Apprendre


La volonté est un atout important pour changer les choses. Personne ne pourra vous aider, si la volonté n’est pas présente
Nuage


Apprendre



Si vous n’êtes pas disposés à apprendre, personne ne peut vous aider.
Si vous êtes déterminés à apprendre, personne ne peut vous arrêter


Inconnu

Le sang-froid de cette petite fille pour sauver son frère pendu accidentellement


Ce petit frère a une grande soeur qui a eu de bons réflexes pour lui sauver la vie.

Nuage


Le sang-froid de cette petite fille pour sauver son frère pendu accidentellement


La fillette n’a pas paniqué et a adopté les bons gestes pour sauver son frère.

L’incident s’est produit le 30 juillet dernier dans un immeuble d’Istanbul. Les images, captées par la caméra de surveillance de l’ascenseur, montrent une petite fille sauver son frère de la mort. Pour une raison encore inconnue, l’enfant portait une corde autour du cou au moment où l’ascenseur a fermé ses portes sur la ficelle qui traînait derrière lui.

Dès que l’appareil a entamé sa descente, l’enfant a été tiré et s’est retrouvé pendu à la ficelle. Faisant preuve d’un sang-froid exceptionnel, sa sœur est parvenue à le soutenir, le libérer de l’emprise de la corde, tout en ayant le bon réflexe d’appuyer sur le bouton d’urgence.

https://www.7sur7.be/

Le Saviez-Vous ► 12 Sons Étranges Que la Science ne Peut Pas Expliquer


Il existe des sons bizarres sur Terre qu’on ne sait ni la provenance, ni la cause.
Nuage


12 Sons Étranges Que la Science ne Peut Pas Expliquer


Depuis plusieurs années, les scientifiques s’efforcent à trouver des explications à des sons étranges. Certains se répètent régulièrement, d’autres n’ont été entendus qu’une seule fois, mais tous font partie intégrante de la vie de notre planète.

Que ce soient des grondements étranges, des bourdonnements lointains, ou des grognements inquiétants, oui oui, des grognements, l’atmosphère est littéralement remplie de phénomènes acoustiques surprenants. Et la plupart de ces sons occupent encore les scientifiques à trouver une explication à leur origine.

SOMMAIRE :


Ce son varie entre hautes fréquences et basses fréquences et vice-versa,
et on l’entend plus facilement au printemps et en automne qu’en hiver et en été.


Vous n’avez pas besoin de vous rendre dans une région précise pour entendre un « tremblement de ciel ». De mystérieux bang sonique venant du ciel ont été enregistrés aux États-Unis jusqu’en Inde, en passant par le Japon.
 


Jusqu’à récemment, personne ne pouvait expliquer l’origine de ce son, mais selon la NASA il n’y a pas de quoi paniquer. Ce bruit pourrait aussi venir de notre propre planète.
   


Tout a commencé à Bristol, en Angleterre, dans les années 70, lorsque des centaines d’habitants ont commencé à se plaindre d’un bruit bizarre qui ne se faisait entendre que la nuit.
Ce bruit ressemblait un bourdonnement de faible intensité, et personne ne pouvait l’identifier, ni en retracer la source.  


C’est un léger bourdonnement à basse fréquence qui résonne dans l’air du désert et qui a tendance à taper sur les nerfs. Encore plus étrange, seulement 2% des habitants de Taos entendent ce bruit.
  


Vous avez déjà entendu ce sifflement agaçant lorsqu’une bouilloire vous informe que l’eau est prête pour le thé ?
Eh bien, vous pouvez imaginer à quoi ressemble le Whistle.  


L’un des plus célèbres et plus puissants sons inexpliqués de notre planète a été enregistré  en 1997,
par la US National Oceanic and Atmospheric Administration, et il a duré environ  1 minute.   


Ce phénomène sonore a reçu ce nom curieux parce qu’il dure habituellement environ 7 minutes, et sa fréquence diminue graduellement.
   


Ce son est souvent appelé « Baleine 52 hertz » parce que l’animal qui semble le produire le fait à une fréquence assez unique pour les baleines :
52 hertz. Quand on écoute ce bruit, on dirait une note grave.   


Les scientifiques pensent que ce son pourrait être produit par un iceberg de l’antarctique qui s’est échoué, mais alors, quelle pourrait bien être sa taille pour créer autant de bruit ?  


Alors que la sonde spatiale Juno de la NASA approchait de sa destination – Jupiter – le 4 juillet 2016, les astronomes ont enregistré un étrange mélange de rugissements et de cris.
Ce vacarme ne s’est pas arrêté pendant plus de deux heures.  


Non seulement les astronomes ont confirmé que les trous noirs peuvent chanter, mais ils en ont trouvé un qui le fait depuis 2 milliards d’années !

HORODATAGE :


L’Upsweep 0:38
Les Skyquakes 1:31
Le son de l’apocalypse 2:42
Le Bristol Hum 3:38
Le Taos Hum 4:45
Le Whistle 5:43
Le Bloop 6:29
Le Slow Down 7:49
La baleine la plus seule au monde 8:33
Julia 9:23
Tempêtes de Jupiter 9:56
Le trou noir chantant 10:37



Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/

Des milliers de protéines inconnues à ce jour dans l’intestin


Avec tout ce petit monde dans notre intestin, il y a beaucoup d’activité et les chercheurs n’ont pas fini de faire des découvertes. Nous sommes colonisé par 100 000 milliards de bactéries dans notre intestin.À ce jour, les scientifiques ont été surpris de découvrir en plus des protéines qui appartiendraient à 4 000 nouvelles familles biologiques. Il y aurait beaucoup d’autres recherches qui suivront pour mieux comprendre les liens entre les intestins et les maladies et de nouveaux traitements pourraient être trouvés.
Nuage


Des milliers de protéines inconnues à ce jour dans l’intestin

Illistration numérique représentant le microbiome du gros intestin.

Une illustration du microbiome du gros intestin

PHOTO : ISTOCK

Les bactéries présentes dans l’intestin produisent des milliers de petites protéines inconnues à ce jour, affirment des scientifiques américains, qui estiment que leur découverte bouscule les connaissances médicales actuelles.

Explications.

Le corps humain est, encore aujourd’hui, un monde mystérieux. À preuve, les récents travaux de la Dre Ami Bhatt et de ses collègues de l’école de médecine de l’université Stanford, en Californie, qui ont permis d’établir que les bactéries qui forment le microbiome intestinal, autrefois connu sous le nom de flore intestinale, produisent des dizaines milliers de protéines si petites qu’elles étaient passées inaperçues à ce jour.

Presque toutes ces protéines nouvellement décrites remplissent des fonctions inconnues, ce qui fait dire aux chercheurs qu’une nouvelle frontière s’ouvre dans notre compréhension de la biologie humaine.

Repères

  • Le microbiome intestinal est une colonie de 100 000 milliards de bactéries tapissant les quelque 400 m2 de sa surface;

  • Il pèse entre un et cinq kilos, et se nourrit de ce que nous mangeons;

  • Il est composé en grande partie de bactéries bénéfiques;

  • Il est parfois comparé à un « deuxième cerveau » du corps humain;

  • Plusieurs maladies seraient liées à des déséquilibres dans la diversité bactérienne.

Une véritable mine d’or

Les protéines nouvellement identifiées dans le microbiome intestinal appartiennent à plus de 4000 nouvelles familles biologiques. Ces dernières doivent, selon les auteurs de ces travaux, participer à divers degrés :

  • à la bataille que se livrent les différentes souches bactériennes dans le microbiome;

  • à la communication de cellule à cellule entre les bactéries et leurs hôtes inconscients;

  • aux tâches quotidiennes essentielles assurant la santé et le bien-être des bactéries.

« Il est primordial de comprendre l’interface entre les cellules humaines et le microbiome », explique la Dre Ami Bhatt.

Comment communiquent les bactéries? Comment les différentes souches se protègent-elles des autres? Ami Bhatt, chercheuse à l’université Stanford

Les auteurs de ces travaux, publiés dans la revue Cell(Nouvelle fenêtre) (en anglais) pensent que les protéines qu’ils ont découvertes pourraient bien fournir la réponse à ces questions.

Leur très petite taille, de l’ordre d’un maximum de 50 acides aminés, les rend plus susceptibles d’être secrétées à l’extérieur de la cellule que les protéines plus grandes, pensent les chercheurs.

Il est probable que les protéines se plient en des formes uniques qui représentent des éléments biologiques qui n’avaient jamais été identifiés auparavant. La chercheuse Ami Bhatt

« Si les formes et les fonctions de ces protéines peuvent être recréées en laboratoire, elles pourraient aider les chercheurs à faire progresser la compréhension scientifique des effets du microbiome sur la santé humaine », affirme la Dre Bhatt.

Le génome bactérien

« Le génome bactérien est comme un livre avec de longues chaînes de lettres, dont seulement quelques-unes codent les informations nécessaires à la fabrication des protéines », explique la chercheuse.

Traditionnellement, nous identifions la présence de gènes codants pour les protéines dans le livre en recherchant des combinaisons de lettres qui indiquent les signaux « début » et « fin ». Cela fonctionne bien pour les protéines de plus grande taille, mais plus la protéine est petite, moins la technique est précise. La chercheuse Ami Bhatt

Durant ces travaux, les chercheurs ont mené une analyse génomique à l’aide d’une nouvelle approche informatique qui a permis de comparer de vastes ensembles de données concernant les gènes potentiellement codants pour les petites protéines.

Une technique qui n’a pas seulement permis de trouver des centaines de gènes codants pour de petites protéines, mais bien des dizaines de milliers.

Trouver des milliers de nouvelles familles de protéines nous a tous surpris! La chercheuse Ami Bhatt

Les scientifiques doivent maintenant établir les fonctions biologiques de ces protéines. Un tout nouveau domaine d’étude s’ouvre donc et pourrait mener à la création de nouveaux médicaments.

https://ici.radio-canada.ca/

Explosion en Russie : la radioactivité a dépassé jusqu’à 16 fois le niveau habituel


Je ne sais pas si l’être humain va survivre aux changements climatiques, mais bof, les accidents nucléaires nous achèverons. Étant donné que la politique tentent a minimiser l’impact de tels accidents, je doute que cette explosion nucléaire en Russie n’ai pas d’impact sur la santé des gens voir même sur l’environnement. Puis pour les guerres, on ne pourrait pas revenir au temps du Moyen-Âge,, mieux envoyer les gouvernements au front, si les gens sont assez stupides pour se battre.. ?
Nuage


Explosion en Russie : la radioactivité a dépassé jusqu’à 16 fois le niveau habituel

PHOTO ARCHIVES OSA TV VIA AFP

La ville de Severodvinsk est située à une trentaine de kilomètres de la base de Nionoska, où a eu lieu l’explosion.

(Moscou) Le taux de radioactivité après l’explosion survenue jeudi sur une base d’essais de missiles dans le Grand Nord a dépassé jusqu’à 16 fois le taux habituel, a annoncé mardi l’agence russe de météorologie, sans pour autant que ce taux présente un danger pour la santé.

AGENCE FRANCE-PRESSE

Le 8 août 2019 à 12 h (5 h HE), soit juste après l’explosion, « six des huit capteurs de Severodvinsk ont enregistré des dépassements de la puissance des doses de radiation (qui a alors été) de quatre à seize fois supérieure à celle habituelle », a annoncé Rosguidromet dans un communiqué.

Un des capteurs a notamment relevé un taux de radioactivité de 1,78 microsievert par heure, tandis que la limite réglementaire est de 0,6 microsievert/heure en Russie et que la radioactivité naturelle moyenne à Severodvinsk est de 0,11 microsievert/heure.

Rosguidromet précise que ces niveaux de radioactivité ont rapidement baissé pour revenir à la normale dans l’après-midi. 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estimant par exemple que les risques de cancer peuvent augmenter à partir de 50 000 microsieverts reçus et l’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) française recommandant une mise à l’abri des populations à partir de 10 000 microsieverts.

La ville de Severodvinsk est située à une trentaine de kilomètres de la base de Nionoksa, où a eu lieu l’explosion.

Cinq employés de l’agence nucléaire russe Rosatom sont morts dans cette explosion.

Selon elle, ils travaillaient sur « de nouveaux armements » et fournissaient de l’ingénierie et un soutien technique pour « la source d’énergie isotopique » du moteur d’un missile en train d’être mis au point.

Selon des experts américains, l’accident est vraisemblablement lié aux essais d’un missile de croisière à propulsion nucléaire dont la Russie cherche à se doter, le 9M730 « Bourevestnik ».

Dans un tweet, le président Donald Trump a affirmé lundi en avoir « appris beaucoup sur l’explosion d’un missile défectueux en Russie », ajoutant que les États-Unis ont « une technologie similaire, mais plus avancée ».

Mardi, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a refusé de confirmer qu’il s’agit du « Bourevestnik », mais assuré que la compétence atteinte par la Russie en matière de missiles à propulsion nucléaire « dépasse significativement le niveau atteint par d’autres pays et est assez unique ».

https://www.lapresse.ca/

Royaume-Uni: la prothèse dentaire d’un patient retrouvée dans sa gorge huit après jours après son opération


Je ne sais pas comment cela se passe au Royaume-Uni, mais les infirmier (e) s chez-moi, s’assurent que les patients n’ont rien sur eux et surtout pas de prothèse dentaire dans la bouche avant une opération
Nuage


Royaume-Uni: la prothèse dentaire d’un patient retrouvée dans sa gorge huit après jours après son opération


dentieroublie_BritishMedicalJournal.jpg

Son dentier est resté coincé 8 jours dans sa trachée. – BMJ – montage BFMTV.com

L’homme de 72 ans avait oublié d’enlever sa prothèse dentaire avant son anesthésie. Il a dû être opéré de nouveau en urgence.

Une mésaventure qui reste en travers de la gorge… littéralement: un homme qui n’avait pas retiré sa prothèse dentaire avant une anesthésie l’a avalée et celle-ci est restée coincée huit jours dans son gosier avant que les médecins ne s’en rendent compte. 

Ce cas est raconté ce mardi dans la revue médicale BMJ Case Reports, et illustre la nécessité de retirer ses prothèses dentaires avant une opération. Car au-delà de l’anecdote, les suites de cet oubli ont été lourdes pour le septuagénaire: elles ont nécessité d’autres opérations ultérieures et une transfusion sanguine. Des conséquences dont il était loin de se douter, lui qui pensait avoir simplement égaré sa prothèse.

Cet électricien à la retraite de 72 ans avait initialement été opéré dans un hôpital britannique, pour lui retirer une grosseur sans gravité dans la paroi abdominale.

Sang dans la bouche et difficulté à avaler

Six jours après l’opération, il se présente à nouveau à l’hôpital: il se plaint d’avoir du sang dans la bouche, des difficultés à avaler et a tellement mal qu’il ne peut manger aucun aliment solide. Les médecins mettent cela sur le compte d’une infection respiratoire et des effets secondaires de l’intubation pratiquée lors de l’opération. Ils prescrivent au patient des bains de bouche, des antibiotiques et un médicament à la cortisone.

Mais au bout de deux jours, il revient car les symptômes ont empiré. Il a la voix rauque et des difficultés à respirer, surtout quand il est couché, ce qui l’oblige à dormir assis tout droit dans son canapé. Il ne peut pas non plus avaler les médicaments qu’on lui a prescrits.

Les docteurs suspectent une pneumonie d’inhalation, infection sévère qui peut survenir quand du liquide gastrique pénètre dans les poumons.Mais là, surprise: un examen endoscopique de sa gorge révèle la présence d’un objet semi-circulaire qui a causé des blessures internes. Cet objet est coincé contre l’épiglotte, le bout de cartilage qui empêche le passage des aliments et des liquides dans la trachée puis les poumons.

Plusieurs allers-retours à l’hôpital

Quand les médecins lui en parlent, l’homme fait le rapprochement avec sa prothèse dentaire, une plaque métallique sur laquelle sont serties trois dents de devant, qu’il croyait avoir perdue lors de son séjour pour la première opération.

Les radios montrent que c’est bien cette prothèse qui est coincée dans sa gorge. L’homme est opéré d’urgence pour retirer l’objet et sort de l’hôpital au bout de six jours.

Mais ses malheurs ne s’arrêtent pas là. Dans les semaines qui suivent, il doit faire plusieurs aller-retour à l’hôpital à cause de saignements persistants. Ils proviennent de blessures internes causées par la prothèse oubliée. Elles sont cautérisées une première fois, avant qu’une autre opération d’urgence ne soit rendue nécessaire par de nouveaux saignements. Une artère a en effet été déchirée à cause des blessures provoquées par la prothèse.

Après ces importantes pertes de sang successives, le patient doit subir une transfusion. Il lui faudra encore attendre six semaines pour un retour à la normale.

https://www.bfmtv.com/interna

Les Mayas auraient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de leur civilisation


Certaines hypothèses ont été émise pour expliquer le déclin et la disparition de la civilisation Maya. On a parlé de la sécheresse et des changements climatiques qui ont suivi des guerres qui auraient été des éléments déclencheurs, mais d’après d’autres découvertes, il y aurait eu des guerres totales bien avant les changements du climat.
Nuage


Les Mayas auraient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de leur civilisation


Les Mayas auraient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de leur civilisation© Luis Castaneda Inc./Getty Images

Par Emeline Férard –

En menant une nouvelle étude, des chercheurs ont découvert qu’une cité maya avait été victime d’un incendie dévastateur bien avant le déclin de la civilisation. Une observation qui contredit l’idée selon laquelle la multiplication des conflits aurait joué un rôle dans la disparition des Mayas.

Les Mayas constituent l’une des civilisations précolombiennes les mieux connues. Grâce aux nombreuses traces qu’ils ont laissées derrière eux, les archéologues ont pu remonter leur histoire, comprendre leur culture et avoir un aperçu de leur mode de vie et de leurs traditions. Mais le tableau comporte encore de nombreuses zones d’ombre.

On sait aujourd’hui qu’après avoir connu son apogée, la civilisation maya a commencé à décliner dès la fin du VIIIe siècle avant de finir par disparaitre et de tomber dans l’oubli quelques siècles plus tard. Mais pourquoi cette civilisation a-t-elle disparu ? C’est le mystère qui intrigue depuis longtemps les spécialistes qui ont émis diverses hypothèses.

L’une d’elles avance que le territoire des Mayas aurait été frappé par des sécheresses et des changements climatiques qui auraient affecté l’activité humaine et conduit à une multiplication des conflits, au Xe siècle, vers la fin de la période dite classique. Une escalade de la violence qui aurait fait disparaitre des cités entières, et à terme toute une partie de la civilisation au début du XIe siècle.

Une récente découverte est toutefois venue bousculer les connaissances. Publiée dans la revue Nature Human Behavior, elle suggère que les différents royaumes mayas avaient commencé à se livrer une guerre violente bien avant le déclin de la civilisation.

L’énigme du lac guatémaltèque

Jusqu’ici, les recherches avaient suggéré que jusqu’au IXe siècle, les conflits chez les Mayas étaient relativement ritualisés et limités. Ils pouvaient ainsi impliquer l’enlèvement d’un membre de l’élite contre une rançon ou la destruction d’une structure symbolique. En revanche, les actions de destruction à grande échelle ou les attaques envers des populations de civils étaient supposées plus rares.

C’est pourtant bel et bien la destruction d’une cité entière que des scientifiques ont mis en évidence. Initialement, leurs recherches visaient à s’intéresser aux conséquences des sécheresses survenues à la fin de la période classique sur l’agriculture. Pour cela, ils avaient jeté leur dévolu sur un lac situé dans la jungle du Guatemala non loin des ruines d’une ancienne cité maya appelée Witzna.

Plus précisément, ce sont les sédiments présents dans le lac connu sous le nom de Laguna Ek’Naab qui intéressaient l’équipe de David Wahl, paléoclimatologue à l’Institut géophysique américain (USGS). Ce dernier pensait, grâce à eux, pouvoir révéler ce qui était arrivé à la population locale. Mais les chercheurs sont tombés sur une découverte à laquelle ils ne s’attendaient pas.

Au milieu des traces indiquant une culture du maïs et de la déforestation, ils ont identifié une couche épaisse contenant des fragments de charbon.

« Parce que les populations brûlaient souvent la forêt pour défricher la terre, il est assez courant de trouver du charbon dans les sédiments de lac de la région. Mais en 20 ans d’études, je n’avais jamais vu une couche aussi épaisse », a expliqué David Wahl au National Geographic.

Dans un premier temps, les chercheurs ont pensé que l’incendie qui avait produit tout ce charbon était sans doute dû aux sécheresses qu’ils voulaient étudier. Sauf que les analyses ont contredit leur hypothèse : elles ont indiqué que les fragments de charbon étaient entrés dans le lac entre les années 690 et 700, une période à laquelle aucune trace de sécheresse n’a été trouvée.

« Bahlam Jol a brûlé »

Il a fallu d’autres découvertes pour éclairer cette énigme. En menant des fouilles dans les ruines voisines de la cité Witzna, une équipe d’archéologues a constaté que de nombreux bâtiments semblaient avoir été endommagés ou détruits volontairement. Ils ont également mis en évidence de multiples traces d’incendie, suggérant que la cité aurait été engloutie dans les flammes.

Ce fragment gravé découvert sur le site de Witzna est issu d’un monument détruit et brûlé entre les années 650 et 750. – Francisco Estrada-Belli

Enfin, ils ont révélé une colonne de pierre portant une information aussi précieuse que rare : le nom que les Mayas donnaient à la cité, Bahlam Jol. Et le mystère s’est peu à peu éclairci. En cherchant ce nom dans la base de données des inscriptions révélées sur d’autres sites, ils sont parvenus à trouver une correspondance, dans une cité appelée Naranjo située à une trentaine de kilomètres.

Là-bas, se trouve un monument en pierre documentant une série de campagnes militaires menées contre les royaumes voisins. Et celui-ci porte une inscription indiquant qu’à une date correspondant au 21 mai 697, « Bahlam Jol a brûlé« .

« C’est exactement l’époque à laquelle le charbon semble s’être accumulé dans le lac, nous permettant d’associer avec certitude cette description à l’incendie », a affirmé David Wahl.

Sauf que Bahlam Jol n’est semble-t-il pas la seule cité à avoir subi un tel sort. Selon les chercheurs, le monument laisse penser que trois autres auraient connu le même scénario dans la région. Ce serait notamment le cas d’une ville, Komkom, aujourd’hui connue sous le nom de Buenavista del Cayo, où des traces d’incendies massifs ont récemment été trouvées.

Ces feux dévastateurs ont largement affecté les populations des cités attaquées. Les sédiments analysés dans le lac guatémaltèque ont indiqué que l’activité humaine avait chuté rapidement à Witzna après la catastrophe, suggérant une baisse soudaine de la population. Difficile de déterminer si les habitants ont été tués ou ont fui la cité mais l’incendie semble sans aucun doute avoir eu de sérieuses conséquences.

« Nos découvertes montrent que la guerre ne représentait pas pour les Mayas une entreprise rituelle, comme nous l’avons toujours pensé », a détaillé dans un communiqué Francisco Estrada-Belli, archéologue de l’Université Tulane qui a dirigé les fouilles dans la cité de Witzna. « Les Mayas faisaient la guerre pour conquérir et détruire leurs rivaux, comme n’importe quelle autre civilisation ancienne (ou non) ».

Un scénario à revoir

Pour David Wahl et ses collègues, ces découvertes indiquent que la destruction et les attaques de grande ampleur envers des cités – ce qu’ils appellent la « guerre totale » – étaient des pratiques utilisées bien plus tôt qu’on ne pensait. Même lorsque la civilisation se trouvait à son apogée. Ce qui suggère que les conflits violents n’ont sans doute pas été la cause du déclin des Mayas comme il a été supposé.

« Je pense, compte tenu de cette étude, que la théorie supposant qu’un présumé passage à la guerre totale a servi de facteur majeur dans l’effondrement de la société maya classique n’est plus viable », a assuré Francisco Estrada-Belli. « Nous devons repenser la cause de l’effondrement parce que nous ne sommes pas sur la bonne voie avec la guerre et le changement climatique ».

S’ils n’ont pas provoqué une escalade de la violence, les changements environnementaux pourraient tout de même avoir joué un rôle majeur dans le déclin des Mayas, en affectant par exemple la production de nourriture. Mais le puzzle est loin d’être résolu.

https://www.geo.fr/

C’est grenouille géante est si balèze qu’elle construit elle-même ses étangs


La plus grosse grenouille connue au monde est très débrouillarde. Elle peut peser plus de 3 kilos et est capable de pousser des pierres jusqu’à 2 kilos au besoin, quand la grenouille Goliath a besoin d’un étang pour pondre ses oeufs
Nuage


C’est grenouille géante est si balèze qu’elle construit elle-même ses étangs


par  Laura Boudoux

La grenouille Goliath, la plus grosse espèce de grenouille connue, creuse ses propres étangs pour assu­rer à sa descen­dance un endroit sûr où gran­dir.

Une étude publiée le 8 août 2019 dans le Jour­nal of Natu­ral History prouve pour la première fois les talents de construc­teur de ces énormes amphi­biens, qui peuvent peser jusqu’à 3,30 kilos.

Mark-Oliver Rödel et Marvin Schä­fer, du Musée d’his­toire natu­relle de Berlin, estiment ainsi que la taille excep­tion­nelle de la grenouille favo­rise sa capa­cité à bâtir les étangs dans lesquels elle installe ses œufs. C’est grâce à des camé­ras cachées que les cher­cheurs ont observé ces spéci­mens en pleine construc­tion, déplaçant parfois des pierres de 2 kilos. C’est d’ailleurs ce compor­te­ment unique qui aurait fait évoluer leur carac­té­ris­tiques physiques au cours du temps.

« Nous pensons que le travail diffi­cile qu’elles consacrent à l’ex­ca­va­tion et au dépla­ce­ment des pierres pour­rait expliquer pourquoi le gigan­tisme est apparu dans l’évo­lu­tion de cette espèce », explique Marvin Schä­fer. « Les grenouilles Goliath sont non seule­ment immenses, mais elles semblent aussi être des parents atten­tifs. Les petits étangs qu’elles fabriquent au bord des rivières offrent à leurs œufs et leurs têtards un refuge sûr, les proté­geant des eaux torren­tielles et des nombreux préda­teurs. »

Le cher­cheur espère désor­mais en apprendre davan­tage sur cet amphi­bien encore mysté­rieux, car si nous savons si peu de choses sur les grenouilles Goliath, qui sait combien d’autres il reste à décou­vrir de merveilles dans la nature ?

Source : Jour­nal of Natu­ral History

https://www.ulyces.co/