Il faut vraiment être aveugle et inconscient de l’environnement pour ne pas s’apercevoir que le climat change et ce n’est pas pour le mieux. Après la révolution industrielle, le réchauffement est devenu global à 98 % dans le monde. Alors qu’est-ce qu’il faut de plus pour les climatosceptiques pour voir la réalité en face ?
Nuage
Le réchauffement actuel, une première en 2000 ans
Agence France-Presse
Paris
Au cours des 2000 dernières années, les températures mondiales n’avaient jamais augmenté aussi rapidement que maintenant, selon des données publiées mercredi qui, selon les experts, devraient couper l’herbe sous le pied des climatosceptiques.
Alors qu’une bonne partie de l’Europe subit son deuxième épisode de fortes chaleurs en un mois, deux études distinctes analysent 2000 ans de tendances de l’histoire climatique récente de notre planète.
Les chercheurs ont utilisé des données de température compilées à partir de près de 700 indicateurs : des anneaux d’arbres, des carottes de glace, des sédiments lacustres et des coraux ainsi que des thermomètres modernes.
La première étude, publiée dans la revue Nature, met, par exemple, en évidence que lors du « petit âge glaciaire » (de 1300 à 1850) s’il a fait extraordinairement froid en Europe et aux États-Unis pendant plusieurs siècles, il n’a pas fait froid partout sur la planète.
« Lorsque nous retournons dans le passé, nous trouvons des phénomènes régionaux, mais aucun n’est mondial », explique Nathan Steiger de l’Université Columbia à New York. « Alors qu’actuellement, le réchauffement est global. 98 % du globe s’est réchauffé après la révolution industrielle », ajoute-t-il.
Un deuxième article, dans Nature Geoscience, examine la moyenne des variations de température sur de courtes périodes, de quelques décennies chacune.
Leurs conclusions sont claires : à aucun moment depuis le début de notre ère, les températures n’ont augmenté aussi rapidement et aussi régulièrement qu’à la fin du XXe siècle. Quand après-guerre, la production (alimentée par les combustibles fossiles) et la consommation ont atteint des niveaux sans précédent.
Ce résultat « souligne le caractère extraordinaire du changement climatique actuel », explique Raphael Neukom de l’Université de Berne en Suisse, coauteur de l’étude.
Ces études « devraient enfin stopper les climatosceptiques qui prétendent que le réchauffement climatique observé récemment s’inscrit dans un cycle climatique naturel », souligne Mark Maslin de l’University College de Londres, commentant les travaux
Des chercheurs, anthropologues, comme James C. Scott témoignent du contraire :
Remontons le temps du Réchauffement Climatique ;
Dans son livre « Against The Grain a Deep History of the Earliest States”, 2017 ou “Contre le grain, histoire profonde des États initiaux”, traduit de l’anglais par Résistance 71, en version PDF N° 76 de 76 pages dans ce blog et à la page 15 James C. Scott précise ceci ; Image associée
[…] Ainsi vers 9600 AEC, il y eut un arrêt du refroidissement et s’ensuivit une période de réchauffement climatique, le climat devint plus chaud et plus humide, rapidement. Les températures globales ont peut-être augmentées de l’ordre de 7°C en une décennie. Arbres, mammifères et oiseaux émergèrent pour coloniser un paysage devenu soudain bien plus hospitalier et avec eux bien entendu, leur compagnon naturel, Homo sapiens.
Les archéologues ont trouvé des preuves qu’environ à la même période, se développait une occupation des sols à l’année sur bien des sites. La période du Natufian dans le sud du Levant et l’époque pré-poterie des villages néolithiques de Syrie et de la Turquie centrale et de l’ouest de l’Iran. Ces zones sédentaires se situaient dans des zones riches en eau et les populations subsistaient essentiellement de la chasse, pêche et cueillette bien qu’il y ait eu déjà quelques preuves, certes controversives, d’une horticulture céréalière et de mise en place d’un cheptel de bétail domestique. Ce qui n’est pas disputé en revanche, est qu’entre 8000 et 6000 AEC, toutes les cultures dites “fondatrices” de céréales et de légumes telles que les lentilles, les pois, pois-chiche, et lin (pour les vêtements), sont plantées, bien qu’à petite échelle. Durant ces deux millénaires, même si le temps précis vis à vis des cultures n’est pas bien clair, la domestication des chèvres, des moutons, des cochons et des bovins, fait son apparition. Avec cette suite de “domestications”, le colis néolithique total propice à la révolution agricole, semble être en place pour mener à la civilisation, incluant les premières agglomérations urbaines ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2018/09/james-c-scott-contre-le-grain-une-histoire-profonde-des-premiers-c3a9tats-2017.pdf
Actuellement, des scientifiques (hors GIEC) étudient un réchauffement de notre galaxie, soleil inclus, et d’autres un refroidissement planétaire type minimum de Maunder.
Dans les 2 cas cela élimine l’anthropique du Réchauffement Climatique, en tout cas comme le catéchèse les croyants du GIEC.
Comme le démontre James C. Scott celui-ci est tout à fait « naturel » contrairement à ce qu’affirme les catastrophistes qui nous managent par la peur voire la terreur comme Sainte Greta, ou ici Sainte Claire ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2019/05/09/rechauffement-climatique-anthropique-de-mes-2-tiques/
Respectueusement ; JBL
Je ne doute pas qu’il y a un côté naturel, mais franchement tu crois vraiment que nos activités humaines n,y sont pour rien … désolée, mais cela serait de l’inconscience de nier notre grande part de participation aux changements climatiques
Je ne nie absolument pas la bêtise humaine, comme avec le remembrement qui a détruit les barrières naturelles des haies, bosquets, taillis… Par exemple, provoquant les effets destructeurs des inondations meurtrières.
Le bétonnage des côtes, la pollution, l’exploitation des gaz de schiste et l’exploitation qui est faite du pétrole…
Pour moi, l’escroquerie tient dans le fait uniquement anthropique et la criminalisation qui en découle lorsqu’on le réfute, preuves à l’appui.
Que l’on doivent chercher des solutions pour consommer moins, polluer moins, etc. OUI, mille fois oui !
Alors pourquoi on se fait lyncher, en 2/2 lorsque, par exemple on propose l’étude de la théorie russo-ukrainienne sur l’origine abiotique profonde du pétrole ?
Dès qu’on sort des clous du GIEC, de la DOXA on est promis au bûcher, c’est cela qui n’est pas normal.
Cliquer pour accéder à pdftheoriepetroleabiotiquer71.pdf
Respectueusement ; JBL