts et rues fermés, policiers antiémeutes lourdement équipés et maniant de longues matraques, agents à vélo sillonnant les rues, bateaux sur la rivière Willamette divisant la ville: les forces de l’ordre ont déployé d’importants moyens pour s’interposer entre les deux groupes et empêcher les affrontements tout au long de la journée.
Si dans l’ensemble, les manifestants ont défilé dans le calme, certains étaient venus armés pour en découdre. En début de journée, la police avait indiqué avoir saisi des sprays répulsifs contre les ours, des boucliers artisanaux, des bâtons et même des tringles à rideaux.
Après la dispersion des manifestants à la mi-journée, de petits groupes d’extrémistes des deux bords ont échangé des quolibets et quelques coups accompagnés de gaz au poivre, selon plusieurs témoignages. La police de Portland a fait état d’au moins treize interpellations, mais personne n’a été sérieusement blessé, selon une porte-parole.
Le maire démocrate de la ville, Ted Wheeler, a promis une tolérance zéro face à d’éventuels actes de vandalisme ou de violence.
Le président américain craignait de violents affrontements dans les rues de Portland où les militants d’extrême gauche antifascistes s’invitaient dans une manifestation d’extrême droite. Il a eu droit à des bananes et des licornes!
ÉTATS-UNIS – Donald Trump envisage de placer les militants “antifas” sur la liste des organisations terroristes. Ces mêmes militants antifascistes qui ont défilé dans les rues de Portland ce samedi 17 août déguisés en banane, comme le montre notre vidéo en tête d’article.
Portland, bastion progressiste de la côte Ouest américaine était le théâtre d’un grand rassemblement d’extrême droite ce samedi. Une manifestation à laquelle de nombreux militants d’extrême gauche s’étaient invités, faisant craindre des heurts violents aux autorités locales et au président américain Donald Trump, qui surveillait l’événement “de très près”.
Le jour même, celui qui veut racheter le Groenland avait émis l’hypothèse sur Twitter de placer les antifascistes sur la liste des organisations terroristes.
“Sérieuse réflexion engagée sur la possibilité de désigner les ANTIFAS comme une ‘organisation terroriste’, peut-on lire dans son tweet. Portland est surveillée de très près. Espérons que le maire sera capable de bien faire son travail!”
Des bananes et des licornes
Dans la foule des antifas, une troupe hétéroclite de jeunes aux visages parfois masqués, entièrement vêtus de noir, côtoyant de simples habitants de Portland, pour certains déguisés en licorne ou en banane. Les manifestants -pour la plupart pacifiques- ont par la suite dansé sur les notes de la “fanfare banane”. Une image qui semble bien éloignée de celle décrite par Donald Trump sur Twitter, associant ces manifestants à des terroristes.
“Nous rejetons catégoriquement l’étiquette de terrorisme intérieur, explique à Reuters Felix, porte-parole du Rose City Antifa considéré comme le plus ancien groupe antifasciste du pays. “Les antifascistes ne sont pas des terroristes. Nous sommes des personnes qui défendons notre communauté et qui la défendent contre ceux qui veulent lui faire du mal.”
Face aux antifas, on trouvait des drapeaux américains brandis par un mélange de militants d’extrême droite comme les Proud Boys, considérés comme racistes par certains experts, et de partisans plus classiques du président Donald Trump, souvent coiffés de casquettes rouges “Make America Great Again”, le slogan de la campagne présidentielle de 2016.
Dans la foule, Connor, un habitant de la région de Portland s’est rallié contre les Proud Boys, un groupe qui propage un “discours de haine” et n’est pas le bienvenu dans sa ville.
“Nous allons faire en sorte qu’ils sachent que chaque fois qu’ils viendront ici, ils obtiendront la réponse qu’ils souhaitent, mais ce ne sera pas violence”, a-t-il déclaré à l’AFP. “Nous allons les faire sortir de cette ville.“
Aucun incident majeur entre les deux camps
Aucun incident majeur n’a été signalé samedi pendant ces deux rassemblements qui avaient mobilisé d’importantes forces de police. Ponts et rues fermés, policiers antiémeutes lourdement équipés et maniant de longues matraques, agents à vélo sillonnant les rues, bateaux sur la rivière Willamette divisant la ville: les forces de l’ordre ont déployé d’importants moyens pour s’interposer entre les deux groupes et empêcher les affrontements tout au long de la journée.
Si dans l’ensemble, les manifestants ont défilé dans le calme, certains étaient venus armés pour en découdre. En début de journée, la police avait indiqué avoir saisi des sprays répulsifs contre les ours, des boucliers artisanaux, des bâtons et même des tringles à rideaux.
Après la dispersion des manifestants à la mi-journée, de petits groupes d’extrémistes des deux bords ont échangé des quolibets et quelques coups accompagnés de gaz au poivre, selon plusieurs témoignages. La police de Portland a fait état d’au moins treize interpellations, mais personne n’a été sérieusement blessé, selon une porte-parole.
Le maire démocrate de la ville, Ted Wheeler, a promis une tolérance zéro face à d’éventuels actes de vandalisme ou de violence.