Nous sommes bons à donner des conseils, des leçons, mais pour ce qui est de les appliquer nous-même, c’est parfois moins évident.
Nuage
Leçon
Qui donne la leçon doit l’exemple. Sévérité bien ordonnée commence par soi-même.
Georges Courteline
Nous sommes bons à donner des conseils, des leçons, mais pour ce qui est de les appliquer nous-même, c’est parfois moins évident.
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Leçon
Qui donne la leçon doit l’exemple. Sévérité bien ordonnée commence par soi-même.
Georges Courteline
C’est un moment rare que de voir un pigeon boire à l’abreuvoir, surtout quand c’est un humain qui fait actionner l’eau.
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Un pigeon assoiffé obtient un coup de main d’un humain
Bientôt, quand le temps sera plus clément, ce sera le retour des mouches. Tous, nous avons observé une mouche qui se frotte les pattes. Elles se débarrassent de toutes saletés qui peuvent être du pollen et des bactéries qui n’est guère agréable pour nous humain.
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Si les mouches se frottent très souvent les pattes, ce n’est pas qu’elles préparent un mauvais coup ! Elles le font pour des raisons d’hygiène.
Les pattes de ces insectes sont recouverts de minuscules poils sensoriels. Ils agissent comme des détecteurs. Ils leur servent à sentir la température, le vent, les textures, les vibrations etc… Aussi si ces pattes ne sont pas propres les mouches ne peuvent pas percevoir correctement leur environnement. La moindre poussière ou le moindre pollen et peut les troubler. D’où la nécessité pour elles de se frotter les pattes pour les nettoyer.
Ceci est d’autant plus important que les mouches affectionnent particulièrement les endroits sales, en particulier les plaies ouvertes, les aliments contaminés ou les excréments.
Malheureusement ce geste très utile pour elles, est pour nous, humains, particulièrement problématique. En effet en frottant leurs pattes souvent recouvertes de nombreuses bactéries à coté de nos assiettes ou sur nos aliments, elles peuvent les contaminer.
A noter enfin que s’il est difficile d’attraper ou de tuer une mouche a la main, cela s’explique par une extrême réactivité. Les mouches domestiques peuvent en effet réagir à ce qu’elles perçoivent dans leur environnement bien plus vite que nous. Les humains traitent à peu près 60 images par seconde, alors que chez une mouche c’est environ 250 images par seconde.
Decuire un oeuf, une bien drôle d’idée. Un sujet déjà abordé en 2015. Aujourd’hui, on parle des possibilités avec ce procédé. En fait, cette réussite pourrait permettre à une production industrielle de protéines. Donc, ce serait un atout médicale pour plusieurs traitements
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Des chimistes ont réussi à « décuire » un œuf
Le procédé développé par les chimistes pourrait permettre de réduire les coûts de production de certains médicaments. © Steve Zylius, UC Irvine
En appliquant une solution d’urée à un blanc d’œuf dur et en le centrifugeant, des scientifiques ont pu rétablir la protéine appelée lysozyme. Une expérience étonnante et qui, malgré les apparences, est loin d’être inutile.
Lorsqu’un œuf cuit, les protéines se déroulent, coagulent et l’œuf durcit. Ce processus apparemment irréversible peut-il être inversé ? Un plat raté peut-il être recommencé avec les mêmes ingrédients ? Des scientifiques de l’université d’Irvine (Californie) et d’Adélaïde(Australie) publient dans la revue ChemBioChem un protocole avec lequel ils ont réussi à« décuire» un œuf. Matériel nécessaire : une solution d’urée et une machine innovante qui centrifuge — pas l’idéal pour la cuisine.
Mais l’expérience n’est pas si anecdotique qu’elle n’y paraît. En réalité, ce procédé pourrait révolutionner la production industrielle de protéines, et baisser les coûts de nombreux traitements, comme des anti-cancéreux. Zoom sur cette technique rapide, efficace et peu coûteuse.
Le lysozyme du blanc d’œuf redevient fonctionnel
Dans leur article, les chercheurs ont travaillé sur une protéine du blanc d’œuf : le lysozyme. Le blanc d’œuf a été cuit pendant 20 minutes à 90 °C puis il a été dissous avec de l’urée pour retrouver une structure liquide. À cette étape, les protéines sont toujours inutilisables. C’est alors qu’intervient la deuxième étape : une centrifugation grâce à une machine puissante créée à la South Australia’s Finders University.
Structure du lysozyme, la protéine présente dans le blanc d’œuf. © Dcrjsr, d’après un dessin de Jane Richardson, Wikimedia Commons, CC by 3.0
Le blanc d’œuf tourne dans un cylindre de verre de 10 mm par 16 cm à 5.000 tours par minute avec un angle de 45 °. Et alors miracle : le lysozyme a retrouvé son activité. Le procédé a aussi été utilisé avec de la cavéoline recombinante et une protéine plus grosse, la protéine kinase A (ou cAMP-dependent protein kinase A : PKA).
C’est une victoire pour les chercheurs qui se sont longtemps battus avec des protéines produites en laboratoire qui ne prenaient pas la forme voulue. Cette découverte pourrait apporter beaucoup à l’industrie pharmaceutique notamment.
Une révolution pour la production de protéines recombinantes
Cette méthode pourrait transformer la production de protéines pour la recherche et l’industrie. En effet, la production de protéines recombinantes est moins coûteuse dans des modèles comme la levure ou la bactérie E. coli. Mais souvent les protéines produites n’ont pas la bonne configuration, forment des agrégats et ne se replient pas correctement. C’est pourquoi sont employés d’autres modèles cellulaires de production de protéines recombinantes, comme des cellules de mammifères ou d’insectes — des modèles bien plus coûteux. Par exemple, l’industrie pharmaceutique doit produire des anticorps contre le cancer dans un modèle de cellules ovariennes de hamster, afin d’obtenir un bon repliement des protéines.
Il existe des méthodes pour récupérer du matériel mal replié, mais celles-ci sont chères et fastidieuses. L’équivalent d’une dialyse à un niveau moléculaire nécessite plusieurs jours et des litres de liquide pour obtenir des mg de protéines. Le nouveau procédé décrit ici est bien plus rapide et économique. Il pourrait donc réduire les coûts de production de certains médicaments
Les poissons, ont-ils la conscience de soi ? Certains chercheurs croient que oui avec le test du miroir, du moins pour les labres nettoyeurs.
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Le labre nettoyeur commun (Labroides dimidiatus) est le premier poisson à se reconnaître dans un miroir. Peut-on en déduire qu’il a conscience de son propre corps ? Une telle interprétation reste controversée. © Alex Jordan
Floriane BOYER, Futura
Le labre nettoyeur commun (Labroides dimidiatus), un petit poisson des récifs coralliens, est la première espèce de poisson à réussir le « test du miroir », d’après une étude parue dans le journal Plos Biology – notons que l’article était disponible en prépublication sur bioRxiv depuis août 2018 .
Seuls les grands singes – dont les humains -, les grands dauphins, les orques, les éléphants d’Asie et les pies bavardes ont passé avec succès ce grand classique de l’éthologie cognitive, utilisé pour évaluer si un animal est conscient de lui-même. Faut-il en conclure que le labre nettoyeur l’est également ? Ou faut-il repenser ce que nous savons de l’intelligence animale ? Les chercheurs, prudents, laissent ces questions ouvertes.
Les poissons soumis au test ont tenté de retirer des marques colorées placées sur leur corps après s’être vus dans un miroir. Ils n’ont pas réagi à des marques transparentes, ni en l’absence de miroir, ni à des marques colorées appliquées sur le miroir lui-même.
Il ne fait « guère de doute » que ces comportements « remplissent tous les critères du test du miroir », indique Alex Jordan, coauteur de l’étude.
Des comportements similaires ont été interprétés comme des signes de conscience de soi chez d’autres espèces. Pourtant, l’interprétation de ces résultats reste controversée, sachant que le test du miroir lui-même est critiqué par certains éthologues.
Des billets en vente pour un aller-simple pour la destination la planète Mars. Départ :2024. Cela vous tente ? Avant de vendre tous vos bien, il est important de savoir que la technologie n’est pas au point fixe. On ne peut pas survivre sur cette planète. Alors, en 2024, c’est dans 5 ans !
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Éternel optimiste, à juste raison, Elon Musk prévoit toujours, dès 2024, une première mission habitée à destination de Mars. Aujourd’hui, il fixe le coût du billet : 500.000 dollars mais avec l’objectif de l’amener à moins de 100.000 dollars ! Nous sommes moins optimistes que Musk. Si le Starship est prêt durant cette prochaine décennie, en l’état, la technologie ne permet pas de vivre, ni de travailler sur Mars en sécurité à l’échéance fixée par Musk.
Sur twitter et en réponse à un commentaire, Elon Musk a annoncé que le prix d’un voyage à destination de Mars à bord du Starship serait d’environ 500.000 dollars, voire moins ! À plus long terme, le prix du billet pourrait même descendre sous la barre des 100.000 dollars. Une somme suffisamment basse, selon lui, pour que quiconque vendant sa maison sur Terre puisse déménager sur Mars s’il le souhaite.
Cette annonce survient alors que le projet Mars One, qui prévoyait de coloniser la planète Mars sans possibilité de route, est en très grande difficulté financière après la faillite de Mars One Ventures AG qui finançait le projet. Avant de tirer un trait définitif sur ce dernier, que certains jugeaient fantaisistes, il convient d’attendre le 6 mars, date à laquelle un nouvel investisseur pourrait être annoncé.
Si les rêves de Planète rouge s’éloignent pour les martionautes de Mars One, ceux de SpaceX ne sont guère mieux lotis. D’une part, il est très peu probable que le Starship soit prêt d’ici quelques années et qu’il réalise sa première mission martienne en 2024 comme se plait à l’annoncer Elon Musk. D’autre part, la technologie pour faire vivre et travailler des hommes, en toute sécurité sur Mars, n’est pas du tout au point. Quant à permettre à des humains de rester en vie et en bonne santé lors du voyage, puis sur Mars, ces technologies sont encore en phase précoce d’étude.
Le difficile financement d’une technologie nécessaire pour aller sur Mars
Cela dit, si la science et l’ingénierie résoudront tous ces défis et rendront possibles des séjours sur Mars, pour peu qu’on laisse du temps au temps, c’est au niveau financier que le bât blesse. SpaceX n’a évidemment pas, tout simplement, assez d’argent pour financer seul cette aventure. L’entreprise doit convaincre des investisseurs publics et privés de financer son projet et, embarquer aussi avec elle la Nasa, ce qui n’est pas chose aisée.
Dans un certains sens, et c’est un raccourci, le modèle économique de Mars One, qui s’appuyait notamment sur le public et le principe de la télé-réalité, n’était pas complètement farfelu.
Cela dit, la conquête et l’exploration habitée de l’espace ont besoin de ces visionnaires ambitieux, extravagants ou utopiques, au choix, pour faire avancer la technologie spatiale dans cette voie. Alors, à défaut de nous présenter des calendriers réalistes, merci de paver la route vers Mars car il ne fait guère de doute que des femmes et des hommes fouleront son sol.
CE QU’IL FAUT RETENIR
Parmi les choses intelligentes, ce jeune homme a trouvé le moyen d’aider à la communication entre une personne qui signe et les autres. Grâce a des gants et une application sur Android, il est possible de convertir en parole la langue des signes. Un gros bravo a cet homme pour son innovation.
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Crédits : Roy Allela
par Brice Louvet, rédacteur scientifique
Roy Allela, 25 ans, a réussi à créer des gants intelligents capables de convertir les mouvements de la langue des signes en sons audibles. Le tout en temps réel. Cette innovation pourrait, à terme, permettre aux sourds et malentendants de mieux communiquer avec leur entourage
En France, un peu plus 180 000 personnes vivent avec une surdité complète (environ 0.3 % de la population totale). Par ailleurs, plus de 7 millions de personnes reconnaissent avoir au moins une déficience auditive. Dans le monde, ce sont plus de 360 millions de personnes qui sont concernées. La langue des signes reste un excellent moyen de communiquer pour les plus touchées. Malheureusement, beaucoup de la maîtrisent pas. Pour pallier ce problème, un jeune kenyan de 25 ans a imaginé une paire de gants capables de retranscrire les mouvements des mains en sons parfaitement audibles.
“Ma nièce porte aujourd’hui les gants. (..) Et je suis capable de comprendre ce qu’elle dit”
“Ces gants ont pour objectif de combattre la stigmatisation associée à la surdité et à un trouble de la parole“, explique Roy Allela, à l’origine de l’innovation. “Si les gants ont l’air cool, chaque enfant voudra savoir pourquoi vous les portez”.
Le jeune homme explique avoir été inspiré par sa nièce malentendante.
“Ma nièce porte aujourd’hui les gants, les associe à son téléphone ou au mien, puis commence à parler. Et je suis capable de comprendre ce qu’elle dit“, explique-t-il au Guardian.
Effectivement, vous aurez besoin d’un smartphone pour les utiliser. Si ce n’est pour l’heure qu’un prototype, voilà comment ça fonctionne : les gants nommés Sign-IO reconnaissent les mouvements de vos mains grâce à des capteurs de flexionsinstallés à l’intérieur. Puis ils transmettent ces données à une application smartphone sur Android où elles sont ensuite vocalisées. L’application permet par ailleurs à l’utilisateur de définir la langue, le sexe et le ton de la voix.
Les capteurs installés dans les gants sont reliés par Bluetooth à votre smartphone. Crédits : Brett Eloff / Académie royale d’ingénierie
Des millions d’enfants concernés
Quant au “style”, Roy Allela, diplômé en technologie et instrumentation des microprocesseurs de l’Université de Nairobi, compte laisser le choix.
“Le plus important est peut-être que les gants peuvent être définis dans le style souhaité par l’utilisateur, qu’il s’agisse d’un gant de princesse ou d’un gant Spiderman“, dit-il.
Son principal objectif est aujourd’hui de pouvoir fournir des paires de gants dans chaque école spécialisée du Kenya. À terme, il espère pouvoir aider les 34 millions d’enfants dans le monde souffrant de surdité.
On note par ailleurs que ce prototype a récemment remporté le premier prix décerné par l’American Society of Mechanical Engineers (ASME), la plus grande organisation d’ingénieurs en mécanique du monde.
Je ne sais pas s’il y a des chances pour que cette action en justice puisse gagner la cause des dauphins, mais cela serait une bonne chose.
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La chasse au dauphin au Japon « viole le bien-être animal »
© reuters.
Des défenseurs de l’environnement et des animaux ont intenté une action en justice inédite pour tenter de faire cesser la « pêche dirigée » des dauphins au Japon, qu’ils jugent cruelle et illégale.
Les pêcheurs poussent les dauphins dans une étroite baie en frappant sur leurs bateaux afin de les désorienter. Les animaux, pris de panique, se trouvent souvent piégés dans des filets, étouffent et se noient.
Les défenseurs des animaux expliquent que certains de ces mammifères se heurtent violemment contre des rochers et meurent de leurs blessures tandis que d’autres sont tués par les pêcheurs, qui enfoncent à plusieurs reprises de longs tubes métalliques juste derrière l’évent, afin d’endommager la colonne vertébrale.
Dans leur plainte déposée la semaine dernière, ils demandent au gouverneur de la région de Wakayama de révoquer le permis de « pêche dirigée » de trois ans accordé aux navires dans le port de Taiji (ouest du Japon).
« De nombreux Japonais prennent les dauphins pour des poissons »
Cette pratique a été filmée en 2009 pour le documentaire « The Cove » (La baie de la honte), un réquisitoire contre la chasse aux dauphins pratiquée dans ce port de pêche historique du sud de l’île de Honshu. Ce long métrage avait été couronné d’un Oscar en 2010 et avait attiré l’attention du monde sur cette pratique.
Selon un avocat impliqué dans cette démarche, il s’agit là de la première action en justice contre la chasse de Taiji. Les plaignants arguent que cette méthode de chasse viole la loi japonaise sur le bien-être des animaux.
« De nombreux Japonais prennent les dauphins pour des poissons et pensent à tort que cette loi ne s’applique pas », explique Ren Yabuki, chef d’une ONG environnementale, qui a déposé la plainte avec un résident de Taiji ayant requis l’anonymat.
Aucune déclaration n’avait pu dans l’immédiat être obtenue de responsables de la préfecture de Wakayama au sujet de la plainte.
Les dauphins sont traditionnellement pêchés pour leur viande dans l’archipel nippon et les défenseurs de cette chasse affirment qu’elle est un élément important de la culture locale. De nos jours, de plus en plus de ces cétacés sont capturés et vendus à des aquariums, face à la demande croissante de la Chine notamment.
Le Japon défend farouchement sa chasse à la baleine et au dauphin. Il a suscité un tollé en décembre en annonçant son retrait de la Commission baleinière internationale (CBI) dans le but de reprendre la chasse commerciale dès juillet prochain.