Une vérité n’a pas une demie mesure. Contrainte, la vérité peut devenir un mensonge
Nuage
La Vérité
Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie.
Jacques Prévert
Une vérité n’a pas une demie mesure. Contrainte, la vérité peut devenir un mensonge
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La Vérité
Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie.
Jacques Prévert
Cet hiver, on peut dire que bien des gens se sont moucher, voir cracher le surplus de mucus accumulé à cause du rhume ou de la grippe. Pourtant, le mucus est important, car il permet d’humidifier des tissus fragiles.
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8 faits au sujet du mucus
HÉLÈNE LAURIN
En ces temps de rhumes, on aimerait bien qu’il y ait un peu moins de mucus partout.
Pourtant, le mucus est essentiel à notre bien-être. Voici pourquoi, en 7 points.
LE MUCUS, C’EST L’HUILE À MOTEUR DU CORPS
Le mucus offre une couverture protectrice à plusieurs surfaces à l’intérieur du corps (la bouche, le nez, les sinus, la gorge, les poumons et l’appareil digestif). Le mucus aide à garder les tissus délicats humides et donc, fonctionnels. Si ces tissus séchaient, il y aurait des fissures, ce qui laisserait la voie libre aux virus et divers germes.
LE CORPS PRODUIT 1,4 LITRE DE MUCUS PAR JOUR
Le corps est une machine à produire du mucus. Il est composé d’eau, de protéines et de sel. La grande majorité de la production quotidienne de mucus est simplement avalée.
LE MUCUS EST LE PAPIER ATTRAPE-MOUCHES DU CORPS
Le mucus emprisonne tous les intrus malveillants (les virus, bactéries et poussières) qui passent par là. Ensuite, on les avale et les enzymes de notre estomac font le reste de la job d’élimination.
MALADE OU NON, LA PRODUCTION DE MUCUS EST PLUTÔT STABLE
Ce sont les sérosités (du fluide corporel semblable à du sérum) qui font en sorte que le mucus est plus ou moins liquide.
LE MUCUS CHANGE DE TEXTURE SELON NOTRE CONDITION
Parfois, le mucus épaissit lors d’une infection. Le rhume rend le mucus plus épais. L’air sec et la déshydratation rendent également le mucus plus épais, d’où le fait qu’on se réveille bien souvent congestionné.
D’autres fois, il est plus clair et il coule librement de notre nez. Les réactions allergiques, manger épicé et l’air froidaugmente la production de sérosité, rendant le mucus plus liquide.
LA COULEUR DU MUCUS RACONTE UNE HISTOIRE
Une personne en santé a un mucus clair. Il change de couleur quand on est malade. Il devient jaune-vert, indiquant la présence de globules blancs combattant l’infection. Le mucus rosé, rouge ou même brunâtre indique plutôt la présence de sang.
CE N’EST PAS LE SURPLUS DE MUCUS QUI CAUSE LE CONGESTIONNEMENT
La production de mucus reste plutôt stable, malade ou non. Lorsque vous êtes bouchés ben raide, ce sont les cornets nasaux qu’il faut blâmer. Les cornets nasaux enflent lorsque l’air est sec et froid, et aussi lorsqu’il y a une infection (pour augmenter les globules blancs dans la région).
LES CROTTES DE NEZ SONT DU MUCUS SÉCHÉ
La rhinotillexomanie (le nom très savant du décrottage de nez), bien que tabou, est particulièrement répandu. Une petite étude américaine stipule de 91% (!) des adultes se récurre le nez.
Pour en savoir davantage sur le mucus, vous pouvez consulter cet article de Vox, celui de WebMD et celui de Health.
Ma fille le matin, part souvent à la course tout en étant charger pour arriver à temps au passage de l’autobus de ville, en plus de son entraînement le matin …. Que ce soit pour ne pas rater quelque chose, ou grimper plusieurs fois les escaliers ou autres activités physiques fortuites de haute intensité, en quelques minutes est bon pour la santé cardiovasculaire
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Des athlètes au Stade national de Kingston, en Jamaïque, le 8 juin 2017 | Jewel Samad / AFP
Repéré par Léa Polverini
Repéré sur Quartz
Derrières nos activités quotidiennes se cachent de multiples activités physiques fortuites de haute intensité: cultivons-les.
Retardataires de tous les pays, réjouissez-vous: si votre quotidien est ponctué de courses effrénées pour attraper votre bus, votre train, ou arriver à temps à l’heure de pointe, vous effectuez déjà et peut-être sans le savoir une forme d’exercice physique excellente pour votre hygiène de vie. Cela marche aussi avec un autre type de courses, celles que l’on ramène du marché à bout de bras et que l’on hisse poussivement jusqu’au dernier étage d’un immeuble trop haut: c’est ce qu’on appelle une «activité physique fortuite de haute intensité».
Selon une étude publiée récemment dans le British Journal of Sports Medicine, ce type d’incident routinier, répété au cours de la journée, aurait des effets bénéfiques sur la santé, tout en présentant l’avantage d’être effectué machinalement.
Répéter de courtes séances, mais intenses
«Jusqu’à récemment, la plupart des autorités sanitaires prescrivaient une activité physique pendant au moins dix minutes continues, bien qu’aucune preuve scientifique crédible ne le justifiât», explique Emmanuel Stamatakis, l’un des auteurs de l’étude, professeur à l’université de Sydney.
«En fait, intégrer plus d’activité de haute intensité dans notre quotidien –que ce soit en nettoyant le tapis avec vigueur ou en grimpant une montée pour attraper votre déjeuner– pourrait être la clef pour aider chacun de nous à faire de l’exercice de haute qualité chaque jour. Et cela inclut les personnes en surpoids ou en mauvaise condition physique.»
Ce type d’activité est conforme aux principes de ce que l’on appelle l’entraînement fractionné de haute intensité (HIIT), un type d’entraînement assez populaire qui consiste à répéter de courtes sessions d’exercices variant de quelques secondes à plusieurs minutes, entrecoupées de pauses.
D’après Stamatakis, quel que soit le nombre de répétitions, toute séquence de haute intensité concourt à améliorer rapidement notre condition physique et notre santé cardiovasculaire:
«même de brèves sessions de vingt secondes de montée d’escaliers (60 marches) répétées trois fois par jour, trois jours par semaine, pendant six semaines, peuvent conduire à des améliorations mesurables de la condition cardiorespiratoire».
C’est aussi un moyen de contourner toutes les raisons pour lesquelles nous sommes souvent réticents et réticentes à nous consacrer pleinement à des séances d’exercice: manque de temps, de motivation, de compétences présumées, d’argent…
Oubliez donc l’ascenseur, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
8 millions de déchets plastiques se retrouvent chaque année dans les océans ! Comment remédier à ce désastre écologique ? Les scientifiques ont trouvé une réponse grâce à une protéine qui se trouvent dans les ventouses des calmars. Heureusement, on peut le reproduire en laboratoire sans tuer les calamars.
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La solution à la pollution par le plastique dans les océans se retrouve probablement elle-même dans les… océans.
Une protéine que l’on retrouve sur les calmars pourrait servir à fabriquer un matériau qui remplace avantageusement le plastique – et en respectant l’environnement –, estiment des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie, tel que le rapporte le périodique Frontiers in Chemistry.
Les ventouses qui se trouvent sur les tentacules des calmars présentent des anneaux de «dents» qui permettent de capturer leurs proies. De ces dernières, sont issues des protéines, les SRT (pour «squid ring teeth») qui ont permis la conception de biopolymères intéressants aux caractéristiques adaptables, et, surtout, biodégradables.
Pas de massacre en vue
Bonne nouvelle: même pas besoin de tuer des calmars pour se les procurer! Imitant ce qu’on observe sur le céphalopode, cette molécule aux propriétés étonnantes est reproduite en laboratoire à l’aide de bactéries modifiées génétiquement.
Le fait que cette découverte propose une alternative durable au plastique est d’autant plus intéressant que chaque année, quelque huit millions de tonnes de déchets se retrouvent dans les océans, rapportait en 2018 la revue Science.
L’alarme a été sonnée à de multiples reprises, et elle semble de plus en plus entendue. Au nombre des arguments qui ont fait réfléchir, on ne compte plus les images de tortues étouffées, d’oiseaux étranglés, de baleines échouées à l’estomac rempli de déchets et de plages recouvertes de détritus. La paille à usage unique est d’ailleurs désormais bannie dans bon nombre de villes et de restaurants pour cette raison.
Cette pollution suscite également des inquiétudes parce que les micromolécules de plastique s’infiltrent partout, y compris dans la chaîne alimentaire.
Les Japonais, on réussit un coup de maitre. Ils ont réussit à poser une sonde sur une astéroïde quelques secondes pour prélever des échantillons et redécollé pour finir sa mission avant de retourner sur terre dans quelques mois
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L’astéroïde Ryugu Photo: JAXA
Radio-Canada
Hayabusa 2 a réussi à se poser brièvement sur Ryugu, annonce l’agence spatiale japonaise (JAXA). La sonde devait recueillir un échantillon de quelques milligrammes de matière à la surface de l’astéroïde dans l’objectif de le ramener sur Terre pour l’analyser.
« Nous sommes vraiment soulagés. Nous avons vraiment trouvé le temps long avant l’atterrissage. Cela s’est bien passé, nous sommes très contents », a déclaré un responsable de la mission en conférence de presse, peu après la réception du signal positif de la sonde.
La sonde de 600 kg se trouve à 342 millions de kilomètres de la Terre, ce qui explique les délais et les analyses nécessaires avant de confirmer le succès de ses manoeuvres. Elle est arrivée en juin dernier dans le voisinage de Ryugu, un astéroïde d’un diamètre d’un peu moins d’un kilomètre, après un voyage de trois ans et demi.
« Nous avons confirmé que la sonde s’est bien posée sur Ryugu et nous pensons que nous avons fait un travail parfait », a ajouté un autre membre de la JAXA. « [Hayabusa] est revenue comme programmée à sa position orbitale autour de Ryugu et a envoyé de premières indications qui montrent que le contact avec l’astéroïde a bien eu lieu. »
Représentation artistique de la sonde Hayabusa 2 qui recueille un échantillon de matière sur l’astéroïde Ruygu (avec le robot MASCOT). Photo : JAXA
Un prélèvement délicat
La sonde a effectué sa descente, décrite comme délicate et périlleuse, à partir de sa position initiale à 20 km au-dessus de la surface de l’astéroïde. Elle a suivi une petite cible réfléchissante qu’elle avait préalablement lancée à sa surface et qui lui a servi de guide pendant la manoeuvre.
Photographie prise depuis la sonde Hayabusa 2, le 3 octobre, au moment du largage du robot MASCOT sur l’astéroïde Ryugu. Photo : JAXA
Une fois ses roues au sol, un projectile de cinq grammes en tantale métallique a été tiré vers la surface rocheuse à 300 m/s.
Un système de collecte en forme de corne devait ensuite recueillir la matière soulevée. Il reste à confirmer que le tout s’est déroulé comme prévu, ce qui prendra quelques jours.
La sonde n’a touché le sol de l’astéroïde que cinq secondes, pendant lesquelles elle devait prélever quelques centaines de microgrammes de matière. Elle a ensuite redécollé pour se replacer en orbite.
Hayabusa 2 terminera sa mission cet automne et reprendra la direction de la Terre en décembre. Une capsule d’échantillons sera larguée en décembre 2020 et effectuera sa rentrée atmosphérique à une vitesse de 11,6 km/s pour finir sa course en Australie.
Plus accidenté que prévu
Au départ, la JAXA avait prévu recueillir l’échantillon en octobre dernier, mais la surface de l’astéroïde s’est révélée beaucoup plus accidentée que prévu, avec de grosses roches, ce qui rendait difficile de trouver un endroit suffisamment grand et plat pour permettre l’opération.
La surface de l’astéroïde Ryugu Photo : JAXA
Les ingénieurs espéraient travailler à partir d’une zone d’environ 100 mètres de diamètre, mais ils ont dû la réduire à six mètres, ce qui demande une grande précision.
Le système de collecte en forme de corne qui s’étend à partir du fond du vaisseau a une longueur de 1 mètre. Il est donc essentiel qu’il n’y ait pas de roches de plus de 50 cm de haut près du site d’atterrissage, afin de réduire les risques d’endommager le vaisseau.
L’Australie veut reboiser avec 1 milliard d’arbres d’ici 2050. À première vue, cela semble une bonne idée, mais autant d’arbres est-ce une solution pour lutter contre le réchauffement climatique ? De toute façon, je pense, que si nous ne changeons pas ce qui cause la pollution, nous ne pouvons prétendre d’avancer contre la lutte des changements climatiques
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Céline Deluzarche
Journaliste
Victime d’une crise climatique sans précédent, l’Australie veut planter un milliard d’arbres et compte ainsi parvenir à atteindre ses objectifs en matière d’émissions de CO2 et booster son économie. Elle suit de nombreux autres pays qui ont tous annoncé des chiffres impressionnants de plantations. Mais est-ce vraiment efficace ?
L’Australie va lancer un vaste programme visant à planter un milliard d’arbres d’ici 2050, soit 400.000 hectares de forêts supplémentaires, a annoncé fièrement le 16 février le Premier ministre Scott Morrison. L’objectif est de capturer 18 millions de tonnes de carbone supplémentaires d’ici 2030 pour se rapprocher des objectifs des accords de Paris, qui prévoit une réduction des émissions de 26 à 28 % pour le pays par rapport au niveau de 2005. Le pays fait pour l’instant figure de mauvais élève, avec des émissions annuelles de 500 millions de tonnes qui ne cessent de grimper malgré les déclarations d’intention. Le charbon représente encore les deux tiers de sa production électrique. L’annonce survient d’ailleurs dans un contexte très compliqué pour le gouvernement, accusé pour son inaction en matière d’environnement. Depuis plusieurs mois, le pays est confronté à une vague de chaleur meurtrière et des inondations catastrophiques que les scientifiques relient au réchauffement climatique.
Mauvais élève du climat mondial, l’Australie veut planter 400.000 hectares de forêt d’ici 2050. © Casey Horner, Unsplash
Le climat ne semble pourtant pas la préoccupation majeure de ce plan, baptisé « Un milliard d’arbres pour la croissance et l’emploi » : l’objectif du gouvernement est surtout de développer son industrie agroforestière. « Les matériaux à base de fibre de cellulose pourraient par exemple remplacer le plastique », suggère le document publié par le ministère de l’Agriculture. Le boispourrait également trouver des débouchés dans la construction, les biocarburants ou la pharmacie. Le gouvernement espère créer ainsi 18.000 nouveaux emplois dans les 10 prochaines années.
Quand la planète verdit : des milliards d’arbres plantés autour du monde
L’Australie n’est pas la seule à miser sur les arbres. Avec sa « grande muraille verte », la Chine a déjà planté 66 milliards d’arbres le long du désert de Gobi depuis 1978 afin de stopper l’avancée du sable. Le Pakistan a annoncé en juillet dernier que 10 milliards d’arbres seront plantés à travers tout le pays d’ici 2023. En 2017, l’Inde a battu le record du monde de 66 millions d’arbres plantés en seulement 12 heures grâce au concours de 1,5 million de bénévoles. Même les villes s’y mettent : en décembre, Milan s’est ainsi fixé un objectif de 3 millions d’arbres d’ici 2030 pour « améliorer la qualité de l’air et l’environnement des habitants ». Et cela semble fonctionner : une toute récente étude vient de montrer que la planète verdit : elle a gagné 5,5 millions de km2 de forêt entre 2000 et 2017, soit l’équivalent de l’ensemble de la forêt amazonienne.
3.000 milliards d’arbres sur Terre, combien de CO2 capturé ?
Tous ces programmes sont-ils au final bien efficaces en matière de réchauffement ? Le chercheur Thomas Crowther vient justement de présenter les résultats d’une nouvelle étude sur le sujet lors de l’assemblée annuelle de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS). Selon le scientifique, planter 1.200 milliards d’arbres pourrait absorber suffisamment de CO2 pour annuler dix ans d’émissions humaines. Dans une précédente étude publiée en 2015, il avait estimé le nombre d’arbres sur la planète à 3.040 milliards, soit sept fois plus que les précédentes estimations. Malgré l’énormité de l’objectif, Thomas Crowther estime pourtant que ce reboisement massif serait possible sans empiéter sur les terrains agricoles ou urbains, en ciblant « les parcs ou terrains abandonnés ». On a un peu de mal à voir où ces milliards d’hectares sont ainsi vacants.
Il faudrait planter 1.200 milliards d’arbres supplémentaires sur la planète pour absorber l’équivalent de dix ans d’émissions de CO2 anthropiques. © vitaga, Fotolia
D’autre part, si les forêts absorbent bien 2 milliards de tonnes de CO2 par an, les arbres peuvent se transformer en émetteurs de CO2 en cas de sécheresse ou d’assauts d’insectes par exemple.
Quant aux incendies, « ils peuvent envoyer dans l’atmosphère en quelques heures tout le CO2qu’une forêt a patiemment accumulé au fil des décennies », met en garde l’Inra.
De plus, toutes les forêts ne se valent pas : les conifères sont ainsi plus efficaces que les feuillus pour absorber le CO2. Conifères qui diminuent l’albédo… favorisant ainsi le réchauffement.
Aggravation de la pollution et de la sécheresse : des programmes de reboisement aux effets pervers
Bref, il ne suffit pas d’annoncer des chiffres spectaculaires pour qu’un reboisement soit efficace. En Chine, par exemple, on estime qu’à peine 15 % des arbres plantés ont effectivement survécu : la monoculture de peupliers a été décimée par une maladie et dans certains endroits, les plantations ont carrément aggravé la situation en pompant les rares ressources en eau et en éliminant les herbes fixant le sol, rapporte le journal britannique The Economist.
Dans les villes, la « grande barrière verte » a finalement aggravé la pollution en réduisant la circulation du vent, selon une étude de 2018 de chercheurs chinois. L’Australie est prévenue.
CE QU’IL FAUT RETENIR
L’Australie veut planter un milliard d’arbres d’ici 2050 pour atteindre ses objectifs d’émissions de CO2.
De nombreux pays ont eux aussi de vastes programmes de plantations.
Ces reboisements ne s’avèrent malheureusement pas aussi efficaces que prévu dans certains cas.
Le tyrannosaure aurait peut-être un ancêtre beaucoup plus petit que lui. C’est du moins ce que prétendent des paléontologues suite à la découverte aux États-Unis d’ossements qui viendrait combler un trou dans l’histoire des dinosaures.
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par Laura Boudoux
Le tyrannosaure n’a pas toujours été le colossal prédateur de plus de 10 mètres de haut que l’on connaît.
Dans l’Utah, aux États-Unis, des restes de ce que les paléontologues considèrent comme ceux d’un « mini T. Rex » ont été découverts. Dans leur étude, publiée sur le site Nature le 21 février 2019, les chercheurs expliquent que cet ancêtre du tyrannosaure ne mesurait pas plus d’un mètre, et ne pesait certainement pas plus de 100 kilos.
« Léger et exceptionnellement rapide », ce mini tyrannosaure a probablement vécu il y a 96 millions d’années, et sa découverte pourrait combler un vide important dans l’histoire mythique du dinosaure. Les paléontologues faisaient en effet face jusqu’à présent à « un creux de 70 millions d’années », sur lequel ils n’avaient aucune information concernant l’évolution des tyrannosaures.
« La seule façon de s’attaquer à ce problème était de trouver plus de données sur ces animaux rares », explique la scientifique Lindsay Zanno.
Ce petit prédateur a été nommé Moros intrepidus, en référence au dieu grec Moros, « qui incarne un destin fatal ». Le mot « intrépide » a quant à lui été choisi pour mettre en avant « l’hypothèse de la dispersion intracontinentale des tyrannosaures à cette période », expliquent les chercheurs. Lindsay Zanno et son équipe ont passé dix ans à fouiller les roches datant du début du Crétacé supérieur avant de retrouver des dents et un membre postérieur du Moros intrepidus.
Source : Nature