A la recherche du bonheur


Si on attend le bonheur, il y a peu de chance de le voir, mais si on cherche un peu partout, côtoie des gens, agir pour le mieux, il viendra de lui-même, mais il faut être attentif au petits moments
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A la recherche du

bonheur

 

Il n’existe pas de mode d’emploi qui donne un plan pour situer le bonheur. Chacun le cherche à sa façon, aux endroits où il pense pouvoir le trouver.

Daniel Glattauer

Le Saviez-Vous ► 5 idées reçues sur ce qui rend nos chats heureux


Il n’y a pas un chat de pareil. Pour en avoir eu plusieurs au cours des années, ils ont tous un tempérament différent. Le plus remarquable a été Virgule, un chat roux, qui était plutôt collant, et quand il voulait des câlins, c’était du harcèlement, alors que ma Fripouille, c’est tout le contraire. C’est seulement quand elle le veut et juste sur la tête et dans le cou. Ne pas voir les signes d’agacements, gare à nos doigts
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5 idées reçues sur ce qui rend nos chats heureux

 

chat heureux

Ce qui nous fait plaisir à nous ne fait pas toujours le bonheur de notre chat… La preuve : voici 5 idées reçues sur ce qui rend heureux les félins.

1. Le chat aime le lait

C’est vrai, le chat aime le lait. Mais ce n’est pas toujours bon pour lui, bien au contraire. Si certains le digèrent bien à petite dose, d’autres, au contraire, ne l’assimilent plus du tout une fois devenus adultes. Allergique ou intolérant aux protéines du lait, le chat peut développer des rougeurs, démangeaisons, otites, troubles digestifs, etc.  Pour faire plaisir à son chat, mieux vaut donc lui donner un lait spécial pour chats, mais toujours avec modération.

2. Le chat aime les câlins

Certains chats sont plus câlins que d’autres. Il y en a qui détestent les câlins. Le contact physique peut même leur causer un très grand stress. Il ne faut donc jamais forcer un chat au contact. Et même si votre chat semble apprécier ces moments de tendresse, il faut savoir respecter ses humeurs et ne pas insister s’il vous fait comprendre que ce n’est pas le moment de le papouiller.

3. Le chat aime avoir une alimentation variée

On pense parfois que comme nous, les chats aiment qu’on varie leur alimentation. Mais cela n’est pas vrai : pour leur santé, il vaut mieux que leur nourriture soit toujours la même afin de leur éviter des troubles digestifs. Une alimentation adaptée à leurs besoins, mise à disposition toute la journée plutôt que fractionnée en deux repas, est recommandée.

4. Le chat aime tout ce qui est sucré

Le chat ne connaît pas la saveur sucrée donc il ne l’aime pas spécialement. En effet, dans la nature, le chat n’a pas vocation à chasser ou à manger un aliment sucré. Ses papilles gustatives sont bien différentes des nôtres. Lécher le fond d’un yaourt n’a certainement pas le même goût pour lui que pour nous, et cela ne lui procure pas le même plaisir. Mieux vaut donc ne pas lui donner de sucreries, cela sera d’autant mieux pour sa santé.

5. Le chat aime partir à l’aventure

Les chats ayant un accès à l’extérieur aiment pouvoir partir à la quête de leur environnement. Ils peuvent parcourir jusqu’à plusieurs dizaines de kilomètres chaque jour. Au cours de leurs périples, ils font des rencontres, chassent, mangent, dorment… Et tout cela contribue à leur équilibre. Cependant, ce n’est pas parce qu’un chat est baroudeur qu’il aime être transporté. Ne pensez pas forcément lui faire plaisir si vous décidez de l’emmener avec vous en voyage : la plupart des chats n’aiment pas qu’on change leurs habitudes. En bref, si le chat aime partir pour ses aventures, ne lui imposez pas les vôtres.

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Ils inventent un spray pour empêcher la formation de glace !


Aurait-on enfin trouvé une façon d’éviter que la glace se forme sur tout transport aérien ou encore des centrales électriques ? Il semble que oui. Cela sera une économie en temps et argent
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Ils inventent un spray pour empêcher la formation de glace !

 

par Yohan Demeure, rédacteur scientifique

Chaque année durant l’hiver, la glace détériore le fonctionnement des infrastructures. À ce problème plutôt ancien, des chercheurs américains ont répondu par l’élaboration d’un spray capable d’empêcher la glace de se former.

Une idée lumineuse

Le gel est un véritable fléau concernant les dommages causés entre autres aux transports aériens et aux centrales électriques. Aux États-Unis, les problèmes causés par la glace engendrent plusieurs milliards de dollars de frais par an pour les industries. Dans leur étude publiée dans la revue Materials Horizons le 4 janvier 2019, les chercheurs de l’Université de Houston (États-Unis) ont dévoilé leur invention : une matière diffusée via un spray capable d’empêcher la formation de glace.

Dans le cadre de leurs recherches, les scientifiques ont élaboré une nouvelle théorie baptisée “localisation des contraintes”. Celle-ci est destinée à ajuster et prédire les propriétés des matériaux utilisés par un concepteur. Or, il faut savoir que cette nouvelle technique s’appuie sur une nouvelle matière. Il s’agit d’un revêtement de polymère de silicone durable, dont la principale caractéristique est de repousser la glace à la surface de l’endroit où celui-ci est pulvérisé.

Crédits : Capture YouTube/ University of Houston

Un pari sur l’avenir

Les chercheurs ont indiqué que leur revêtement pouvait assumer sa fonction anti-glace tout en bénéficiant de propriétés chimiques, mécaniques et environnementales sur le long terme. Toutefois, les chercheurs à l’origine de ce produit miracle estiment que son usage ne se limitera pas à la conception de matériaux qui ne gèlent pas. En effet, il est également question de l’intégrer dans la recherche de nouveaux matériaux en limitant les essais et donc les erreurs, ce qui devrait être une grande source d’économie de temps et d’argent.

L’invention en question pourrait devenir un élément très important lorsque l’on sait le temps et l’investissent que nécessite la mise sur le marché d’un produit dont la longue phase de prototypage représente une obligation. Les chercheurs n’hésitent d’ailleurs pas à parler de “point fort” pour l’industrie aéronautique américaine, et assurent que le spray ne réduira en aucun cas la performance des appareils

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Des objets indésirables dans la toilette qui coûtent cher


Les toilettes ne sont pas des poubelles. Malheureusement, le comportement des gens est dommageable pour la machinerie qui doit gérer les déchets indésirables Juste dans la ville de Québec, 137 milliards de litres d’eau usée sont traités par année, en plus du nettoyage et des réparations. Il y aurait une grosse économie si les gens ne jetaient pas n’importe quoi dans les toilettes et toutes ouvertures pour les égouts.
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Des objets indésirables dans la toilette qui coûtent cher

 

Le technicien en mécanique Claude Couture travaille dans les usines de traitements des eaux usées de la Ville de Québec depuis 27 ans. Il a vu toutes sortes de choses aboutir dans les stations de pompage.

Le technicien en mécanique Claude Couture travaille dans les usines de traitements des eaux usées de la Ville de Québec depuis 27 ans. Il a vu toutes sortes de choses aboutir dans les stations de pompage. Photo: Radio-Canada / Carl Boivin

Pierre-Alexandre Bolduc

Jetez-vous dans la toilette lingette humide, coton-tige, condom ou serviette sanitaire? Ces articles sanitaires qui aboutissent dans les égouts coûtent une véritable fortune à la Ville de Québec pour des dommages qu’ils peuvent faire aux équipements.

Depuis 10 ans, la Ville de Québec doit dépenser annuellement 675 000 $ en raison de toutes sortes d’objets jetés dans les toilettes.

Des serviettes sanitaires peuvent par exemple bloquer des pompes ou la soie dentaire peut s’enrouler autour des tuyaux de l’équipement. Un véritable défi pour la machinerie et les opérateurs qui doivent être prêts à retrouver à peu près n’importe quoi dans les égouts de la Ville.

Les serviettes humides, les condoms, les tampons, les cotons-tiges ou les gants jetables font partie des objets indésirables les plus présents dans les stations de pompage de la Ville de Québec. Des systèmes munis de grilles tentent de les récupérer avant que les eaux usées se rendent aux usines de traitement.

Les serviettes humides, les condoms, les tampons, les cotons-tiges ou les gants jetables font partie des objets indésirables les plus présents dans les stations de pompage de la Ville de Québec. Des systèmes munis de grilles tentent de les récupérer avant que les eaux usées se rendent aux usines de traitement. Photo : Radio-Canada

Claude Couture travaille comme technicien en mécanique pour les usines de traitement des eaux usées de la Ville de Québec depuis 27 ans. Il a vu plusieurs choses passer dans les 2400 km de conduites de la Ville.

J’ai déjà vu des sous-vêtements et des serviettes. On trouve plein de choses que les gens pensent que lorsqu’ils vont “flusher” la toilette ça disparaît tout seul. Bien non, ça ne disparaît pas tout seul. On les retrouve ici, puis on les sort. Claude Couture, technicien en mécanique, Ville de Québec

 

Les objets les plus jetés dans les toilettes par les citoyens de Québec.

Les objets les plus jetés dans les toilettes par les citoyens de Québec. Photo : Radio-Canada

Une logistique imprévisible

L’ingénieur de procédé au service des eaux usées de la Ville de Québec, Frédéric Cloutier, tente de trouver des moyens pour éviter les bris, mais la tâche n’est pas mince. Il dit que le comportement des citoyens qui jettent des objets indésirables dans les toilettes créent toutes sortes de problèmes qui finissent par coûter cher aux contribuables.

« Ça implique qu’on a besoin d’employés pour se déplacer et faire les travaux de récurage, explique Frédéric Cloutier. On est obligé de donner des contrats pour faire du nettoyage. C’est beaucoup de sous qui pourraient facilement être économisés si les gens avaient un comportement idéal. »

Environ 137 milliards de litres d’eaux usées sont traités par année, à Québec. Les petits objets indésirables peuvent briser des pompes imposantes des stations de pompage réparties un peu partout dans la Ville de Québec. Et réparer ces pompes peut prendre plusieurs semaines.

La bonne collaboration des citoyens est aussi essentielle à Lévis. La facture s’élève à 110 000 $ par année pour nettoyer et réparer les équipements.

Même après de nombreuses années dans le domaine, le technicien en mécanique Claude Couture est persuadé que les gens peuvent changer leurs habitudes.

Son seul conseil?

« Essayez autant que possible d’envoyer juste de l’eau dans les toilettes », lance-t-il.

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Chez les fourmis bâtisseuses de sentiers, chacun fait ce qu’il lui plaît


Encore une fois, on ne peut qu’être époustouflé par l’organisation des fourmis. Les fourmis coupe-feuilles agissent selon leur perception de la tâche.  Il n’y a pas de boss qui dirige, aucune coordination et pourtant, elles réussissent ensemble à bâtir, entretenir 3 km de sentier avec 11 000 heures de travail.
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Chez les fourmis bâtisseuses de sentiers, chacun fait ce qu’il lui plaît

 

 

Agence France-Presse
Paris

Pas de contremaître chez les fourmis ouvrières : ces insectes bâtissent des sentiers sans recevoir la moindre consigne, sans échanger la moindre information, selon une étude publiée mercredi dans la revue Proceedings of the Royal Society B.

« C’est surprenant, car les comportements collectifs s’organisent souvent en communiquant », explique à l’AFP Thomas Bochynek de l’université Northwestern aux États-Unis, coauteur de l’étude.  

Les fourmis sont des insectes sociaux, reconnus comme détenteurs d’une véritable intelligence collective.

Débroussailler, élaguer, niveler… la construction de ces chemins, qui seront empruntés par la colonie pour rapporter la nourriture jusqu’à la fourmilière, implique plusieurs milliers d’ouvrières, selon l’étude. 

Chaque colonie peut déblayer jusqu’à trois kilomètres de sentiers par an, investissant collectivement jusqu’à 11 000 heures de travail chaque année pour les bâtir puis les entretenir. 

Pour mieux comprendre comment les fourmis s’organisent pour venir à bout de ces travaux titanesques, Thomas Bochynek et ses collègues ont observé des fourmis coupe-feuille sud-américaines, in situ et en laboratoire, puis modélisé leur action.

Résultat : pas de répartition des tâches, pas de superviseur, pas de coordination. Chaque fourmi résout comme elle l’entend les problèmes qu’elle rencontre et c’est la somme de toutes ces actions individuelles qui leur permet de bâtir les sentiers. Une organisation totalement différente de la nôtre, très hiérarchisée et rationalisée.

Les fourmis « agissent uniquement en fonction de leur propre perception des obstacles », précise l’étude.

Une telle organisation (ou non-organisation) permet d’économiser de l’énergie : communiquer que ce soit par contact ou par phéromones (qu’il faut produire, stocker et secréter) engendre une dépense énergétique, précise Thomas Bochynek.

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Découverte d’un premier fossile d’une myxine, vieux de 100 millions d’années


Un fossile d’une myxine qui aurait 100 millions d’années a été trouvé. Cet animal marin étrange à un système de défense qui a probablement permis sa fossilisation, il fait une sorte de slime avec de l’eau provoque un nuage de boue.
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Découverte d’un premier fossile d’une myxine, vieux de 100 millions d’années

 

par Brice Louvet, rédacteur scientifique

Des paléontologues de l’Université de Chicago ont découvert le premier fossile détaillé d’une myxine, ces charognards des mers qui ressemblent à des anguilles.

Les résultats de l’étude sont publiés dans les Actes de la National Academy of Sciences.

Les myxines modernes sont des animaux étranges. Elles n’ont pas d’yeux, de mâchoires ou de dents, mais utilisent une sorte de langue hérissée qui sert à racler la chair des poissons et baleines morts au fond de l’océan. Elles sont les charognards des fonds marins. Autre caractéristique : la myxine produit du “slime” pour se défendre. L’eau qui les entoure se transforme alors en un nuage de boue, obstruant les ouïes des prédateurs. C’est d’ailleurs cette capacité à produire de la boue qui permit à un spécimen ancien de se fossiliser, flanqué sur une plaque de calcaire vieille de 100 millions d’années retrouvée au Liban.

Un fossile inédit

Les myxines présentent en effet une série de glandes le long de leur corps, qui produisent de minuscules paquets de fibres de kératine (comme nos ongles) étroitement enroulées, et lubrifiées par du mucus. Lorsque ces paquets entrent en contact avec l’eau de mer, les fibres explosent et transforment les environs. Les chercheurs savent maintenant que le mucus de myxine est suffisamment robuste pour laisser des traces dans les archives fossiles. Des centaines de concentrations de kératine le long du corps du fossile – baptisé Tethymyxine tapirostrum – auraient été retrouvées, ce qui signifie que cet ancien spécimen devait probablement évoluer avec de redoutables prédateurs, tels que les plésiosaures et les ichtyosaures.

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Tethymyxine tapirostrum, une ancienne myxine de 30 cm de long et vieille de 100 millions d’années, incrustée dans une dalle de calcaire du Liban. Crédits : Tetsuto Miyashita, Université de Chicago.

Réécrire l’histoire des vertébrés

Mais au-delà de la découverte, inédite, ce nouveau fossile nous permet aujourd’hui de nous fixer sur le moment où ces poissons sans mâchoires ont dérivé de l’arbre évolutif de la lignée qui donna naissance aux vertébrés à mâchoires modernes – poissons osseux et humains inclus. Les analyses semblent en effet montrer que la myxine est plus étroitement liée à la lamproie suceuse de sang qu’aux autres poissons. Cela signifie que la myxine et la lamproie ont évolué après s’être séparées du reste de la lignée des vertébrés, il y a environ 500 millions d’années.

« Il s’agit d’une réorganisation majeure de l’arbre généalogique de tous les poissons et de leurs descendants. Cela nous permet de fixer une date évolutive sur des traits uniques qui distinguent la myxine de tous les autres animaux, a déclaré Tetsuto Miyashita, de l’Université de Chicago. Nous avons maintenant cette corroboration importante selon laquelle ils forment un groupe à part. Bien qu’ils fassent toujours partie de la biodiversité des vertébrés, nous devons maintenant examiner de plus près les myxines et les lamproies et reconnaître leur primauté apparente comme un élément spécifique ».

Source

https://sciencepost.fr/