Le chien communique par son corps. Savoir décoder le comportement canin, permet de mieux le comprendre.
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Décoder le comportement du chien
Le chien communique par son corps. Savoir décoder le comportement canin, permet de mieux le comprendre.
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Décoder le comportement du chien
Avec les changements climatiques oui encore … et les eaux, des mers se réchauffent aussi au Canada. Il semble que cela amène des nouveaux venus chez les poissons qui aiment les mers plus chaudes. Ils sont beaux, mais viendront aussi des prédateurs qui sont nuisibles à la faune marine en plus des maladies qui risquent d’apparaître.
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Un poisson-papillon ocellé aperçu au sud de la Nouvelle-Écosse
PHOTO LLOYD BOND, LA PRESSE CANADIENNE
Un biologiste marin s’intéresse aux photos spectaculaires de poissons tropicaux qui ont été captées par un plongeur amateur dans les eaux plus chaudes du sud de la Nouvelle-Écosse.
Boris Worm, de l’Université de Dalhousie – qui est aussi plongeur depuis des décennies – souligne que l’hippocampe, le poisson-papillon ocellé et le poisson-flûte étaient auparavant considérés comme des espèces rares en Nouvelle-Écosse.
Un hippocampe
PHOTO LLOYD BOND, LA PRESSE CANADIENNE
Or, le plongeur Lloyd Bond affirme que dans les six dernières années, il a pu prendre plusieurs images numériques des espèces colorées à Paddy’s Head, qui donne sur la baie Sainte-Marguerite.
M. Worm estime que la présence de ces poissons est un autre signe du changement climatique, avec des effets qui pourraient devenir préoccupants pour les pêcheries existantes.
Selon un rapport du ministère des Pêches et des Océans, « Les océans du Canada maintenant », deux des cinq années les plus chaudes de l’histoire ont été enregistrées en 2012 et 2014 pour les températures atmosphériques – et les températures à la surface de la mer ont suivi cette tendance.
Un poisson-flûte
PHOTO LLOYD BOND, LA PRESSE CANADIENNE
De plus, l’influence du courant Gulf Stream augmente, ce qui entraîne « des températures élevées records des eaux profondes du plateau néo-écossais et des chenaux profonds du golfe du Saint-Laurent ».
Les effets du Gulf Stream
Selon M. Worm, certains tourbillons du Gulf Stream pourraient se transporter dans les baies et eaux côtières, et ainsi amener des poissons tropicaux et subtropicaux.
« Ces (tourbillons) se produisent lorsque nous avons des eaux très chaudes, de 20 degrés ou plus, et ils transportent les espèces tropicales et subtropicales », a-t-il expliqué.
Ce n’est pas la présence en soi des poissons qui devrait déranger les écosystèmes, indique le biologiste, mais il est possible que les espèces prédatrices envahissantes et les maladies des eaux chaudes ne soient pas loin derrière.
« Ce qui a un impact plus important, c’est le réchauffement de l’eau lui-même, qui modifie la composition du phytoplancton et […] réorganise vraiment le réseau alimentaire », a-t-il soutenu.
Des impacts sur les pêches ?
Des eaux plus chaudes peuvent aussi éventuellement transporter de nouvelles maladies dans les eaux de la Nouvelle-Écosse.
« En règle générale, un monde plus chaud est un monde plus malade, a-t-il souligné. Plus de micro-organismes peuvent survivre dans des eaux plus chaudes pendant de plus longues périodes. »
Il cite en exemple l’effondrement de la pêche au homard au sud du Rhode Island après une maladie des coquillages « qui est probablement arrivée avec des eaux plus chaudes ».
Le rapport du ministère sur le réchauffement des eaux a aussi fait mention des effets du réchauffement sur les pêches.
On a notamment observé un déclin des populations de crevettes nordiques et de crabes des neiges, qui préfèrent l’eau froide, ainsi qu’une augmentation des populations de homards, qui se développent dans les environnements plus chauds.
Est-ce le premier meurtre de l’humanité ? Peut-être pas, mais il serait le premier meurtre découvert en Europe, il y a 30.000 ans avant JC. C’est grâce à la technologie d’aujourd’hui que les paléontologues peuvent affirmer que cet homme en Transylvanie en Roumanie a subit des violences mortelles.
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Les premières violences entre êtres humains remonteraient à 30.000 ans
Julien Hernandez
Rédacteur scientifique
Grâce à de nouvelles analyses d’un fossile de crâne dépourvu de mandibule, découvert en 1941 en Transylvanie du Sud (Roumanie) dans la grotte Pestera Cioclovina, des chercheurs pensent que le premier meurtre de la civilisation européenne remonte à 30.000 ans avant notre ère.
Les violences interpersonnelles et les guerres sont inhérentes à l’histoire de l’Humanité. Le contexte archéologique du crâne retrouvé en 1941 est toujours mal connu des scientifiques mais ce dernier – appelé Cioclovina calvaria -constitue un des plus anciens fossiles d’humains européens et l’un des mieux préservés. Ce crâne, c’est celui d’un homme que l’on a cru auparavant être une femme. Son sexe vient d’être officiellement confirmé il y a peu, grâce à sa morphologie osseuse ainsi que l’analyse de son ADN.
Des analyses plus poussées
Des descriptions antérieures font état, grâce à l’observation de deux cicatrices guéries, d’un traumatisme qui aurait eu lieu avant la mort de cet individu au niveau du front. Cependant, la cause d’une large fracture sur le fossile était encore discutée au sein de la communauté scientifique.
Le saviez-vous ? Chez les primates non-humains, on retrouve aussi beaucoup de violences et de meurtres après cette période du paléolithique supérieur. |
Après que certains chercheurs ont émis l’hypothèse d’un coup qui aurait causé la mort, un paléontologue allemand, un chercheur en géologie roumain et un spécialiste des sciences médico-légales britannique ont décidé de réévaluer ce traumatisme à l’aide d’une inspection visuelle, d’une tomographie par ordinateur – une technique d’imagerie médicale – et d’une simulation expérimentale du même traumatisme associée à une comparaison médicale. Grâce à cet arsenal, les scientifiques affirment que la preuve est irréfutable : ce fossile est bien la trace des premières violences entre personnes, voire du premier meurtre, au sein de la période du paléolithique supérieur en Europe.
L’homme de Cioclovina est la trace du premier meurtre au sein du paléolithique supérieur en Europe. © Chris J Mitchell, Pexels
Pourquoi la violence est-elle apparue ici ?
Les investigateurs considèrent que cet homicide a été commis parallèlement à l’avènement des « industries » osseuses et lithiques. Ce n’est peut-être donc pas les rapports sociaux qui sont la cause de ces violences, mais une révolution technologique de l’époque qui aurait permis aux premiers Homo sapiens de fabriquer des armes pour prendre le dessus sur leurs semblables. Des violences qui n’étonnent guère les auteurs de l’étude puisque l’on en retrouve nombre de traces dans toutes les périodes ultérieures telles que l’Antiquité.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Depuis des années ont nous met en garde contre les changements climatiques et voilà nous y sommes. Il semble que depuis à peine 2 ou 5 ans, cela a accéléré. Les espèces pourraient s’adapter, sauf que tout va trop vite pour eux et c’est le cas pour plusieurs oiseaux.
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Changement climatique : les animaux ne s’adaptent pas assez rapidement
Malgré quelques adaptations, beaucoup d’espèces d’oiseaux ne pourront pas faire face à la hausse des températures.
© LEIBNIZ INSTITUTE FOR ZOO AND WILDLIFE RESEARCH
Par Anne-Sophie Tassart
Une étude internationale met en lumière les difficultés qu’ont les espèces animales à s’adapter face au changement climatique.
Le changement climatique est un processus rapide. Beaucoup trop d’ailleurs pour que de nombreuses espèces animales réussissent à s’adapter à temps aux nouvelles températures. C’est le triste constat fait par une équipe internationale de chercheurs dont le résultat des travaux a été publié dans la revue Nature Communications, le 23 juillet 2019.
Plus de 10.000 résumés d’articles scientifiques épluchés
Les chercheurs venus aussi bien de France, d’Allemagne que d’Espagne, se sont basés pour leur recherche sur la littérature scientifique déjà parue. Ils ont épluché les résumés de plus de 10.000 articles pour finalement extraire les données issues de 71 études.
Ils ont centré leur recherche sur les oiseaux, « le taxon le mieux représenté dans notre ensemble de données », notent-ils.
Leur objectif était de trouver ainsi des preuves d’adaptation.
« L’équipe de recherche internationale a identifié dans la littérature scientifique des données pertinentes permettant de relier les changements climatiques au fil des années aux éventuels changements de caractéristiques possédées par les espèces incluses dans l’étude, note dans un communiqué l’Université d’État de l’Iowa (Etats-Unis), impliquée dans l’étude. L’équipe a ensuite évalué si les changements des traits observés étaient associés aux résultats souhaités, tels que des taux de survie plus élevés ou un nombre accru de progénitures ».
Le changement climatique n’affecte pas forcément la morphologie
Les espèces animales ont des « tactiques » pour s’adapter : elles modifient leur rythme de vie. Hibernation, reproduction, migration : ces phénomènes tributaires des saisons arrivent de plus en plus tôt, notamment dans les régions tempérées.
Cependant, cette étude « suggère que le changement climatique n’affecte par systématiquement les traits morphologiques », notent ses auteurs.
Selon les conclusions de ces travaux, les animaux peuvent tenter de s’adapter mais ils ne peuvent pas suivre le rythme imposé par le changement climatique, ce qui menace sur le long terme leur survie.
« Le climat est déjà en train de changer. Nous le savons, remarque Fredric Janzen, co-auteur de l’étude. Nous savons également que de nombreux organismes réagissent à l’évolution des conditions climatiques. Ce que nous avons découvert, c’est que, même si ces espèces s’adaptent, cela ne se produit tout simplement pas assez rapidement ».
Bon nombre d’entre elles sont donc condamnées.
C’est une preuve de patience ! Tamiser 1 tonne de sédiments pour trouver des fossiles, dont une dent. Cette molaire appartenant à un singe qui était vraiment petit, il devait peser environ 200 gramme, et serait âgé de 17 à 19 millions d’années.
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Le long du fleuve Alto Madre de Dios des sédiments ont livré des dizaines de fossiles permettant de dresser une image de l’Amazonie, il y a 18 millions d’années.
WOUT SALENBIEN, UNIVERSITÉ DUKE
Par Joël Ignasse
Une équipe de scientifiques péruviens et américains a découvert les restes du plus petit singe fossile, âgé de 18 millions d’années.
Une toute petite dent. Grosse comme le double d’une tête d’épingle. C’est l’unique fossile retrouvé par des paléontologues péruviens et américains dans des dépôts sédimentaires issus des bords du fleuve Río Alto Madre de Dios, au Pérou. Elle a suffi à établir l’existence d’une nouvelle espèce de singe qui vivait dans les environs, il y a 17 à 19 millions d’années.
Une dent découverte dans 1 tonne de sédiments
La dent en question a été dénichée, cachée dans presque 1 tonne de sédiments extraits des bords du fleuve et ramenés par les scientifiques. Après avoir laissé trempé le matériau composé de blocs de grès et de graviers, ils ont tamisé l’ensemble à la recherche d’os, de dents et de mâchoires fossiles. Une démarche fructueuse puisqu’ils ont récupéré des centaines de fossiles de rongeurs, de chauves-souris et d’autres animaux. Mais le trésor, c’était cette minuscule dent. Il s’agit d’une molaire supérieure attribuée à une nouvelle espèce de singe baptisée Parvimico materdei.
Scanner 3D de la dent retrouvée. Crédit : 3D scan by Duke SMIF
L’examen de cette dent a permis d’en savoir plus sur son porteur, un animal qui devait peser au plus 200 grammes. C’était sans doute un croqueur d’insectes et de fruits. C’est le plus petit fossile connu de singe mais il devait être un poil plus gros que le ouistiti pygmée, Callithrix pygmaea, un primate qui vit aussi, de nos jours, en Amazonie. Il fait l’objet d’une publication dans la revue Journal of Human Evolution.
Les mystérieux singes du Nouveau Monde
C’est un nouveau représentant des singes du nouveau monde qui a été découvert et qui plus est pour une période où les fossiles sont pratiquement absents. En effet, les fossiles de singes d’Amérique du Sud, âgés de 31 à 13 millions d’années, se comptent sur les doigts de la main. Les singes du Nouveau Monde, ou platyrhiniens, se distinguent des espèces africaines par un certain nombre de caractéristiques dont un pouce moins opposable et une queue préhensible. On compte parmi les espèces actuelles les plus connues : le ouistiti, le tamarin ou le singe hurleur.
Les ancêtres de ces singes sont arrivés en provenance d’Afrique, il y a un peu moins de 40 millions d’années. Probablement à bord de radeaux de végétation, des amas d’arbres et d’herbes sèches qui voguent au gré des courants. Ils se sont rapidement diversifiés pour former près de 150 espèces différentes mais la manière dont cette radiation évolutive s’est produite est encore mystérieuse, en raison notamment de cette lacune de 15 millions d’années dans le registre fossile. La découverte de Parvimico contribuera sans doute à lever une partie des interrogations. Et d’autres nouveaux fossiles sont sans doute à venir, l’équipe est effet repartie pour une nouvelle campagne de fouille. Cette fois dans des sédiments datés de 30 millions d’années.
On prétend que les crèmes solaires protégeraient des rayons UV tout le monde. Il semble que ce soit faux. En fait, les études sont plus souvent faites sur les peaux claires et les personnes noires ne seraient pas aussi bien protégés
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La plupart des travaux de recherche actuels ne prennent pas en compte les différences de pigmentation. | Leilani Angel via Unsplash
Repéré par Ines Clivio
Repéré sur New York Times
En 1981, Bob Marley mourrait des suites d’un mélanome malin au gros orteil, autrement dit d’un cancer de la peau.
«Si seulement il avait eu de la crème solaire…», déplorait-on.
Sauf que voilà: si les bénéfices de la protection solaire ne sont plus à démontrer pour les peaux claires, la question se pose encore pour les peaux brunes ou noires.
«Est-ce que c’est logique pour moi, une femme noire à la peau foncée, de porter de la crème solaire?», s’interroge à ce titre une journaliste du New York Times.
On aurait tendance à s’empresser de répondre:
«Bien sûr que oui, la crème solaire, c’est pour tout le monde.» Aux États-Unis, la Food and Drugs Administration (FDA) conseille d’ailleurs à toute la population de s’appliquer de la crème solaire, car «n’importe qui peut développer un cancer de la peau, quel que soit son âge, son genre ou son origine».
La science n’est pourtant pas aussi formelle.
Approche universelle
En dépit du peu de recherches menées sur le sujet, on sait déjà que les mélanocytes, ces cellules qui déterminent entre autres notre pigmentation, sont beaucoup plus efficaces chez les peaux foncées que chez les peaux claires: ils absorberaient entre 50% et 70% de rayons ultraviolets en moins.
Une étude de 2005 a également montré que s’il existait une relation très nette entre cancer de la peau et exposition aux UV pour les peaux claires, le lien était beaucoup moins aisé à démontrer pour les peaux foncées.
Pour ce genre de pigmentation, on observe une forte prévalence des cancers de la peau sur la paume des mains et la plante des pieds, des zones pourtant peu exposées au soleil.
L’étude souligne par ailleurs que 95% des mélanomes sont diagnostiqués chez des personnes à la peau claire.
Adewole Adamson, dermatologue et professeur à l’école de médecine de l’université du Texas à Austin, déplore le problème de «l’approche universelle» pour la crème solaire.
Selon lui, les recherches sur les risques et les bénéfices de la protection solaire devraient davantage prendre en compte les différentes pigmentations –pour l’instant, la majorité des travaux scientifiques concernent les peaux claires.
L’enjeu est d’autant plus important que les crèmes solaires à filtre minéral, celles validées par la FDA, ne sont en rien adaptées aux peaux foncées, et que les personnes noires doivent se contenter des crèmes chimiques, qui laisseraient passer des molécules potentiellement nocives dans notre organisme.
Adewole Adamson regrette que l’injonction à mettre de la crème pour tout le monde soit «l’un des seuls messages de santé publique transmis aux dermatologues». «Nous informons mal les personnes noires», conclut-il.