Virus


Nous sommes les ennemis des espèces qui vivent sur cette Terre. Nous avons atteint un stade que nous voulons tout contrôler alors que tout nous échappe. Nous agissions de la même manière qu’un virus.
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Virus

 

 

 

Nous torturons et tuons 2 milliards d’animaux sensibles chaque semaine
Nous massacrons et asphyxions 1 milliard d’animaux marins toutes les 3 heures.
Quelle autre espèce peut rivaliser en la matière ?
Nous sommes en train d’écrire l’histoire sur des êtres innocents. et nous sommes maintenant confrontés à la 6 ème extinction de masse dans l’histoire cosmologique.
Si n’importe quel autre organisme faisait cela, un biologiste l’appellerait  VIRUS.

Philip Wollen

Une prof prend une photo d’un homme au restaurant après avoir entendu une conversation


Cette vidéo me laisse perplexe. Des gens s’émerveillent de deux inconnus différents qui échangent ensemble dans un McDonald’s. Pourquoi cette vidéo est virale ? N’est-ce pas un comportement social que nous devrions tous avoir. Est-ce si rare que cela ? Un groupe de professeurs d’éducation spécialisé dans un McDonald’s dans l’Indiana aux États-Unis. Une d’elles a entendu une conversation entre un jeune homme et une femme âgée. En fait, la femme âgée était seule et l’homme lui a demandé la permission de s’asseoir ce qu’elle a vite accepté. La professeur a voulu immortalisé ce moment.
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Une prof prend une photo d’un homme au restaurant après avoir entendu une conversation

 

Le Saviez-Vous ► Boire plus d’eau : 10 effets immédiats sur votre corps


On le dit souvent, boire de l’eau est important pour notre corps. Être bien hydrater aide à plusieurs niveaux comme la mémoire, concentration, les exercices etc …
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Boire plus d’eau : 10 effets immédiats sur votre corps

Boire plus d’eau vous donnera plus d’énergie.

SedovaY/Shutterstock

PAR LINDSAY TIGAR

La recherche est claire à ce sujet: rester hydraté est une des meilleures habitudes que vous puissiez adopter pour votre santé. Voici comment votre corps et votre cerveau se portent mieux quand vous buvez… de l’eau !

Vous aurez plus d’énergie

Toutes vos cellules ont besoin d’eau pour fonctionner.

« L’eau est essentielle à la santé cellulaire », dit le Dr Ronald Navarro, chirurgien orthopédique de médecine sportive au Kaiser Permanente South Bay Medical Center de Harbor City (Californie). « Non seulement les cellules contiennent-elles de l’eau, mais elles baignent dedans. En cas de déshydratation, les membranes cellulaires deviennent moins perméables, ce qui entrave le flux d’hormones et de nutriments vers la cellule et empêche celle-ci d’éliminer les déchets. »

Les cellules se détériorent alors dans tout votre corps : ça sape votre énergie et la fatigue s’installe, selon une analyse des recherches sur l’hydratation, publiée dans Nutrition Review.

Combien d’eau vous faut-il boire pour stimuler votre énergie? Le Dr Navarro répond à cette question en citant la recommandation la plus universelle : boire six à huit verres de 250 ml d’eau par jour. Cette quantité variera selon le climat dans lequel vous vivez et selon votre style de vie.

« Certains adultes peuvent absorber des quantités plus élevées ou moindres selon leur état de santé général, les maladies qu’ils ont ou leur médication. Cela dépend aussi des exercices physiques qu’ils font et de l’intensité de ceux-ci. Il faut enfin tenir compte du climat, c’est-à-dire s’il est chaud et sec », nous explique-t-il.

Pour savoir exactement combien d’eau boire tous les jours, parlez-en à votre médecin de famille.

Votre mémoire s’améliorera

Votre cerveau a besoin de liquides pour fonctionner correctement, à commencer par les synapses et les neurones. D’après une recherche publiée dans le European Journal of Clinical Nutrition, la déshydratation est l’un des indicateurs les plus fiables du déclin de la mémoire et de la performance mentale. Le Dr Navarro explique que les enquêtes sur la population estiment que plus de 75 % des Nord-Américains souffrent de déshydratation chronique. Ce chiffre empire l’été :

« Nous constatons une augmentation de la déshydratation l’été et l’automne quand les températures sont plus élevées et que les gens transpirent davantage », dit-il.

Boire plus d’eau augmente la concentration.

puhhha/Shutterstock

Votre concentration augmentera

Vous trouvez que vous n’êtes pas attentifs? Votre esprit est ailleurs même si vous tentez de vous concentrer sur la tâche qui vous attend? Buvez un grand verre d’eau et constatez le résultat. Selon une recherche publiée dans la revue scientifique Nutrients, une déshydratation légère nuit aux processus cérébraux et diminue la concentration. Tout comme le sommeil, une alimentation saine et de l’exercice en salle ou à l’extérieur, l’eau fait partie des besoins essentiels de votre corps. En fait, notre organisme contient tellement d’eau qu’il est normal d’avoir à le remplir, à le nettoyer et à l’alimenter.

Vous serez plus forts et plus rapides

Vous vous sentez courbaturés à l’entraînement, même si vous n’en avez pas fait la veille? Mais sachez que ces douleurs ou la difficulté que vous avez à lever un poids plus lourd ou à courir un kilomètre de plus peut être due à la déshydratation, et non pas à un manque de forces. Les recherches montrent qu’une baisse d’hydratation d’à peine 2 % peut vous enlever de la force et de la motivation tout en augmentant votre sensation de fatigue. Le Dr Navarro dit que lorsque nous prenons la bonne quantité d’eau pour notre organisme, nos muscles se détendent, ce qui augmente notre énergie et nos performances.

Boire plus d’eau vous aide à diminuer les grignotages.

ESB Professional/Shutterstock

Vous mincirez en éliminant le grignotage

Prenez-vous de la crème glacée tard le soir ou quelques chips, même si vous savez pertinemment que ce n’est pas une bonne idée? Ces mauvaises habitudes du soir vous font prendre du poids. Au lieu de croire que vous avez un creux, dites-vous que vous avez soif. Le Dr Navarro souligne que trop souvent les gens prennent la soif pour de la faim. Si vous avalez de l’eau plutôt que de la malbouffe, vous vous sentirez rassasiés.

« Une bonne hydratation peut supprimer l’appétit et vous aider à maigrir ou à mieux contrôler votre poids, » remarque-t-il.

Votre digestion revient régulière

Il n’existe pas un nombre de fois optimal de passages à la selle. Mais sachez que votre transit intestinal est indicatif de votre état de santé. Si la régularité n’est pas votre lot et que vous vous sentez souvent ballonné, ce serait une bonne idée de boire plus souvent de l’eau.

« Chez les gens qui boivent assez d’eau, le transit intestinal est habituellement réglé comme une horloge. La constipation peut être le signe que vous ne buvez pas assez », affirme le Dr Navarro.

Votre peau sera plus radieuse

Quand vous vous faites faire un massage ou un facial, savez-vous pourquoi l’esthéticienne ou le thérapeute vous recommandent de boire de l’eau plutôt que du champagne ? C’est parce qu’une bonne hydratation est bénéfique à la peau : elle peut l’éclaircir et vous donner l’air plus jeune.

« La peau, qui est le plus grand organe du corps, a besoin d’eau pour produire de nouvelles cellules et lui donner de l’éclat. La peau a également besoin d’eau pour réguler la température corporelle », explique le Dr Navarro.

D’après les recherches, notre peau renferme 30 % d’eau, essentielle à l’élasticité et à l’éclat de la peau.

Boire plus d’eau diminuera vos besoins en calories.

Elizaveta Galitckaia/Shutterstock

Vous aurez besoin de moins de calories

Nous sommes constamment à la recherche de moyens simples de couper les calories. Dans une nouvelle étude de l’Université de l’Illinois réalisée sur plus de 18 000 adultes, les sujets qui augmentaient leur consommation d’eau d’un à trois verres par jour (en plus des quatre qu’ils buvaient déjà) absorbaient 205 calories de moins.

En d’autres termes, si vous buvez deux verres d’eau de plus par jour, vous pourriez perdre 1 kilogramme (2 lb) par mois, sans régime et sans exercice supplémentaire !

Selon Dennis Cardone, chef de médecine sportive au Langone Orthopedics (Université de New York), si vous buvez de l’eau avant les repas et durant ceux-ci, vous vous sentez rassasiés plus vite, ce qui déplace le désir et le besoin de calories supplémentaires.

Il note que « boire de l’eau avant et pendant un repas diminue l’appétit et aide à perdre du poids. »

C’est la même chose si vous choisissez des aliments qui contiennent beaucoup d’eau. De nombreux fruits et légumes ont une teneur élevée en eau; ils vous en fournissent des millilitres supplémentaires. Le Dr Cardone recommande particulièrement la pastèque, le concombre, les tomates, les raisins et les cerises.

Boire plus d’eau vous permettra d’avoir moins chaud durant l’exercice.

NakoPhotography/Shutterstock

Vous aurez moins chaud pendant l’exercice

« À l’entraînement, la transpiration refroidit notre corps, explique le Dr Navarro. En transpirant, nous perdons des liquides nécessaires à l’organisme. Si nous ne les remplaçons pas, nous devenons déshydratés. Nous transpirons alors moins, et nous nous refroidissons moins, ce qui peut nous mener au coup de chaleur. »

Quand il fait très chaud, il est important de reconnaître les signes d’un coup de chaleur. Pour rester facilement hydratés pendant l’exercice, adoptez la solution tendance de SMITH + STARR. Les cofondatrices Chelsea Alexander et Fallyn Smith ont créé un sac qui contient une poche d’eau pour pouvoir s’abreuver facilement quand elles se déplacent à San Francisco, ou qu’elles vont faire de la randonnée et du camping. Leur sac à bandoulière, The Conway, est le premier du genre. C’est un sac à emporter pour aller s’entraîner ou rencontrer des amis qui contient une poche amovible que vous pouvez remplir de 500 millilitres (17 oz) d’eau ; le tube d’aspiration se trouve dans la bandoulière près de l’épaule.

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Les solutions hydroalcooliques pour se laver les mains, une fausse bonne idée?


Les solutions hydroacooliques ne sont pas des désinfectants miracles. Bien sûr, ils dépannent et sont utiles, mais le lavage des mains avec de l’eau et du savon ne doit surtout pas être négligé.
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Les solutions hydroalcooliques pour se laver les mains, une fausse bonne idée?

 

© getty.

Charlotte Costenoble

Tout le monde connaît bien ces solutions « sans eau », mais sont-elles réellement bénéfiques pour le nettoyage des mains?

Avantages et inconvénients

Pratiques et faciles d’utilisation, on trouve ces solutions hydroalcooliques un peu partout (pharmacie, grande surface,…). Leurs senteurs différentes et leur effet frais enchantent l’utilisateur. Mais sont-elles réellement à privilégier pour le nettoyage des mains? Oui, mais… il faut nuancer.

Ces solutions désinfectent les mains, ce qui est très utile dans la lutte contre la propagation des maladies. Malheureusement, trop de gens se contentent d’une petite goutte vite étalée. Pour utiliser correctement le produit, il faut en appliquer suffisamment (quantité qui couvre l’ensemble des deux mains). Il faut ensuite frictionner les paumes l’une contre l’autre et terminer en plaçant la face arrière des doigts dans la paume de la main opposée et frictionner les doigts par un mouvement d’aller-retour contre cette paume. L’opération doit au moins durer 20 à 30 secondes.

L’usage excessif de ces solutions hydroalcooliques n’est pas idéal non plus. Elles peuvent assécher la peau et la rendre plus fragile. Des microfissures cutanées se créent, véritables portes d’entrée aux infections. Enfin, si les mains comportent des souillures visibles, la solution hydroalcoolique ne suffira pas. Il faudra d’abord effectuer un nettoyage des mains à l’eau et au savon.

Se laver les mains: étape par étape!

Pourquoi se laver les mains?

Le nettoyage des mains est un geste santé primordial. Ces « outils » magnifiques, sont, malheureusement, vecteurs de nombreux germes pathogènes et peuvent être à l’origine d’infections diverses. L’hygiène de nos menottes (et de celles de nos proches) est donc indispensable pour prévenir la propagation de virus, bactéries, germes infectieux et ainsi éviter les épidémies.

Quand se laver les mains? Pas trop souvent…

La peau possède son propre microbiote. Les bonnes bactéries qui la recouvrent la protègent contre d’éventuelles infections. Elles empêchent la colonisation par des germes pathogènes et participent aux différents processus de cicatrisation lors de blessures. Un nettoyage trop régulier des mains peut détruire ce biofilm cutané essentiel.

…mais pas trop rarement non plus!

Ce geste simple est, malheureusement, trop souvent esquivé. Il doit se faire plusieurs fois par jour à certains moments clés de la journée: au sortir des toilettes, avant de préparer à manger, après un trajet en transport en commun, avant de passer à table, après s’être mouché ou avoir toussé/éternué, avant de s’occuper de bébé,…

Cas particulier: l’hôpital

Si vous rendez visite à une personne à l’hôpital, veillez toujours à la bonne hygiène de vos mains en entrant et en sortant de la chambre.

Comment se laver les mains?

Il faut préalablement humidifier les mains sous le jet d’eau, appliquer le savon (en quantité suffisante pour couvrir l’ensemble des mains) et le faire mousser en frottant ses paumes l’une contre l’autre; frictionner ensuite la paume de la main gauche sur le dos de la main droite en entrelaçant bien les doigts; répéter l’opération avec la paume de la main droite sur le dos de la main gauche.

On passe alors aux pouces. Il faut s’attarder sur chaque pouce en les frottant bien grâce à la paume de la main opposée. On finit par bien nettoyer le bout des doigts de chaque main en les tournant dans la paume de l’autre main; rincer et sécher avec un tissu propre ou jetable.

L’opération doit durer au moins 40 à 60 secondes pour être correctement effectuée.

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La dépression peut être dissimulée derrière un sourire


La dépression est un sujet tabou pour certains alors parler de dépression atypique connu aussi sous le nom de dépression souriante, cela semble plus difficile à se rendre compte qu’une personne est vraiment malade. Ce genre de dépression ne parait pas, la personne sourit, continu sa routine et peut même apprécier les bons moments et les choses positives. Pourtant, ces personnes vivent leurs à l’intérieur et seule et pouvant aller jusqu’au suicide.
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La dépression peut être dissimulée derrière un sourire

Afficher un sourire, mais fermer les yeux sur sa souffrance. | Sam Manns via Unsplash

Afficher un sourire, mais fermer les yeux sur sa souffrance. | Sam Manns via Unsplash

Olivia Remes

Près de la moitié des personnes souffrant de dépression n’ont pas l’air aussi triste que l’on pourrait s’y attendre. Pourtant, elles courent un risque particulièrement élevé de suicide.

L’expression «dépression souriante» –qui définit le fait d’avoir l’air heureux tout en souffrant intérieurement de symptômes dépressifs– est de plus en plus répandue. Le nombre d’articles sur ce sujet augmente dans la littérature populaire, et les requêtes Google qui lui sont consacrées ont considérablement crû cette année. On est toutefois en droit de se demander si la dépression souriante est réellement un état pathologique.

Bien que cette expression ne figure pas dans le lexique des termes techniques utilisés par les psychologues, il correspond certainement à une réalité. Il est possible d’être déprimé et de réussir à en masquer les symptômes. L’appellation scientifique la plus proche pour décrire cette condition est «dépression atypique».

Dans les faits, une proportion importante de personnes déprimées, auxquelles leurs activités ne procurent plus de plaisir, parviennent à cacher leur état en souriant. Or ces personnes pourraient être particulièrement vulnérables aux tentations suicidaires.

Masque de bonheur

Il peut s’avérer très difficile de repérer les personnes souffrant de dépression souriante. Elles semblent en effet n’avoir aucune raison d’être tristes –elles ont un emploi, un appartement, voire peut-être des enfants, un ou une partenaire. Elles sourient quand vous les saluez et peuvent converser agréablement. Bref, face au monde extérieur, elles revêtent un masque et mènent une vie apparemment normale et active.

À l’intérieur, cependant, ces personnes se sentent désespérées et déprimées. Elles pensent même parfois à mettre un terme à tout cela. Paradoxalement, la force dont elles font preuve pour continuer à mener leur vie quotidienne peut les rendre particulièrement vulnérables à ces projets de suicide. En cela, la dépression souriante contraste avec d’autres formes de dépression, dans lesquelles les gens peuvent avoir des idées suicidaires mais manquer d’énergie pour les mettre en œuvre.

Malgré le masque de bonheur qu’elles portent vis-à-vis du monde extérieur, les personnes souffrant de dépression souriante sont parfois véritablement –et bénéfiquement– touchées par les événements positifs qui leur arrivent. Ceux-ci sont capables d’améliorer leur moral. Le fait de recevoir un SMS d’une personne dont elles attendaient des nouvelles ou d’être félicitées dans le cadre de leur travail peut ainsi les aider à se sentir mieux pendant quelques instants –avant de se sentir de nouveau déprimées.

Parmi les autres symptômes de cette affection, mentionnons la suralimentation, les sensations de lourdeur dans les bras et les jambes ou le fait d’être aisément blessé par la critique ou par le rejet. Les personnes souffrant de dépression souriante sont également plus susceptibles de se sentir déprimées le soir et d’avoir besoin de davantage d’heures de sommeil. Dans le cas des autres formes de dépression, l’humeur peut être plus mauvaise le matin, et le besoin d’heures de sommeil moindre que d’habitude.

Cette forme de dépression souriante semble plus fréquente chez les personnes ayant certains tempéraments. Elle est en particulier liée au fait d’être plus enclin à anticiper l’échec, à éprouver des difficultés à surmonter les situations embarrassantes ou humiliantes et à avoir tendance à ruminer ou à trop se focaliser sur les situations négatives qui se sont produites.

Le magazine Women’s Health a saisi l’essence même de la dépression souriante –la façade– lorsqu’il a demandé à des femmes de partager les photos qu’elles avaient diffusées sur leurs réseaux sociaux, en indiquant ce qu’elles avaient réellement ressenti au moment où elles avaient initialement pris ces images.

Dangereuse rationalisation

Il est difficile de déterminer exactement ce qui cause la dépression souriante. La dépression peut découler d’un certain nombre de facteurs, comme les problèmes professionnels, la rupture d’une relation ou le sentiment que la vie n’a pas de sens, ni de but.

La dépression est une affection très courante: une personne sur dix environ en est affectée. Parmi elles, 15% à 40% souffrent d’une forme atypique de dépressionas similable à une dépression souriante. Une telle dépression commence souvent tôt dans la vie, et peut durer longtemps.

Si vous souffrez de dépression souriante, il est particulièrement important d’obtenir de l’aide. Malheureusement, les personnes qui en sont affectées ne le font généralement pas, en premier lieu parce qu’elles ne réalisent pas qu’elles ont un problème –c’est en particulier le cas si elles parviennent à accomplir leurs tâches et à poursuivre leur routine quotidienne comme avant.

Ces personnes peuvent aussi se sentir coupables et rationaliser le fait qu’elles n’ont aucune raison d’être tristes. Conséquence: elles ne parlent pas de leurs problèmes, et finissent par avoir honte de leurs sentiments.

Comment briser ce cercle vicieux? Le point de départ est de prendre conscience que cette affection existe réellement, et qu’elle est grave. Ce n’est que lorsque nous cesserons de rationaliser nos problèmes parce que nous considérons qu’ils ne sont pas suffisamment graves que nous pourrons commencer à améliorer la situation.

Cette compréhension peut parfois suffire à changer les choses, car les personnes concernées vont alors rechercher de l’aide –ce qui va briser les chaînes de la dépression qui les entravaient jusqu’alors.

Sens de la vie

Il a aussi été démontré que la méditation et l’activité physique peuvent être source d’énormes bienfaits en matière de santé mentale. Une étude réalisée par l’Université Rutgers, aux États-Unis, a montré que les personnes pratiquant la méditation et le sport deux fois par semaine ont vu leur niveau de dépression baisser de près de 40% au bout de huit semaines seulement.

La thérapie cognitivo-comportementale, qui consiste à apprendre à modifier ses schémas de pensée et son comportement, est une autre option à envisager pour les personnes affectées par cette maladie.

Trouver un sens à sa vie s’avère également de la plus haute importance. Le neurologue autrichien Viktor Frankla écrit que la pierre angulaire d’une bonne santé mentale est d’avoir un but dans la vie.

 Selon lui, nous ne devrions pas viser un «état sans tension», dénué de responsabilité et de défi, mais plutôt nous efforcer d’atteindre un objectif.

Avoir un but permet de détourner l’attention de nous-mêmes, en la déplaçant sur quelque chose d’autre. Trouvez-vous un objectif valable et essayez de progresser vers lui régulièrement, même si ce n’est que pas à pas, chaque jour, car cette attitude peut avoir un impact positif.

Ce but peut aussi consister à prendre soin de quelqu’un d’autre. Lorsque nous cessons d’être sous les feux de la rampe et que nous pensons aux besoins et aux désirs d’autrui, nous sentons que notre vie a de l’importance. Il est possible d’y parvenir en faisant du bénévolat, en s’occupant d’un membre de notre famille voire, pourquoi pas, d’un animal.

Sentir que notre vie compte, qu’elle a de l’importance, c’est au final ce qui lui donne un but et un sens –ce qui peut faire une différence significative pour notre santé mentale et notre bien-être.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

http://www.slate.fr/

Un bébé atteint d’une maladie rare fait avancer la science


Un bébé qui n’a pas vécu longtemps,. Elle était condamnée sans savoir de quoi qu’elle souffrait jusqu’à ce que les parents acceptent que les chercheurs puissent ce penché sur son cas. C’est une maigre consolation pour le couple qui a déjà perdu 3 enfants, mais leur fille a pu faire avancer la science en découvrant le gène défectueux. C’est un grand pas, les scientifiques savent sur quoi travailler.
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Un bébé atteint d’une maladie rare fait avancer la science

 

Une chercheure de l'Institut de recherche du Centre... (Photo fournie par la famille via La Presse canadienne)

Une chercheure de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill s’est penchée sur le cas de Mathilde Poliquin avec des collègues américains et ils ont cerné le gène défectueux responsable d’un trouble neurologique rare chez les enfants.

PHOTO FOURNIE PAR LA FAMILLE VIA LA PRESSE CANADIENNE

 

STÉPHANIE MARIN
La Presse Canadienne
Montréal

Mathilde n’a vécu que deux mois et demi. Elle ne le sait pas, mais avec sa courte vie, elle a permis à la science d’avancer. Et d’identifier la cause d’une maladie rarissime : une chercheure de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM), à Montréal, s’est penchée sur son cas avec des collègues américains et ils ont cerné le gène défectueux responsable d’un trouble neurologique rare chez les enfants. Si rare que ces chercheurs n’en ont vu que sept cas.

Cette percée en génétique pourra en aider d’autres.

Avoir découvert la mutation du gène n’est que la première étape pour trouver un traitement potentiel, souligne cette chercheure, la docteure Geneviève Bernard, neuropédiatre à l’Hôpital de Montréal pour enfants du CUSM.

Mathilde est née à Montréal en janvier 2013, avec une tête couverte de cheveux foncés et le visage joufflu.

Mais à peine sortie du ventre de sa mère, elle s’est mise à avoir des tremblements des bras et des jambes. Sa tête était beaucoup plus petite que la normale. Tout de suite, les médecins ont su que quelque chose n’allait pas, et que c’était grave. Mais quoi ? Mystère.

Transférée à l’Hôpital de Montréal pour enfants, elle a subi une batterie de tests. L’examen neurologique était très anormal, et son cerveau n’était pas bien formé, a expliqué en entrevue la Dre Bernard, l’une des médecins qui l’ont examinée. Elle est aussi chercheuse au Programme en santé de l’enfant et en développement humain de l’IR-CUSM.

On voyait les problèmes qu’elle avait, comme la microcéphalie et une atrophie cérébrale, mais on ne connaissait pas la cause, dit-elle.

« C’était très difficile, très dur à entendre, a relaté son père, Gabriel Poliquin. On est restés tous les jours à l’hôpital pendant le premier mois. »

Puis on nous a dit de la ramener à la maison, parce qu’elle allait mourir. « Il n’y avait pas d’espoir », a-t-il dit.

Mathilde est morte chez elle, auprès de sa famille, à la mi-avril.

Juste avant, ses parents ont accepté – sans hésitation, dit M. Poliquin – que leur bébé fasse partie d’un projet de recherche sur les maladies génétiques rares.

Les chercheurs ont alors effectué des tests génétiques poussés sur des échantillons de sang provenant de sept enfants, évalués par des médecins de San Diego, de Montréal et du Caire, en Égypte, qui souffraient de troubles neurodéveloppementaux.

Résultat ? Le problème se situait dans des mutations du gène VARS, qui fait partie d’une famille de gènes très importants pour la production de protéines. On n’avait pas encore établi de lien avec une maladie chez l’humain, disent les chercheurs du Rady Children’s Institute for Genomic Medicine (RCIGM) à San Diego, qui ont mené les travaux avec ceux du CUSM.

Identifier le gène problématique, et prouver que c’est vraiment celui à l’origine de la maladie, « c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin », dit Dr Bernard.

Cette découverte est bonne pour la science, mais elle permet aussi aux parents d’avoir des réponses, ce qui aide à faire leur deuil.

« C’est terrible d’avoir un enfant malade. Et de ne pas savoir pourquoi, c’est très dur », dit-elle.

De plus, le couple avait déjà perdu trois enfants.

« Les parents se sentent moins isolés quand ils ont un diagnostic », ils peuvent chercher du soutien auprès de parents qui vivent des choses similaires, ajoute-t-elle.

« Pour nous, ça apporte une réponse partielle. La réponse donne un certain sens à tout cela. Une conclusion. On peut maintenant tester. Et des couples pourront faire des choix que nous on était pas en mesure de faire », fait valoir M. Poliquin, qui demeure désormais à Ottawa avec sa femme et une autre petite fille, née avant Mathilde.

Le couple avait une chance sur quatre d’avoir un autre enfant malade.

« On était très heureux de voir que la vie de Mathilde a grandement contribué à l’avancée de la science », souligne-t-il.

Dans le cadre de cette étude, l’équipe internationale a découvert que l’activité enzymatique était grandement réduite dans les cellules des jeunes patients. Ces conclusions portent à croire que ces enfants malades pourraient bénéficier de traitements visant à soutenir la fonction de cette enzyme, favorisant ainsi la production de protéines dans le cerveau, disent les chercheurs. Ils espèrent ainsi poursuivre leurs études. Ces collaborations internationales sont d’ailleurs essentielles quand il s’agit de maladies rares, dit la chercheure.

Cet automne, après avoir eu la confirmation de ses travaux, la Dre Bernard a pris le téléphone et appelé les parents de Mathilde, pour leur faire part du diagnostic. Cinq ans après la mort de leur bébé.

« Une conclusion inattendue. Que cela ait abouti, c’est très positif », juge le père de Mathilde.

La maladie de leur fille est très rare, mais les maladies rares ne sont… pas rares. Il y en a environ 7000. Rares individuellement, mais pas collectivement. Et très peu ont des traitements approuvés, a expliqué la Dre Bernard.

Il n’y a pas beaucoup d’argent pour la recherche sur les maladies rares, constate-t-elle. 

« Pourtant, on apprend plein de choses qui s’appliquent à des maladies plus fréquentes », comme cela pourrait être le cas de la découverte due à Mathilde.

« Ces enfants, ils changent le monde autour d’eux », a dit la médecin, de l’émotion dans la voix.

M. Poliquin a eu des mots similaires pour décrire le personnel de l’Hôpital général pour enfants – « du monde extraordinaire » – louant le travail et la compassion de la Dre Bernard et toute l’équipe des infirmières.

« Ce qui est très difficile est rendu supportable par tous ces gens », tenait-il à souligner.

https://www.lapresse.ca/

Cette femme cherche un arti­san pour lui faire un sac à main en peau de sa jambe ampu­tée


Je trouve l’idée lugubre ! C’est bien triste de se faire amputer un membre, mais de là à faire un sac à main avec la peau, c’est vraiment bizarre.
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Cette femme cherche un arti­san pour lui faire un sac à main en peau de sa jambe ampu­tée

 

Crédits : Lee Camp­bell

par  Malaurie Chokoualé

Le 20 février, la plate­forme Sewport – qui met en contact marques et fabri­cants – a reçu une demande des plus curieuses. Une certaine Joan explique cher­cher un expert du trai­te­ment du cuir prêt à l’ai­der à élabo­rer un « sac à main de sa jambe », vu qu’elle doit se faire ampu­ter prochai­ne­ment de la jambe gauche.

Origi­naire de Manches­ter, Joan est atteinte d’une mala­die arté­rielle péri­phé­rique – qui implique une obstruc­tion des artères péri­phé­riques, le plus souvent au niveau des jambes. Mais cette femme âgée de 55 ans ne peut tout simple­ment pas accep­ter que sa jambe finisse à la poubelle et elle voudrait utili­ser une partie de sa peau pour un sac qu’elle a imaginé.

« Je sais que c’est un peu bizarre […], et certains vont penser que je suis folle, mais c’est ma jambe et je ne peux pas imagi­ner qu’elle pour­risse quelque part », écri­vait Joan, tout en y joignant des croquis pour appuyer sa demande.

Crédits : Sewport

Si elle est encore en pour­par­lers avec l’hô­pi­tal pour pouvoir conser­ver sa jambe ampu­tée, Joan s’est déci­dée à contac­ter Sewport après avoir lu que la plate­forme avait répondu posi­ti­ve­ment à une autre demande inha­bi­tuelle : celle d’une femme qui voulait faire réali­ser une robe en cheveux de sa mère.

Loin de reje­ter sa requête, Sewport a jugé que les motifs de Joan étaient valables et ont ainsi décidé de l’ai­der. En consé­quence, elle se dit prête à mettre le prix : l’équi­valent de plus de 3 400 euros. Elle ajoute être prête à faire preuve de souplesse concer­nant son budget pour réali­ser son rêve. Sewport cherche à présent des fabri­cants dési­reux d’ai­der Joan pour sa demande unique.

Source : Sewport

https://www.ulyces.co/

L’Australie s’apprête à déverser un million de tonnes de boues près de la Grande Barrière de Corail


À cause de manque dans la loi, la boue accumulée lors des inondations dans le Queensland peut effectuer un déversement d’un million de tonnes de boue supplémentaire près de Grande barrière de corail. Le travail sera fait par l’entretien portuaire. La Grande barrière de corail perd déjà beaucoup, alors quoi penser de l’avenir suite a toute cette boue supplémentaire.
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L’Australie s’apprête à déverser un million de tonnes de boues près de la Grande Barrière de Corail

 

Des sédiments approchant de la Grande Barrière de Corail, au large de Townsville, après les inondations du Queensland, en Australie, le 13 février 2019 | Matt Curnock / AFP

Des sédiments approchant de la Grande Barrière de Corail, au large de Townsville, après les inondations du Queensland, en Australie, le 13 février 2019 | Matt Curnock / AFP

Repéré par Léa Polverini

L’interdiction de déverser des boues dans la région ne recouvre pas les opérations d’entretien portuaire.

Repéré sur The Independent

À peine deux semaines après les grandes inondations dans le Queensland qui ont ravagé le nord-est de l’Australie et laissé dans le Pacifique 14 milliards de mètres cubes de sédiments, l’Australie vient d’autoriser le déversement d’un million de tonnes de boue supplémentaire près de la Grande Barrière de Corail. Il s’agit d’un plan d’«élimination» des déblais issus du dragage industriel réalisé dans le port de Hay Point, l’un des plus gros terminaux charbonniers du monde

«Le rejet des boues de curage dans les eaux du patrimoine mondial revient à traiter notre récif comme une décharge», s’est indignée Larissa Waters, sénatrice du parti des Verts australiens.

Faille dans la loi

Le permis a pourtant été délivré par le Parc marin de la Grande Barrière, en vertu d’un point aveugle dans les textes de loi: si le déversement de boues dans la région est censé être illégal, l’interdiction ne couvre pas le rejet de déchets produits lors des travaux d’entretien du port.

«La politique du gouvernement doit changer pour interdire tout déversement en mer, de sorte que le Parc marin de la Grande Barrière ne puisse pas permettre d’utiliser les eaux du récif comme une alternative moins chère au traitement des boues», a déclaré Waters au Guardian.

De son côté, la Corporation des ports de vrac du Queensland septentrional a affirmé dans un communiqué que cette opération n’aura que peu d’impact sur l’environnement:

«Le dragage d’entretien consiste à transférer les sédiments qui se déplacent le long de la côte et qui s’accumulent au fil des ans à l’endroit où ont lieu nos opérations de transport maritime. […] Il est important de noter que nos rapports d’évaluation ont révélé que les risques pesant sur les zones protégées, dont le Parc marin de la Grande Barrière et les habitats sensibles, sont majoritairement faibles, avec quelques impacts de court terme possibles sur les fonds marins.»

Début février, les sédiments apportés par les inondations laissaient pourtant entrevoir la perspective de dommages irréparables sur le récif, l’accumulation de boue ayant pour effet de bloquer la lumière du soleil vers les profondeurs, empêchant la photosynthèse nécessaire à la survie du corail.

En trente ans, les récifs de la Grande Barrière ont perdu plus de la moitié de leur surface. Mais le dragage d’entretien du port débutera à la fin du mois de mars, et devrait durer une quarantaine de jours.

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