Les apprentis en chirurgie auraient moins de dextérité pour effectuer des opérations. On pense que le manque d’activité manuelle dès l’enfance remplacé par les activités sur tablette, ordinateurs, smartphones .. seraient une des causes.
Nuage
Des chirurgiens de moins en moins habiles à cause des écrans !
Les apprentis chirurgiens seraient beaucoup moins habiles que leurs aînés !
Crédits : Pixabay
par Yohan Demeure, rédacteur scientifique
Dans des pays tels que les États-Unis et le Royaume-Uni, les médecins ont fait une découverte étonnante. Selon eux, les apprentis chirurgiens accuseraient une baisse de dextérité. Cette habileté réduite trouverait son origine dans l’utilisation intensive des écrans en lieu et place d’activité manuelles !
Une baisse de la dextérité
Une des qualités primaires du chirurgien est sans conteste son habileté, ou plutôt sa dextérité. Selon un article paru dans le New York Times le 30 mai 2019, des médecins expérimentés ont observé chez leurs apprentis une baisse de cette adresse essentielle à leur futur métier.
Selon les médecins cités, les causes sont diverses mais rejoignent toutes la même finalité : les apprentis chirurgiens ne pratiquent pas assez d’activités manuelles. Par exemple la chirurgienne de renom Maria Siemionow a indiqué comprendre très vite quels étudiants n’auront pas leur diplôme. Selon elle, nombre d’entre eux déjà en internat sont impatients, frustrés et peinent à avoir de bonnes sensations avec leurs mains. Cette spécialiste des greffes est d’ailleurs stupéfaite par la quantité de sang présente lors des interventions.
Moins d’activités manuelles
Les médecins pointent du doigt l’enseignement, favorisant les connaissances théoriques par rapport à la pratique et la créativité. Selon eux, les enseignements primaire et secondaire offrent moins de cours créatifs tels que le dessin ou la musique. Surtout, les jeunes ne pratiquent pas d’activités permettant de développer la motricité fine tels que la couture ou la menuiserie.
En lieu et place de ces activités bénéfiques pour l’habileté du futur chirurgien, ceux-ci passent en revanche beaucoup trop de temps sur leurs écrans (smartphone, tablettes, etc.) Ainsi, les apprentis n’auraient pas toutes les cartes en mains pour réagir et s’adapter au stress lors de leur présence dans le bloc opératoire.
Également, une loi promulguée en 2003 aux États-Unis interdit aux jeunes chirurgiens de travailler plus de 80 heures par semaine. Selon les médecins, cette limitation du temps de travail ne permet pas aux apprentis de participer à assez d’opérations, et donc de s’entraîner suffisamment. Un des spécialistes interrogés a indiqué que lorsqu’il était apprenti, celui-ci travaillait environ 120 heures par semaine !
Donc, choisir des chirurgiens âgés?
Ben non, il faut préparer la relève sauf que cela montre une des conséquences des enfants qui ne jouent plus comme avant en des activités manuelles
120 h par semaine ? 7 jours à 16h00 de veille ( si on dort 8h00 par nuit ) ça fait 112h00. En tout cas ce praticien n’a pas passé trop de temps en classe de calcul, ou en cours de morale (plutot ça )
Je trouve l’hypothèse activités physiques , non sportives ( le sport est une activité peu compatible avec autre chose que l’esprit de compétition, la guerre quoi ), manuelles, et un peu de distance dans les apprentissages intellectuels, bien meilleure.
J’admets que dés que j’entends le mot travail associé à un grand nombre d’heure… je pense civilisation productiviste … dés l’antiquité… industrie et travail sont synonymes et donc pollution, mais aussi civilisation du viol, parce qu’à un moment donné un si grand nombre d’heure considéré comme nécessaires, c’est une forme de violence à laquelle on contraint les êtres humains.