J’ai vu à quelques reprises ce juge qui semble d’abord regarder le côté humain avant de prononcer la sentence. Cette fois-ci est un homme Aux États-Unis de 96 ans qui aurait eu une infraction pour un excès vitesse dans une zone de 30 près d’une école. Nuage
Tout le monde a entendu parler du Titanic, il y a eu beaucoup d’articles et de documentaires. Il y a quelques années, un autre drame du genre aurait pu se produire, si des musiciens engagés pour animer lors d’une croisière à bord de l’Océanos n’auraient pas pris les choses en mains suite à l’abandon du capitaine et quelques employés. C’est grâce a ses musiciens que les 571 personnes ont eu la vie sauve. Nuage
Ça aurait pu être Titanic II, mais un homme a sauvé 600 passagers tout seul
Tu pourrais penser que l’époque du Titanic est révolue depuis longtemps, mais si je te disais qu’il y a moins de 20 ans, il y avait un autre navire qui a bien failli suivre les traces du célèbre paquebot ?
Cette fois-ci, abandonnés par leur capitaine, près de 600 passagers auraient pu perdre la vie si les courageux animateurs n’étaient pas intervenus.
L’Oceanos, construit en France et mis à l’eau pour la première fois en juillet 1952, était un paquebot de croisière grec qui empruntait la route Marseille – Madagascar – Maurice. Le 3 août 1991, après un sérieux retard, il a quitté East London, en Afrique du Sud, pour son voyage fatidique vers Durban. Avant même le début du voyage, le navire avait déjà commencé à présenter des signes d’usure.
RÉSUMÉ :
– L’Oceanos, construit en France et mis à l’eau pour la première fois en juillet 1952, était un paquebot de croisière grec qui empruntait la route Marseille – Madagascar – Maurice.
– Normalement, l’équipage du navire aurait dû organiser une fête avec les artistes et les musiciens sur le pont l’extérieur. Mais tout semblait aller de travers cette fois-ci.
– Le problème, c’est que, pour rattraper le retard précédent, l’Oceanos a décidé de rentrer dans une zone de mer agitée. Mais il s’est avéré que c’était une erreur fatale.
– L’Oceanos était confronté à un type de vagues monstrueuses, incroyablement grosses et inattendues : elles apparaissent tout à coup et peuvent même faire chavirer de gros navires et paquebots de croisière.
– L’eau de mer inondait le navire par les conduites d’évacuation principales, ce qui signifiait qu’elle s’écoulait de façon incontrôlable par les toilettes, les douches et le système d’évacuation des eaux.
– Dès que l’équipage s’est rendu compte que le navire ne pourrait jamais être sauvé, il s’est tout simplement préparé à l’abandonner
– Le capitaine et son équipage ne comptaient pas sauver le navire. Ils sont partis sur plusieurs canots de sauvetage sans regarder en arrière.
– Moss Hills se produisait sur l’Oceanos en tant que chanteur et guitariste. Il sentait que le navire avait un problème, mais à ce moment-là, il n’avait pas encore réalisé à quel point la situation était grave.
– Dès que Hills s’est rendu compte de l’horreur de la situation, ainsi que du fait qu’ils ne pouvaient s’attendre à aucune aide de la part de l’équipe paniquée, il est entré en action.
– L’armée de l’air sud-africaine et la marine sud-africaine ont envoyé 16 hélicoptères de sauvetage en urgence. De plus, le porte-conteneurs néerlandais Nedlloyd Mauritius a également répondu à l’appel de détresse de l’Oceanos et s’est précipité pour l’aider.
– Entre-temps, Moss Hills a organisé un processus d’évacuation bien ordonné où les enfants et les femmes ont été les premiers à utiliser les canots de sauvetage restants.
– Les 571 personnes qui se trouvaient à bord du navire après l’abandon de l’équipage ont été sauvées. Moss et Tracy Hills, ainsi que Butler et Boltman, ont été parmi les derniers à quitter le navire.
– Vers 15h30 le lendemain, l’Oceanos a touché le fond de sable, à 90 mètres sous la surface de l’océan.
Tu pourrais penser que l’époque du Titanic est révolue depuis longtemps, mais si je te disais qu’il y a moins de 20 ans, il y avait un autre navire qui a bien failli suivre les traces du célèbre paquebot ?
Cette fois-ci, abandonnés par leur capitaine, près de 600 passagers auraient pu perdre la vie si les courageux animateurs n’étaient pas intervenus.
L’Oceanos, construit en France et mis à l’eau pour la première fois en juillet 1952, était un paquebot de croisière grec qui empruntait la route Marseille – Madagascar – Maurice. Le 3 août 1991, après un sérieux retard, il a quitté East London, en Afrique du Sud, pour son voyage fatidique vers Durban. Avant même le début du voyage, le navire avait déjà commencé à présenter des signes d’usure.
RÉSUMÉ :
– L’Oceanos, construit en France et mis à l’eau pour la première fois en juillet 1952, était un paquebot de croisière grec qui empruntait la route Marseille – Madagascar – Maurice.
– Normalement, l’équipage du navire aurait dû organiser une fête avec les artistes et les musiciens sur le pont l’extérieur. Mais tout semblait aller de travers cette fois-ci.
– Le problème, c’est que, pour rattraper le retard précédent, l’Oceanos a décidé de rentrer dans une zone de mer agitée. Mais il s’est avéré que c’était une erreur fatale.
– L’Oceanos était confronté à un type de vagues monstrueuses, incroyablement grosses et inattendues : elles apparaissent tout à coup et peuvent même faire chavirer de gros navires et paquebots de croisière.
– L’eau de mer inondait le navire par les conduites d’évacuation principales, ce qui signifiait qu’elle s’écoulait de façon incontrôlable par les toilettes, les douches et le système d’évacuation des eaux.
– Dès que l’équipage s’est rendu compte que le navire ne pourrait jamais être sauvé, il s’est tout simplement préparé à l’abandonner
– Le capitaine et son équipage ne comptaient pas sauver le navire. Ils sont partis sur plusieurs canots de sauvetage sans regarder en arrière.
– Moss Hills se produisait sur l’Oceanos en tant que chanteur et guitariste. Il sentait que le navire avait un problème, mais à ce moment-là, il n’avait pas encore réalisé à quel point la situation était grave.
– Dès que Hills s’est rendu compte de l’horreur de la situation, ainsi que du fait qu’ils ne pouvaient s’attendre à aucune aide de la part de l’équipe paniquée, il est entré en action.
– L’armée de l’air sud-africaine et la marine sud-africaine ont envoyé 16 hélicoptères de sauvetage en urgence. De plus, le porte-conteneurs néerlandais Nedlloyd Mauritius a également répondu à l’appel de détresse de l’Oceanos et s’est précipité pour l’aider.
– Entre-temps, Moss Hills a organisé un processus d’évacuation bien ordonné où les enfants et les femmes ont été les premiers à utiliser les canots de sauvetage restants.
– Les 571 personnes qui se trouvaient à bord du navire après l’abandon de l’équipage ont été sauvées. Moss et Tracy Hills, ainsi que Butler et Boltman, ont été parmi les derniers à quitter le navire.
– Vers 15h30 le lendemain, l’Oceanos a touché le fond de sable, à 90 mètres sous la surface de l’océan.
C’est grâce aux drosophiles que des chercheurs français on pu constater même dans les intestins, il y a une différence entre homme et femme. Cette découverte pourrait dans le futur expliquer pourquoi des maladies persistent dépendant du sexe ou encore pourquoi un traitement n’agit pas de la même manière qu’on doit un homme ou une femme. Nuage
Les différences hommes-femmes se voient aussi dans l’intestin
Nathalie Mayer
Journaliste
Des différences entre hommes et femmes, on en connaît déjà beaucoup. Mais c’est aujourd’hui une différence cachée au cœur de l’intestin que des chercheurs français mettent en lumière. De quoi peut-être, à l’avenir, mieux comprendre pourquoi hommes et femmes n’expriment pas la plupart des maladies de la même façon.
Entre hommes et femmes, il existe des différences évidentes. Celles qui touchent les organes sexuels, par exemple. Mais il en existe d’autres, parfois bien cachées. Et des chercheurs français de l’Institut de biologie Valrose (Nice) et du Laboratoire plasticité du cerveau(Paris) dévoilent justement aujourd’hui l’une d’entre elles. Une différence dissimulée dans un organe adulte non lié à la reproduction : l’intestin.
Notez que deux grands mécanismes orientent les différences entre les sexes. L’expression des gènes portés par les chromosomes sexuels — XX chez la femelle et XY chez le mâle –, c’est une évidence. Mais aussi l’action des hormones sécrétées par les organes sexuels et qui sont différentes de l’homme à la femme.
Le mécanisme d’une différence physiologique expliqué
C’est ce deuxième cas de figure que les chercheurs mettent ici en évidence. Ils ont en effet constaté que les drosophiles mâles ont, par exemple, tendance à digérer et à absorber plus de sucres que les femelles. Comment ? Via un message envoyé par les testicules à une partie spécifique de l’intestin par le biais d’une molécule appelée cytokine. Une molécule pourtant sans lien avec les hormones sexuelles. C’est aussi ce qui a surpris les chercheurs. En réponse, cette région de l’intestin sécrète du citrate qui agit sur les testicules pour soutenir la production de sperme.
De quoi créer chez le mâle, donc, une susceptibilité à la nourriture riche en sucres qui n’existe pas chez la femelle. Une différence physiologique qui pourrait aider à expliquer pourquoi et comment les maladies présentent, dans la plupart des cas, des caractéristiques différentes selon le sexe. Mais aussi pourquoi et comment les réponses aux traitements peuvent varier.
L’an dernier, ces pièges de cyanures avaient été interdits suite à des blessures sur un enfant et la mort de son chien, ainsi que des animaux non ciblés Aujourd’hui, le gouvernement l’autorise de nouveau, pour éliminer les renards, coyotes et chiens sauvages. Avec des restrictions comme installées des panneaux d’avertissement pour éviter les autres animaux non ciblés, comme s’ils savaient lire !!! Sans parler des dégâts a l’environnement. Nuage
L’administration Trump lève l’interdiction des «bombes de cyanure»
Selon des données gouvernementales, ces pièges ont tué 6579 animaux en 2018, dont plus de 200 n’étant pas destinés à être abattus, parmi lesquels des opossums, des ratons-laveurs et un ours.
PHOTO ASSOCIATED PRESS
Agence France-Presse Washington
L’administration du président américain Donald Trump a levé l’interdiction, malgré l’opposition de groupes de défense de l’environnement, de pièges empoisonnés au cyanure de sodium destinés à tuer renards, coyotes et chiens sauvages.
Les pièges M-44, surnommés « bombes de cyanure », sont surtout utilisés par des agences fédérales. D’aspect semblable à des arroseurs automatiques, ils projettent du cyanure de sodium lorsqu’un animal en mord l’extrémité, équipée d’un appât.
Le gouvernement avait suspendu leur utilisation l’an dernier après que l’un de ces pièges eut blessé un enfant et tué son chien dans l’Idaho. La famille avait alors porté plainte.
Annoncée cette semaine dans le registre fédéral américain, la levée de l’interdiction des pièges M-44 a provoqué la colère de groupes de défense de l’environnement.
« Ils sont incroyablement dangereux pour les gens, leurs animaux de compagnie et les espèces menacées. Trop dangereux pour être utilisés », a dénoncé jeudi auprès de l’AFP Collette Adkins, de l’association Center for Biological, basée dans l’Arizona.
Elle accuse « l’industrie de l’élevage intensif » d’avoir fait pression sur l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) pour que les pièges M-44 soient à nouveaux autorisés.
Selon des données gouvernementales, ces pièges ont tué 6579 animaux en 2018, dont plus de 200 n’étant pas destinés à être abattus, parmi lesquels des opossums, des ratons-laveurs et un ours.
« Ces chiffres minimisent grandement la réalité », estime le Center for Biological Diversity dans un communiqué.
L’EPA a accompagné la levée de l’interdiction des pièges M-44 de certaines conditions. Ils ne doivent notamment pas être installés à moins de 30 mètres d’une route et doivent être signalés par un panneau d’avertissement.
Ce qui ne devrait pas empêcher les morts d’animaux non ciblés.
Quand tu peux avoir autant d’eau en ouvrant simplement les robinets, ont oubli facilement que l’eau est un élément précieux qu’il faut la ménager. Avec les épisodes de sécheresse qui risquent d’augmenter avec les changements climatiques, nombre de pays risquent de manquer d’eau avec les conséquences qui suivront. Nuage
Pénuries d’eau: près d’un quart de la population mondiale menacée
«La pénurie en eau est la plus grande crise dont personne ne parle», assure le PDG de l’institut World Resources.
PHOTO AFP
Agence France-Presse Washington
Près d’un quart de la population mondiale, vivant dans 17 pays, est en situation de pénurie hydrique grave, proche du «jour zéro» lors duquel plus aucune eau ne sortira du robinet, selon un rapport rendu public mardi.
«L’agriculture, l’industrie, et les municipalités absorbent 80% de la surface disponible et des eaux souterraines lors d’une année moyenne» dans les 17 pays concernés, principalement situés au Moyen-Orient et au nord de l’Afrique, a écrit l’institut.
Ceux-ci sont le Qatar, Israël, le Liban, l’Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l’Arabie saoudite, l’Érythrée, les Émirats arabes unis, Saint-Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l’Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde.
«La pénurie en eau est la plus grande crise dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflit, de migration, et d’instabilité financière», a indiqué Andrew Steer, PDG de WRI.
«Lorsque la demande rivalise avec les réserves, même de petits épisodes de sécheresse – qui vont augmenter avec le changement climatique – peuvent provoquer de terribles conséquences», comme les récentes crises à Cape Town, Sao Paulo ou Chennai, détaille l’institut.
C’est une bonne idée de permettre a des personnes âgées ou en dépression d’utiliser des lunettes de réalité virtuelle. Ce que je trouve triste, un des buts est pour aider les ainés à sortir de l’isolement. Nuage
La réalité virtuelle comme remède à l’isolement des personnes âgées
RHONA WISE VIA GETTY IMAGES
«Nous utilisons la réalité virtuelle pour exaucer leurs souhaits», explique Alexandra Ivanovitch, du projet «VR Genie».
Nidia Silva, 78 ans, a toujours voulu nager avec des dauphins. Un rêve (quasiment) devenu réalité grâce aux lunettes de réalité virtuelle que lui a fait essayer une association de Miami luttant par ce moyen contre la dépression et l’isolement des personnes âgées.
“C’est un monde inconnu, mais très beau”, décrit avec enthousiasme la septuagénaire, qui dit avoir l’impression de se prélasser dans les eaux de Cuba, d’où elle a émigré il y a une vingtaine d’années.
Cette opportunité lui a été offerte par une Française, Alexandra Ivanovitch, venue expérimenter ses lunettes de réalité virtuelle dans un parc du quartier de Little Havana, où de nombreux retraités cubains aiment venir jouer aux dominos.
Son projet, baptisé “VR Genie”, est destiné à lutter contre l’isolement auquel les personnes âgées doivent souvent faire face, notamment celles vivant seules ou dans des maisons de retraite offrant peu d’activités.
“Nous utilisons la réalité virtuelle pour exaucer leurs souhaits”, explique la Parisienne de 35 ans, docteure en sciences humaines du numérique.
Des bars de La Havane aux plus hauts sommets du monde, la technique leur permet d’oublier l’espace de quelques minutes la touffeur de l’été floridien pour s’échapper vers des contrées souvent inconnues.
“Nous mettons le monde à leur portée”, souligne Alexandra Ivanovitch, alors que beaucoup des personnes âgées auprès desquelles elle travaille n’ont plus les capacités physiques ou financières de parcourir la planète.
Proposé par l’association à but non lucratif Equality Lab, le projet “VR Genie” est financé par les autorités locales. L’objectif est de fournir des lunettes de réalité virtuelle aux maisons de retraite du comté, dès que la Française aura davantage étoffé sa “bibliothèque à rêves”.
“Très relaxant”
Des études scientifiques ont récemment montré que la réalité virtuelle pouvait aider à combattre la dépression, l’anxiété, le stress post-traumatique et autres problèmes psychologiques.
“Nous savons que l’imagerie mentale ou la méditation peuvent avoir des bénéfices en matière de cognition et d’autres choses de cette nature”, indique Aldrich Chan, neuropsychologue à l’université de Miami.
Consultant pour Equality Lab, le scientifique analyse les bénéfices potentiels de la réalité virtuelle dans l’accompagnement des personnes âgées, notamment le fait de réaliser virtuellement leurs derniers rêves.
Une équipe de l’université de Californie à Los Angeles étudie l’usage de la réalité virtuelle dans le traitement de l’anhédonie, un symptôme de la dépression empêchant les personnes qui en sont atteintes de ressentir des émotions positives dans un certain nombre de situations.
La psychiatre Michelle Craske et ses collègues s’emploient à traiter l’anhédonie et à améliorer le bien-être des patients à travers la méditation et les expériences positives vécues dans la réalité virtuelle.
“La plupart des traitements ont jusqu’ici contribué dans une certaine mesure à réduire les symptômes négatifs de la dépression, sans toutefois vraiment aider les patients à devenir plus positifs”, relevait en avril la chercheuse dans la revue scientifique STAT.
Selon une étude publiée cette année par Michelle Craske dans le Journal of Consulting and Clinical Psychology, les patients ayant vécu des expériences positives, grâce notamment à la réalité virtuelle, montraient des niveaux inférieurs de dépression, d’angoisse et de stress que ceux traités par la méthode traditionnelle, centrée sur les symptômes négatifs.
Dans le parc de Little Havana, Nidia Silva, ses lunettes sur les yeux, brasse doucement l’air de ses mains, caressant des dauphins imaginaires.
“C’est formidable!”, s’exclame-t-elle, imperméable aux parties de dominos qui se jouent autour d’elle. “Vous êtes transporté dans un autre monde, c’est très relaxant”.
Face aux changements climatiques, les plus riches vont être en mesure d’y faire face plus que les autres. C’est la même chose entre les pays riches et les plus pauvres. Ce qui est une injustice, ces pays les plus pauvres qui vivent des conflits, des sécheresses, inondations émettent moins de CO2 par personnes que les pays riches, paient plus chers les conséquences des changements climatiques Nuage
Plus les pays sont pauvres, plus ils souffrent du changement climatique
Les dix pays les plus touchés par l’insécurité alimentaire produisent au total 0,08 % des émissions de CO2 mondiales. | Atlas Green via Unsplash
Avant même la sortie de ce rapport et des recommandations qui iront avec, l’organisation caritative Christian Aid a réalisé une étude démontrant les impacts disproportionnés du changement climatique sur les systèmes alimentaires des pays qui émettent le moins de CO2.
On retrouve dans le classement des pays en crise alimentaire comme le Burundi, la République démocratique du Congo, Madagascar, le Yémen, la Sierra Leone, le Tchad, le Malawi, Haïti, le Niger et la Zambie.
Selon l’étude, ces dix pays génèrent moins d’une demi-tonne de CO2 par personne chaque année et représentent, au total, seulement 0,08% des émissions mondiales.
Meilleur exemple: le Burundi. Le pays est le moins bien classé en matière d’insécurité alimentaire et aussi celui qui produit le moins de CO2 par personne et par an (0,027 tonne). Ainsi, une personne vivant en Arabie saoudite émet la même quantité de dioxyde de carbone que 718 Burundais·es.
Injustice climatique
«Nos recherches montrent que l’augmentation des concentrations de CO2 dans l’atmosphère réduit la qualité nutritionnelle des aliments que nous consommons et que les personnes les plus vulnérables à ces conséquences sont les moins responsables de cette augmentation», a déclaré le Dr Samuel Myers, chercheur principal au département de santé environnementale de l’université Harvard.
Ces pays subissent violemment les effets du changement climatique. Pour reprendre l’exemple du Burundi, la sécurité alimentaire, déjà largement précarisée par les conflits et les crises politiques, se retrouve encore plus menacée par les longues pénuries de précipitations, les inondations, et l’érosion des sols. Les scientifiques dénoncent ainsi une injustice climatique.
«Le rapport Christian Aid et celui du GIEC nous montrent à quel point cette menace est grave et qu’il est urgent d’agir», a affirmé Doreen Stabinsky, professeure de politique environnementale mondiale au College of the Atlantic, à la BBC.