Le Saviez-Vous ► Le syndrome de Noé : cette maladie mentale qui pousse les gens à “collectionner” des animaux


On voit des fois aux nouvelles, des animaux qui sont dans des conditions lamentables dans un espace restreint. Il se peut que la personne qui recueille ces animaux le font avec une bonne attention de les sauver, mais sont incapable de s’en occuper adéquatement. Il est important de retirer les bêtes tout en s’assurant que la personne ait un soutient psychologique.
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Le syndrome de Noé : cette maladie mentale qui pousse les gens à “collectionner” des animaux

 

chat câlin femme genoux humain

Crédits : iStock

par Clara Zerbib, journaliste animalière

Peut-être connaissez-vous quelqu’un dans votre entourage qui souffre de ce syndrome. Si c’est le cas, contactez immédiatement une association de protection animale

Le syndrome de Noé, c’est quoi ?

Le syndrome de Noé est avant tout une maladie mentale qui peut toucher n’importe lequel d’entre nous. Comme son nom l’indique, elle fait référence au personnage de Noé et à son désir de sauver tous les animaux de la Terre grâce à son arche.

Les personnes atteintes du syndrome de Noé, qui sont le plus souvent des femmes âgées vivant seules, ont à peu près le même souhait que Noé. Elles veulent sortir de la rue ou de la maltraitance tous les animaux qu’elles rencontrent. Malheureusement, ce noble souhait devient petit à petit un acte compulsif et elles se mettent à littéralement accumuler les animaux. Elles deviennent alors incapables de garantir à tous une santé correcte et les associations retrouvent bien souvent dans les appartements de ces personnes des centaines d’animaux entassés les uns sur les autres dans des conditions d’hygiène déplorables. Ils sont le plus souvent affamés, voire gravement malades.

La plupart du temps, les personnes souffrant du syndrome de Noé ne se rendent même pas compte qu’elles font souffrir leurs animaux. Au contraire, elles leur sont particulièrement attachées.

Animaux adoptés aux USA

Le syndrome de Noé est le besoin irrépressible d’adopter toujours plus d’animaux de compagnie, parfois au détriment de leur santé.

© CATERS NEWS AGENCY/SIPA

Que faire si l’on soupçonne un proche d’être atteint du syndrome de Noé ?

Généralement, les personnes malades ne laissent jamais personne entrer chez eux, ce qui les rend difficiles à détecter. Mais quelques signes ne trompent pas.

Si vous connaissez quelqu’un qui a pour réputation d’être un véritable « refuge » à lui tout seul ou qui parle énormément de ses nombreux animaux alors que vous savez qu’il habite dans un minuscule appartement, n’hésitez pas à contacter une association de protection animale, telle que la SPA.

Non seulement vous pourrez sauver de nombreux animaux victimes de maltraitance, mais en plus vous pourrez encourager la personne malade à se faire soigner. Attention, lorsque leurs animaux leur sont retirés, les personnes atteintes du syndrome de Noé doivent immédiatement être prises en charge, certaines pouvant ne pas supporter la séparation d’avec leurs animaux et mettre fin à leurs jours.

Source

https://animalaxy.fr/

Une momie d’Équateur, clé pour savoir comment une maladie a atteint l’Europe


La momie de Guano, n’a rien de conventionnelle. Elle a été retrouvée dans les murs d’un couvent franciscain. Il ne portait pas l’habit d’un moine franciscain et il est très bien conservé. Cette momie pourrait raconter l’histoire d’une maladie originaire d’Amérique et elle est maintenant partout dans le monde, la polyarthrite rhumatoïde.
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Une momie d’Équateur, clé pour savoir comment une maladie a atteint l’Europe

 

 

PAOLA LOPEZ
Agence France-Presse
Quito

Le docteur Philippe Charlier pointe la fistule au menton qui aurait provoqué la mort de la personne.

PHOTO RODRIGO BUENDIA, AFP

Sa peau ressemble à du carton, ses mains sont percées de trous. Ce corps momifié datant du XVIe siècle, découvert en Équateur, serait la clé pour retracer l’histoire d’une douloureuse maladie des articulations, qui s’est répandue depuis l’Amérique en Europe.

« C’est une momie extrêmement importante pour l’histoire des maladies », a précisé à l’AFP le médecin légiste, anthropologue et paléontologiste Philippe Charlier, directeur du département de la recherche et de l’enseignement du musée du Quai Branly à Paris.

L’expert français s’est rendu à Quito pour analyser les restes de ce « patient », au laboratoire de l’Institut national du patrimoine culturel. Le corps momifié présente des marques permettant de tracer l’origine de la polyarthrite rhumatoïde, et sa traversée jusqu’en Europe.

Selon l’INPC, il s’agirait d’un moine d’origine espagnole. Mais des études en cours pour déterminer son identité pourraient donner un autre résultat.

La sépulture de la momie, identifiée par l’institut comme celle du frère Lazaro de la Cruz de Santofimia, était inhabituelle : elle a été découverte entre les murs du couvent de l’Assomption à Guano, dans la province de Chimborazo (centre andin).

Une tombe atypique

A la différence d’autres corps enterrés dans des églises, en position horizontale dans des cercueils, la momie de Guano était dressée, sans autre protection que les murs de pierre, avec auprès d’elle un rat naturellement momifié aussi.

Conservé dans une atmosphère froide et sèche, le corps n’a pas été altéré par les mouches et les larves, ce qui a permis la préservation des tissus portant les marques de la polyarthrite rhumatoïde.

Cette maladie inflammatoire des articulations, propre au continent américain, intéresse le Dr Charlier, qui a par ailleurs étudié les restes de Hitler, Descartes, Robespierre et du premier homme de Cro-Magnon.

« C’est une maladie fréquente maintenant, mais son foyer d’origine est en Amérique, avant l’arrivée de Christophe Colomb », a expliqué mercredi cet expert, ajoutant que « la momie de Guano, c’est peut-être le chaînon manquant […] qui va nous permettre de comprendre comment cette maladie, qui était américaine à l’origine, est devenue ensuite une maladie mondiale par hybridation, par la confrontation entre deux mondes ».

Un moine franciscain ?

Un tremblement de terre, survenu dans le centre andin de l’Équateur en 1949, avait mis à jour l’étrange sépulture du présumé moine franciscain et gardien du couvent de 1560 à 1565, selon l’Université San Francisco de Quito, qui participe aux recherches.

« La momie de Guano rentre dans ce cadre des momies atypiques et des morts atypiques, et des sépultures atypiques » du fait de la position dans laquelle elle a été découverte et du fait de l’absence d’éléments chrétiens tel qu’un chapelet, et d’un cercueil, selon le Dr Charlier.

Les recherches n’ont pas encore permis de définir la date de la mort, mais ont déterminé sa cause la plus probable : une fistule au menton qui a dégénéré en abcès, puis en septicémie ou en encéphalite.

Il reste aussi à confirmer l’identité de la momie par l’étude des registres de l’ordre franciscain.

Les textiles recouvrant le corps pourraient fournir une piste.

« Ce qu’il a sur lui, n’est pas du tout le vêtement d’un frère franciscain. Un frère franciscain a une robe de bure, généralement de couleur brun foncé, et pas des vêtements de qualité comme on peut en voir sur ce monsieur là », a précisé l’expert français.

Philippe Charlier a pu étudier la momie durant deux jours. Pour son transfert depuis Guano, les techniciens de l’INPC avaient fabriqué sur mesure un cercueil en éponge, dont le corps n’a été retiré que sous le regard attentif du médecin légiste, arrivé mardi à Quito. 

Il a prélevé des échantillons d’os et de tissus secs afin de procéder à des analyses génétiques et au carbone 14.

« Les morts sont aussi vivants que nous. Nous, on est des futurs morts. Donc pour moi, c’est une chaîne, une chaîne continue. Et il n’y a aucun caractère morbide : je ne travaille pas sur les morts parce que la mort m’intéresse, je travaille sur les morts parce qu’ils ont beaucoup de choses à nous raconter », a-t-il souligné.

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Suède: des joyaux de la couronne retrouvés après un vol spectaculaire


À quoi bon faire un vol spectaculaire pour mettre le butin aux poubelles et aller quand même en prison. Et ce n’est pas la première fois que des bijoux royaux en Suède se font voler puis retrouver dans une poubelle.
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Suède: des joyaux de la couronne retrouvés après un vol spectaculaire

Deux couronnes en or et un orbe (un... (Photo archives Reuters)

 

Deux couronnes en or et un orbe (un globe surmonté d’une croix) provenant des ornements funéraires de Charles IX, qui a régné sur la Suède et la Finlande de 1604 à 1611, et de son épouse, la reine Christine, avaient disparu.

PHOTO ARCHIVES REUTERS

 

Agence France-Presse
Stockholm

Des joyaux de la couronne suédoise dérobés l’été dernier dans une cathédrale lors d’un vol spectaculaire ont été retrouvés dans une poubelle, selon les médias, près de Stockholm, ont annoncé mardi les autorités du pays scandinave.

Six mois après le vol, après lequel les suspects avaient pris la fuite en bateau, « tout le butin a été retrouvé », a indiqué le parquet dans un communiqué.

Les joyaux, découverts dans les alentours de la capitale suédoise, « ont été transférés dans une autre ville afin de procéder à des analyses techniques », a précisé à l’AFP une porte-parole de la police.

Selon les médias locaux, ils sont estimés à 65 millions de couronnes (6,3 millions d’euros), et ont été retrouvés dans une poubelle.

Le 31 juillet 2018, deux voleurs s’étaient introduits en plein jour dans la cathédrale de Strängnäs, à une centaine de kilomètres à l’ouest de la capitale Stockholm, pour faire main basse sur ces joyaux datant du XVIIe, avant de s’enfuir en bateau.

Deux couronnes en or et un orbe (un globe surmonté d’une croix) provenant des ornements funéraires de Charles IX, qui a régné sur la Suède et la Finlande de 1604 à 1611, et de son épouse, la reine Christine, avaient alors disparu.

En septembre, l’un des suspects, âgé de 22 ans, avait été arrêté et comparaissait seul devant un tribunal depuis la fin janvier pour le vol. Les joyaux ont été retrouvés au dernier jour de son procès, entraînant le report de l’audience, fixée au 15 février. 

La cathédrale de Strängnäs est connue pour abriter les dépouilles de Charles IX et de ses deux épouses, la princesse Marie et la reine Christine. 

En 2013, des insignes royaux de Jean III, qui avait régné sur la Suède pendant une partie du XVIe siècle, avait été dérobés à la cathédrale de Västerås avant d’être retrouvés quelques jours plus tard dans un sac poubelle abandonné sur le bord d’une route de campagne.

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Terre plate: autre controverse pour une conseillère à Gatineau


Je ne sais pas où elle a été étudier. Peut-être qu’elle a loupé certains cours important, mais si cette femme travaille toujours pour la ville, on peut se poser des questions sur ces qualifications
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Terre plate: autre controverse pour une conseillère à Gatineau

Une conseillère municipale de Gatineau qui s'était retrouvée dans le pétrin... (PHOTO AP)

 

PHOTO AP

 

La Presse Canadienne
Montréal

Une conseillère municipale de Gatineau qui s’était retrouvée dans le pétrin pour avoir nié l’existence de l’islamophobie se fait de nouveau critiquer pour des commentaires formulés en ligne, dans lesquels elle mettait en doute que la Terre est ronde.

Nathalie Lemieux a provoqué une controverse la semaine dernière après qu’elle eut dit à un journaliste que le mot «islamophobie» n’existait pas, selon elle.

Dans la foulée de cette controverse, elle avait perdu son titre de mairesse suppléante, mais elle est restée conseillère de la quatrième plus grande ville en importance du Québec.

Lundi soir, le quotidien Le Droit a fait état de propos écrits en ligne par Mme Lemieux, dans lesquels elle laissait entendre qu’il y a un complot pour éliminer les preuves que la Terre est plate.

Dans ces commentaires publiés il y a deux semaines, elle se demandait qui avait décidé que la Terre était ronde et pourquoi on devrait le croire.

Un employé a confirmé mardi que Mme Lemieux avait bel et bien tenu ces propos.

(…)

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Ce champignon inconnu dévore une cathédrale classée à l’Unesco


Des monuments historiques risquent d’avoir des sérieux problèmes. Au Portugal, on vient de découvrir une moisissure sur une cathédrale. Ce serait une toute nouvelle espèce de champignons qui s’attaque au calcaire et il est très destructeur.
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Ce champignon inconnu dévore une cathédrale classée à l’Unesco

 

La cathédrale Velha de Coimbra, au Portugal, est la seule église romane à être restée intacte depuis l’époque de la Reconquête. © João Trovão

La cathédrale Velha de Coimbra, au Portugal, est la seule église romane à être restée intacte depuis l’époque de la Reconquête. © João Trovão

 

Céline Deluzarche

Journaliste

 

Âgée de 800 ans, la cathédrale Velha de Coimbra au Portugal est rongée par des colonies de champignons noirs qui s’attaquent au calcaire. Cette nouvelle espèce pourrait en fait provenir de la carrière dont ont été extraites les pierres.

Achevée en 1218, la cathédrale Velha de Coimbra au Portugal est considérée comme un joyau de l’art roman. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est la première cathédrale à avoir été construite dans le pays et la seule de l’époque de la Reconquête dont la structure soit restée intacte jusqu’à nos jours. Elle doit pourtant faire face aujourd’hui à une nouvelle menace microscopique : une nouvelle espèce de champignon noir qui ronge peu à peu le calcaire et détruit ses sculptures. Des chercheurs de l’université de Coimbra viennent en effet d’identifier une nouvelle famille de moisissure sur les murs de l’édifice.

Les moisissures noires sont connues pour leur rôle dans la dégradation des monuments historiques. Une fois colonisée, la pierre devient noire et commence à se fissurer sous l’effet des polysaccharides corrosifs produits par les champignons. À croissance extrêmement lente, ces derniers résistent à tout traitement chimique ou physique, rendant leur élimination très difficile.

 

Le champignon crée des fissures et dégrade le calcaire. © João Trovão

Le champignon crée des fissures et dégrade le calcaire. © João Trovão

Un des organismes les plus résistants sur Terre

Certaines sculptures de la chapelle présentant des signes de détérioration, les chercheurs ont prélevé des échantillons pour mener des analyses plus avancées. Ils ont alors découvert que la moisissure n’appartenait à rien de connu jusqu’ici.

« Il s’agit d’une nouvelle espèce, d’un nouveau genre et d’une nouvelle famille », assure João Trovão, le principal auteur de l’étude publiée dans la revue MycoKeys.

Nommé Aeminium ludgeri, ce champignon noir possède un potentiel destructeur aussi grand que ses cousins et pourrait être « un des organismes eucaryotes les plus résistants à ce jour sur Terre», avance João Trovão. « Ces micro-organismes peuvent survivre à des températures extrêmes, à un rayonnement ultraviolet élevé, à des changements osmotiques et à de graves sécheresses. Cette ténacité est un constituant de leur caractéristique physique », détaille le scientifique.

 

Le champignon Aeminium ludgeri appartient à une nouvelle famille de moisissure noire. © João Trovão

Le champignon Aeminium ludgeri appartient à une nouvelle famille de moisissure noire. © João Trovão

    Tapi dans la cathédrale depuis sa construction

    Aeminium ludgeri ne s’est pas retrouvé dans la chapelle par hasard. En fait, il y serait tapi dès le départ, logé à l’intérieur même de la pierre. Selon les chercheurs, le champignon serait endémiquedes carrières de calcaire de la région ibérique, plus précisément celles d’Ançã et de Portunhos, situées à proximité de Coimbra. Il serait donc « arrivé » dans la cathédrale lors de sa construction et du fait de sa croissance très lente, n’aurait commencé son travail de sape que récemment. Si cette hypothèse était avérée, cela fait craindre pour la pérennité d’autres monuments construits avec des pierres issues des mêmes carrières, comme plusieurs statues de vierge au Portugal et le portail de l’Hôpital royal de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne.

    « Le transport du calcaire contaminé pourrait avoir contribué à la dispersion de cet agent destructeur », s’inquiètent les chercheurs.

    En attendant, les sculptures de Velha de Coimbra continuent inexorablement à se couvrir de noir et à s’effriter.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • La cathédrale Velha de Coimbra au Portugal se couvre peu à peu de noir et se fissure.

  • Le coupable : une nouvelle espèce de champignon noir particulièrement résistante.

  • Ce champignon proviendrait de la carrière de calcaire d’où ont été extraites les pierres il y a 800 ans.

https://www.futura-sciences.com/

De nouveaux parchemins découverts évoquent le roi Arthur, et Merlin


J’imagine que la journée du être magnifique pour bibliothécaire dans une université en Angleterre qui cherchait dans des livres anciens pour des étudiants qui avaient besoin de documents historiques du Moyen-âge. Et il tombe par hasard sur un manuscrit qui parle de Merlin .et du roi Arthur..
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De nouveaux parchemins découverts évoquent le roi Arthur, et Merlin

 

arthur merlin parchemin

L’un des parchemins oubliés découverts. Crédits : Université de Bristol

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Le bibliothécaire de l’Université de Bristol, en Angleterre, annonçait il y a quelques jours être tombé sur des restes d’anciens manuscrits dans un livre datant du XVIe siècle. Ces textes, encore à traduire, évoquent la légende arthurienne et semblent se concentrer sur Merlin.

La découverte a été fortuite. Michael Richardson, bibliothécaire à l’Université de Bristol, parcourait en effet il y a quelques jours des livres anciens à la demande d’étudiants qui avaient besoin de documents historiques datant du Moyen Âge. Il explique alors être tombé sur un livre datant du XVIe siècle. Celui-ci, imprimé à Strasbourg entre 1494 et 1502, contenait sept parchemins manuscrits semblant évoquer les aventures légendaires de Merlin et du roi Arthur. Personne, dans le monde moderne, n’avait jusqu’à présent eu connaissance de ces lignes.

Les légendes d’Arthur, Merlin et du Saint-Graal

Plus précisément, les parchemins ont été retrouvés reliés à l’intérieur d’une édition en quatre volumes des écrits de l’érudit français Jean Gerson (1363-1429). Les textes sont écrits en vieux français, mais Richardson aurait décelé entre les lignes la présence de quelques noms se référant à la légende arthurienne. Le bibliothécaire, accompagné d’experts en linguistique, espère bientôt pouvoir traduire ces textes en anglais dans le but d’en comprendre pleinement le sens.

« Ces fragments de l’histoire de Merlin sont une découverte merveilleusement excitante, qui pourrait avoir des implications pour l’étude non seulement de ce texte, mais également d’autres textes apparentés et ultérieurs qui ont façonné notre compréhension moderne de la légende arthurienne, explique Leah Tether, présidente de la branche britannique de la Société internationale Arthurian. Le temps et les recherches révéleront quels secrets supplémentaires pourraient contenir les légendes d’Arthur, Merlin et du Saint-Graal ».

Dragon cracheur de feu

Après les premières analyses, l’un des parchemins découverts semblerait évoquer l’Estoire de Merlin. Il serait ici question d’une bataille prévue à Trèbes, en France, contre le roi fictif Franck Claudas et ses partisans. Dans ce récit figurent Arthur, Merlin, Gauvain et d’autres chevaliers, dont le roi Ban de Benoïc et le roi Bohort, se préparant au combat. C’est Merlin qui planifie l’attaque. Le récit détaillerait alors une bataille longue, rude, qui semble affaiblir les hommes d’Arthur. En fin d’attaque, Merlin mènerait finalement une charge avec un dragon cracheur de feu, assurant la victoire des Anglais.

Ce n’est ici qu’une première approche, s’appuyant sur l’ancienne langue utilisée et le papier abîmé. Pour le reste, il va falloir être patient·e.

« Il faudra du temps pour déchiffrer correctement leur contenu, nécessitant peut-être même l’utilisation de la technologie infrarouge, note Leah Tether. Nous sommes tous très heureux d’en savoir plus sur les fragments et sur les nouvelles informations qu’ils pourraient contenir ».

Source

https://sciencepost.fr/