Pour vivre, il faut bouger, sans cela, nous manquons trop souvent des occasions de découvrir, d’apprendre, de partager et d’aimer.
Nuage
La vie
La vie a ses propres forces cachées que vous ne pouvez découvrir qu’en vivant.
Soren Kierkegaard
Pour vivre, il faut bouger, sans cela, nous manquons trop souvent des occasions de découvrir, d’apprendre, de partager et d’aimer.
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La vie
La vie a ses propres forces cachées que vous ne pouvez découvrir qu’en vivant.
Soren Kierkegaard
Généralement, quand on voit du sang, il est rouge, c’est vrai pour l’être humain, mais pas pour tous les animaux. Il y a du sang rose, violet, vert, bleu … Et ils ne sont pas des extraterrestres.
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Thomas Boisson
Fluide biologique parcourant inlassablement nos artères et nos veines, nous sommes habitués à la couleur symbolique du sang : le rouge. C’est la couleur du sang chez l’Homme et chez les vertébrés, tant et si bien que nous serions tentés de croire qu’il s’agirait de la seule couleur qu’il puisse revêtir. Cependant, ce n’est pas le cas ; sur Terre, le sang se décline en réalité en cinq couleurs différentes.
Environ 6 litres pour un homme et 5 litres pour une femme : c’est la quantité de sang qui parcourt notre organisme en permanence dans un réseau de vaisseaux sanguins d’une longueur de 100’000 km. Il perfuse tous les tissus organiques afin de leur apporter de l’oxygène. Il est constitué des globules rouges (ou érythrocytes, du grec erythros pour rouge) qui transportent une protéine bien particulière : l’hémoglobine.
L’hémoglobine est plus précisément une métalloprotéine car elle contient du fer. Les atomes de fer sont capables de fixer l’oxygène, et cette liaison entre fer et oxygène donne l’oxyhémoglobine. L’oxyhémoglobine apparaît ainsi rouge sous l’oxydation du fer contenu dans l’hémoglobine. C’est pourquoi le sang de la plupart des vertébrés est de couleur rouge. Toutefois, tous les animaux ne possèdent pas un sang reposant sur l’hémoglobine.
L’hémoglobine est une métalloprotéine contenant quatre atomes de fer permettant de fixer l’oxygène. L’oxydation du fer lui confère sa couleur rouge. Crédits : aboutkidshealth
Certaines espèces de scarabées, les ascidies et les holothuries, possèdent des vanadocytes : des cellules très riches en vanadium (concentration 100 fois plus importante que dans l’eau de mer) faisant office de cellules sanguines. À l’intérieur des vanadocytes se trouvent la vanabine, une métalloprotéine fixant le vanadium ; elle est également appelée hémovanadine. La vanabine ne fixe pas l’oxygène, son rôle est donc encore inconnu. Mais c’est elle qui donne une couleur vert pâle et jaune à l’hémolymphe de ces animaux.
La vanabine est une métalloprotéine fixant le vanadium. La forme oxygénée, l’hémovanadine, confère une couleur verte ou jaune à certaines espèces d’ascidies (Didemnum molle sur la photo). Crédits : Bernard Dupont
Chez les annélides (vers marins, sangsues, etc), une grande quantité de chlorocruorine se trouve dans le plasma sanguin (et non dans les cellules sanguines elles-mêmes). C’est une métalloprotéine dont l’affinité avec l’oxygène est très faible. Lorsqu’elle est oxydée, elle apparaît verte dans des concentrations plasmatiques normales ; et rouge pâle dans des concentrations plasmatiques élevées.
Les araignées, les crustacés, les pieuvres et calmars, ainsi que certaines espèces de mollusques, ont une hémolymphe (liquide circulatoire des arthropodes) contenant de l’hémocyanine. C’est une métalloprotéine contenant du cuivre (deux cations cuivreux Cu+) permettant de lier l’oxygène. La forme oxygénée de l’hémocyanine est bleue. C’est pourquoi l’hémolymphe de ces invertébrés apparaît bleue.
L’hémocyanine est une métalloprotéine fixant l’oxygène grâce à des ions cuivreux. Sa forme oxygénée prend une couleur bleue. C’est particulièrement notable chez la limule. Crédits : Mark Thiessen
L’hémolymphe des brachiopodes et certains vers marins est constituée d’hémérythrine, une métalloprotéine oligomérique constituée de fer et assurant le transport de l’oxygène. Contrairement aux autres hémoprotéines ferriques, l’hémérythrine fixe l’oxygène en formant un complexe hydroperoxyde ROOH. Lorsque l’hémérythrine fixe l’oxygène, elle prend une couleur violet/rose violacé. L’hémolymphe de ces invertébrés apparaît donc violette.
Une sonde d’une entreprise privée d’Israël s’est écrasée sur la Lune. À son bord certaines informations ainsi des dessins d’enfants, des images et symboles du pays et autres. Ils ont aussi de l’ADN humain et des tardigrades. On croit que ces animaux ont pu résister au choc. Ils peuvent résister a presque tout, mais ils sont en cryptobiose et en principe, ils ne pourraient pas se réveiller, car les conditions ne sont pas favorables … Espérons que ce soit vrai.
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LES TARDIGRADES SONT DES ANIMAUX QUASI INDESTRUCTIBLES ET MINUSCULES.
© HO / NATURE PUBLISHING GROUP / AFP
Par Joël Ignasse
La sonde israélienne Bereshit qui s’est écrasée sur la Lune emportait avec elle un millier de tardigrades. Le sort de ces animaux considérés comme quasi indestructibles est incertain.
Le 11 avril 2019, dans la soirée, la sonde Bereshit s’écrasait sur la surface de la Lune suite à un problème moteur lors de la délicate phase d’atterrissage. Elle devait être le premier engin Israélien et le premier émanant d’une entreprise privée, SpaceIL, à se poser sur notre satellite. Entièrement détruite lors du crash, elle a peut-être laissé là-haut un souvenir de la Terre…
Une bibliothèque sur la Lune
La sonde Bereshit n’avait pas vraiment d’objectifs scientifiques, elle emportait juste un instrument de mesure du champ magnétique. Elle était avant tout destinée à marquer l’arrivée d’un nouveau pays dans le cercle très fermé des nations qui ont gagné la Lune (Chine, Etats-Unis et Russie) et qui plus est, sous l’égide d’une institution privée : l’organisation à but non lucratif SpaceIL qui soutenait le projet depuis 2010. Cette dernière avait noué un partenariat avec l’Arch Mission Fondation, une ONG américaine dont le but est de stocker le savoir de l’humanité dans tout le système solaire, en utilisant des systèmes redondants de sorte que ces connaissances soient préservées pour des millénaires. L’ONG avait donc conçu une capsule temporelle qui a été intégrée à la sonde contenant des disques numériques avec des dessins d’enfants, des chansons et des images de symboles israéliens, les souvenirs d’un rescapé de la Shoah et une Bible. Et quelques autres petites choses…
La zone du crash de la sonde Bereshit photographiée par la sonde LRO. Crédit : NASA/GSFC/ARIZONA STATE UNIVERSITY
Comme l’a récemment affirmé au site Wired, Nova Spivack, un des fondateurs de l’Arch Mission Fondation, la capsule contenait aussi des extraits d’ADN humain ainsi qu’un millier de tardigrades, déshydratés mais pas vraiment morts.
Des animaux qui résistent à presque tout
Les tardigrades (Milnesium tardigradum) encore surnommés « oursons d’eau » sont de petits arthropodes d’environ 1 mm de long qui possèdent des capacités hors normes. En effet de multiples tests ont montré qu’ils pouvaient résister à des conditions extrêmes qui seraient fatales à la plupart des animaux terrestres : froid ou chaleur intenses, ultraviolets, privation d’eau et même un impact d’astéroïde n’en viendraient pas à bout ! Pas plus que le vide spatial. Des scientifiques ont constaté que ces animaux pouvaient se placer en cryptobiose (en pause métabolique) quand les conditions sont mauvaises et se rétablir plusieurs dizaines d’années après.
Un millier de ces drôles d’animaux se sont donc crashés sur la Lune avec la sonde Bereshit. Le statut de la capsule n’est pas tout à fait clair mais de premières analyses soulignent qu’elle a pu être éjectée durant le crash et qu’elle est suffisamment solide pour résister aux chocs qu’elle a subi. Si c’est bien le cas, il est fort probable que les tardigrades qu’elle contenait soient eux aussi intacts, toujours en cryptobiose. Ils sont peut-être ainsi devenus les premiers résidents terrestres de la Lune ! Il n’y a cependant aucun risque qu’ils puissent se mettre à coloniser notre satellite : pour qu’ils sortent de leur stase, il faut que les conditions soient favorables, ce qui n’est pas le cas sur la Lune.
J’aime les chats et je suis bien contente que Ma Fripouille ne soit pas une tueuse en série. Cependant, je comprends le dilemme de l’Australie avec un animal intrusif au pays. Ils sont maintenant présents à 99.8 % sur le territoire australien ce qui entre 2 a plus de 6 millions de chats et qui sont responsable de 377 millions d’oiseaux et de 649 reptiles chaque année. Beaucoup d’espèces sont menacées. Les castrés ne les arrêtent pas à chasser. Alors qu’elle serait la meilleure solution ? Tous les tuer ? Brigitte Bardot qualifie cela comme un génocide, ce qui est vrai, mais les chats font tout autant. Je trouve cela triste qu’il en arrive jusque-là, mais entre la faune et les chats …
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Les chats, de dangereux meurtriers, à l’origine de la mort de 377 millions d’oiseaux et 649 millions de reptiles chaque année. | Jonnelle Yankovitch via Unsplash
Repéré par Ines Clivio
Repéré sur The Atlantic
L’histoire d’un chat qui sème la terreur dans une réserve ornithologique
Il est tard. La nuit est tombée sur la ville de Mandurah en Australie. Dans la réserve des sternes néréis, une espèce en voie de disparition endémiqued’Australie, il n’y a que quelques cris d’oiseaux pour briser le silence.
Une forme se détache entre les arbres. C’est un chat blanc et élancé, ce bandit a déjà étripé plusieurs dizaines d’oisillons. On le chasse, mais il reviendra plusieurs fois cette nuit-là. Il fera fuir moins d’un mois plus tard les quelques 220 oiseaux qui s’étaient installés là, après avoir tué à lui seul huit adultes et quarante petits.
À Mandurah, tout le monde est sous le choc. C’est que les sternes néréis avaient disparu depuis longtemps de la région. Mais en septembre, une petite cinquantaine avait été observée et la ville avait décidé de clôturer la zone pour leur permettre d’y faire leur nid.
Sensibles à la présence humaine, on avait demandé à la population de se tenir éloignée des oiseaux et de veiller à ce que chiens et chats domestiques fassent de même. C’était sans compter les chats sauvages, ou plutôt l’unique chat sauvage qui a entrepris de décimer chaque nuit la colonie d’oiseaux. Les filatures nocturnes du voisinage et des équipes de biologistes n’y ont rien fait.
Face à la menace, les oiseaux ont cessé de s’intéresser à leurs petits. Ils ne les protégeaient même plus des rapaces
. «La colonie s’est complètement désintégrée», se désole Claire Greenwell, une biologiste qui a participé aux filatures du félin, interviewée par The Atlantic.
Les sternes néréis n’auront passé que quatre mois à Mandurah.
La menace féline
Cette histoire, c’est surtout celle d’une espèce endémique qui a évolué sans jamais avoir été confrontée au chat. Il faut dire que l’Océanie est le seul continent avec l’Antarctique, où la faune s’est développée sans ce félin. C’est pourquoi le massacre des sternes néréis a pris une telle ampleur alors qu’il n’y avait qu’un seul prédateur.
Les chats sauvages sont désormais présents sur 99,8% de l’île qui abrite 83% d’espèces endémiques, peu préparées à leurs attaques. D’après les estimations d’une étude parue en 2017, ils seraient entre 2,1 millions et 6,3 millions à rôder sur les terres australiennes et responsables de la mort de 377 millions d’oiseaux et 649 millions de reptiles chaque année.
Cet incident à Mandurah fait écho à la décision du gouvernement australien en 2015 d’abattre deux millions de chats sauvages. Une mesure que Brigitte Bardot avait qualifié de «génocide animalier inhumain et ridicule».
Comme alternative, on avait évoqué la méthode «Trap, Neuter, Return» soit «capturer, castrer, libérer» pour que la population de chats sauvages s’éteigne d’elle-même, sans avoir à l’exterminer froidement. Ce félin de Mandurah était pourtant castré. À court terme, la mesure est donc inefficace pour protéger la faune australienne.
L’Australie se retrouve alors face à un dilemme: les chats ou la faune. À coup de saucisses empoisonnées, il semblerait que le choix soit déjà fait.
C’est bientôt la rentrée, les parents s’affairent à acheter le nécessaire pour l’école. Aux États-Unis, même s’ils ne sont pas en pleine guerre, il y a eu plusieurs articles pour les protéger des tueurs de masse. Et quand il y a une fusillade, ces compagnies font des affaires d’or. Dernièrement, avec les deux tueries au Texas et dans l’Ohio, des sacs à dos blindés se vendent bien et pourtant, ils ne couvrent que 25 % du corps. Le problème est qu’ils installent un sentiment d’insécurité sans pour autant régler le problème à la source. Je n’aime pas cette mentalité.
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GEORGE FREY VIA GETTY IMAGESEn décembre 2012, peu après la fusillade survenue dans une école primaire, Rich Brand, le chef d’opérations pour le deuxième amendement, tire sur un sac à dos pare-balle, à Salt Lake City.
Par Camille Laurin-Desjardins
Les ventes ont connu un regain de popularité dans les derniers jours aux États-Unis, après les deux fusillades qui ont fait 31 morts.
Le mois d’août est à peine entamé que les parents d’enfants qui fréquentent l’école pensent déjà aux nombreux cartables, cahiers Canada, surligneurs et crayons de toutes sortes de couleurs qu’il devront acheter. Mais pour certains parents américains, la rentrée qui approche demande également de trouver des moyens de protéger leurs enfants des armes à feu, dont le nombre est plus grand que la population, aux États-Unis.
Des marchands ont trouvé le moyen de répondre à cette peur en fabriquant des sacs à dos pare-balle. Et après les deux tueries de masse qui ont fait 31 morts pendant la fin de semaine, au Texas et en Ohio, leur popularité est grandissante.
La compagnie ReadyToGoSurvival.com, à Austin, au Texas, a vu ses ventes se multiplier depuis la fin de semaine. Le propriétaire de l’entreprise, Roman Zrazhevskiy, a affirmé au Houston Chronicle qu’il avait vendu 300 sacs à dos seulement au cours des derniers jours, alors qu’il en vend habituellement 100 par mois.
Il ajoute que ses clients sont des familles tout à fait traditionnelles, et non de type «survivaliste».
De nombreuses autres entreprises fabriquent ce genre de «boucliers» pour les étudiants américains, vendus dans plusieurs magasins grande surface. D’ailleurs, Walt Disney a demandé mardi à la compagnie du Texas TuffyPacks LLC de retirer du marché des modèles de sacs à dos blindés à l’effigie de certains de ses personnages les plus populaires, dont Harry Potter et plusieurs princesses.
La demande avait également été à la hausse en février 2018, après la tuerie dans une école secondaire de Parkland, en Floride, et en 2012, après la mort de 20 enfants dans une école primaire de Newtown, au Connecticut.
ARMORMELe sac à dos pare-balle ArmorMe
J.T. Lewis, un étudiant de 19 ans dont le jeune frère Jesse est mort dans la tuerie de Sandy Hook, une école primaire Connecticut, en 2012, a confié au New York Times qu’il en porte un sur le campus de son université, après l’avoir reçu en cadeau de sa mère.
Ce type de produit coûte entre 100$ et 200$. Il a toutefois été démontré qu’en cas de fusillade, les sacs à dos pare-balle ne protègent que 25% du corps. De plus, ils ne sont pas tolérés dans de nombreuses écoles.
La sénatrice de la Californie, Kamala Harris, qui se présente aussi dans la course à la présidence chez les démocrates, a d’ailleurs déploré sur Twitter que ce type de produits soit en vente, alors qu’il est le symbole d’un problème beaucoup plus
D’autres produits similaires avaient déjà été mis en vente dans la foulée d’autres tueries de masse, aux États-Unis. À la suite de la tragédie de Sandy Hook, une entreprise colombienne qui fabriquait des gilets pare-balle s’était lancée dans la confection de vêtements blindés pour enfants, après en avoir reçu la demande. En 2014, un médecin américain avait aussi mis au point une couverture pliable pare-balle pour protéger les enfants en cas de fusillade. Et l’an dernier, un groupe d’élèves de huitième année (l’équivalent de la deuxième secondaire) de Pennsylvanie avaient reçu en guise de cadeau de fin d’année des boucliers portatifs à transporter dans leur sac d’école.
L’étude d’un corps de fermier mort au 19e siècle aux États-Unis vient de faire taire la légende de vampire. Sa famille l’avait enterré puis exhumé pour brûler son . Les membres et la tête déposés sur le thorax pour éviter que ce fermier revienne hanter les vivants. Et non, c’est la maladie qui l’a fait changer d’apparence.
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La maladie de John Barber avait altéré son apparence physique et son entourage le prenait pour un vampire © DVIDS
Les restes d’un homme décédé au 19e siècle dans le Connecticut, aux États-Unis, ont été analysés afin de couper court à une légende qui avait fait de lui un “vampire”.
L’homme, autrefois identifié comme étant “JB-55″ était en réalité John Barber, un fermier craint à cause de son apparence physique inquiétante en réalité due à son état de santé, apprend-on aujourd’hui.
L’affaire JB-55 remonte initialement à 1990, lorsqu’une tombe avait sauté aux yeux d’observateurs dans un cimetière du 18e. L’homme décédé environ 200 ans plus tôt semblait avoir été exhumé puis à nouveau inhumé mais son squelette était placé dans une position spécifique. Visiblement, cette pratique était de coutume à la fin du 18e siècle et au 19e siècle lorsqu’une personne était suspectée d’être un vampire.
Sur son cercueil, “JB-55″ avait été écrit en lettres cloutées. Il s’agissait de ses initiales et de son âge à sa mort. Grâce à une recherche généalogique en ligne, les chercheurs l’ont identifié comme étant John Barber. Des analyses légales sur le squelette ont rapidement déterminé que celui qui était accusé d’être un vampire était en réalité atteint de tuberculose, maladie qui a d’ailleurs conduit à sa mort.
À l’époque, la tuberculose était souvent fatale. L’homme, qui ne pouvait se soigner correctement, avait vu son apparence physique se modifier. Les patients atteints souffraient de lésions des poumons, avaient le teint extrêmement pâle, étaient décharnés et affaiblis. Les gencives se rétractaient, donnant l’impression que les dents étaient particulièrement longues. Cela donnait à certains une allure inquiétante et, selon Jennifer Higginbotham, l’une des chercheuses en charge de JB-55, la famille et les connaissances de John Barber ont dû conclure qu’il s’était transformé en vampire à cause des taches de sang qu’il avait autour de la bouche à force de tousser.
Si le pauvre homme, qui était un paysan sans le sou, avait été déterré, c’est parce que la famille avait voulu brûler son “coeur de vampire” par sécurité.
“Il avait ensuite été à nouveau inhumé car l’entourage craignait qu’il soit un mort-vivant”, suppose l’archéologue Nicholas Bellantoni dans The Washington Post. Le crâne et les membres de l’homme avaient été déposés sur sa cage thoracique. “Cela devait l’empêcher, pensait-on, de sortir de sa tombe et de continuer à sévir contre les vivants”, conclut-il.