Il semble qu’avec l’hiver qui n’en finissait plus et le printemps frais et pluvieux on amener des moustiques du printemps plus tardif et se rajoutent ceux de l’été. Ils sont donc plus nombreux à nous agacer. Moi ce qui m’a étonnée est qu’il existe 60 espèces de moustiques au Québec, et celle qui est la plus redouter présentement est le culex, c’est lui qui transmet le virus du Nil.
Nuage
Tannés des moustiques? Au Québec, il vous faudra être patients et prudents
Le culex ou maringouin a transmis le Virus du Nil occidental à 201 personnes et causé le décès de 15 personnes en 2018.
PHOTO : GETTY IMAGES / IGORBONDARENKO
Radio-Canada
Si vous pensiez que les moustiques étaient déjà plus nombreux l’été passé, le long hiver qu’a connu le Québec ainsi que le printemps pluvieux de cette année laissent entrevoir une prolifération de la population de moustiques.
La cohorte printanière est très importante et tardive. Les moustiques se développent dans les eaux stagnantes et leur survie dépendra du climat.
Ils risquent donc d’être encore là plusieurs semaines, selon le biologiste et vice-président de l’entreprise GDG Environnement, Richard Vadeboncoeur.
Ça va varier selon les conditions d’humidité, et les moustiques peuvent survivre un mois, deux mois et même jusqu’à trois mois. Donc, les moustiques qui sont sortis au cours des derniers jours, des dernières semaines, ils risquent de nous incommoder encore quelques semaines, affirme M. Vadeboncoeur.
Désormais, des espèces du printemps et les premiers moustiques d’été se côtoient.
On en a beaucoup plus. Il y a des endroits où on en a jusqu’à huit fois plus. Cette année, il y a eu un couvert de neige hyper important qui a perduré de façon très tardive. Et donc, ce couvert de neige là a fait une multitude de petites mares, et voilà! L’endroit idéal pour que nos moustiques se développent, commente-t-il.
Des pièges pour surveiller les différentes espèces de moustiques
L’entreprise GDG Environnement effectue des traitements avec un larvicide biologique dans des dizaines de villes du Québec et de l’Ontario.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-LOUISE DESPATIE
L’entreprise GDG Environnement a installé des pièges à base de larvicide biologique dans des dizaines de villes du Québec et de l’Ontario pour capturer les moustiques et mesurer les populations de maringouins, notamment. L’entreprise trie et analyse ainsi des milliers de spécimens par jour, comme l’explique Stéphanie Duchesne, adjointe au laboratoire de GDG Environnement.
Plusieurs espèces de moustiques sont identifiées pour mesurer leur population dans des dizaines de villes du Québec et de l’Ontario.
PHOTO : RADIO-CANADA / ANNE-LOUISE DESPATIE
J’ai environ une quinzaine d’espèces que j’ai identifiées et séparées par petits paquets dans [ma boîte de] Petri, indique-t-elle.C’est le Culex qui nous intéresse beaucoup […]. Mais là, j’en ai peu… donc c’est bien!
Recrudescence du virus du Nil occidental
Il y a plus de 60 espèces de moustiques dans le sud du Québec, mais le Culex a la particularité de transmettre le virus du Nil occidental qui a infecté 201 personnes et causé le décès de 15 personnes l’an dernier.
En comparaison, 27 cas d’infection et 1 décès avaient été recensés en 2017.
Ce virus est une maladie portée par les oiseaux et transmise par le Culex. Un insecte connu de tous sous le nom de maringouin.
Avec les informations d’Anne-Louise Despatie
Encore un qui va bientôt débarquer en Europe….. 😦
On a des petits bassins où on met des produits anti larves de moustiques.
Dans notre grand bassin, ce sont les poissons qui mangent les larves.