Apprendre à aimer


Si tout enfant naît sans préjugé, sans haine, alors nous devons apprendre à nos enfants le respect, l’amour et non le contraire.
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Apprendre à aimer



Personne ne naît en haïssant une autre personne par la couleur de sa peau, ou son origine, ou sa religion. Les gens apprennent à haïr. Et si on peut apprendre à haïr, on peut aussi apprendre à aimer.


Nelson Mandela

Le Saviez-Vous ► 20 Conseils Etranges Pour S’Endormir Qui Fonctionnent Vraiment


Dormir sachant qu’il faut se lever tôt, ce n’est pas toujours évident. Prendre des cachets n’est pas une solution à long terme. Mieux vaut trouver des trucs naturels.
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20 Conseils Etranges Pour S’Endormir Qui Fonctionnent Vraiment


Comment se débarrasser des problèmes d’insomnie ? A quand remonte ta dernière bonne nuit de sommeil ? Hier ? L’année dernière ? Quand tu étais petit ?

Tout, d’une douleur physique à ta position dans le lit en passant par tes émotions peut perturber ton cycle de sommeil. Tu te réveilles alors déjà fatigué. Alors qu’est-ce que tu peux faire pour t’endormir quand tu ne trouves pas de moutons à compter et que le verre chaud de lait ne fonctionne pas ? Eh bien, j’ai quelques conseils rapides et non conventionnels pour toi, et les experts du sommeil ne jurent que par eux !

 HORODATAGE :

Arrête d’essayer de t’endormir 0:45

Tends les muscles de ton corps 1:04

Fais de la gymnastique mentale 1:31

Rejoue ta journée à l’envers 1:47

Fais des exercices de respiration 2:10

Ne regarde pas l’heure 2:46

Enlève aussi ton téléphone 3:06

Lève tes yeux au ciel 3:54

Nettoie ton visage à l’eau froide 4:24

Prends un bain chaud 4:40

Fais du Feng Shui 5:04

Garde ta chambre au frais 5:29

Mets des chaussettes 5:50

Change ton matelas 6:05

Mets un oreiller entre tes jambes 6:27

Dors avec ton chien 6:45

Prends le soleil dans la journée 7:05

Fais une sieste l’après-midi 7:32

Evite de manger tard le soir 7:58

Couche-toi et lève-toi aux mêmes heures 8:36

– Couche-toi dans ton lit avec les yeux ouverts et répète-toi « Je ne vais pas m’endormir ». Notre cerveau a du mal avec les phrases tournées à la négative, donc il comprendra ça comme un ordre de t’endormir tout de suite !


Et si c’est ton cerveau qui est en ébullition ? Facile : sors toutes tes pensées de ta tête et écris-les sur une feuille.


Essaie de rejouer ta journée à l’envers. Rappelle-toi de chaque détail à partir du moment où tu es allé te coucher jusqu’à la seconde où tu as ouvert les yeux ce matin.


En parlant de tes yeux, arrête de les poser sur le réveil ! Quand tu regardes l’heures, cela te stresse, ton niveau de cortisol augmente.


– Avant de dire que tu regardes toujours l’heure sur ton téléphone car plus personne n’a d’horloge physique de nos jours – tu dois aussi enlever ton téléphone.


– Si tu ne sais pas quoi faire de tes yeux, lève-les au ciel !


– Tu peux laver ton visage à l’eau froide.
Au lieu de te réveiller comme on peut le penser, cela détendra ton organisme en diminuant ta pulsation cardiaque et ta pression sanguine.


– Un bain chaud avant de se coucher fonctionne aussi de la même manière, mais à une échelle plus grande.


– Vérifie que ton lit soit atteignable des deux côtés et qu’il ne se trouve pas dans l’endroit au nord-ouest de ta chambre.
Le Feng Shui existe depuis des milliers d’années, c’est sûrement que ça fonctionne !


– N’oublie pas de mettre des chaussettes avant de plonger sous les couvertures !
Des études montrent que si tes mains et tes pieds ont chaud, ta température interne sera mieux régulée.


– Essaie aussi de mettre un oreiller entre tes jambes pour éviter de te retourner sans arrêt.


– En parlant de ça, quelle meilleure manière de s’endormir que de câliner ton animal ?
Eh, ça a été prouvé par la science !


– Expose-toi assez au soleil dans la journée.


– N’hésite pas à faire une sieste dans la journée !
Faire une sieste de 30 minutes ou moins peut améliorer tes fonctions cérébrales, ce qui aide à dormir !


– Evite de manger tard le soir, même si tu penses être sur le point de tomber dans un coma lié à la faim !


– Et enfin, essaie de te coucher et de te lever aux mêmes heures.

Musique par Epidemic Sound https://www.epidemicsound.com/

Mettre la jeunesse au service des aînés


C’est une super belle initiative qui a pour origine un père qui a découvert à la mort de son fils de 14 ans que son fils s’occupait à aider des ainés. Pour faire son deuil, il a monté un projet de jeunes bénévoles qui vont auprès des personnes âgées animés des jeux, marcher ou tout simplement discuter.
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Mettre la jeunesse au service des aînés


Mettre la jeunesse au service des aînésPhoto: Félix Lacerte-GauthierVéronique St-Yves, chef d’unité du CHSLD Marie-Rollet, en compagnie d’Amélie Gauthier, qui est coordonnatrice de l’hébergement.

Pour une première année, le projet Sunny Action sera implanté sur le territoire de Montréal, au sein du CIUSSS de l’est-de-l’Île-de-Montréal. Fondée en Mauricie en 2008, l’initiative vise à jumeler de jeunes bénévoles auprès d’aînés dans les établissements de santés.

Au CHSLD Marie-Rollet, situé à la frontière entre Saint-Léonard et Rosemont, deux jeunes bénévoles s’activent afin de mettre en place la prochaine activité. Ils proposeront à quelques résidents de jouer au bingo sur la terrasse de l’établissement.

« Pour nous, c’est vraiment beau de voir les jeunes avec nos résidents, souligne Amélie Gauthier, coordinatrice de l’hébergement au sein du CHSLD. Ils sont créatifs, ont de l’énergie, le sourire. Ça crée du positif dans la vie de nos résidents ! »

Elle remarque que l’apport qu’ils apportent ne se limite pas seulement aux aînés, mais que leur enthousiasme contagieux se répercute également aux employés.

Présent pour la période estivale, jusqu’à la fin du mois d’août les jeunes bénévoles devaient être âgés de 13 à 17 ans pour participer. Ils proposent des disponibilités, à partir desquels l’équipe du CHSLD compose des horaires.

« Ça n’a pas été du tout difficile de les recruter, poursuit Mme Gauthier. Au début, il fallait faire connaître le projet, mais nous avons reçu beaucoup de candidatures. »

Échanges intergénérationnels

Deux jeunes bénévoles jouent avec des résidents du CHSLD

Les jeunes bénévoles Aymen et Mohammed proposent des activités aux aînés.

Mohammed et Aymen, deux frères âgés respectivement de 14 et 16 ans, avaient entendu parler du projet à travers leur mère, qui travaille à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont.

« Ça m’avait vraiment intéressé, confie ce premier. Je n’avais jamais fait ça auparavant. Ils ont beaucoup apporté à la société, et je voulais pouvoir le leur rendre. »

De son côté, son frère aîné le voit comme une occasion d’établir un premier contact avec le monde de la médecine, domaine dans lequel il souhaiterait travailler plus tard.

« Ce sont des personnes qui n’ont pas toujours de visites, remarque-t-il. Avoir quelqu’un de notre âge qui leur parle ça leur fait du bien. Ça leur permet d’avoir un contact et de discuter, de partager des moments de leur vie. »

Angèle, qui est octogénaire, est d’ailleurs charmée par la présence de ces jeunes bénévoles.

« Ils sont très gentils, ils nous promènent, ils nous aiment. On ne peut rien demander de plus », s’exclame-t-elle entre deux parties de bingo.

« De voir les yeux pétillants des résidents lorsqu’ils aperçoivent les jeunes. Le bonheur et les liens qu’ils créent, pour moi, c’est extraordinaire. » Amélie Gauthier, coordinatrice de l’hébergement au sein du CHSLD

Aide en loisirs au CHSLD et également stagiaire en psychologie à l’Université de Montréal Cyana Danila constate également l’effet positif qu’on ces jeunes sur les aînés.

« Il y en a qui sont seuls, ils aiment partager leur expérience de vie et leurs conseils aux plus jeunes. C’est intéressant, et ça les amène aussi à interagir entre eux. »

Pour Mme Gauthier, cette première expérience avec le Projet Sunny Action est assurément positive, et elle compte bien la répéter dans les prochaines années.


La naissance d’un projet

Le 12 août 2007, le corps de Sunny Desbiens, âgé de 14 ans, est retrouvé noyé dans la rivière Shawinigan, après quatre jours de recherches. Son père, Alain Desbiens, tenait à honorer sa mémoire.

« Après sa mort, j’ai découvert les choses qu’il faisait pour les aînés, se rappelle-t-il. J’avais été surpris, parce qu’il n’en parlait pas. C’est lui qui m’a donné l’idée. »

Rapidement, il met sur pied le programme Sunny Action, une façon de faire son deuil. En 2011, il a un premier partenariat avec le CIUSSS de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec, pour installer le projet à Shawinigan, d’où il est originaire. Depuis, l’initiative a pris en extension et est présente cette année dans plus d’une trentaine de CHSLD. En Mauricie seulement, près de 200 jeunes y participent.

En avril dernier, le Ministère de la Santé et des Services sociaux a d’ailleurs accordé une subvention de 1,7 M$ sur quatre ans pour permettre au service de s’étendre à l’ensemble du Québec. 

« Je trouve ça extraordinaire, confie M. Desbiens. La mémoire de Sunny est préservée. Pour moi, c’est un gros baume sur ma plaie. »

Il remercie d’ailleurs les jeunes et les intervenants en loisir, qui sont devenus, pour lui, l’âme du projet.

https://journalmetro.com

Les Trump tout sourire avec le bébé orphelin après la fusillade d’El Paso


Lors de la visite de Donald et Melenia Trump dans un hopital à El Paso après la fusillade dont l’auteur visait des Mexicains, personnes ne voulaient poser avec ce couple présidentiel. Sauf deux personnes et un bébé. C’est le bébé qui fait réagir. Il est le plus jeune parmi les victimes et s’il a eu la vie sauf, c’est que ses parents l’on protéger de leur vie. Ce bébé, a-t-il eu le choix, alors que Donald Trump a tenu des propos racistes avant, et même après la fusillade. C’est vraiment manqué de respect envers les Mexicains avec son sourire et le pouce en l’air, tout cela pour de la politique de bas étage.
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Les Trump tout sourire avec le bébé orphelin après la fusillade d’El Paso

Les Trump tout sourire avec le bébé orphelin après la fusillade d'El

TWITTER/@FLOTUS


Après la fusillade d’El Paso, Donald et Melania Trump ont visité un hôpital. Toutes les victimes ont refusé les photos, un bébé maintenant orphelin n’a, lui, pas eu le choix.

  • Par Maxime Bourdeau, HuffPost France

Sous le feu des critiques pour la façon dont s’est déroulée sa visite du 7 août dans un hôpital qui accueillait les victimes de la fusillade d’El Paso, le couple présidentiel américain suscite de nouveau l’indignation ce vendredi après la publication d’une photo de ce déplacement.

Alors que Donald Trump a été accusé de vouloir attirer l’attention sur lui en se félicitant de sa popularité au milieu d’une rencontre avec le personnel soignant puis d’utiliser sa visite à des fins politiques en en profitant pour critiquer ses adversaires démocrates, Melania Trump a elle aussi choqué par son comportement.

Alors que la première dame a diffusé sur son compte Twitter une série de photos de ce déplacement à El Paso, des internautes ont remarqué qu’elle et son époux y prenaient notamment la pose tout sourire avec un bébé. Un bébé de deux mois qui se trouve être le plus jeune rescapé de la fusillade et dont les deux parents font partie des 22 personnes abattues le samedi 3 août.

Comme le rapportait le Washington Post et le confirmait CNN le 8 août, aucun des blessés de cet hôpital n’a souhaité rencontrer le président américain et sa femme pendant leur visite. Seules deux personnes qui avaient été soignées et avaient quitté l’établissement se sont proposées de revenir pour les rencontrer et prendre la pose.

Deux personnes, et ce bébé donc. Le petit garçon a été ramené à l’hôpital pour prendre une photo avec Donald et Melania Trump, a expliqué un responsable de l’hôpital à CNN.

La photo écœure d’autant plus que Trump est accusé d’alimenter le racisme a l’origine de cette tuerie et que la tragique histoire de ce bébé avait été largement racontée dans les médias: lors de la sanglante attaque, ses deux parents ont perdu la vie en utilisant leur corps, chacun leur tour, pour le protéger des balles qui pleuvaient.

La mise en scène a immédiatement créé l’émoi après les informations de CNN, notamment sur Twitter ce vendredi 9 août où nombre de personnalités et anonymes ont partagé leur incompréhension et se sont indignés de l’«indécence» du couple présidentiel.

Vous êtes en train de me dire que c’est le bébé dont la mère et le père ont été tués par un suprémaciste blanc nourri par les discours de Trump, tués parce qu’ils étaient hispaniques? Et que Donald Trump trouve ça décent de poser avec lui les pouces en l’air? Imbécile.»

Assistant: «Les parents de ce bébé ont été assassinés à El Paso»
Trump: «Ok»
Assistant: “Il faut un minimum de solennité”
Trump: «Bien sûr»
Assistant: «Pas de sourires ni de pouce…»
Trump: «C’est bon, on se calme, j’ai compris.»


«Pourquoi est-ce que ce monstre a pu porter le bébé orphelin de la fusillade d’El Paso?
Oui, je parle de Melania»

Ce texte a été publié originalement dans le HuffPost France.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Les voitures connectées, des « machines à tuer » potentielles


Aux États-Unis, on s’inquiète des cyberattaques sur des voitures connectés. Je suis persuadé que même les appareils les mieux sécurisés ne sont pas à l’abri de piratage. Avons-nous vraiment besoin d’être hyer-connecté ? Une voiture est utile, mais si une personne ou un groupe commence à pirater des automobiles, il y a de gros risques pour la sécurité des gens.
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Les voitures connectées, des « machines à tuer » potentielles

Une voiture autonome est testée dans les rues de la ville de Pittsburgh, aux États-Unis.

Selon le Consumer Watchdog, les véhicules connectés à Internet, qui s’imposent rapidement comme étant la norme, constituent une menace à la sécurité nationale.

PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JARED WICKERHAM

Un groupe américain de défense des consommateurs et consommatrices prévient que les nouveaux véhicules sont de plus en plus exposés aux risques de piratage, ce qui pourrait entraîner la mort de milliers de personnes en cas de cyberattaque de grande ampleur.

Dans un rapport intitulé Bouton d’arrêt : pourquoi les voitures connectées peuvent être des machines à tuer et comment les désactiver, le Consumer Watchdog tire la sonnette d’alarme.

Selon cet organisme, les véhicules connectés à Internet, qui s’imposent rapidement comme étant la norme, constituent une menace à la sécurité nationale.

Les systèmes de sûreté-critique de ces véhicules sont liés à Internet sans sécurité adéquate et sans moyen de les déconnecter en cas de piratage de l’ensemble d’une flotte [automobile], s’inquiète-t-il.

Le Consumer Watchdog assure que les responsables de l’industrie sont au courant des risques, ce qui ne les empêche pas de pousser pour déployer cette technologie dans les nouveaux véhicules, au détriment de la sécurité.

Son rapport est le résultat d’une étude de cinq mois basée sur les informations de plus de 20 lanceurs et lanceuses d’alerte au sein de l’industrie automobile.

Ce groupe de spécialistes anticipe qu’un piratage de l’ensemble d’une flotte automobile à une heure de pointe pourrait conduire à la mort de 3000 personnes.

Une question de sécurité nationale

Vous pouvez contrôler toutes sortes d’aspects de votre voiture depuis votre téléphone intelligent, y compris le démarrage de l’engin, de l’air conditionné, la vérification de sa localisation, décrit un lanceur d’alerte (non identifié).

Le rapport préconise que tous les véhicules connectés soient équipés d’un bouton d’arrêt (kill switch) pour la fonction Internet.

Connecter des systèmes de sûreté-critique à Internet est fondamentalement un projet dangereux, a avancé Jamie Court, président du Consumer Watchdog. Les entreprises de fabrication doivent mettre fin à cette pratique, ou le Congrès doit intervenir afin de protéger notre système de transport et notre sécurité nationale.

Des porte-parole de plusieurs groupes automobiles mentionnés dans le rapport, comme Ford, General Motors ou Toyota, n’étaient pas joignables dans l’immédiat.

Les entreprises de construction automobile savent que leur clientèle est attachée à la sécurité et elles adoptent plusieurs mesures de protection, comme concevoir les véhicules avec des dispositifs de sécurité et ajouter des mesures de cybersécurité, a réagi Gloria Bergquist, de l’association des constructeurs automobiles, dans un communiqué transmis à l’Agence France-Presse.


https://ici.radio-canada.ca/

Les applications ne pourront jamais remplacer les parents


Ce n’est pas un secret pour personne, pourtant, il semble important de souligner que la technologie ne peut pas remplacer la présence des parents dans l’apprentissage des enfants. Il y a tellement d’applications éducatifs des informations pour savoir n’importe quels sujets et pourtant, ils apprennent mieux avec des contacts humains.
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Les applications ne pourront jamais remplacer les parents


L'hyperconnexion dans laquelle nous évoluons est tout le contraire de ce dont aurait besoin un enfant pour grandir. | Jane Evelyn Ann via Unsplash

L’hyperconnexion dans laquelle nous évoluons est tout le contraire de ce dont aurait besoin un enfant pour grandir. | Jane Evelyn Ann via Unsplash

Repéré par Ines Clivio

Repéré sur Quartz

Inutile d’en inventer plus, il n’y a rien de mieux que le contact humain pour leur apprentissage.

La technologie sait tout faire: gagner contre le champion du monde du jeu de go, faire atterrir des avions sans pilote et même peindre des tableaux. Ce n’est donc pas lui demander grand chose que de nous aider dans la lourde tâche qui incombe aux parents: éduquer les enfants.

En 1995, Betty Hart et Todd Risley établissaient une célèbre étude selon laquelle un enfant de quatre ans défavorisé entendait trente millions de mots en moins qu’un enfant issu d’une famille aisée. Cette inégalité se justifie-t-elle encore? Car qui d’autre peut exposer un enfant aux mots de manière plus égalitaire que la technologie?

Aujourd’hui, même les méthodes les plus prisées de la coûteuse école Montessori sont disponibles sur l’Apple Store. D’autant qu’on a prouvé l’efficacité du livre numérique pour la concentration et l’assimilation de notions. Grâce aux applications, il n’y aura plus de dictée et on ne fera pas plus cas de la dyslexie que de savoir ce qu’est un épithète. Mais cette reluisante utopie pourrait se ternir de quelques critiques. À commencer par l’efficacité promise de l’apprentissage.

Un App Store plein d’étoiles

En 2003, Pat Kuhl, linguiste à l’université de Washington, a mené une expérience portant sur l’exposition des enfants aux sons d’une langue étrangère. Ainsi, sur seulement douze sessions, il a montré comment des enfants entre 6 et 12 mois pris en charge par une personne qui jouait, parlait et chantait avec eux en chinois avaient acquis autant de bases de la langue que s’ils avaient grandi à Taïwan.

Dans une seconde expérience, il a remplacé le locuteur chinois par une télévision et des enregistrements audio éducatifs. Cette fois-ci, les enfants n’ont rien appris.

Les résultats de cette expérience mènent à deux conclusions: la première est qu’un enfant possède une capacité d’apprentissage hors-norme lors de ses premières années. La seconde est que pour développer cette capacité d’apprentissage, il n’existe pas de méthode miracle. Il faut simplement à l’enfant, du temps et une présence physique. C’est cela qui construit le langage et la vivacité d’esprit, pas les prouesses technologiques.

Dans une métaphore très imagée, Alison Gopnik, professeure de philosophie à l’université de Berkeley explique qu’il faut voir un parent comme un «jardinier, qui offre à l’enfant de l’espace pour grandir et s’épanouir» plutôt que comme un «charpentier, visant un résultat».

L’hyperconnexion, le multitasking, la vitesse des échanges et la recherche d’optimisation dans laquelle nous évoluons est donc tout le contraire de ce dont aurait besoin un enfant pour grandir.

Il a besoin d’espace pour explorer le monde autour de lui, d’attention et d’interactions sans exigence d’objectifs. En somme, il a besoin d’amour.

http://www.slate.fr/


Des citadins transforment leur jardin en vraie jungle sauvage


C’est exactement ce que je rêve de faire  depuis quelques années, si j’avais une maison. Pas de pelouse qui ne sert pas à grand chose. Il semble d’après certaines études que des terrains beaucoup plus naturel, des espaces non utilisés avec des arbres et des plantes permet aux oiseaux, pollinisateurs et certains animaux de s’épanouir. De plus, cela a des bienfaits insoupçonnés chez les êtres humains, comme une baisse de criminalité et une meilleure santé mentale.
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Des citadins transforment leur jardin en vraie jungle sauvage

Anna Burger a cultivé cette propriété en mettant... (PHOTO ANNA GASSOT, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE)

Anna Burger a cultivé cette propriété en mettant l’accent sur les espèces indigènes qui fournissent un espace de nidification et une nourriture à la faune locale.

PHOTO ANNA GASSOT, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE


ISSAM AHMED, ARIELA NAVARRO
Agence France-Presse
Washington

Les pelouses en gazon, minutieusement entretenues, sont depuis longtemps une des images associées au rêve américain, mais un mouvement cherche désormais à reconquérir les jardins de manière écolo-responsable, pour laisser libre cours à la nature.

« Nous savons que mettre des produits chimiques sur l’herbe pour essayer de la garder verte était un procédé futile qui n’était bon ni pour les enfants qui jouent ni pour l’environnement », raconte Anna Burger à l’AFP. 

Cette retraitée vit à une minute d’une station de métro de Washington, la capitale des États-Unis, mais se réveille chaque matin, aux chants des nombreux oiseaux qui habitent son jardin, que viennent également visiter papillons, écureuils et même chevreuils. 

Elle a cultivé cette propriété en mettant l’accent sur les espèces indigènes qui fournissent un espace de nidification et une nourriture à la faune locale

À quelques pâtés de maisons de chez elle, Jim Nichols, un infirmier et massothérapeute, pointe la petite pancarte obtenue auprès d’une association locale qui certifie que son jardin est un lieu où la faune et la flore peuvent proliférer de manière sauvage.

Il évite d’utiliser des pesticides dans sa cour, dispose de sources d’eau et d’espaces de nidification :

 « Nous avons beaucoup d’insectes et j’essaie de travailler avec eux », indique-t-il, particulièrement fier des abeilles mellifères qui viennent lui rendre visite.

Irving et Gail, deux enseignantes à la retraite, âgées de soixante-dix ans et originaires du même quartier, ont une cour remplie de sous-bois et de douzaines d’arbres, attirant cardinalidés, geais bleus et merles, mais aussi de nombreux moustiques.

« Les gens viennent et soit ils aiment, soit ils pensent que c’est ingouvernable », raconte Gail en rigolant.

Les critiques sont souvent les mêmes :

« Ça a l’air désordonné, ça a l’air mal rangé… » décrypte Chris Swan, un écologiste de l’Université du Maryland Baltimore County.

« Je ne pense pas que cela dérange les gens d’avoir quelque chose qui ressemble à… un endroit sauvage ou une prairie, mais ils n’aiment que ça soit trop haut. Tout ce qui dépasse un mètre commence à les rendre mal à l’aise », remarque-t-il.

Réhabiliter les centres-villes

Au-delà des banlieues relativement riches, M. Swan soutient que les efforts de reverdissement peuvent être encore plus positifs dans les centres-villes.

De 2014 à 2018, il a supervisé une expérience dans la ville de Baltimore, à 48 kilomètres au nord-est de Washington, où des décennies de déclin démographique ont laissé environ 17 000 immeubles et 14 000 lots vacants.

La plupart de ces terrains avaient un sol de très mauvaise qualité et étaient recouverts de débris, mais M. Swan et ses collègues ont montré qu’ils pouvaient transformer ces lieux en prairies urbaines en plantant des espèces indigènes qui ont prospéré au-delà de leurs attentes. 

Selon le Service des forêts du ministère de l’Agriculture des États-Unis, environ 15 % des terrains des villes américaines sont vacants, soit quasiment la taille de la Suisse. 

Et lorsque les jungles urbaines prennent vie, « la qualité de l’habitat change, il attire la faune, les oiseaux deviennent fous, et au printemps, nous constatons une augmentation du nombre de pollinisateurs », dit M. Swan à propos du projet de prairie urbaine.

Et elles semblent avoir des bienfaits sur les hommes : une étude publiée l’an dernier par l’Académie Nationale de Sciences a remarqué une baisse de près de 30 % de la violence par arme à feu autour des terrains vacants reverdis dans la ville de Philadelphie. 

Un autre article publié en 2018 par l’Association Médicale Américaine qui s’est également penché sur la ville de Philadelphie, a révélé que la mauvaise santé mentale autodiagnostiquée avait chuté de plus de 60 % comparée à un groupe témoin.

https://www.lapresse.ca/