Le Savez-Vous ►Science décalée : 704 traumatismes crâniens… dans les albums d’Astérix


Les scientifiques ne font pas toujours des recherches sérieuses, ils peuvent aussi s’amuser. C’est le cas ici avec les aventures d’Astérix le Gaulois. Ils ont tenu compte des ethnies, des blessures, des situations et de la potion magique pour dénombrer les traumatismes crâniens. Malgré les conflits, un fait qui est rare, est qu’il n’y a eu aucun mort et que la guérison était généralement rapide. Pourtant, la médecine était loin d’être aussi efficace qu’aujourd’hui.
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Science décalée : 704 traumatismes crâniens… dans les albums d’Astérix

 

Par Janlou Chaput, Futura

Des neurologues ont passé en revue les 34 albums des aventures d’Astérix le Gaulois. Ils ont relevé en tout 704 cas de traumatismes crâniens, mais aucun d’eux ne s’est révélé irréversible ou mortel. Leur conclusion : s’il vaut mieux ne pas être Romain, surtout face à un Gaulois qui vient d’avaler de la potion magique, il ne faut pas non plus oublier de bien attacher son casque !

L’image de la science n’est pas toujours des plus drôle. On associe souvent les chercheurs à des rats de laboratoires, perdus dans leurs pensées irrationnelles et déconnectés complètement de la réalité. Certains correspondent au portrait. Mais la recherche se compose avant tout d’hommes et de femmes, dont certains ne sont pas dénués d’humour. La preuve avec ces neurologues germains qui ont consacré du temps et un article scientifique aux traumatismes crâniens qui se sont produits au fil des albums d’Astérix le Gaulois…

Le contexte : Astérix, témoin d’une époque ravagée par les guerres

« Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ ; toute la Gaule est occupée par les Romains… Toute ? Non ! Car un village peuplé d’irréductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseur. Et la vie n’est pas facile pour les garnisons de légionnaires romains des camps retranchés de Babaorum, Aquarium, Laudanum et Petibonum… »

C’est en ces mots que commencent toutes les aventures d’Astérix, compagnon d’Obélix et de Panoramix, habitants d’un modeste village breton dirigé par le chef Abraracourcix.

L’époque est difficile pour la Gaule. Les légions romaines, réputées pour leur discipline, ont vaincu les troupes celtes de Vercingétorix à Alésia deux ans plus tôt. Jules César, dictateur à vie, a pris le contrôle de la plus grande partie de l’Europe occidentale et du monde méditerranéen au terme de guerres violentes causant des milliers de victimes.

Les techniques de médecine sont beaucoup moins performantes que celles dont on dispose aujourd’hui. Impossible, à l’époque, de regarder les dégâts causés au cerveau par exemple. Heureusement, un témoin de ces temps lointains a laissé des traces dans nos BD pour que scientifiques et historiens reconstituent les conditions de vie de la période gallo-romaine. Des neurologues de la Heinrich Heine Universität de Düsseldorf (Allemagne) en ont profité pour étudier l’ampleur des traumatismes crâniens. Leurs résultats ont été décrits en 2011 dans la revue Acta Neurochirurgica.

Les légionnaires romains ont conquis presque toute la Gaule. Un seul village leur résiste... et leur cause bien des difficultés. Le centurion, à droite, en garde les séquelles au niveau de son œil gauche. Son compagnon prend des risques en n'attachant pas mieux son casque... © webast, Fotopédia, cc by nc nd 2.0

Les légionnaires romains ont conquis presque toute la Gaule. Un seul village leur résiste… et leur cause bien des difficultés. Le centurion, à droite, en garde les séquelles au niveau de son œil gauche. Son compagnon prend des risques en n’attachant pas mieux son casque… © webast, Fotopédia, cc by nc nd 2.0

L’étude : les traumatismes crâniens passés à la loupe

Les scientifiques ont étudié dans le détail les 34 albums de la série des aventures d’Astérix. Ont été relevés : les indices attestant d’une ecchymose périorbitale (œil au beurre noir), les signes d’une parésie du nerf hypoglosse (la langue pendante), l’importance des troubles neurologiques (confusions, aphasies, etc.), mais aussi l’appartenance ethnique des victimes et des coupables, l’absorption ou non de potion magique et la présence ou non d’un casque sur la tête au moment du choc. Il faut être précis pour une analyse statistique fine !

Le constat est sans appel. Parmi les 704 cas de traumatismes crâniens retrouvés, 698 apparaissent chez des hommes. Dans les deux tiers des cas, les victimes sont romaines. Malgré tout, 120 Gaulois, 59 bandits ou pirates, 20 Goths, 14 Normands, 8 Vikings, 5 Britanniques et 4 extraterrestres comptent parmi les blessés.

Les coupables sont, dans 87 % des situations, des Gaulois. Astérix et Obélix contribuent à eux deux à 57,6 % des lésions crâniennes. Les légionnaires romains ont causé 32 des blessures et ne sont pas uniquement des victimes. Parmi les traumatisés du cerveau, 70,5 % portaient malgré tout un casque. Mais la violence du choc (puisque dans 98,8 % des cas, il s’agissait d’un coup porté, et seuls 8 cas d’étranglements ont été relevés) et la lanière mal attachée ont fait s’envoler la protection dans 87,7 % des situations.

Autre fait marquant : la majorité des traumatismes (83 %) sont intervenus consécutivement à l’absorption par le responsable d’une boisson décrite ainsi par les auteurs :

« Cette substance contient du gui et est supposée conférer une force surhumaine. En réalité, les personnages qui avalent cette potion magique avant de frapper causent des lésions cérébrales plus sévères. »

Cette image obtenue par scanner montre un traumatisme crânien. Le crâne a été déformé suite à un choc qui lèse certaines régions du cerveau. Il n'est pas toujours mortel mais peut entraîner de lourdes conséquences neurologiques. © Rehman et al., Wikipédia, cc by 2.0

Cette image obtenue par scanner montre un traumatisme crânien. Le crâne a été déformé suite à un choc qui lèse certaines régions du cerveau. Il n’est pas toujours mortel mais peut entraîner de lourdes conséquences neurologiques. © Rehman et al., Wikipédia, cc by 2.0

Justement, la gravité des traumatismes a été jugée grâce à l’échelle de Glasgow, établie dans les années 1970 par des scientifiques écossais. En tout, 390 d’entre eux sont sévères, contre 89 modérés et 225 cas bénins. Heureusement, aucun mort ni aucun dommage permanent n’est à signaler. Si la quasi-totalité des individus s’est remis en quelques minutes ou quelques heures, le druide Panoramix a montré des signes inquiétants d’aphasie et de désorientations qui se sont étalés sur plusieurs semaines. Tout a fini par rentrer dans l’ordre.

Ces données étonnent les scientifiques. Eux qui pensaient que les violences de l’Antiquité entraînaient des lésions cérébrales irréversibles ont été surpris, du fait également des méthodes diagnostiques et thérapeutiques nettement inférieures aux nôtres. Ils reconnaissent qu’il faut peut-être creuser davantage la piste de la potion magique pour comprendre les raisons d’une telle résistance. En effet, dans le gui, on retrouve de la lectine, dont on connaît les vertus pour soigner les tumeurs cérébrales. Peut-elle aussi réparer des traumatismes crâniens ?

Cela « nécessite d’être clarifié dans des études ultérieures ».

L’œil extérieur : les scientifiques ne manquent pas d’humour

Bien évidemment, cette étude menée avec tout le sérieux qui caractérise les scientifiques tend à rappeler qu’il faut aussi s’amuser. Au milieu de publications qui traitent toutes des différents problèmes et solutions rencontrés en neurochirurgie, un brin d’humour n’a jamais fait de mal.

L’article a d’ailleurs été bien accueilli dans le monde scientifique. Karl Schaller, un de leurs collègues de l’université de Genève, note tout particulièrement l’intérêt porté sur la lanière du casque bien trop rarement fixée, limitant l’efficacité des protections. Et de conclure que la prochaine étape serait de comparer avec d’autres bandes dessinées, pour voir par exemple si la Panthère rose fait preuve d’autant de violence…

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Le cinéaste écologiste Jean-Michel Cousteau veut mieux protéger les océans


Avant on croyait que rien ne pouvait affaiblir les océans, aujourd’hui, nous le savons et nous devons changer notre comportement, car nous dépendons des océans. La mer est un joyau terrestre inestimable, qu’il est vraiment dommage que notre cupidité, notre insolence finie par tout détruire.
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Le cinéaste écologiste Jean-Michel Cousteau veut mieux protéger les océans

Le nouveau film de Jean-Michel Cousteau, Wonders of the... (Capture d'écran tirée de YouTube)

Le nouveau film de Jean-Michel Cousteau, Wonders of the Sea, est diffusé alors que plusieurs pays, comme le Canada, peinent à diminuer les déchets qui détruisent les océans, particulièrement le plastique à usage unique, dont les bouteilles de soda, les sacs de plastique, et les emballages alimentaires.

CAPTURE D’ÉCRAN TIRÉE DE YOUTUBE

 

MIA RABSON
La Presse Canadienne
Ottawa

Même une famille qui s’est rendue célèbre pour sa quête de protéger les océans croyait qu’on pouvait jeter des déchets par-dessus bord sans problème.

Jean-Michel Cousteau, un cinéaste écologiste et le fils du célèbre commandant Jacques Cousteau, a raconté que lorsqu’il était jeune et que son père l’avait amené faire de la plongée, ils croyaient aussi que « l’océan était un réceptacle sans fond, pour n’importe quel déchet qu’on ne voulait pas au sol ».

Dans un nouveau documentaire en trois dimensions, Wonders of the Sea, qui sera sur les écrans canadiens le 1er février, Jean-Michel Cousteau espère démontrer au reste du monde que cette perception est complètement fausse.

Ce nouveau film est diffusé alors que plusieurs pays, comme le Canada, peinent à diminuer les déchets qui détruisent les océans, particulièrement le plastique à usage unique, dont les bouteilles de soda, les sacs de plastique, et les emballages alimentaires.

L’an dernier, le Canada avait tenté d’amener les autres pays du G7 à signer une charte du plastique afin que d’ici 2030, tous les plastiques soient recyclables, réutilisés ou brûlés pour produire de l’énergie. Cinq pays se sont joints à lui ; le Japon et les États-Unis ont refusé.

M. Cousteau souligne que le plastique est un problème, mais les produits chimiques aussi, dont les médicaments. Il a aussi montré du doigt les gaz à effet de serre, que les océans absorbent et qui peuvent réchauffer l’eau et l’acidifier. Les barrières de corail, et les créatures marines, qui dépendent de l’eau, en pâtissent.

Beaucoup de travail à faire

En entrevue avec La Presse canadienne, M. Cousteau a reconnu que les gouvernements dans le monde, dont le Canada, faisaient des efforts pour s’attaquer au problème, mais selon lui, beaucoup de travail reste à faire.

« Nous faisons quelque chose, mais nous n’en faisons pas assez, a-t-il affirmé. Nous devons en faire beaucoup plus. Tout le monde doit comprendre. » 

M. Cousteau ne veut pas critiquer les gens pour leurs gestes, il préfère les éduquer sur leurs impacts, comme il a dû lui-même l’apprendre.

« Quand j’étais enfant, je le faisais aussi, a-t-il admis. Je n’avais aucune connaissance, je n’avais aucune indication. Je jetais les choses dans l’océan comme tout le monde le ferait. » 

Il en a pris conscience dans son propre terrain de jeu, le port de Sanary-Sur-Mer, dans le sud de la France, qui est devenu plus sale et qui s’est vidé de ses pieuvres et de ses poissons.

« J’étais dévasté de voir que le lieu de mon enfance était détruit », a-t-il confié. 

Une question de survie

Les océans font toute la différence entre la survie et l’extinction des humains, a-t-il soutenu. Le phytoplancton, des organismes unicellulaires qui vivent sur la surface des océans, produisent la moitié de l’inventaire d’oxygène sur la Terre.

« Cela signifie que la moitié de nos respirations sont un cadeau de l’océan », a-t-il illustré.

De plus, les océans font partie du cycle de l’eau, qui fournit d’autres éléments fondamentaux à la survie de l’être humain. 

« Nous dépendons des océans, nous dépendons de ce qui est dans l’océan pour la qualité de vie de toutes les espèces, au sol ou dans l’océan – et c’est l’eau. Pas d’eau, pas de vie », a-t-il expliqué.

M. Cousteau a salué les politiques de protection des océans au Canada, dont celle pour protéger les épaulards résidents du sud. Ces baleines, dont deux sont nommées en l’honneur du père de M. Cousteau et de son navire, le Calypso, se meurent. Aucun nouveau-né n’a survécu dans les trois dernières années.

Un nouveau-né aperçu en janvier a 50 % de chances de survivre. 

Le gouvernement libéral a été critiqué par plusieurs écologistes pour avoir défendu le projet d’expansion de l’oléoduc de Trans Mountain, malgré son impact potentiel sur les baleines. L’an dernier, la cour d’appel fédérale a invalidé l’approbation du gouvernement fédéral pour le projet, notamment parce qu’il n’avait pas considéré les conséquences sur les baleines. Le Canada tente maintenant de refaire les consultations pour prouver qu’il prend des mesures pour protéger les mammifères marins. 

M. Cousteau n’a pas voulu s’impliquer directement dans ce débat, mais il a affirmé que le pétrole était un problème pour la vie marine, tout comme les milliers de bateaux qui traversent leur habitat chaque jour.

« Je ne veux pas que l’industrie du pétrole soit ruinée. Je veux qu’ils investissent tous leurs immenses profits dans de nouvelles sources d’énergie », a-t-il conclu.

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La technologie va-t-elle trop vite pour l’humanité?


Pour le commun des mortels, il y a probablement une sensation que tout va trop vite. Bien que nous apprécions certains avantages, l’intelligence artificielle, la robotisation donne l’impression que le travailleur perd du terrain et qu’il n’y a pas de solution de rechange. Sans compter cette impression de surveillance un peu partout. Devons-nous être inquiet, être alarmiste devant cette rapidité que tout change en moins temps que prévu ?
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La technologie va-t-elle trop vite pour l’humanité?

 

CAIAIMAGE/RANA DIAS VIA GETTY IMAGES

La quatrième révolution industrielle est en marche. Doit-on la craindre?

La technologie va-t-elle trop vite pour l’humanité? Explosion des données en circulation, emplois menacés par les robots, fiscalité incertaine et intelligence artificielle menaçante ont occupé les esprits toute la semaine à Davos.

Preuve de cette forte préoccupation, 75 pays ont eu recours à Davos au multilatéralisme et à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), pourtant mal en point depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, et promis d’engager des discussions afin de réguler de manière « plus efficace le commerce en ligne ».

À cette occasion, les États-Unis et la Chine ont enterré un instant la hache de guerre pour se joindre à ce groupe, même si Pékin ne s’est engagé qu’en dernière minute vendredi matin, a indiqué le directeur général de l’OMC, Roberto Azevêdo, lors d’une conférence de presse.

Le discours le plus alarmiste a certainement été tenu jeudi soir par le milliardaire-philanthrope George Soros, lors du dîner qu’il donne traditionnellement en marge du Forum économique mondial.

Je veux attirer l’attention sur le danger mortel que font courir aux société ouvertes les instruments de contrôle que le « machine learning » et l’intelligence artificielle mettent dans les mains de régimes répressifs.George Soros

Autre préoccupation: la menace que fait peser sur les emplois la robotisation, dans un monde où les inégalités se creusent et où la peur du déclassement alimente le populisme.

« Toute ces entreprises tech et non tech ont une très grande responsabilité », a dit Jean-Philippe Courtois, vice-président exécutif de Microsoft, à l’AFP.

Les fruits de l’économie numérique doivent être redistribués « à une plus grande masse de personnes », selon lui, ce qui implique de faire des efforts « dans l’éducation ».

Les entreprises « sous-estiment l’accélération du rythme de la digitalisation, les changements de comportement et de technologie qui dictent ce rythme et, surtout, l’ampleur de la +disruption+ qui les attend », a noté la société de conseil McKinsey dans une récente étude.

Pour prendre l’exemple du secteur financier, « il a été conçu pour servir des gens qui travaillent de 9h à 17h, pour un seul employeur, souvent pendant toute leur carrière », constate Bill Ready, directeur opérationnel de la société de paiement par Paypal.

« Quand la façon de gagner de l’argent change, la manière dont l’argent est versé et géré doit changer aussi », a-t-il dit.

Microsoft, de son côté, a choisi de se tourner vers l’informatique dématérialisée, le « cloud », après avoir constaté que sa vache à lait traditionnelle, le système d’exploitation Windows, perdait du terrain.

Dans un local installé dans la rue principale de Davos, le géant américain montre des vidéos censées représenter les petites révolutions promises par l’intelligence artificielle.

Par exemple le « supermarché du futur », avec des capteurs qui permettent d’alerter immédiatement le service de nettoyage si une brique de lait s’écrase par terre.

Mais les entreprises « doivent être super claires sur ce qu’elles veulent faire », alors que les innovations technologiques suscitent leur lot de tensions, autour des VTC par exemple, ou de l’impact d’AirBnB sur le marché immobilier et hôtelier.

4e révolution industrielle

Cette « quatrième révolution industrielle » va « plus vite que quiconque l’attendait », explique Murat Sonmez, expert du Forum économique modial, l’organisation qui gère la réunion de Davos mais produit aussi un grand nombre de rapports ou expertises.

« Les entreprises et les gouvernements prennent du retard, et restent coincés en arrière », selon lui.

L’influence des réseaux sociaux sur les processus politiques, la confidentialité des données personnelles mais aussi la fiscalité des géants de la tech sont autant de défis pour les Etats.

La numéro deux de Facebook, Sheryl Sandberg, a elle profité de sa venue à Davos pour tâcher de redorer l’image du groupe, ternie par le scandale Cambridge Analytica.

« Nous n’avons pas anticipé tous les risques liés au fait de relier autant de gens entre eux », a-t-elle dit lors d’une rencontre organisée par l’hebdomadaire allemand Die Zeit. « Nous avons besoin de regagner la confiance », a-t-elle ajouté.

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Contestée il y a peu, Nancy Pelosi triomphe face à Donald Trump


Nancy Pelosi et son équipe (ainsi qu’une majorité des Américains) ont tenu tête à Donald Trump, sans être insidieuse que son vis-à-vis. Même si l’arrêt du shudown pourrait être de quelques semaines, elle a quand même gagné une manche importante face au Président.
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Contestée il y a peu, Nancy Pelosi triomphe face à Donald Trump

 

La présidente démocrate de la Chambre des représentants,... (Photo Andrew Harnik, AP)

La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi

PHOTO ANDREW HARNIK, AP

 

THOMAS URBAIN
Agence France-Presse
New York

Reconnue à gauche et à droite comme la grande gagnante du bras de fer sur le shutdown aux États-Unis, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, s’est affirmée comme chef de file d’un parti où elle était contestée il y a encore peu.

Les propos étaient mesurés, savamment pesés, lorsque Nancy Pelosi s’est exprimée vendredi, après Donald Trump, qui avait accepté de sortir de l’impasse budgétaire dans lequel se trouvait le pays depuis 35 jours, sans obtenir de financement pour son fameux « mur ».

Pressée par des journalistes à qualifier cet incontestable succès politique, la septuagénaire a évité tous les pièges du triomphalisme et a refusé de critiquer ouvertement le président des États-Unis.

Mais, pour tout ce que Washington compte d’analystes, ou presque, il y a bien un vainqueur à la crise du shutdown.

« Je suis un vigoureux supporteur du président, mais il faut appeler un chat un chat », a commenté le présentateur conservateur Lou Dobbs sur la chaîne Fox Business Network. « C’est une victoire pour Nancy Pelosi ».

L’ancien promoteur immobilier peut encore compter sur un dernier carré de partisans, à l’instar du présentateur vedette de la chaîne Fox News, Sean Hannity, pour qui « tous ceux qui pensent que le président a cédé ne connaissent pas le Donald Trump que je connais. Il a toutes les cartes en mains aujourd’hui. »

Mais beaucoup ont, pour la première fois depuis la prise de fonction de Donald Trump, un discours ouvertement critique face à ce qui s’apparente à une retraite

La présidente de la Chambre des représentants a même affirmé son avantage quelques heures après la sortie de l’impasse budgétaire en refusant que Donald Trump tienne son discours annuel sur l’état de l’Union mardi.

Initialement prévue le 29 janvier, l’allocution avait été repoussée sine die par Nancy Pelosi du fait du shutdown, et la native de Baltimore n’a pas voulu revenir sur ce report.

Trump a-t-il aidé Pelosi  ?

Depuis un quart de siècle que les shutdowns sont devenus récurrents, c’est systématiquement l’opinion et sa perception qui ont dicté qui sortirait vainqueur de la confrontation entre démocrates et républicains.

Avant l’impasse budgétaire, les sondages indiquaient qu’une nette majorité d’Américains était opposée au fameux « mur » de Donald Trump à la frontière avec le Mexique et une majorité également à un shutdown.

Et, dès la publication des premiers baromètres après la fermeture d’une partie des services de l’État, il est apparu clair que cette même opinion considérait, encore plus majoritairement, Donald Trump comme responsable de la crise.

Forte de ce soutien public, Nancy Pelosi a refusé les quelques approches de Donald Trump, notamment lorsque le président a proposé d’inclure dans la discussion la régularisation d’immigrés sous statut précaire.

« C’est Pelosi […] qui devrait être morte politiquement. Mais, au lieu de ça, […] c’est Trump qui a l’air d’avoir perdu sa magie », a écrit Jen Kerns, éditorialiste pour le site conservateur The Daily Caller.

La vétérante démocrate de 78 ans, issue de la plus grande famille de politiques de Baltimore, est aussi parvenue, avec l’appui de son collègue-chef de file démocrate au Sénat, Chuck Schumer, à éviter, le temps du shutdown, les dissensions au sein de son parti.

Le pari était loin d’être gagné, quelque semaines seulement après une fronde anti-Pelosi menée par la jeune garde progressiste, qui estimait qu’elle n’incarnait pas les forces de changement à l’oeuvre au sein du parti démocrate.

L’administration Trump a pourtant tenté d’entamer la cohésion démocrate en invitant à déjeuner des élus considérés comme plus modérés, qui ont tous décliné la proposition.

« Notre diversité est notre force, mais notre unité est notre pouvoir, et c’est peut-être ce que le président a sous-estimé », a estimé vendredi Nancy Pelosi.

« Tout ce qui s’est passé [durant le shutdown], c’est que [Donald Trump] a solidifié la position de Nancy Pelosi comme présidente de la Chambre des représentants », a estimé Chuck Todd, journaliste de NBC et présentateur de l’émission politique dominicale Meet the Press.

« Il a aidé Nancy Pelosi à faire ce qu’elle n’avait jamais réussi à faire, c’est-à-dire s’imposer comme la chef du parti démocrate. »

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La plus ancienne roche terrestre retrouvée… sur la Lune ?


Comment une roche terrestre a pu être récupérée sur la Lune ?. C’est ce que croient les scientifiques lors d’un puissant impact d’un astéroïde sur la Terre il y a des milliards d’années alors que la Lune était beaucoup plus près qu’aujourd’hui. C’est quand même inouïe, l’équipe d’Apolo 14 aurait pu prendre n’importe quelle autre roche et ils sont tombés sur un caillou terrestre.
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La plus ancienne roche terrestre retrouvée… sur la Lune ?

 

Apollo 14

Apollo 14, la huitième mission habitée du programme Apollo, et la troisième à se poser sur la Lune. Crédits : Flikr/Project Apollo Archive, domaine public.

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Une équipe de chercheurs annonce avoir peut-être identifié la plus ancienne roche terrestre connue. Et son parcours serait épique : formée sur notre planète, projetée sur la Lune puis ramenée sur Terre. Mais comment est-ce possible ?

Un petit morceau de roche de deux grammes composé de quartz, de feldspath et de zircon, ramené sur Terre par des astronautes d’Apollo 14 en 1971, pourrait être la plus ancienne roche terrestre jamais retrouvée. Une récente analyse chimique vient de révéler que le morceau de roche s’était effectivement formé dans un système oxydé et à des températures semblables à celles de la Terre il y a entre 4 et 4,1 milliards d’années. Mais alors, comment une pierre formée sur Terre a-t-elle pu se retrouver sur la Lune ?

Selon les chercheurs du Lunar and Planetary Institute (États-Unis) à l’origine de cette nouvelle analyse, cette pierre aurait pu être extraite de notre planète il y a environ 4 milliards d’années lorsqu’un astéroïde ou une comète a percuté la Terre, encore très jeune (environ 540 millions d’années). On ne parle pas ici du cataclysme à l’origine de la formation de la Lune. Notre satellite s’était déjà formé à cette époque, mais était en revanche trois fois plus proche de la Terre qu’il ne l’est aujourd’hui. Ce nouvel impact, donc, aurait projeté de la matière dans l’espace, et certains morceaux de roche se seraient alors retrouvés sur la Lune.

Lune

Le bloc de roche où ont été retrouvés les anciens fragments terrestres, prélevé en 1971 sur la Lune. Crédits : Lunar and Planetary Institute.

Un long chemin parcouru

« C’est une découverte extraordinaire qui permet de brosser un meilleur tableau des débuts de la Terre et du bombardement qui a modifié notre planète à l’aube de la vie », a déclaré David Kring, du Lunar and Planetary Institute, qui publie ses travaux dans les Earth and Planetary Science Letters.

Pour vous donner une idée du chemin parcouru par cette pierre, imaginez le scénario suivant, suggéré par l’équipe de chercheurs :

La roche se serait formée il y a entre 4 et 4,1 milliards d’années à 20 kilomètres sous la surface de la Terre. Un violent impact la soulève et la projette dans l’espace, où elle finit sa course ensevelie sous la surface lunaire, il y a environ 3,9 milliards d’années. La roche est ensuite remontée à la surface il y a environ 26 millions d’années, suite à l’impact du Cone Crater, avant d’être finalement récupérée par les astronautes d’Apollo 14 en 1971.

C’est en tout cas le scénario le plus probable. Pour les chercheurs, il est également possible que le fragment se soit formé sur la Lune, mais dans des conditions beaucoup plus compliquées. Si tel a été le cas, la pierre aurait dû se former entre 30 et 70 kilomètres sous la surface lunaire, dans un « environnement magmatique exceptionnellement oxydant », déclarent-ils, et avec des niveaux d’oxygène beaucoup plus élevés que ceux du manteau lunaire d’il y a 4 milliards d’années. Autrement dit, c’est très peu probable.

Source

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Cette Austra­lienne a été mordue par un serpent alors qu’elle était aux toilettes


Il parait qu’il peut être fréquent de trouver un serpent dans les toilettes en Australie. Il est donc préférable de regarder avant de s’assoir.
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Cette Austra­lienne a été mordue par un serpent alors qu’elle était aux toilettes

 

 

Crédits : Jasmine Zeleny

 

par  Ulyces

Alors que cette Austra­lienne était tranquille­ment assise sur les toilettes, un serpent l’a attaquée par surprise. Dans sa maison de Bris­bane, mardi 22 janvier, Helen Richards a été mordue par un python mesu­rant 1,5 mètre, rapporte la BBC.

 « J’ai sauté, avec mon panta­lon baissé et je me suis retour­née pour voir ce qui ressem­blait à une tortue à long cou, se recroque­villant dans la cuvette », a raconté la femme de 59 ans, qui dit avoir ressenti « un choc vif ».

Ne souf­frant que de bles­sures mineures, Helen Richards s’est simple­ment soignée avec de l’an­ti­sep­tique, les pythons tapis étant « rela­ti­ve­ment inof­fen­sifs ».

Jasmine Zeleny, qui s’est char­gée de récu­pé­rer le reptile, a assuré qu’il était assez commun de retrou­ver des serpents dans les toilettes, à la recherche d’un point d’eau lors des saisons chaudes.

« Malheu­reu­se­ment, dans ce cas là, le point de sortie du serpent a été bloqué après qu’He­len s’est assise. Il a été effrayé et a mordu par simple peur », a expliqué Jasmine Zeleny.

La spécia­liste a ajouté qu’elle avait été impres­sion­née par le sang froid d’He­len Richards. 

« Le temps que j’ar­rive, elle avait capturé le serpent et elle s’était calmée. Helen a fait face à la situa­tion comme une cham­pionne », a-t-elle assuré.

Sources : BBC

https://www.ulyces.co