Avec l’âge


Plus on avance en âge, plus on apprend la différence entre la parole et l’acte.

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Avec l’âge


« Avec l’âge, je prête moins attention aux dires des Hommes. Je m’intéresse à leurs actes. » –


Andrew Carnegie

Le Saviez-Vous ► 25 symptômes de maladies à ne jamais ignorer


Il arrive souvent que le corps lance des alertes de possibilité de maladie. Certains symptômes sont plus évidents que d’autres, et il faut agir immédiatement. Seul une visite médicale, ou à l’urgence au besoin peut diagnostiquer un problème de santé et non les réseaux sociaux
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25 symptômes de maladies à ne jamais ignorer

Une altération de la voix peut être une symptômes du cancer de la gorge.DEJAN DUNDJERSKI/SHUTTERSTOCK

Trouble d’élocution, vision brouillée ou douleur dans le cou : ces sensations étranges, voire dérangeantes, peuvent être les symptômes d’un trouble de santé grave. Voici 25 symptômes de maladie que vous devez connaître.

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Trouble d’élocution

Tenir soudain des propos inintelligibles signale peut-être un accident vasculaire cérébral (AVC).

« Le sujet déforme ou confond des mots ou est incapable de comprendre ce qui est dit », précise la Dre Leanna K. Casaubon, neurologue à l’hôpital Toronto Western.

L’affaissement d’un côté du visage en est un autre symptôme. Si vous pensez être victime d’un AVC, appelez rapidement les urgences.

Éclairs de lumière ou augmentation des corps flottants

En vieillissant, il n’est pas rare que la vision soit gênée par des corps flottants et des éclairs de lumière. Ces symptômes souvent inoffensifs suivent la transformation du vitré dans l’œil. Mais si le changement est brutal, les éblouissements et l’augmentation du nombre de corps flottants traduisent peut-être une déchirure de la rétine. Cette urgence oculaire exige une prise en charge dans les 24 à 48 heures.

« Sinon, le liquide risque de s’infiltrer sous les larmes et d’entraîner un décollement de la rétine pouvant mener à la cécité », prévient le Dr Lorne Bellan, chef du département d’ophtalmologie de l’Université du Manitoba, à Winnipeg.

Modification de l’état mental

Si vous notez un changement brusque dans le comportement ou les fonctions intellectuelles d’un proche – même si un diagnostic de démence a déjà été établi – il faut vite consulter.

« Être soudain très confus n’est pas normal », indique le Dr Paul Pageau, ancien président de l’Association canadienne des urgentistes.

Le symptôme peut être causé par un problème de santé qu’il faut traiter. Il peut également résulter d’une glycémie faible (chez les diabétiques), d’un déséquilibre électrolytique ou de médicaments.

Ne vous inquiétez pas d'un mal de têteGPOINTSTUDIO/SHUTTERSTOCK

Vision brouillée

Une vision double ou trouble, ou qui disparaît dans un œil, ou encore la perte du champ visuel d’un seul côté sont des signes possibles d’AVC. Si les causes d’un changement brutal de la vision sont parfois mineures – une migraine avec aura, par exemple –, elles peuvent aussi être beaucoup plus graves.

« Cela peut être un anévrisme cérébral qui appuie sur le nerf responsable du mouvement de l’œil, explique le Dr Bellan. Cela se manifeste généralement par un dédoublement soudain de la vision. Il faut traiter de toute urgence pour prévenir la rupture d’anévrisme. »

Pression au niveau de la mâchoire, du cou ou des bras

Les victimes d’un infarctus n’éprouvent pas toutes la douleur classique à la poitrine, selon la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC du Canada, et c’est particulièrement vrai des femmes. On peut en fait ne ressentir qu’une pression, un inconfort ou une douleur dans un bras, au cou, à la mâchoire ou dans le dos. Mais ces sensations peuvent aussi avoir d’autres causes, précise le Dr Peter Bogaty de la Clinique de cardiologie de Montréal.

« Le cœur, l’œsophage et les organes logés dans le thorax partagent un réseau nerveux avec la mâchoire et les bras ; il ne s’agit donc pas forcément d’un symptôme cardiaque. »

Mais si la sensation est nouvelle, si elle vous paraît étrange et si elle ne disparaît pas après quelques minutes, appelez à l’aide.

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Raideur dans le cou et symptômes pseudo-grippaux

Aux premiers stades de la méningite, les maux de tête et la forte fièvre font penser à des symptômes de grippe saisonnière. Mais ceux qui sont atteints d’une infection des membranes entourant le cerveau et la moelle épinière éprouvent une raideur dans le cou, douloureuse quand ils essaient d’appuyer le menton sur la poitrine. Une certaine confusion et une gêne à la lumière s’ajoutent parfois au tableau clinique.

« La méningite bactérienne peut être mortelle si elle n’est pas rapidement soignée, dit le Dr Pageau. Chaque heure de retard dans l’administration d’un antibiotique approprié augmente le risque de handicap – et de mortalité. »

Douleur thoracique

C’est le symptôme le plus courant de l’infarctus, qu’on ignore pourtant souvent, déplore le Dr Bogaty. L’indigestion, le reflux acide et l’anxiété sont certes responsables de douleurs thoraciques, mais pour être fixé, il faut se rendre aux urgences où différents examens pourront être entrepris.

« Si c’est un infarctus grave, il sera aussitôt traité. Cela pourrait prévenir une mort subite », ajoute le médecin.

Perte de poids

Prévenez votre médecin si vous avez perdu plus de 5 % de votre masse corporelle en 6 à 12 mois, sans que ce soit volontaire. Et prenez rendez-vous plus rapidement si à cela s’ajoutent d’autres symptômes comme une douleur, un gonflement abdominal ou une nausée. La perte de poids est souvent associée à d’autres affections, notamment gastro-intestinales, comme l’ulcère ou la maladie cœliaque, ou à une infection, à un problème de thyroïde, à un trouble psychiatrique ou à l’effet secondaire d’un médicament. Le cancer n’est pas à écarter non plus.

« Retarder le diagnostic d’un cancer, c’est risquer de le voir évoluer à un stade où il est plus difficile à contenir », prévient Monica Behl, médecin-chef et oncologue pour l’Agence du cancer de la Saskatchewan.

Rougeurs sous la peau

Quand des bactéries de surface comme les streptocoques ou les staphylocoques traversent la barrière cutanée – souvent par une coupure, une fissure ou une piqûre d’insecte – et contaminent les tissus plus profonds, l’infection peut se diffuser et entraîner des complications graves, voire la mort. « 

Les diabétiques sont particulièrement à risque », explique le Dr Pageau.

Il faudra sans doute recourir aux antibiotiques si une tache rouge et chaude s’étend après une journée ou deux ou fait des traits sur le corps.

« Si vous ne vous sentez pas bien ou si votre condition s’aggrave rapidement, rendez-vous aux urgences », suggère-t-il.

Vertiges ou évanouissements

Un étourdissement passager quand on se relève est souvent dû à une chute de la tension artérielle. Simple réaction physiologique chez les uns, c’est parfois le signe d’un problème plus grave chez les autres. S’il s’agit d’une déshydratation ou de l’effet secondaire à un médicament, il est facile à corriger.

Mais « les problèmes cardiaques, les infections et les troubles neurologiques peuvent aussi entraîner une baisse de tension », souligne le Dr Brett Belchetz, médecin urgentiste de Toronto.

Un étourdissement signale parfois une anémie causée par des règles abondantes ou un saignement gastro–intestinal. Les vertiges sont le plus souvent associés à un problème d’oreille moyenne. Prenez rendez-vous avec un médecin – mais consultez aussitôt si la sensation demeure, même quand vous n’êtes pas debout, ou si l’intensité du vertige est telle que vous ne pouvez pas marcher droit.

Sang dans les urines ou les selles

Certains médicaments et aliments colorent les selles ou l’urine ; c’est aussi vrai d’affections bénignes comme les hémorroïdes. Mais il faut consulter si on saigne sans raison connue dans la cuvette des toilettes. Il peut s’agir d’un cancer, ou de bien d’autres problèmes de santé – infection de la vessie, calcul rénal, fissure anale, maladie inflammatoire de l’intestin…

La leucémie peut être caractérisée par un essoufflement important.SHUTTERSTOCK

Essoufflement

Si on est essoufflé au point de ne pouvoir faire plus de quelques pas ou terminer une phrase, il faut appeler les urgences sans tarder, dit le Dr Belchetz.

« Les causes possibles sont nombreuses et toutes assez graves. Elles doivent faire l’objet d’une prise en charge rapide pour éviter une évolution négative au point d’être fatale. »

Il peut s’agir d’un infarctus, de pneumonie, d’asthme, d’emphysème ou d’un caillot dans les poumons. Un essoufflement qui ne compromet pas les activités quotidiennes n’est pas une urgence, mais le médecin voudra examiner votre cœur et vos poumons, et s’assurer qu’il n’y a pas d’autres causes.

Voix rauque ou toux

Le tabagisme, la pollution, l’air sec ou une fatigue vocale peuvent causer une laryngite ou une irritation persistante de la gorge. Il peut aussi s’agir de reflux gastro-œsophagien. Le problème se manifeste plus souvent avec l’âge et, faute d’être diagnostiqué, il peut entraîner des saignements et des lésions de l’œsophage. Consultez un médecin qui verra si un traitement est nécessaire et s’assurera qu’il n’y a pas de tumeur pulmonaire ou dans la gorge.

Ronflements bruyants

Si vous ronflez très fort, vous souffrez peut-être d’apnée obstructive du sommeil – les muscles du fond de la gorge se détendent quand vous dormez, ce qui obstrue vos voies respiratoires. Plus d’un quart des Canadiens non diagnostiqués ont un profil à haut risque, qui tient compte d’au moins trois facteurs, dont l’obésité et l’hypertension. Et quand l’apnée du sommeil fait chuter le niveau d’oxygène dans le sang, d’autres problèmes surviennent, comme l’arythmie cardiaque, sans compter que l’insuffisance coronarienne est susceptible de s’aggraver.

« Heureusement, il existe des traitements, comme la ventilation en pression positive continue, les interventions chirurgicales et au laser ainsi que des appareils buccaux qui maintiennent les voies respiratoires ouvertes », rassure le Dr Belchetz.

Symptôme de cancer chez l'homme : surveillez vos grains de beauté.WAVEBREAKMEDIA/SHUTTERSTOCK

Grains de beauté qui se modifient

En 2017 seulement, quelque 7200 nouveaux cas de mélanome ont été diagnostiqués. Examinez votre peau une fois par mois et surveillez toute grosseur qui augmente, change d’aspect ou saigne, insiste la Dre Behl.

« Placez une règle à côté du grain de beauté et photographiez-le. Il sera plus facile de noter un changement. »

https://www.selection.ca/

Des siamoises séparées au Bangladesh


Un taux de réussite de 50 %, c’est toute une épreuve pour ces deux petites jumelles siamoises. Il a fallu une grande préparation pour se rendre jusqu’à l’ultime opération pour les séparer à partir de la tête. Elles sont présentement stables, il faut espérer que la convalescence se passe sans histoire et qu’elles puissent vivre normalement.
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Des siamoises séparées au Bangladesh

Les soeurs Rabeya et Rukaya, 3 ans, étaient nées... (PHOTO MIKLOS BEMER, ARCHIVES ADPF/AFP)

Les soeurs Rabeya et Rukaya, 3 ans, étaient nées avec leurs deux crânes reliés entre eux par le haut, une rare malformation qui dans la majorité des cas conduit à une mort précoce des nouveau-nés.

PHOTO MIKLOS BEMER, ARCHIVES ADPF/AFP

Agence France-Presse
Dacca

Deux jumelles siamoises bangladaises reliées par la tête ont pu être séparées vendredi à Dacca au terme d’un long processus chirurgical, ont annoncé les médecins hongrois qui ont procédé à l’opération dans le cadre d’un projet humanitaire.

Les deux fillettes se trouvent dans un état « stable après la séparation finale », qui a duré une trentaine d’heures et mobilisé une équipe de 35 spécialistes hongrois, a indiqué à l’AFP le neurochirurgien Andras Csokay.

« Nous devons encore être très prudents dans la phase postopératoire », a ajouté le praticien, qui a dirigé l’opération pour le compte de l’ONG hongroise Fondation action pour les gens sans défense (ADPF). 

Rabeya et Rukaya, 3 ans, étaient nées avec leurs deux crânes reliés entre eux par le haut, une rare malformation qui dans la majorité des cas conduit à une mort précoce des nouveau-nés. Seules de très rares opérations se sont conclues avec succès à ce jour.

« C’était une des malformations les plus importantes et les plus compliquées que j’ai jamais vues », a confié Gergely Pataki, en charge de la chirurgie plastique.

L’opération s’est déroulée à l’Hôpital militaire de Dacca, où le père des jumelles, Rafiqoul Islam, n’a pas caché sa joie.

« Les médecins ont séparé mes bébés. Je les ai vues de mes propres yeux. Elles vont bien maintenant », a-t-il témoigné. « J’espère que mes filles vont se rétablir complètement et pouvoir mener une vie normale ».

M. Islam, un enseignant dans la région rurale défavorisée de Pabna, avait pris contact en 2017 avec l’ADPF, une organisation hongroise créée en 2002 par les docteurs Csokay et Pataki pour offrir une assistance chirurgicale aux plus démunis.

En 2018, le chirurgien hongrois Istvan Hudak avait une première fois opéré les fillettes à Dacca afin de dissocier les veines courant entre les deux têtes.

Rabeya et Rukaya se sont ensuite rendues en Hongrie en janvier pour y subir durant six mois une série d’une quarantaine d’interventions destinées notamment à écarter progressivement les deux crânes à l’aide d’un système d’implants et à générer de nouveaux tissus.

Elles sont retournées au Bangladesh le 21 juillet, accompagnées de l’équipe médicale de l’ADPF, pour subir l’opération finale dans leur pays.

Les chances de réussite du processus, qui a mobilisé au total une cinquantaine de spécialistes et le recours à des simulations 3D, avaient été évaluées à 50 % lors de son lancement par l’ADPF.

L’ONG revendique quelque 500 opérations de chirurgie réparatrice menées en Afrique et en Asie, où elle a notamment traité des Rohingya réfugiés au Bangladesh depuis la Birmanie.

https://www.lapresse.ca/

L’annonce de Trump sur les médicaments canadiens, du « théâtre politique »


Les médicaments aux États-Unis ne sont pas réglementés ce qui est la cause des coûts élevés. Contrairement au Canada, les prix sont réglementés autant au fédéral qu’au provincial.Donald Trump a annoncé que les Américains pourraient importer des médicaments du Canada. Sauf qu’ici, étant moins nombreux, les pharmaciens ne peuvent subvenir à leur besoin et puis il y a des règlements qui obligent les grossistes qui vendent a des pharmacies canadiennes. Sans parler qu’un pharmacien ne peut donner une prescription faite par un médecin canadien. Donc Donald Trump a proposé quelque chose qui en vue des élections serait des promesses probablement difficiles a mettre sur pied.
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L’annonce de Trump sur les médicaments canadiens, du « théâtre politique »

Une pharmacienne tient une ordonnance dans une main et une plaquette de médicaments dans l'autre.

Des médicaments vendus dans une pharmacie.

PHOTO : ISTOCK / MJ_PROTOTYPE

Ce n’est pas demain la veille que les Américains vont importer massivement les médicaments canadiens, selon les experts à qui nous avons parlé. Ils croient que l’annonce de Trump est avant tout un geste politique.

Faut-il s’alarmer de l’annonce faite mercredi par l’administration Trump de permettre aux Américains d’importer légalement des médicaments sur ordonnance canadiens? Il ne faut pas s’inquiéter outre mesure, croit le président de l’Ordre des pharmaciens du Québec, Bertrand Bolduc, interviewé à l’émission La matinale d’été.

Il rappelle d’abord que, de toute évidence, l’industrie pharmaceutique canadienne n’a pas la capacité d’approvisionner le marché américain et ses 300 millions de consommateurs.

« Ils sont au moins 10 fois plus nombreux que nous. On n’a pas la chaîne de distribution de médicaments nécessaire pour fournir les États-Unis ».

Et puis le marché canadien ne permet pas une telle chose, note Bertrand Bolduc.

« Les filiales canadiennes des sociétés pharmaceutiques ne peuvent vendre qu’au Canada à des grossistes canadiens, qui ne peuvent distribuer qu’au Canada à des pharmacies canadiennes. »

Ça n’a aucun sens pour les Américains de venir chercher leurs médicaments ici, surtout que plusieurs de ces médicaments sont fabriqués aux États-Unis et importés au Canada. Bertrand Bolduc, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec

Bertrand Bolduc rappelle que les pharmaciens ont pour rôle de traiter les gens d’ici.

« Dépanner un touriste de temps en temps, un bateau de croisière qui arrête à Québec, aux Îles-de-la-Madeleine, bien sûr on va les dépanner ces gens-là. Mais de leur fournir systématiquement des médicaments pour une longue période, c’est hors de question. »

D’ailleurs, le consommateur doit présenter une ordonnance valide au Canada, donc faite par un médecin canadien. 

Une annonce controversée aux États-Unis

L’administration Trump propose que les pharmacies, les grossistes et les États puissent importer des médicaments moins chers du Canada. L’industrie pharmaceutique américaine est tout à fait contre ce projet. En revanche, plusieurs groupes de défense des consommateurs applaudissent l’annonce.

Un geste politique

La réduction du prix des médicaments sur ordonnance est une promesse phare de Donald Trump, qui est en pleine campagne de réélection. À ce sujet, le candidat Trump a d’ailleurs déjà déclaré que les Américains devraient avoir le droit d’importer les médicaments.

Pour Marc-André Gagnon, professeur de politique publique à l’Université Carleton, il ne fait pas de doute que l’annonce de l’administration Trump est du « théâtre politique » en vue des élections de 2020. Dans une entrevue diffusée à l’émission 24/60, le professeur Gagnon fait d’ailleurs remarquer que cette mesure, si elle se concrétise, ne sera pas appliquée avant un an ou deux.

« On parle de 18 mois avant de mettre en place des projets pilotes dans certains États. Donc, on s’entend que ça ne sera pas demain matin. »

Bertrand Bolduc y voit aussi un geste politique.

« On est dans la campagne préélectorale américaine. M. Sanders [sénateur américain et candidat à l’investiture démocrate] remplit un autobus, va à Windsor, en Ontario, chercher de l’insuline, démontre que les prix sont plus bas au Canada. Évidemment que les prix sont plus bas. Nous contrôlons les prix. Les prix sont réglementés au Canada tant au niveau fédéral que provincial. Alors qu’aux États-Unis, dans un libre marché comme le leur où il n’y a aucune réglementation, les pharmaceutiques en profitent. »

Déjà des pénuries au Canada

Le président de l’Ordre des pharmaciens du Québec répète qu’il n’est pas très inquiet de l’annonce de l’administration Trump. Du même souffle, il ajoute qu’il faut rester aux aguets.

« Il y a déjà des pénuries au Canada de toutes sortes de médicaments. On jongle avec ça tous les jours, tant au niveau hospitalier que communautaire. On va être vigilants. »

Essayons de régler les problèmes de pénurie actuelle qu’on a déjà, et évitons d’entrer dans un débat politique américain qui ne nous concerne pas. Bertrand Bolduc, président de l’Ordre des pharmaciens du Québec

Pour Bertrand Bolduc, être vigilants, ça veut dire trois choses :

      • « Rappeler aux intervenants de la chaîne, que ce soit les fabricants, les grossistes ou les pharmacies, que leur travail, c’est de s’occuper des gens d’ici.

      • Monitorer les stocks, s’assurer qu’il n’y a pas une baisse soudaine, quelque part, de grandes quantités, qui pourrait indiquer que quelqu’un fait quelque chose qu’il n’est pas supposé faire.

      • Monitorer ce qui se passe aux États-Unis. Présentement, c’est juste des discussions et des arguments. Encore faut-il être sûr que ça ne se met pas en place. »

https://ici.radio-canada.ca/

En Chine, des scientifiques implantent à des singes un gène du cerveau humain


Oui, je l’avoue, j’ai aussi pensé aux films sur la planète des singes (il en a eu plusieurs.). Difficile ne pas y penser en voyant des scientifiques s’amuser a intégrer un gène humain relié à l’intelligence a des macaques rhésus. Pour moi, c’est de la mauvaise science. Nous n’avons pas besoin de savoir ce qui rend l’être humain unique, de toute manière, on le voit à tous les jours que ce soit pour le pire ou le meilleur de l’humain.
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En Chine, des scientifiques implantent à des singes un gène du cerveau humain


singe

Un macaque rhésus dans sa cage.

AFP/ARCHIVES – JEAN-FRANCOIS MONIER

Par Sciences et Avenir avec AFP

En Chine, des scientifiques ont implanté un gène humain dans le cerveau de singes. Ce gène jouerait un rôle dans le développement du cerveau humain.

Des scientifiques chinois ont implanté à des singes un gène considéré comme jouant un rôle dans le développement du cerveau humain, dans le cadre d’une étude sur l’évolution de l’intelligence humaine. L’étude, parue en mars 2019 dans la publication anglophone de Pékin National Science Review, a été réalisée par des chercheurs de l’Institut de zoologie de Kunming (sud-ouest de la Chine) et de l’Académie des sciences chinoises travaillant avec des chercheurs américains de l’Université de Caroline du Nord.

Les chercheurs ont implanté à 11 macaques rhésus des versions humaines du gène MCPH1, qui selon des estimations scientifiques jouent un rôle dans le développement du cerveau humain. Ils ont découvert que les cerveaux de ces singes, comme ceux des humains, avaient mis plus de temps à se développer et que les animaux obtenaient de meilleurs résultats aux tests sur la mémoire à court terme et le temps de réaction, en comparaison avec les singes vivant dans la nature.

La taille des cerveaux des singes de l’expérience n’était toutefois pas supérieure à celle des cerveaux de leurs congénères du groupe de contrôle. Cette expérience est la dernière en date d’une série de recherches biomédicales effectuées en Chine qui ont suscité une controverse au plan de l’éthique.

« Nos résultats démontrent que des primates transgéniques non-humains (en dehors des espèces de grands singes) ont le potentiel pour fournir des aperçus importants -et potentiellement uniques- concernant des questions fondamentales sur ce qui rend l’homme unique », écrivent les auteurs de l’étude.

Seuls 5 singes ont survécu

Les singes ont été soumis à des tests de mémoire dans lesquels ils devaient se souvenir de couleurs et de formes sur un écran et à des IRM. Seuls cinq d’entre eux ont survécu jusqu’à la phase de tests. Selon les auteurs de l’étude, le macaque rhésus, bien que plus proche génétiquement des humains que les rongeurs, reste suffisamment éloigné de l’homme pour ne pas susciter de questionnement éthique mais cela n’a toutefois pas dissuadé les critiques.

« Dans l’imaginaire populaire, on se retrouve tout simplement sur la Planète des Singes », a commenté Jacqueline Glover, une bioéthicienne de l’Univerisité du Colorado. « Les humaniser revient à faire quelque chose de mal. Où vivraient-ils et que feraient-ils ? Il ne faut pas créer un être vivant qui ne peut pas avoir une vie significative dans un contexte quelconque », a-t-elle déclaré à la MIT Technology Review.

Larry Baum, un chercheur du Centre for Genomic Sciences de l’Université de Hong Kong, a néanmoins relativisé ces craintes, soulignant que « cette étude n’a modifié que l’un de quelque 20.000 gènes ».

D’autres animaux clonés 

En janvier 2019, une équipe de scientifiques chinois avait annoncé avoir cloné cinq singes à partir d’un spécimen unique dont les gènes avaient été modifiés pour le rendre malade, afin d’étudier les troubles du sommeil. Ils avaient découvert que ces singes montraient des signes de problèmes mentaux associés (dépression, anxiété, comportements liés à la schizophrénie). Ces résultats publiés dans la National Science Review visaient, selon eux, à servir la recherche sur les maladies psychologiques humaines.

En novembre 2018, le chercheur chinois He Jiankui avait annoncé avoir fait naître deux bébés humains dont les gènes avaient été modifiés pour les protéger du virus du sida. Très critiqué par Pékin et la communauté scientifique internationale, il s’est retrouvé au centre d’une enquête de police et a été démis de ses fonctions dans l’université du sud de la Chine où il officiait.

https://www.sciencesetavenir.fr/

La bêtise humaine ne prend pas de vacances


Ce billet rejoint ce que je pense depuis un certains temps et sûrement que beaucoup ont une réflexion semblable. Je ne peux dire si c’est depuis que Donald Trump est au pouvoir aux États-Unis, mais il semble qu’il soit plus évident que des propos haineux, discriminatoire, intimidant et vulgaire soit de plus en plus acceptable. Les réseaux sociaux semblent aussi être une des grandes causes. Les gens ne se gênent plus pour insulté les autres sachant que devant ils sont  »invincibles ». Cette tolérance serait acceptable ?
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La bêtise humaine ne prend pas de vacances


«Commençons par Trump qui y va de ses tweets

JGI/JAMIE GRILL VIA GETTY IMAGES

Des propos racistes, haineux, misogynes, il y en a tous les jours, dans tous les coins du monde. Le pire dans tout ça? Les gens ne se cachent même plus.

  • Par Chan Tep, Collaboration spéciale pour HuffPost

«Commençons par Trump qui y va de ses tweets infectes.»

En tant que jeune femme racisée, mère, et de surcroît, réfugiée, je rage intérieurement de voir toutes les insanités qui sont légitimées ce mois-ci par des personnes influentes et en autorité de ce monde (*mais pas seulement, comme vous le lirez plus bas!).

Commençons par Trump qui y va de ses tweets infectes, semblant mener une «campagne de haine» – dixit ses opposants. Parmi ses cibles récentes? L’élu démocrate Elijah Cummings.

Que dire de ses propos complètement délirants de renvoyer «dans leur pays» d’autres élues démocrates – surnommées «La Brigade», pour la plupart nées aux États-Unis (Alexandria Ocasio-Cortez de New York, Ilhan Omar de Minnesota, Ayanna Pressley du Massachusetts et Rashida Tlaib du Michigan)? Elles représentent pourtant un souffle nouveau pour l’électorat américain.

Or, depuis quand la loi territoriale est-elle devenue suprémaciste au point de rendre toutes personnes non-issues d’un pays non-légitimes? Les femmes de couleur seraient-elles devenues les nouvelles cibles de Trump? 

Les femmes de couleur sont-elles devenues les nouvelles cibles de

SKYNESHER VIA GETTY IMAGESLes femmes de couleur sont-elles devenues les nouvelles cibles de Trump?

Toutes ces manœuvres du président américain et de ses supporteurs ne suscitent qu’une réaction en chaîne de propos et d’actes xénophobes et racistes. Tout cela vient appuyer un mouvement sournois: le «droit» à la haine et au dénigrement des autres. 

La preuve: Alexandria Ocasio-Cortez avait été ciblée à la suite d’une menace de mort par un policier américain (il suggérait de la «tirer» sur Facebook), déclaration que le corps policier a immédiatement condamné en le démettant de ses fonctions.

Jusqu’où peut-on laisser une personne en autorité sous-entendre des propos clairement racistes et xénophobes et qui seront, par la suite, portés par d’autres comme une traînée de poudre?

Rendre l’impardonnable possible, c’est laisser libre cours aux influences banalisant le mal.

Le cerveau humain 

Il existe une étude menée en 2018 par des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie, qui cherchaient à comprendre certains mécanismes du cerveau humain, notamment ceux permettant des actes de divisions de groupes sociaux.

Ils cherchaient à comprendre comment le «nous» et «les autres» se forment dans l’esprit humain (clairement l’une des stratégies du président républicain) et si cette racine pouvait provenir d’une émotion comme la haine.

Or, la haine et la déshumanisation ne seraient pas reliées ensemble; ce qui  ressort de l’étude, c’est que notre cerveau classerait ces deux concepts de façon tout-à-fait distinctes. 

On constate une grande déconnexion de l’humanité partout sur notre

GREMLIN VIA GETTY IMAGESOn constate une grande déconnexion de l’humanité partout sur notre planète.

Au nom de valeurs puristes et d’une meilleure société, certains appliqueraient le processus de déshumanisation envers des personnes parce qu’elles ne les considèreraient pas comme humaines (elles les verraient même inférieures à des animaux) du fait qu’elles ne partageraient pas les mêmes valeurs qu’elles. 

Les actes de violence, ainsi que leur répétition, seraient donc banalisés, et par le fait même, rendus légitimes, par pur principe et conviction profonde… C’est simple: ces personnes croient véritablement au bien-fondé de leurs pensées.

Avouez que ça fait peur, surtout dans un contexte où chaque société contient ce type d’individu.

La haine, tant qu’à elle, découlerait d’un sentiment antipathique qui peut mener jusqu’au souhait de la mort d’une tierce personne…

Ce que je déplore, c’est la grande déconnexion de l’humanité qui se passe un peu partout sur notre planète, chez nos voisins américains tout comme chez nous.

Pour l’avoir vécu personnellement, pour être intimement liée au sort tragique d’un peuple qui s’est vu s’entretuer et se diviser, j’observe certains comportement et je ne peux comprendre comment certains acceptent de séparer des enfants de leur famille, de mettre des migrants en prison et de démoniser des communautés entières au regard de leurs origines culturelles (comme le cas des Roms présentement, pris dans des camps d’urgence par milliers en Italie).

Et au Québec, on n’est toujours pas sortis du bois! 

Ne venez surtout pas me dire qu’il est normal qu’un homme qui s’abaisse à la hauteur d’une petite fille de 3 ans pour l’insulter en lui disant: «Demande à ta maman si je peux fourrer ta mère, enfant de salope?» est légitime! Bien sûr que non – mais ça s’est réellement passé, capté sur vidéo par une autre femme témoin de cet incident, pas plus tard que quelques jours, ici, à Montréal.

Sans crier gare, l’homme (visiblement frustré de la vie) est allé attaquer verbalement une mère et sa fille parce qu’elles parlaient en arabe…

A-t-il pensé aux conséquences psychologiques d’une telle altercation? Clairement non. 

Il a été porté par sa colère, il a pris en otage pendant plusieurs minutes ces deux victimes, il a déversé sa haine sur autrui et ne s’en est même pas caché parce qu’il est probablement convaincu qu’il a raison de ne pas vouloir entendre de langue étrangère dans la rue (et qui sait quelles autres frustrations il avait en tête ce jour-là)! 

Et quelles seront les conséquences sur lui? Je suivrai cette affaire et ses répercussions, qui seront j’espère exemplaires, question de me rendre moins cynique envers notre système de justice.

Les gens ne se cachent plus 

Des propos racistes, haineux, misogynes, il y en a tous les jours, dans tous les coins du monde, et ce, proliférés par n’importe qui. Du plus commun des mortels, sans tribune ni statut particulier aux représentants des pays les plus puissants sur la planète. Le pire dans tout ça, c’est qu’ils ne se cachent même plus. 

Des gens prennent d’assaut la place publique, les réseaux sociaux, les rues  pour des...

VISOOT UTHAIRAM VIA GETTY IMAGESDes gens prennent d’assaut la place publique, les réseaux sociaux, les rues  pour des terrains de jeux où la pire insulte peut survenir.

Des gens prennent d’assaut la place publique, les réseaux sociaux, les rues et même les médias, les voient comme des terrains de jeux où la pire insulte peut survenir, question d’élargir notre tolérance aux insanités, et ce, au nom d’une pensée qui ne fait pas de sens et qui discrimine plusieurs personnes.

La place de la femme racisée, minoritaire dans son milieu, qui veut s’exprimer et qui cherche l’équité, elle est où dans ce grand melting pot de cette violence banalisée?

Thank God qu’il y a des mouvements qui se créent contre ça et qui le dénonce. Chaque injustice, chaque violence peu importe sa teneur, se doit d’être décriée mais aussi réprimandée.

Pourquoi? Parce que la contamination des pensées se fait plus rapidement que ce que l’on croit, elle se transmet sans répit… car la bêtise humaine ne prend jamais de vacances!

https://quebec.huffingtonpost.ca/

En Inde, un enfant se fait arra­cher 526 dents d’un coup


Il s’en passe des bizarreries médicales en Inde. Cette fois-ci, c’est un garçon de 7 ans avait une sorte de petit sac dans sa mâchoire et contenant pas moins de 526 dents. C’est une tumeur maxillaire, mais heureusement bénigne.
Nuage


En Inde, un enfant se fait arra­cher 526 dents d’un coup

par  Laura Boudoux 

En Inde, un petit garçon de 7 ans a dû se faire reti­rer plus de 500 dents de la bouche

Tout a commencé lorsque Ravin­dra­nath s’est plaint de douleurs dans la mâchoire, celle-ci ayant grave­ment enflé, raconte Insi­der. Inquiets, ses parents l’ont emmené dans un hôpi­tal de Chen­nai, où les méde­cins ont effec­tué une série de scan­ners, le 11 juillet dernier.

Ils ont alors décou­vert ce qui ressem­blait à une tumeur dans la mâchoire de Ravin­dra­nath. Après une inter­ven­tion d’une heure et demie, ils ont réussi à reti­rer une « struc­ture ressem­blant à un sac » conte­nant 526 dents.

« Nous n’avions jamais vu autant de dents à un seul endroit », assure le Dr Pratibha Ramani, qui a opéré le petit garçon.

Ravin­dra­nath souf­frait en fait d’un odon­tome composé de la mâchoire, c’est-à-dire d’une tumeur maxil­laire bénigne qui empê­chait ses dents de se déve­lop­per correc­te­ment, celles-ci y restant stockées.

Si l’opé­ra­tion n’a duré qu’une heure et demie, il a ensuite fallu cinq heures à l’équipe de méde­cins pour reti­rer une à une les dents du « sac ».

« Les dents sont de diffé­rentes tailles, entre 0,1 mm et 15 mm. Elles ressemblent à de petites perles dans une huître. Même la plus petite a une couronne, une racine et un émail, comme une vraie dent », détaille le Pr Senthil­na­than, qui a parti­cipé à la procé­dure.

Le petit Ravin­dra­nath n’a aujourd’­hui plus que 21 dents dans la bouche, comme la plupart des enfants de son âge.

Sources : Insi­der

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