Le Saviez-Vous ► Le jour de la marmotte, science ou folklore?


Le jour de la marmotte, nous vient des Européens. Au Moyen-âge, ils utilisaient des hérissons, loups ou ours. Mais en Amérique du Nord, il était plus facile de trouver des marmottes. Le hic, est que l’hiver en Europe et au Canada n’est pas tout à fait pareil, mais bon, cela amuse les petits comme les grands.
Nuage

 

Le jour de la marmotte, science ou folklore?

 

La célèbre marmotte Phil, de Pennsylvanie.La célèbre marmotte Phil, de Pennsylvanie. Photo: La Presse canadienne / Gene J. Puskar

Le 2 février est le jour de la marmotte. D’où vient cette appellation et que valent les marmottes pour prévoir la météo?

Un texte d’Ève Christian

Leur réveille-matin doit bien être réglé, car c’est toujours le 2 février que les marmottes vedettes émergent de leur sommeil et pointent le nez dehors à la recherche de leur ombre. Il faut dire que cette date tombe presque exactement entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps.

Selon la tradition, qui relève beaucoup plus du folklore que de la science, notre avenir météorologique dépend de leur comportement à la sortie de leur tanière.

Si elles ne voient pas leur ombre, elles restent à l’extérieur, car elles croient que le pire de l’hiver est passé et que le temps chaud approche. Si elles voient leur ombre, elles seront tellement effrayées qu’elles retourneront rapidement se réfugier dans leur trou pour dormir encore six semaines…

Cette année, le verdict est partagé puisque deux des quatre marmottes vedettes ont vu leur ombre.

De la Chandeleur au jour de la marmotte

Autrefois, le 2 février c’était le jour de la Chandeleur. Cette fête chrétienne, qui arrive 40 jours après Noël, soulignait la présentation au Temple de l’Enfant Jésus par sa mère Marie. Une procession aux chandelles était souvent organisée pour célébrer cette journée.

Selon une traduction libre, la légende de la Chandeleur statuait que si la Chandeleur est belle et dégagée, l’hiver aurait un second souffle. Mais si la Chandeleur amène nuages et pluie, l’hiver s’en va et ne revient plus.

Au Moyen-âge, en Europe, une légende indiquait que les hérissons prédisaient l’arrivée du printemps suivant le temps qu’il faisait ce jour-là. Mais, selon les régions ou les pays, l’animal prévisionniste était soit un ours, un loup ou une loutre.

Grâce aux colons européens qui ont traversé l’Atlantique pour s’installer en Pennsylvanie, il y a plus de 200 ans, cette tradition est arrivée sur le continent nord-américain. En l’absence de hérissons, c’est à la marmotte qu’on a confié le soin de prédire l’arrivée du printemps.

Pour les colons, il était important de savoir si l’hiver perdurerait parce que, vers la fin de la saison froide, leurs réserves diminuaient et ils attendaient anxieusement l’arrivée du printemps pour semer et récolter. Et pour connaître ce moment, ils observaient la fin de l’hibernation d’un animal.

Cependant, cette tradition semble mal s’exporter, car en Europe, à cette date, le pire de l’hiver est souvent passé, ce qui n’est pas le cas avec nos hivers canadiens et, contrairement au hérisson européen, notre marmotte s’éveille rarement d’elle-même en février, même s’il y a des redoux.

Météorologiquement parlant

L’expression de cette tradition se basant sur l’ombre de la marmotte est relativement logique. Pensons-y bien.

En hiver, un ciel dégagé signifie souvent qu’un anticyclone arctique recouvre la région. Donc, l’air froid et sec laisse présager que l’hiver perdurera. Le temps nuageux est en lien avec une dépression qui, souvent, apporte de l’air plus doux et humide, laissant croire que l’hiver tire à sa fin.

Évidemment, il n’y a aucun rapport entre le temps qu’il fait le 2 février et celui qu’il fera dans les semaines à venir!

https://ici.radio-canada.ca/

Néandertal pouvait tuer à distance avec des lances


Encore une fois, l’homme de Neandertal prouve qu’il était beaucoup agile que l’on croyait auparavant. Les scientifiques ont fabriqués des lances similaires a celles qui date de 300 000 ans, utilisés l’homme de Neandertal. Ils ont ainsi démontré qu’ils pouvaient utiliser leur lance à distance pour atteindre leur proie.
Nuage

 

Néandertal pouvait tuer à distance avec des lances

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

De nouvelles recherches suggèrent pour la première fois que Néandertal produisait des armes suffisamment avancées pour pouvoir tuer à distance. Les détails de cette étude sont publiés dans Scientific Reports.

Les Néandertaliens ont souvent été dépeints comme des êtres un peu primaires. Ils étaient en revanche beaucoup plus proches d’Homo Sapiens que nous le pensions il y a quelques années. Et non pas seulement parce qu’il y a eu coït entre les deux espèces. Nous savons que Néandertal prenait soin de ses blessés, ou qu’ils n’étaient pas plus violents que les humains modernes, finalement. Mais une autre étiquette collait encore il y a peu à notre ancien cousin : il privilégiait les combats rapprochés, faute de pouvoir faire autrement. Une récente étude suggère pourtant que ce n’était pas le cas. Encore une fois.

Tuer à distance

Il semblerait en effet que l’homme de Néandertal pouvait tuer de loin. C’est du moins ce que proposent des tests effectués avec des reliques d’anciennes lances appartenant à nos cousins. Ces armes en bois (une dizaine au total), ont été retrouvées entre 1994 et 1999 dans une mine de lignite à Schöningen, en Allemagne, avec plusieurs milliers d’os d’animaux. Ces “lances de Schöningen” – comme on les appelle aujourd’hui – sont datées à environ 300 000 ans. Elles représentent ainsi les plus anciennes armes de chasse entièrement préservées de l’Europe du Paléolithique.

Mais ces lances pouvaient-elles réellement permettre de tuer à distance ? C’est la question que ce sont posé des chercheurs de l’University College London (Royaume-Uni). Pour tenter d’y répondre, ils ont embauché six lanceurs de javelot professionnels. Des répliques de ces lances – en bois d’épicéa – ont également été fabriquées à la main, au moyen d’outils en pierre. Deux modèles ont été utilisés, l’un pesant 760 g et l’autre 800 g. Le but était ici de se rapprocher le plus possible des véritables armes utilisées par Néandertal.

Neandertal lance

 

Une réplique des anciennes lances utilisées par Neandertal. Crédits : Annemieke Milks – UCL

20 mètres de distance, maximum

Après plusieurs tests, il ressort alors de cette étude que le poids de ces lances, combiné à la vitesse à laquelle elles pouvaient être projetées, pouvait effectivement permettre de tuer une proie à 20 mètres de distance maximum.

« Cette étude est importante car elle ajoute à un nombre croissant de preuves montrant que les Néandertaliens avaient une connaissance approfondie des technologies, et qu’ils étaient capables de chasser le gros gibier de diverses manières, explique Annemieke Milks, de l’Institut d’archéologie de l’UCL. Nous pensions auparavant qu’ils n’étaient capables que de rencontres rapprochées risquées ».

De son côté, le docteur Matt Pope, co-auteur de l’étude, note l’importance de pouvoir dater cette capacité à pouvoir tuer de loin.

« L’émergence de l’armement – une technologie conçue pour tuer – est un seuil critique mais mal établi dans l’évolution humaine, explique-t-il. Nous avons toujours eu recours à des outils et avons étendu nos capacités par le biais d’innovations techniques. Comprendre quand nous avons développé les capacités de tuer à distance est donc un moment sombre mais important de notre histoire ».

Source

https://sciencepost.fr/

Un tueur "vampire" se fait passer pour un médecin


Un médecin qui l’a traité ne l’avait pas reconnu, qui sait combien de temps, il aurait pu se faire passer pour un médecin. Il y a des cas de schizophrénie qui sont vraiment intenses.
Nuage

 

Un tueur « vampire » se fait passer pour un médecin

 

©getty.

Lycéen, il avait tué un camarade et bu son sang. Après dix ans d’internement, un Russe a réussi à se faire embaucher comme médecin avec un faux diplôme avant d’être démasqué et arrêté, ont rapporté vendredi les médias locaux.

Les enquêteurs ont annoncé vendredi l’arrestation de cet homme de 36 ans qui travaillait comme médecin chargé de la prévention dans un hôpital de Tchéliabinsk, dans l’Oural. Il a été inculpé pour avoir utilisé à dessein un faux diplôme de médecine afin d’obtenir un poste en novembre dernier.

Identifié par les médias locaux comme Boris Kondrachine, il a été embauché alors qu’il avait été condamné en 2000 à suivre un traitement après « avoir commis un crime particulièrement grave », a indiqué le Comité d’enquête russe, principal organisme chargé des investigations criminelles, dans un communiqué.

Les premiers actes à l’école

Selon des médias russes, en 1998, lorsqu’il était encore lycéen, le « faux docteur » avait injecté un sédatif à un camarade avant de le démembrer et de boire son sang.

Kondrachine « se considérait comme un vampire », assure le site d’information local Znak.com.

Schizophrène

En août 2000, Boris Kondrachine avait été interné dans un hôpital psychiatrique après avoir été diagnostiqué schizophrène, selon le journal local Tcheliabinskaïa Nedelia.

Il est sorti de l’hôpital dix ans plus tard.

Kondrachine avait été embauché comme médecin, chargé d’encourager les gens à ne pas boire d’alcool, à ne pas fumer et à faire de l’exercice, a indiqué la responsable du département municipal de la santé, Natalia Gorlova, citée par l’agence de presse Interfax.

Il a été arrêté en janvier après avoir été reconnu par un psychiatre qui l’avait traité lors d’un forum médical, selon Interfax.

https://www.7sur7.be/

Ces archéo­logues ont décou­vert la tombe perdue de l’ex­plo­ra­teur qui a baptisé l’Aus­tra­lie


Avoir fait des recherches, ils n’auraient peut-être pas trouvé la tombe de l’explorateur qui a baptisé l’Australie. Il faut croire que le hasard fait bien les choses.
Nuage

 

Ces archéo­logues ont décou­vert la tombe perdue de l’ex­plo­ra­teur qui a baptisé l’Aus­tra­lie

 

La tombe d’un célèbre explo­ra­teur a été décou­verte sur un site en pleine construc­tion, au cœur de Londres. Près de la station de métro Euston Station, les restes du corps du capi­taine Matthew Flin­ders ont ainsi été exca­vés par des archéo­logues, rapporte le Natio­nal Geogra­phic.

Cet explo­ra­teur britan­nique a été le premier à mener une expé­di­tion navale autour de l’Aus­tra­lie, dès 1803, et c’est même lui qui a nommé le pays. Décédé en 1814, il avait été enterré dans un cime­tière londo­nien. 

Trou­ver et iden­ti­fier les restes de Matthew Flin­ders, c’était comme trou­ver une aiguille dans une botte de foin », a expliqué Helen Wass, l’ar­chéo­logue en chef sur le projet.

Tombé dans l’ou­bli, le cime­tière avait été réamé­nagé en parc muni­ci­pal, le St. James Gardens. Les pierres tombales avaient alors été reti­rées, et il ne restait aucun moyen d’iden­ti­fier les corps des quelque 60 000 personnes enter­rées là. Très vite, une légende a émergé, racon­tant que les restes de Matthew Flin­ders s’étaient retrou­vés sous le quai numéro 15. C’est fina­le­ment grâce à la cuirasse qui tapis­sait le cercueil que les archéo­logues ont pu iden­ti­fier le corps.

« S’il n’avait pas eu de cuirasse sur son cercueil, ou s’il avait été en étain, nous l’au­rions déterré et nous n’au­rions jamais su de qui il s’agis­sait », a assuré l’ar­chéo­logue.

C’est la construc­tion de la liai­son ferro­viaire à grande vitesse HS2, qui reliera Londres à Birmin­gham, qui a mené les archéo­logues à la tombe du capi­taine. Avant le début des travaux, les corps enter­rés dans l’an­cien cime­tière sont en effet tous exhu­més, pour être enter­rés ailleurs.

« Il y a litté­ra­le­ment des dizaines de milliers de tombes ici. Nous n’avions aucune idée de l’en­droit où Matthew Flin­ders était censé être enterré dans le vieux cime­tière. C’est un coup de chance incroyable », s’est réjouit Helen Wass. 

Sources : Natio­nal Geogra­phic

https://www.ulyces.co

Se faire bercer aiderait au sommeil profond et à la consolidation de la mémoire


Bercer un bébé est bon pour son cerveau et sa mémoire, et les adultes aussi. Bon l’étude n’est pas de grande envergures et n’a durer que 2 jours, cependant cela laisse a prévoir des solutions pour les troubles du sommeil
Nuage

 

Se faire bercer aiderait au sommeil profond et à la consolidation de la mémoire

Une femme dort.

Une femme dort confortablement dans un lit. Photo: iStock

Se faire bercer favoriserait un sommeil de meilleure qualité. Le bercement sollicite les sens spatiaux et aide le cerveau à conserver son état de sommeil profond, montrent deux récentes études.

On connaissait déjà le lien entre le bercement et le sommeil, particulièrement sur celui des bébés. Mais la source de ces bienfaits est moins bien comprise.

Deux études suisses montrent maintenant qu’un bercement doux synchronise les ondes cérébrales, ce qui bonifie la qualité du sommeil.

Cette découverte permettrait de développer des thérapies contre des troubles du sommeil, comme l’insomnie.

Sommeil et ondes cérébrales

La première étude s’est penchée sur l’impact du bercement sur la mémoire, le sommeil et les ondes cérébrales qui y sont liées.

D’ordre général, les fréquences des ondes qui caractérisent le sommeil sont plus basses que celles qui accompagnent les moments d’éveil.

  • Le saviez-vous?
  • Les rêves se déclenchent généralement lorsque la fréquence des ondes cérébrales est entre 3 et 8 hertz.

Les scientifiques ont observé 18 volontaires pendant deux nuits. Ils ont fait la comparaison du sommeil avec et sans bercement. Ils ont ainsi constaté que les effets du bercement sont liés à la synchronisation des ondes cérébrales.

Ils [les participants] présentaient des périodes de sommeil profond plus longues et moins de microéveils, l’un des facteurs fréquemment associés à une mauvaise qualité du sommeil. Laurence Bayer, chercheuse à l’Université de Genève

Mais le bercement a aussi un effet sur la consolidation de la mémoire, comme l’a montré l’étude.

Chaque participant devait apprendre plusieurs mots avant de s’endormir et les répéter le lendemain matin

Les résultats étaient « bien meilleurs après une nuit en mouvement », souligne Aurore Perrault, première auteure de l’étude.

Bercer des souris

La seconde étude a utilisé cette fois des souris, plutôt que des humains.

Le rôle essentiel d’un petit organe, le système vestibulaire, a été mis en lumière. C’est un organe que partagent la majorité des mammifères. Logé dans l’oreille interne, il gère notamment l’équilibre et contribue à bien sentir les mouvements.

Le balancement stimule cet organe. À son tour, le système vestibulaire pousse les ondes cérébrales à se synchroniser.

Selon Konstantinos Compotis, premier auteur de cette étude, cela montre que la « stimulation » du système vestibulaire agit sur les oscillations des ondes « spécifiques au sommeil ». Il ferait donc partie des principaux acteurs du phénomène.

La prochaine étape, pour les chercheurs, est de « déchiffrer les structures » qui lient le système vestibulaire aux circuits du sommeil.

Leurs études sont publiées(Nouvelle fenêtre) dans la revue Current Biology(Nouvelle fenêtre).

https://ici.radio-canada.ca

Accoucher dans l’espace? Une entreprise néerlandaise y travaille


Un incubateur dans l’espace pour procréer un enfant. Est-ce que cela vaut vraiment la peine de risquer la vie d’un enfant conçu dans l’espace et accoucher en apesanteur  avec toutes les conséquences que cela risque d’entrainer?
Nuage

Accoucher dans l’espace? Une entreprise néerlandaise y travaille

 

© getty.

Une entreprise néerlandaise ambitionne un accouchement dans l’espace d’ici 2024, affirment lundi plusieurs médias néerlandais.

Un organisateur d’événements habitant d’Eindhoven, Egbert Edelbroek, a fondé, dans ce but, avec un associé une entreprise baptisée SpaceLife Origin.

L’an prochain, celle-ci ambitionne de lancer dans l’espace Missie Ark, un satellite contenant ovules et spermatozoïdes. Lequel devrait ensuite rester en orbite autour de la Terre pendant 25 ans et servir de back-up en cas de catastrophe majeure. En 2021, SpaceLife Origin souhaite programmer une fécondation dans l’espace à l’aide notamment d’un incubateur à embryons, Missie Lotus. L’accouchement en milieu spatial est prévu pour 2024 et portera le nom de projet de Missie Cradle.

Le projet suscite quelque incrédulité… Les scientifiques soulignent par exemple les problèmes de rayonnement ionique cancérigène et les accélérations fulgurantes liés à un vol spatial. En outre, il y a aussi les doutes engendrés par l’absence de pesanteur.

 « À quoi ressemblera un enfant en apesanteur? », s’interroge le Russe Valeri Poliakov, recordman de la durée de séjour dans l’espace (439 jours). « Sur Terre, on se tient debout, ce qui contribue à la formation du squelette et au développement des muscles… », avance-t-il.

Le financement du projet est, par ailleurs, loin d’être bouclé

https://www.7sur7.