Enseignement


Ah oui, ! Les enfants sont de très bons professeurs pour enseigner la patience, la simplicité et la volonté.
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Un enfant peut toujours enseigner trois choses à un adulte : être content sans raison, s’occuper toujours à quelque-chose et savoir exiger de toutes ses forces ce qu’il désire.

Paulo Coelho

Le Saviez-Vous ► Vraies ou fausses allergies alimentaires ?


C’est important de savoir si une personne a des allergies alimentaires, cependant l’auto-diagnostique n’est pas un bon moyen. Il vaut mieux en parler à un médecin. Certains symptômes pourraient être une intolérance et non une allergie.
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Vraies ou fausses allergies alimentaires ?

 

Vraies ou fausses allergies alimentaires ?

On s’estime parfois allergique à tel ou tel aliment ou composant alimentaire et on s’en prive… à tort !

Une étude récente vient montrer que de très nombreux adultes se trompent sur de prétendues allergies.

Explications.

Une étude américaine pour mieux comprendre les allergies

Aux États-Unis, ils sont 26 millions à se déclarer allergiques à un aliment ou un composant alimentaire. Mais grâce à une étude des chercheurs de l’hôpital pour enfants Ann & Robert H. Lurie de Chicago et la Nortwestern University, nous savons désormais que la moitié d’entre-eux ne serait finalement pas allergique mais simplement intolérant, voire rien du tout.

Sur un échantillon de 40.443 adultes sondées, 19% se déclaraient allergiques. Après vérification des symptômes, ils ne sont que 10,8% à présenter une véritable allergie. En tête de classement, l’allergie aux mollusques et crustacées. Viennent ensuite les allergies au lait, aux arachides, aux noix, au poisson, au soja et au sésame.

Éviter les mauvais diagnostics

Ce phénomène est vérifiable dans de nombreux pays occidentaux et au Royaume-Uni notamment. Pour éviter ce genre d’erreur de diagnostic, il faut consulter un médecin spécialiste des allergies chez l’adulte et procéder à des tests fiables.

Il pourrait s’avérer que certains maux (diarrhées, ballonnements ou maux d’estomacs) ne seraient liés qu’à une simple intolérance au lactose. Cette mise au point pourrait vous éviter de vous priver de certains aliments inutilement et vous libérer de certains traitements à base d’antihistaminiques ou d’adrénaline.

Maylis Choné

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Le plus ancien tableau périodique du monde retrouvé en Écosse


Dans le département de chimie dans une université en Écosse, lors d’un ménage, ils ont fait une belle trouvaille. Le plus ancien tableau périodique connu jusqu’à maintenant qui est différent de celui d’aujourd’hui. Bien qu’il était dans un piteux état, grâce à la technologie, il a pu être restauré et avoir une seconde vie.
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Le plus ancien tableau périodique du monde retrouvé en Écosse

 

tableau périodique écosse 150 ans 1885 le plus ancien du monde Saint Andrews

Crédits : Université de St Andrews

L’élément le plus emblématique des classes de chimie semble y avoir sa place depuis presque 150 ans !

 

Un tableau périodique datant de 1885 a été retrouvé dans les méandres du département de chimie de l’Université écossaise de Saint Andrews en 2014. Il a été restauré il y a peu, nous relate phys.org. Ce sont ces travaux de restauration et des recherches intensives qui ont permis d’attester cette fameuse date de 1885, qui en ferait le plus ancien du monde.

Comme on pouvait se l’imaginer, le département de chimie de Saint-Andrews regorgeait d’objets divers depuis sa création en 1968. Cependant, nul n’aurait parié qu’au fil des années une pièce d’une telle valeur s’y serait retrouvée glissée. Comme toujours dans ce genre d’histoire, ce sont de grands travaux (de nettoyage dans notre cas) qui ont permis à cette belle pièce de refaire surface. Elle était dans un état désastreux au moment de la découverte, tombant en ruines à l’usage. Le fait qu’un tableau périodique de classe soit aussi ancien a permis au personnel de prendre tout de suite conscience de la rareté de la pièce, qui a été rapidement authentifiée et réparée.

Pour vous faire prendre conscience de l’ancienneté de ce tableau périodique, sachez que le premier du nom a été inventé par le chimiste russe Mendeleev en 1871. Le modèle découvert dans l’Université Saint Andrews est légèrement différent de sa version, à l’image des tableaux d’aujourd’hui qui diffèrent aussi de celui du russe.

Une plongée dans l’histoire

Les éléments chimiques qui étaient présents étaient annotés en Allemand, mais pour autant, le tableau périodique ne vient pas d’Allemagne. En effet, la mention d’une imprimerie ayant existé à Vienne entre 1875 et 1888 a été retrouvée. Le nom de l’imprimeur, mort en 1890, était également présent. Comme vous pouvez le voir, de précieux éléments de datation étaient présents d’emblée, mais ce sont les travaux de chercheurs internationaux qui ont permis d’avoir une idée vraiment précise de sa valeur. Le professeur Eric Scerri a par exemple remarqué que le gallium et le scandium, découvert en 1875 et 1879 étaient présents, alors que le germanium découvert en 1886 ne l’était pas. Un précieux indice de datation.

C’est cependant la plongée dans les vieux registres de l’Université, qui recensait l’achat d’un tableau périodique de 1885 en 1888, qui a permis de lever totalement le doute. L’observation des stocks de tableaux périodiques existants a aussi permis d’établir que ce tableau est le plus ancien connu à l’heure actuelle.

Un fort soutien pour la restauration

Les collections spéciales de l’Université ont reçu une subvention du National Manuscrits Conservation Trust (un organisme de charité qui travaille sur la conservation des manuscrits britanniques) et du conservateur privé Richard Hawkes pour la conservation du tableau. La restauration a nécessité un travail très complexe. Le tableau périodique a d’abord été brossé pour enlever les débris, puis séparé de son support en lin. La carte périodique a ensuite été trempée dans de l’eau sans ions ajustée à un pH neutre grâce à de l’hydroxyde de calcium, ce qui a eu pour effet d’éliminer les décolorations et l’acidité. Ensuite, le traitement anti acidité a été complété par une plongée dans un magnésium hydrogéné pour déposer une réserve alcaline dans le papier. Pour terminer, le trésor a pu définitivement reprendre son aspect grâce à du papier kozo et de l’amidon de blé, qui ont servi à réparer les déchirures.

Le tableau périodique est désormais parfaitement conservé dans les collections de l’Université où il profite de sa seconde vie. La technologie permet de faire des miracles quand il s’agit de renouer avec son passé. La découverte d’un fragment rocheux vieux de plusieurs milliards d’années par la sonde spatiale New Horizons va par exemple bientôt permettre d’en apprendre plus sur les origines de notre système solaire si tout se passe bien. Il y a quelques années, des logiciels avaient aussi permis de reconstituer le visage d’Henri IV en 3D .

https://siecledigital.fr

Trump est persuadé que les créanciers vont accommoder les fonctionnaires incapables de payer


Être un fonctionnaire américain aux prises avec le shudown, je serais outrée que multi-millionnaire me parle de faire un emprunt pour couvrir la perte d’argent depuis le début de l’année et qu’un président d’un pays pense que les créanciers seront compréhensifs. Ne pas comprendre que des fonctionnaires ont du avoir recours aux banques alimentaires, c’est un manque total de connaissance de la vie des gens en général.
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Trump est persuadé que les créanciers vont accommoder les fonctionnaires incapables de payer

 

 

ASSOCIATED PRESS/JACQUELYN MARTIN

Par Nick Visser, HuffPost US

Le président américain ne semble pas s’émouvoir du sort des travailleurs pris en étau par le «shutdown

Le président des États-Unis ne semble pas s’émouvoir des nombreux cas de fonctionnaires fédéraux qui doivent visiter des banques alimentaires pour pouvoir se nourrir ou qui sont incapables de payer leur hypothèque pendant le «shutdown». Selon Donald Trump, les épiceries et les créanciers vont «s’arranger» avec eux durant ces temps difficiles.

Il a fait ces commentaires peu avant l’annonce d’une réouverture temporaire des institutions gouvernementales. Quelques heures auparavant, le secrétaire au Commerce, Wilbur Ross, a affirmé qu’il ne comprenait pas pourquoi plusieurs des 800 000 fonctionnaires fédéraux avaient recours aux banques alimentaires, alors qu’ils n’ont pas été payés depuis le début de l’année en raison du «shutdown», une situation qui perdure pour un deuxième mois.

«Les gens les connaissent, dans leur quartier, quand ils vont faire des courses à l’épicerie ou ailleurs», a affirmé le président, questionné sur les commentaires de son collègue Wilbur Ross.

«Je crois que ce que Wilbur essayait de dire, c’est qu’ils vont s’arranger ensemble», a-t-il ajouté.

Vidéo intégrée

Donald Trump, qui a précisé ne pas avoir entendu ce que son collègue a dit, a admis que ce dernier «aurait pu le dire différemment». Mais le président s’est tout de même porté à la défense de son secrétaire au Commerce, ajoutant que les banques travaillaient conjointement avec ceux qui traversaient une situation économique difficile à cause du «shutdown»: «c’est ce qui arrive dans des temps comme ceux-ci».

«Si vous avez une hypothèque, les créanciers, ceux qui encaissent les intérêts et toutes ces choses-là, ils s’arrangent avec vous», a indiqué le président.

Wilbur Ross s’est attiré des foudres de toutes parts, jeudi, après ses remarques au réseau de télévision américain CNBC. Selon lui, les médias ne prenaient pas en considération que les fonctionnaires «allaient éventuellement être payés». Il a affirmé qu’il ne comprenait pas pourquoi certaines personnes avaient recours aux banques alimentaires. Il a aussi ajouté que ces fonctionnaires fédéraux ne représentaient qu’une fraction du rendement financier de la nation.

«Mettons cela en perspective: on parle de 800 000 travailleurs. Et même si je compatis avec ceux qui vivent des difficultés, 800 000 travailleurs qui ne recevront jamais leur salaire – ce qui n’est pas le cas, ils seront éventuellement payés -, on parle du tiers d’un pourcent de notre PIB. Ce n’est quand même pas immense, si on remet ça dans son ensemble.»

Wilbur Ross, qui a aussi suggéré que les travailleurs empruntent pour couvrir leurs dépenses, aurait une fortune d’environ 700 millions $.

Ces commentaires du président et de son secrétaire au Commerce tranchent dramatiquement avec les multiples témoignages de fonctionnaires qui ont beaucoup de mal à joindre les deux bouts. Les travailleurs n’ont toujours pas reçu de paie depuis le début de l’année, puisque le Congrès n’a toujours pas réussi à faire passer une loi qui mettrait fin au «shutdown».

Les affirmations du secrétaire au Commerce ont provoqué de fortes réactions dans le camp démocrate.

«De nombreux travailleurs vivent de paie en paie, a lancé le leader de la minorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer. Secrétaire Ross, ils ne peuvent pas simplement appeler leur courtier et lui demander de vendre leurs parts. Ils ont besoin de ce chèque de paie.»

Ce texte initialement publié sur le HuffPost États-Unis a été traduit de l’anglais.

https://quebec.huffingtonpost.ca/

Patient hors norme : il voit les icônes sortir de l’écran de l’ordinateur !


Un bien drôle de syndrome qu’est le syndrome d’Alice au pays des merveilles. Disons que voir des icônes sortir de son ordinateur, on se demande si on ne devient pas un peu fou !!! Mais, non, c’est une cause médicale qui a pu être remédiée
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Patient hors norme : il voit les icônes sortir de l’écran de l’ordinateur !

 

 

Marie-Céline Ray
Journaliste

En Italie, un homme de 54 ans a vu pendant une dizaine de minutes des icônes sortir de l’écran de son ordinateur et flotter sous ses yeux. Les médecins lui ont diagnostiqué un « syndrome d’Alice au pays des merveilles ». La tumeur au cerveau, responsable de ces symptômes inhabituels, lui a été retirée.

Cet homme de 54 ans a vécu une expérience bien étrange : il a vu les icônes du bureau de son écran d’ordinateur sauter lentement en-dehors du moniteur et flotter entre lui et l’écran. Elles avançaient, reculaient, puis, finalement, elles ont disparu de son champ de vision, en se déplaçant vers la droite. Cette hallucination a duré une dizaine de minutes.

Ensuite, le patient a eu d’autres symptômes : des maux de tête, des nausées et une grande sensibilité à la lumière, ou photophobie. Il s’est rendu aux urgences où les médecins lui ont diagnostiqué un syndrome d’Alice aux pays des merveilles. Ce cas est décrit dans un article de la revue Neurocase, rédigé par des chercheurs de l’université de Rome.

Les auteurs expliquent que les patients souffrant du syndrome d’Alice au pays des merveilles ont une « perception erronée de leur propre corps, affectant, à la fois, la taille et la position dans l’espace, ainsi qu’une altération de l’environnement. »

Typiquement, ces patients perçoivent des parties de leur corps comme étant bien plus grandes ou bien plus petites que la réalité. Ils peuvent aussi voir des objets ou des personnes plus grandes ou plus petites, plus proches ou plus éloignées qu’elles ne le sont réellement.

Le syndrome d’Alice au pays des merveilles a été décrit par un psychiatre anglais, John Todd, dans les années 1950. Il a été nommé ainsi en raison des expériences que vit Alice dans l’ouvrage de Lewis Caroll, où elle voit sa taille se modifier. De plus, Lewis Caroll souffrait lui-même de migraines, avec des manifestations visuelles.

Une tumeur au cerveau à l’origine de ce syndrome

Souvent, le syndrome d’Alice au pays des merveilles est causé par l’épilepsie, une intoxication aux médicaments, la migraine, des maladies psychiatriques, des infections. Mais, ici, la cause semblait différente. Le patient avait des antécédents familiaux de tumeur au cerveau. Son électroencéphalogramme était normal, de même que ses analyses de sang et de fluide cérébro-spinal. Il souffrait de migraines mais pas avec aura.

Le saviez-vous ?

Une migraine avec aura se caractérise par des symptômes souvent visuels qui précèdent le mal de tête. Par exemple, le patient voit des taches, des points lumineux, colorés, ou bien une partie de son champ visuel disparaît.

Une IRM a révélé que le patient avait une lésion d’environ 2,5 cm au niveau du cortex occipito-temporal de l’hémisphère gauche, une région impliquée dans la perception visuelle. C’était un glioblastome, une tumeur cérébrale dont l’évolution est souvent rapide. La tumeur a été retirée par une chirurgie au laser, puis le patient a suivi une chimiothérapie et une radiothérapie.

Un an plus tard, il est retourné à l’hôpital pour une nouvelle opération car la tumeur était revenue au même endroit. Le traitement semble avoir fonctionné car, 20 mois après l’épisode d’Alice au pays des merveilles, il allait bien et ne présentait plus de signe de maladie. Il n’a pas connu d’autres hallucinations après le retrait de sa tumeur.

Pour en savoir plus le syndrome d’Alice au pays des merveilles, vous pouvez écouter un podcast qui lui est consacré sur le site de The Conversation.

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Un homme de 54 ans a vu les icônes de son bureau sortir de l’écran de son ordinateur et bouger devant lui.
  • Les médecins italiens lui ont diagnostiqué un syndrome d’Alice au pays des merveilles.
  • Les patients touchés par ce syndrome ont une modification de la perception de leur corps, des objets ou des personnes qu’ils voient.
  • La tumeur cérébrale qui a provoqué ces symptômes a été retirée et le patient va bien.  

https://www.futura-sciences.com/

Votre âge chronologique n’est pas votre âge


Bien, ce n’est pas vraiment étonnant ! Combien d’entre-nous, n’ont pas l’impression d’avoir l’âge chronologique ? Il semble que la science l’a prouvé. Qu’est-ce que cela change ? Peut-être certains traitement seront mieux adaptés
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Votre âge chronologique n’est pas votre âge

 

Combien de bougies allez-vous souffler du coup? | Annie Spratt / Unsplash

Combien de bougies allez-vous souffler du coup? | Annie Spratt / Unsplash

Repéré par Jasmine Parvine

Repéré sur CNN

Vous êtes peut-être plus jeune que vous ne le pensez.

Vous êtes peut-être plus jeune que vous ne le pensez… ou peut-être est-ce l’inverse. Morgan Levine, une professeure en médecine de Yale qui étudie les différentes mesures de vieillissement, a mis en évidence que nous avons en réalité deux âges: un chronologique et un biologique. Si le calendrier nous indique notre âge chronologique, la vitesse à laquelle notre corps fonctionne nous fournit notre âge phénotypique, aussi appelé âge biologique.

La scientifique a créé un algorithme qui, couplé aux résultats d’une simple prise de sang, permettrait d’obtenir l’âge que notre corps a vraiment. Chaque être humain vieillit de manières différente suivant ses gènes, son régime alimentaire, sa condition physique et son exposition aux toxines environnementales. De plus, neuf biomarqueurs présents dans notre sang –comme la glycémie, le fonctionnement de nos reins et foie, ou nos mesures inflammatoires et immunitaires– influent sur notre durée de vie.

L’écart peut être influencé

Le but n’est pas de vous donner un coup de blues si votre corps a dix ans de plus que vous. Au contraire, cette découverte pourrait sauver des vies. Si votre âge biologique est inférieur au chronologique, votre taux de mortalité sera plus faible. Mais si c’est l’inverse, vous aurez plus de chance de développer des maladies de la tranche d’âge supérieure.

«Les personnes du même âge chronologique ne courent pas toutes le même risque de développer une maladie cardiovasculaire, un cancer ou même de mourir. Ce que l’âge biologique fait, c’est nous donner une meilleure idée de la position de quelqu’un pour son âge», explique Morgan Levine à CNN.

Le corps médical pourra utiliser ces résultats et prescrire à la patientèle des modifications de mode de vie pour rajeunir l’âge biologique et ainsi éviter une pathologie grave et précoce.

Levine et son équipe envisagent de mettre en accès libre sur internet leur algorithme. Les personnes qui le souhaiteront pourront alors calculer le nombre d’années qu’a leur corps et recevoir des préconisations pour améliorer leur longévité.

http://www.slate.fr/

Une université recouvre des fresques dépeignant Christophe Colomb


Une université aux États-Unis veut couvrir des toiles des exploits de la colonisation avec Christophe Colomb. On a dépeint positivement les colonisateurs alors que l’Histoire raconte tout autre chose
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Une université recouvre des fresques dépeignant Christophe Colomb

 

Les 12 fresques se trouvent dans le bâtiment... (PHOTO AP)

Les 12 fresques se trouvent dans le bâtiment principal de l’institution catholique.

PHOTO AP

 

Agence France-Presse
Chicago

L’université de Notre Dame, l’un des établissements les plus anciens et les plus prestigieux des États-Unis, va couvrir des peintures murales consacrées à Christophe Colomb, considérées comme donnant une image faussée de l’histoire de l’Amérique coloniale.

Les 12 fresques se trouvent dans le bâtiment principal de l’institution catholique, une structure imposante surmontée d’un dôme doré, et mettent en scène plusieurs moments de la vie et des explorations du Génois.

Pour leurs détracteurs, ces oeuvres peintes à la fin du XIXè siècle célèbrent des stéréotypes dépassés sur les Amérindiens et ignorent les conséquences dévastatrices du colonialisme.

Le président de l’université John Jenkins a écrit dans une lettre ouverte que ces oeuvres de Luigi Gregori entendaient dépeindre des immigrants catholiques de manière positive à l’heure où ils faisaient face à des discriminations en Amérique.

Toutefois, il a reconnu que depuis les années 1990, les fresques avaient été interprétées comme «au mieux aveugles aux conséquences du voyage de Colomb pour les peuples indigènes qui vivaient dans ce « nouveau » monde et au pire dégradantes pour eux».

L’établissement, qui se trouve dans l’Indiana, a d’abord publié des brochures remettant les fresques dans leur contexte historique mais ça n’a pas été suffisant, selon M. Jenkins.

Les oeuvres ayant été peintes directement sur les murs, elles seront couvertes pour être malgré tout préservées.

«Nous voulons préserver les oeuvres artistiques dont le but à l’origine était de célébrer les migrants catholiques à l’époque marginalisés au sein de la société, mais d’une manière qui ne marginalise pas involontairement les autres», a dit M. Jenkins.

L’association des étudiants amérindiens de l’université a salué sur Facebook une «sage» décision.

L’université a été fondée en 1842 par Edward Sorin, un missionnaire français, et compte actuellement 12 000 étudiants.

https://www.lapresse.ca/