La vie


Que ce soit naturel, par maladie, par accident, ou même un crime, la mort est un rappel que la vie est fragile. Quand une personne meurt, on revient au fait que nous vivons.
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La vie

 

En général, la mort fait que l’on devient plus attentif à la vie.

Paulo Coelho

Une chaîne de hamburgers trompe ses clients avec des burgers sans viande: leur réaction


C’est le premier restaurant en Belgique qui offre un hamburger entièrement végétal. Il ont réussi a faire une boulette avec 20 grammes de protéine, sans soja, sans gluten et bien sûr sans cholestérol. Des pois et du jus de betterave et un savoir faire a pu réussir a tromper des clients par le goût et l’odeur. D’après le test, aucun connaisseur en matière de viande n’a vu la différence.
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Une chaîne de hamburgers trompe ses clients avec des burgers sans viande: leur réaction

 

Un film de la chaîne de restauration Ellis Gourmet Burger dans lequel les clients sont piégés par une caméra cachée circule sur les médias sociaux. Une action qui s’inscrit dans le cadre du lancement du Beyond Burger. Sans qu’ils ne se doutent de rien, des clients du restaurant se sont vu servir une commande erronée, comportant un burger végétal.

Une alternative durable

Le Beyond Burger est non seulement plus sain, mais également plus durable. Par comparaison avec un burger de bœuf classique, le Beyond Burger consomme 99 % moins d’eau, requiert 93 % moins de sol, émet 90 % moins de gaz et utilise 46 % moins d’énergie. En mettant les hamburgers végétaux à la portée de tous, la chaîne de restaurants souhaite également apporter une contribution sociale et réduire son empreinte écologique.

Le Saviez-Vous ► Pourquoi aimons-nous ces légumes que nous avons toujours détestés?


Je me souviens qu’une de mes soeurs n’aimait pas les chamoisons et aujourd’hui, elle en mange et va même à la cueillette des champignons sauvages. Les goûts peuvent donc changer avec le temps grâce a quelques facteurs comme le renouvèlement des papille gustative, ou au contraire une indigestion d’un aliment
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Pourquoi aimons-nous ces légumes que nous avons toujours détestés?

 

© getty.

L’enfant qui est en vous n’aurait sans doute jamais accepté de manger cette assiette de choux rouges.

Il vous arrive de plus en plus souvent de saliver devant des épinards, une assiette de brocolis ou même des chicons au gratin. Étrange quand l’on sait qu’il n’y a encore pas si longtemps, vous pleuriez devant ces mêmes légumes et que vous ne compreniez pas pourquoi les spaghetti ne figuraient pas tous les soirs au menu.

Les papilles gustatives

La raison de ce changement tient principalement dans l’évolution et le renouvellement des papilles gustatives. Les papilles sont les petites boules qui se nichent sur la langue. Elles sont utiles pour apprécier les aliments mais aussi pour mâcher, parler et se nettoyer la bouche. Chacune est composée de 50 à 100 cellules, qui sont chargées de tester la nourriture avant de l’avaler.

Les papilles gustatives meurent et se régénèrent toutes les deux semaines environ. Vous en tuez plusieurs d’un coup si vous vous brûlez la langue, ce qui explique ensuite l’absence de goût. Les cellules mettent plus de temps à se régénérer avec l’âge, ce qui entraîne petit à petit une perte de goût après 60 ans.

Le goût

Le goût se base sur plusieurs sensations: les informations envoyées par les papilles gustatives au cerveau mais aussi l’odorat et même parfois le son. Au fur et à mesure du temps, en fonction de vos habitudes, de votre éducation, de vos expériences et du contexte, vous apprenez à aimer ou non tel ou tel aliment. Une indigestion après une orgie de toasts au foie gras vous fera par exemple détester le foie gras alors que votre sœur continuera de l’aimer.

Les goûts peuvent bien entendu être rééduqués en changeant par exemple la manière de cuisiner ou de présenter un aliment.

 

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L’accumulation compulsive: bien plus qu’une simple «collection»


Le trouble d’accumulation compulsive est une vraie prison pour ceux qui en souffre. Il est possible de les soigner, mais cela demande du temps et de la patience ..
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L’accumulation compulsive: bien plus qu’une simple «collection»

 

Au Québec, entre 165 000 et 420 000 individus pourraient être touchés par cette problématique.

CARLOS CIUDAD PHOTOGRAPHY VIA GETTY IMAGES

L’accumulation commence avec un doute, une idée intrusive liée à une potentielle utilisation de l’objet dans le futur, qui amène généralement le besoin de le conserver.

François Bilodeau
Psychologue clinicien

Au Québec, entre 165 000 et 420 000 individus pourraient être touchés par cette problématique.

«J’en aurai peut-être besoin un jour, on ne sait jamais!», «Cela pourrait être utile à quelqu’un d’autre!», «Il pourrait y avoir un objet de valeur que je n’ai pas remarqué!», «Il me semble irresponsable de jeter cet objet!», «Peut-être qu’il y a de l’information utile! Mes biens sont une partie de moi!»

Le trouble d’accumulation compulsive, aussi connu par son nom anglais «hoarding», entraine l’encombrement de l’espace de vie d’un individu à un point tel que la qualité de vie et l’environnement de celui-ci en est affecté.

Ce trouble touche autant les hommes que les femmes. La prévalence dans la population varie entre 2% et 5%.

Au Québec, entre 165 000 et 420 000 individus pourraient être touchés par cette problématique.

Des émotions négatives sont souvent générées par l’accumulation et le désencombrement. L’accumulateur est également dans l’incapacité de se débarrasser d’objets, indépendamment de leur valeur réelle. L’accumulation entraine une souffrance importante et se répercute habituellement sur le fonctionnement social, professionnel et relationnel.

Plusieurs types d’objets peuvent être cumulés: journaux, livres, nourriture, vêtements, contenants vides, meubles, appareils électroniques, factures, sacs, animaux. Certaines personnes accumulent seulement des biens de même nature, d’autres n’ont pas de préférence et accumulent tout ce qui leur tombe sous la main.

Les objets forment souvent des piles désorganisées disposées de manière aléatoire. Dans bien des cas, ces piles d’objets sont à la vue de tous et sont rarement rangées dans des espaces prévus à cette fin. Lorsque les espaces sont désencombrés, c’est souvent en raison d’interventions de tiers (ex.: membres de la famille, nettoyeurs, autorités).

MUSLIANSHAH MASRIE / EYEEM VIA GETTY IMAGESLes objets forment souvent des piles désorganisées disposées de manière aléatoire.

    Accumuler, ce n’est pas collectionner!

    Il est important de différencier l’accumulation de la collection. L’accumulateur compulsif n’est pas un collectionneur. L’accumulateur vit dans l’embarras et la honte face à ses possessions, s’isole, tente de cacher le plus que possible les pièces encombrées, oublie les objets ou ceux-ci demeurent introuvables.

    À l’opposé, le collectionneur est fier de ses possessions qui sont une réalisation positive amenant un sentiment de fierté. Les collectionneurs cherchent également à partager leur passion avec les autres et les objets collectionnés sont souvent organisés et en nombre limités.

    Le doute, l’élément central à l’accumulation

    L’accumulation commence avec un doute. Une idée intrusive liée à l’utilisation potentielle de l’objet dans le futur amène généralement le besoin de le conserver. La prise de décision de l’accumulateur, face à un objet à acquérir ou à jeter, se trouve souvent affectée par cette intolérance au doute (ex.: j’en aurai peut-être besoin un jour, on ne sait jamais!).

    Cette intolérance au doute contribue ensuite au développement d’un motif d’accumulation:

  • Vouloir sauver les objets brisés,

  • Accumuler pour aider les autres ou donner à une noble cause

  • Vouloir être écologique (ex.: accumuler les objets pour leur donner une deuxième vie),

  • Vouloir se garder informé en accumulant (ex.: les journaux),

  • Avoir peur de jeter quelque chose par inadvertance,

  • Vouloir maintenir un souvenir d’enfance vivant,

  • Combler un besoin de sécurité.

JIÉ CHÉNG ZHEN WU / EYEEM VIA GETTY IMAGESL’accumulateur vit dans l’embarras et la honte face à ses possessions.

Un aperçu des stratégies d’intervention

À ce jour, les écrits scientifiques montrent que la thérapie cognitive et comportementale est celle qui réussit le mieux à traiter le trouble d’accumulation compulsive. Il s’agit d’une approche proactive et axée sur les solutions concrètes.

Lors de la thérapie, le psychologue visera à identifier le cycle lié à l’accumulation et aidera la personne à modifier ses croyances liées au besoin d’accumuler et au désencombrement.

    La gestion des émotions est également au centre de la thérapie: l’accumulateur doit parvenir à développer une meilleure tolérance au doute afin de se départir de ses biens, mais également pour réduire l’accumulation. Le désencombrement se fait graduellement: l’individu doit se départir de ses biens en ordre croissant de difficultés.

    Quand devrais-je consulter?

    N’attendez surtout pas que votre fonctionnement global se détériore ou que des pièces de votre logement ne soient plus accessibles.

    Plusieurs manifestations peuvent indiquer le besoin de consulter en psychothérapie:

  1. Ne plus oser ou refuser de recevoir des gens à la maison en raison d’un fort sentiment de honte lié à l’état du logement,

  2. Présence d’un sentiment de culpabilité lié à l’accumulation,

  3. Présence de compulsions de rituels de tri ou d’évitement menant à l’incapacité de se départir d’objets,

  4. Difficultés à contrôler son envie d’acquérir ou d’accumuler des objets,

  5. Présence d’un doute persistant lié à l’utilisation potentielle d’un objet,

  6. Acheter plusieurs fois le même item,

  7. Ne pas déballer ou utiliser les objets achetés,

  8. Présence d’un attachement émotionnel irrationnel aux objets.

Conseil aux proches

Évitez surtout de vous débarrasser des objets de l’individu en son absence. Cela pourrait être hautement déstabilisant pour la personne accumulatrice. Évitez également de tenir des propos menaçants ou contraignants visant à inciter la personne à jeter ses objets. Cela pourrait contribuer à renforcer le sentiment de honte et d’échec auprès de la personne. Optez plutôt pour un soutien actif et aidez la personne à trouver des ressources psychologiques ou communautaires.

Si vous voulez en apprendre plus sur la question, une lecture incontournable au sujet du trouble d’accumulation compulsive est le manuel de traitement Entre monts et merveilles: comment reconnaitre et surmonter l’accumulation compulsive. Par ailleurs, un groupe de soutien pour les personnes accumulatrices se tient une fois par mois et est organisé par le Groupe de parole sur l’accumulation compulsive au CLSC de Verdun.


Références:

– O’Connor, K., Delorme, M.E., Koszegi, N. (2013). Entre monts et merveilles: comment reconnaître et surmonter l’accumulation compulsive. Éditions Multimondes inc.
– Tolin, D., Frost, R. O., & Steketee, G. (2013). Buried in treasures: Help for compulsive acquiring, saving, and hoarding. Oxford University Press.
– Tolin, D. F., Frost, R. O., Steketee, G., & Muroff, J. (2015). Cognitive behavioral therapy for hoarding disorder: A meta‐analysis. «Depression and Anxiety», 32(3), 158-166.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des momies de plus de 2000 ans dévoilées en Égypte


Des momies, oui encore des momies en Égypte. Donc, des momies qui ont plus de 2 000 ans avant que le pays soit sous l’emprise romaine. Il semble que ce soit une famille bourgeoise qui ont laissé leur empreinte dans l’histoire égyptienne.
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Des momies de plus de 2000 ans dévoilées en Égypte

 

MOHAMED EL-SHAHED VIA GETTY IMAGES

Pour les contempler, il faut emprunter une fine échelle et descendre un tunnel en pierre étroit de neuf mètres.

Elles ont plus de 2000 ans mais sont « en bon état »: plus de 40 momies datant de la dynastie ptolémaïque d’origine grecque (323 à 30 avant J.-C.) ont été dévoilées en grande pompe dans des catacombes en Égypte par le ministère des Antiquités.

Pour les contempler, il faut emprunter une fine échelle et descendre un tunnel en pierre étroit de neuf mètres. Sous le sol sableux du site archéologique de Touna el-Gebel à Minya, en Moyenne-Egypte (centre), une vaste pièce donne accès à plusieurs chambres minuscules.

À l’intérieur, des momies brunâtres sont posées à même le sol ou placées dans des cercueils ouverts en argile blanche. De sexes et de tailles différents, elles sont enveloppées de lin ou décorées d’écritures démotiques, une langue égyptienne antique. Certaines portent encore des fragments de carton coloré, un matériau utilisé pour la fabrication de masques funéraires.

Selon le ministère égyptien des Antiquités, ces hommes et ces femmes, ces enfants et mêmes ces animaux de compagnie ont été découverts dans un tombeau familial appartenant à « la petite bourgeoisie » de l’époque ptolémaïque, du nom de la dernière dynastie pharaonique régnante, d’origine grecque, avant que l’Egypte ne passe sous domination romaine. La reine Cléopâtre en fut la dernière souveraine.

« Tous sont en bon état de conservation », assure le ministère.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Des publicités personnalisées pour "laver le cerveau" des internautes


Avant Internet, quand j’étais petite, il y avait les messages subliminaux qui furent interdit. Je ne vois pas la différence entre ces messages et publicités subliminaux et  ces publicités qui  influencent inconsciemment des personnes ciblées en contrôlant les sites qu’elle visite. C’est une honte !!. Envoyer des publicités pour inciter les femmes a coucher avec leur mari est une trahison.. Envoyer de la publicité pour faire adopter un animal c’est de la manipulation… un lavage de cerveau est à mon avis criminel
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Des publicités personnalisées pour « laver le cerveau » des internautes

Les fausses publicités peuvent notamment être intégrées au fil d’actualité Facebook. © afp.

Source: Daily Dot

Pour 29 dollars (environ 25 euros) l’entreprise The Spinner promet d' »influencer inconsciemment une personne en contrôlant le contenu des sites qu’elle visite régulièrement ».

Imaginez: votre couple traverse une mauvaise passe et cela fait quelques semaines, voire quelques mois, que vous n’avez pas eu de relation sexuelle avec votre partenaire. Pour vous convaincre de coucher avec lui, ce dernier fait alors appel à une entreprise qui va disséminer des publicités destinées à vous « laver le cerveau » et à vous inciter à penser au sexe. Si ce scénario semble tout droit sorti d’un épisode de « Black Mirror », il est pourtant bien réel et a été imaginé par la société The Spinner.

« The Spinner est un service permettant d’influencer inconsciemment une personne en particulier en contrôlant le contenu des sites qu’elle visite régulièrement. La personne ciblée est exposée de manière répétée à des centaines de messages déguisés en contenu rédactionnel », explique l’entreprise sur son site internet.

Outre la formule intitulée « Initiez un rapport sexuel! » – la plus populaire avec 100% de clients masculins – The Spinner propose également des publicités pour inciter ses parents à adopter un chien, ou encourager un proche à arrêter de rouler en moto ou de fumer.

Un exemple du type de contenu qui s’affiche sur le compte Facebook de la victime. © The Spinner.

Comment ça fonctionne?

Dans la pratique, une fois le paiement effectué, The Spinner envoie un lien en apparence anodin à la personne ciblée.

« Quand elle clique sur le lien, un cookie s’accroche au téléphone visé. À partir de ce moment, la cible sera stratégiquement bombardée d’articles personnalisés », a expliqué Eliott Shefler, vice-président du département social et média de l’entreprise au site Daily Dot.

En informatique, un cookie est l’équivalent d’un fichier texte stocké sur le terminal de l’internaute qui indique ses préférences aux sites visités. Dans ce cas, le cookie permet donc de filtrer les publicités et de n’afficher que celles qui correspondent à la formule choisie par la personne qui l’a piégé.

Par exemple, la formule « Initiez un rapport sexuel! » présente dix articles différents à l’utilisateur cible, qui verra ces articles publiés 180 fois dans divers contextes (y compris sur Facebook) pendant trois mois.

Question morale

En offrant la possibilité à certains hommes de « laver le cerveau » de leur femme (une formule utilisée par Elliott Shefler en personne) pour les forcer à faire l’amour, The Spinner flirte avec les limites de la morale. Comme l’explique le thérapeute Raffi Bilek au Daily Dot:

« Vous ne drogueriez probablement pas votre femme pour la forcer à avoir une relation sexuelle avec vous une fois qu’elle a perdu connaissance. Donc vous ne devriez pas non plus essayer de lui laver le cerveau ».

De son côté, Eliott Shefler se défend:

« Les marques et les politiciens font ça depuis des années. Nous offrons juste la possibilité aux gens lambda de faire de même ».

Contacté par le Daily Dot, Facebook a assuré qu’il enquêtait actuellement sur les pratiques de The Spinner. Quoi qu’il en soit, cette affaire prouve une nouvelle fois que les grands réseaux sociaux alimentés par les revenus publicitaires sont la cible de pratiques peu scrupuleuses et potentiellement dommageables.

https://www.7sur7.be/

Du jamais vu : un insecte préservé dans une opale


Cet insecte pourrait être le plus vieux spécimen jusqu’à maintenant. Tout dépend du  procédé de la fabrication de l’opale. Car il semble que l’ambre ait emprisonné l’insecte avant de se transformer en opale
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Du jamais vu : un insecte préservé dans une opale

 

Céline Deluzarche
Journaliste

 
Une opale retrouvée en Indonésie contient un insecte intact, comme fossilisé dans l’ambre. Une énigme pour les scientifiques, qui remet en cause les connaissances actuelles sur la formation de l’opale.

Seul, l’ambre permet en principe de conserver des fossiles d’animaux « mous ». Cette résine pétrifiée, à l’origine visqueuse, piège les animaux qui tombent dedans et se solidifie en pierre au fil des ans. De nombreux spécimens ont ainsi été découverts, incroyablement bien préservés, comme un escargot entier, une tique de dinosaure, un caméléon, un oisillon de 100 millions d’années ou encore une étrange araignée à queue.

La formation de l’opale remise en question

Mais l’an dernier, le gemmologue américain, Brian Berger, a fait une découverte inédite sur l’île de Java en Indonésie : une authentique opale multicolore dans laquelle est emprisonné un insecte, distinctement visible à travers la pierre.

« On peut même voir sa bouche ouverte et les structures fibreuses de ses appendices », décrit-il sur son blog.

Du jamais vu pour les scientifiques.

L’insecte est parfaitement conservé au sein de l’opale avec ses parties fibreuses. © Brian T. Berger, Instagram, velvetboxsociety

L’insecte est parfaitement conservé au sein de l’opale avec ses parties fibreuses. © Brian T. Berger, Instagram, velvetboxsociety

    La formation des opales demeure, en effet, assez mystérieuse, mais l’hypothèse dominante est que de l’eau chargée de silice dépose des micelles (particules en suspension) dans des fissures et cavités. En période sèche, lorsque l’eau s’évapore, on obtient des couches minéralisées organisées formant un « gel siliceux » transparent. En Indonésie, ce processus se produit souvent avec des coulées volcaniques plutôt qu’avec de l’eau. Dans les deux cas, il est impossible qu’un insecte entier soit fossilisé au cours de cette longue sédimentation.

    Une « opalisation » de l’ambre

« Ce spécimen remet en question nos connaissances actuelles sur la formation de l’opale », reconnait le géologue Ben McHenry, directeur de la collection des sciences de la Terre au South Australian Museum.

Le spécialiste avance une explication possible : l’insecte serait d’abord tombé dans l’ambre, qui aurait coulé dans la fente d’un bois. Les coulées volcaniques hautement siliceuses auraient alors investi la fente et un échange ionique se serait produit lors de la polymérisation, au cours de laquelle l’ambre se serait alors « opalisé ».

    L’insecte le plus ancien jamais retrouvé ?

    Il faut savoir que la plupart de l’ambre que l’on trouve est en réalité du copal, un intermédiaire entre la résine et l’ambre âgé de plusieurs centaines à quelques milliers d’années. La véritable fossilisation de la résine en ambre nécessite, quant à elle, elle plusieurs millions d’années.

    « Si cette théorie d’opalisation est juste, de la sève de l’arbre avec un insecte, suivi d’un processus sédimentaire passant par le copal, l’ambre et l’opale, l’insecte visible dans cette pierre pourrait être l’un des plus anciens jamais découverts », conclut Brian Berger. De nouvelles investigations sont en cours pour en savoir plus sur l’insecte en question.

    CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Une opale contenant un insecte parfaitement conservé a été retrouvée en Indonésie.

  • Normalement, de tels spécimens se trouvent uniquement dans l’ambre.

  • S’il s’agissait d’ambre « opalisé », l’insecte pourrait être le plus vieux jamais découvert.

https://www.futura-sciences.com/